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Apprenez à connaître votre BibleLa Tour de Garde 1970 | 15 juillet
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1 et 2). Dans le chapitre suivant, il nous est parlé du péché et de la désobéissance, du jugement, de la sentence de mort et de la prophétie relative à ‘la postérité de la femme’, prophétie en rapport direct avec le thème principal de la Bible : la sanctification et la justification de la parole et du nom de Jéhovah. — Gen. 3:15.
Plus de deux mille ans après, Jéhovah confirme à Abraham la promesse relative à la “postérité”. (Gen. 22:18.) Huit siècles environ s’écoulent, et Dieu affermit l’espoir en la réalisation de cette promesse en donnant une assurance au roi David (II Sam. 7:12, 16). Enfin, onze siècles plus tard (plus de 4 000 ans après la prophétie édénique), Jésus-Christ, la Postérité promise, fait son apparition. (Luc 1:31-33 ; 3:21-23 ; Gal. 3:16). Blessé par Satan, le serpent, Jésus meurt, fournissant ainsi le prix de la rançon pour l’humanité ; ressuscité, il lui faut attendre le moment fixé pour détruire Satan pour toujours. C’est ainsi que, dans le dernier livre de la Bible, le thème principal annoncé dans le premier livre, atteint sa glorieuse conclusion lorsque, sous le règne du Royaume triomphant de Dieu, le paradis perdu est reconquis. — Rév. 11:15 ; 12:1-12, 17 ; 19:11-16 ; 20:1-3, 7-10 ; 21:1-5 ; 22:3-5.
Sans la Bible, nous ne connaîtrions pas la grande question litigieuse qui a été soulevée en Éden, question qui explique pourquoi Dieu a permis aux méchants de subsister depuis près de 6 000 ans. Sans la Bible, nous n’aurions aucune connaissance de Jéhovah. Son nom même nous serait inconnu. Or, il apparaît en entier 7 199 fois dans la Traduction du monde nouveau (angl.), outre les nombreuses fois où il se rencontre sous sa forme abrégée “Jah”. Sans la Bible, nous n’aurions pas entendu parler du sacrifice rédempteur du Christ, de la proximité d’Harmaguédon ni des conditions à remplir pour vivre éternellement, en qualité de membres ou de sujets du Royaume de Dieu. — Jean 3:16, 36 ; 17:3.
Mieux vous connaîtrez votre Bible, plus vous vous rendrez compte à quel point elle est pratique dans ce “temps de la fin”. Elle vous donne d’excellents conseils sur la manière de renouveler votre esprit et votre personnalité, afin de cesser de vous conformer au présent système de choses qui sera bientôt détruit (Rom. 12:2 ; Éph. 4:23, 24 ; Phil. 2:5-8 ; Col. 3:5-10). Vous pouvez apprendre à vivre maintenant comme vous serez obligé de le faire sous la domination du Royaume de Dieu, si tant est que vous y vivrez. Vous pouvez apprendre à cultiver les fruits de l’esprit de Dieu : “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”. — Gal. 5:22, 23 ; Col. 3:12-14.
Le code de lois de la Bible est si complet qu’il pourrait facilement servir de recueil unique de lois pour toute une nation, en l’absence de toute autre législation. En prenant la Bible pour seul guide, chaque citoyen serait tenu d’aimer et d’adorer Jéhovah et de lui obéir ; d’exercer la justice et de montrer une tendre considération envers son prochain. D’autre part, tout le monde travaillerait. Par conséquent, il n’y aurait ni ivrognes, ni égoïstes, ni fornicateurs ! Le mensonge, le vol et l’escroquerie n’existeraient pas. Finis les guerres et les meurtres ! Quel mode de vie, pratique et merveilleux nous connaîtrions au sein même de ce monde déchiré par la haine et en proie à des passions explosives ! Jésus résuma toutes les lois de la Bible dans ces deux grands commandements : aimez Dieu et aimez votre prochain. L’amour est l’accomplissement de toute la loi divine. — Mat. 22:37-40 ; Rom. 13:9, 10.
