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La Bible — le guide que le Créateur donna à l’hommeLa Tour de Garde 1971 | 15 septembre
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a jugé ces écrits canoniques. Dès leur parution, ils avaient l’approbation divine. Les déclarations incontestables de Jésus-Christ et des rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes constituent le témoignage le plus concluant de la canonicité des Écritures hébraïques. Alors qu’ils ont cité largement les Écritures hébraïques inspirées, ils n’ont jamais fait la moindre citation des livres apocryphes. — Luc 24:44, 45.
Le canon de la Bible est achevé
La rédaction et la compilation des vingt-sept livres composant les Écritures grecques chrétiennes furent semblables à celles des Écritures hébraïques. Christ “a fait des dons en hommes” ; “il a donné les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme évangélisateurs, d’autres comme bergers et enseignants”. (Éph. 4:8, 11-13.) Avec l’aide de l’esprit saint de Dieu, ces hommes ont énoncé des doctrines exactes pour la congrégation chrétienne. Jésus avait donné à ses apôtres l’assurance que l’esprit de Dieu les aiderait, les instruirait, les guiderait, leur rappellerait les paroles qu’il leur avait dites et leur révélerait d’autres choses encore (Jean 14:26 ; 16:13). Cela garantissait la véracité et l’exactitude de leurs récits évangéliques.
La véritable épreuve de la canonicité d’un livre ne consiste pas à voir combien de fois et par quel écrivain non apostolique il a été cité. Son contenu lui-même doit fournir la preuve qu’il est le produit de l’esprit saint. En conséquence, il ne peut renfermer des pensées encourageant la superstition ou le démonisme ni préconiser le culte de la créature. Il doit être en parfaite harmonie avec le reste de la Bible. Chaque livre doit être conforme au “modèle des saines paroles” et en harmonie avec l’enseignement de Jésus. — II Tim. 1:13.
Les apôtres parlèrent clairement en étant revêtus de l’autorité divine. Grâce à l’esprit saint, ils avaient “le discernement des paroles inspirées” pour déterminer si tel écrit venait de Dieu ou non (I Cor. 12:4, 10). Avec la mort de Jean, le dernier apôtre, prit fin cette chaîne d’hommes inspirés par Dieu et dignes de confiance. Le canon de la Bible fut donc achevé avec la Révélation, l’Évangile et les lettres de Jean.
Les soixante-six livres de notre Bible témoignent par leur harmonie de l’unité de la Bible et nous la recommandent comme étant réellement la Parole de vérité inspirée par Jéhovah.
Des renseignements que l’homme n’aurait pu connaître autrement
La Bible renferme des renseignements qui, sans elle, n’auraient pu être transmis aux hommes. Par exemple, le récit de la Genèse nous renseigne sur la création de la terre ; il nous fait connaître des choses qui se passèrent avant l’entrée en scène de l’homme (Gen. 1:1-31). La Bible nous parle aussi de conversations qui eurent lieu dans le ciel et qu’aucune oreille humaine n’aurait pu entendre si Dieu ne nous les avait révélées. — Job 1:6-12 ; I Rois 22:19-23.
En outre, la Bible nous fait connaître Jéhovah. Elle nous rapporte en détail les visions miraculeuses que Jéhovah accorda à certains de ses serviteurs (Dan. 7:9, 10). La Bible nous révèle également le nom de Dieu, “Jéhovah”, qui apparaît plus de 6 800 fois dans le texte massorétique des Écritures hébraïques. La Bible nous parle des merveilleuses qualités de Jéhovah, telles que l’amour, la sagesse, la justice, la miséricorde, la longanimité, la générosité, la connaissance parfaite et la fidélité. — Ex. 34:6, 7.
De plus, la Bible nous rapporte beaucoup de choses à propos du Fils de Dieu et de la place importante qu’il occupe dans son dessein (Col. 1:17-20 ; 2:3 ; II Cor. 1:20). Plus que quiconque, le Fils de Dieu a pu, lorsqu’il était sur la terre, augmenter notre connaissance de Jéhovah. Il a dit : “Celui qui m’a vu a vu le Père aussi.” (Jean 14:9). Or, si l’enseignement et les déclarations de Jésus n’avaient pas été mis par écrit pour former une partie de la Bible, nous ne disposerions pas aujourd’hui de ces renseignements exacts.
Un guide prophétique et pratique
La Bible nous révèle de nombreux détails concernant la réalisation du dessein de Dieu. Toutes les bénédictions annoncées pour l’homme obéissant convergeaient vers un Sauveur promis que Jéhovah susciterait. Dans le jardin d’Éden, il a été prophétiquement décrit par Dieu comme la “postérité” de sa femme (Gen. 3:15). Plus tard, Dieu promit que cette Postérité viendrait par la lignée d’Abraham (Gen. 22:18). Il montra que ce Sauveur promis serait un roi éternel et un prêtre “à la manière de Melchisédek”. (Ps. 110:4 ; Héb. 7:1-28.) À Israël, il donna la Loi avec sa prêtrise et ses sacrifices, tout cela étant “l’ombre des bonnes choses à venir”. — Héb. 10:1 ; Col. 2:17.
À David, il promit que la royauté demeurerait éternellement dans sa famille (II Sam. 7:11-16). L’héritier de cette promesse, que toutes les autres prophéties désignaient comme le Libérateur, est Jésus-Christ. À travers toutes ses pages la Bible souligne le thème des Écritures inspirées, savoir : le Royaume de Dieu et de Jésus-Christ, moyen prévu par Jéhovah pour accomplir ses desseins.
La Bible est un remarquable livre de prophéties ; elle donne la signification des événements historiques et montre pourquoi ils se déroulèrent ainsi (Luc 19:41-44). Elle révèle l’avenir de tous les gouvernements actuels, c’est-à-dire leur destruction par le Royaume céleste de Dieu, et annonce que ce Royaume demeurera éternellement (Dan. 2:44). La Bible explique les événements de notre époque en montrant que nous vivons le “temps de la fin” du présent système et que bientôt Dieu fera disparaître tous les méchants.
Sans la Bible, nous ne saurions pas quel doit être le véritable but de toute personne vouée à Dieu, exprimé ainsi : “Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme.” (Eccl. 12:15 12:13, NW). Elle montre clairement que l’homme n’est pas le produit d’un hasard aveugle, mais une créature de Dieu, qui a un dessein plein d’amour pour l’humanité. Elle explique ce qu’est la volonté de Dieu à notre égard et comment nous pouvons trouver une réelle satisfaction dans la vie. — Rév. 4:11 ; I Tim. 2:3, 4 ; Ps. 16:11.
L’histoire humaine démontre qu’indépendamment de Dieu l’homme est incapable de diriger ses pas (Jér. 10:23). Seule la Bible lui fournit la direction dont il a besoin. Elle le guide pour ce qui est les mœurs en lui montrant ce que Dieu condamne et ce qu’il approuve (Gal. 5:19-23). Elle est d’une utilité très pratique au sein d’un monde qui a abaissé toutes les barrières morales. Elle nous aide à acquérir le point de vue de Dieu et à lui être agréable.
Les raisons pour lesquelles ce Livre des livres doit être le principal manuel d’étude de l’homme ne sont-elles pas évidentes ? Plus que quiconque les chrétiens se soucient vivement d’examiner ce livre à l’Auteur duquel le Fils de Dieu déclara : “Ta parole est vérité.” (Jean 17:17). Plus vous vous familiariserez avec les soixante-six livres de la Bible, plus vous serez convaincu qu’il est le guide que le Créateur a donné à tous les hommes.
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Tournez-vous vers Dieu pour recevoir la récompenseLa Tour de Garde 1971 | 15 septembre
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Tournez-vous vers Dieu pour recevoir la récompense
FAIRE ce qui est bien et servir Dieu avec l’espoir d’une récompense n’est pas agir par intérêt. Cela ne prive ni Dieu ni l’un quelconque de nos semblables de ce qui lui revient. En fait, Jéhovah, Dieu de justice et d’amour, s’engage à récompenser ses serviteurs. — Héb. 6:10.
La foi est indispensable pour servir Jéhovah Dieu avec l’espoir d’être récompensé. C’est la raison pour laquelle rares sont aujourd’hui les personnes qui font profession de le servir. Cette foi est une vertu en soi. Loin d’être égoïste, elle constitue un témoignage de reconnaissance, de gratitude pour les bienfaits que Dieu offre à ses créatures pourvu qu’elles lui obéissent et fassent le bien. — Luc 18:8 ; II Thess. 3:2.
C’est pourquoi la Parole de Dieu nous prodigue des encouragements à faire ce qui est bien avec l’espoir que Jéhovah nous récompensera. Le récit concernant Ruth nous fournit un exemple caractéristique sous ce rapport. Cette jeune veuve moabite prit position pour Jéhovah, le Dieu de sa belle-mère Naomi, et veilla avec une grande sollicitude sur cette dernière ; c’est pourquoi un parent de Naomi dit à Ruth : “Que Jéhovah te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit pleine de la part de Jéhovah, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier !” — Ruth 2:12, AC.
Cette prière, car c’en était une, était appropriée au cas de Ruth, comme le prouvent l’affection et la détermination dont elle fit preuve à l’égard de sa belle-mère, à qui elle dit : “Ne me presse pas de te laisser en m’en allant loin de toi. Où tu iras, j’irai ; où tu demeureras, je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; où tu mourras, je mourrai et j’y serai ensevelie. Que Jéhovah me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort me sépare de toi.” Ruth reçut une magnifique récompense pour sa noble conduite. Elle devint
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