Lisez votre Bible pour la connaître
Étant donné la grandeur de son Auteur et l’importance de son contenu, la Bible est en réalité l’un des meilleurs compagnons que vous puissiez avoir, ainsi que l’a déclaré Abraham Lincoln : “Je crois, a-t-il dit, que la Bible est le don le plus précieux que Dieu ait jamais fait à l’homme.” Et Patrick Henry de dire : “La Bible a plus de valeur que tous les autres livres qui ont jamais été écrits.” Henry van Dyke décrivit la Bible en ces termes :
“Née en Orient et revêtue d’un style imagé oriental, la Bible connaît et parcourt toutes les voies du monde ; et entrant dans un pays après l’autre, se trouve partout chez elle. Elle a appris à parler dans des centaines de langues pour toucher le cœur des hommes. Émerveillés et heureux, les enfants écoutent raconter ses histoires ; les hommes sages les considèrent comme des paraboles de vie. Les méchants et les orgueilleux tremblent à ses avertissements, mais elle a la voix d’une mère pour les affligés et les cœurs contrits. Elle s’est introduite dans nos rêves les plus chers, si bien que l’amour, l’amitié, la sympathie, le dévouement, le souvenir et l’espoir prennent la forme de ses paroles précieuses. Celui qui possède ce trésor n’est ni pauvre ni abandonné.”
Qu’en pensez-vous ? Si, pour vous, la Bible est un trésor plus précieux que tous les autres livres, il vous faut la lire et l’étudier personnellement. Gratuitement et sans aucun engagement de votre part, les témoins de Jéhovah seront heureux de vous montrer comment l’étudier d’une manière systématique. Il vous suffit pour cela de faire connaître au premier d’entre eux qui passera chez vous votre désir d’avoir une étude biblique gratuite à domicile. Vous ne tarderez pas à vous rendre compte que la Bible est une “lampe qui brille dans un lieu sombre”. (II Pierre 1:19 ; Ps. 119:105.) Ressemblez à l’homme qui “a son plaisir dans la loi de Jéhovah, et qui la médite jour et nuit” ; alors, vous aussi, vous prospérerez (Ps. 1:1, 2, AC ; Josué 1:8). Les lois, les avertissements, les ordres, les commandements et les décisions judiciaires renfermés dans la Bible, tout cela sera pour vous “plus doux que le miel”, et vous constaterez que la sagesse qui en découle est ‘plus précieuse que l’or, que beaucoup d’or fin’, car elle signifiera pour vous la vie éternelle. — Ps. 19:8-11 19:7-10, NW ; Prov. 3:13-18.
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Comment éviter les regretsLa Tour de Garde 1970 | 15 juillet
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Comment éviter les regrets
VOUS savez ce qu’est un regret. C’est le désir de recommencer quelque chose pour le faire différemment. C’est un chagrin mental ressenti au souvenir d’une conduite passée ou de négligences. Éprouvez-vous de tels regrets ? Certainement, car nous avons tous fait des choses que nous souhaiterions pouvoir refaire autrement.
Mais qu’en est-il de Jéhovah ? La Bible répond : “Celui qui est la force d’Israël ne ment point et ne se repent point, car il n’est pas un homme pour se repentir.” (I Sam. 15:29). Jéhovah n’éprouve jamais de regrets. Quand il regarde en arrière, il voit que pas une seule fois dans les millénaires passés et dans aucun domaine il n’a commis de faute ou agi peu sagement, injustement ou méchamment. Quand Jéhovah agit, tout ce qu’il fait est juste et ne nécessite aucun changement.
On ne peut en dire autant des humains, même des serviteurs terrestres de Jéhovah, à l’exception, bien sûr, de l’homme parfait Jésus-Christ. — I Pierre 2:22.
Exemples d’hommes ayant éprouvé des regrets
Prenons le cas de Moïse, serviteur de Dieu. Il dut s’occuper pendant quarante ans du peuple rebelle d’Israël. Il le réprimanda parfois, mais il fit tous ses efforts pour aider les Israélites à obtenir la faveur divine et entrer en Terre promise. Finalement, après quarante années passées à errer dans le désert, le moment était venu pour eux d’entrer en Canaan. Quelle joie devait régner parmi eux !
Mais alors qu’ils étaient sur le point d’y pénétrer, Jéhovah rappela à Moïse quelque chose qui le concernait ainsi que son frère Aaron : “Vous avez péché contre moi au milieu des enfants d’Israël, près des eaux de Meriba, à Kadès, dans le désert de Tsin.” C’est pourquoi il dit à Moïse : “Tu verras le pays devant toi ; mais tu n’entreras point dans le pays que je donne aux enfants d’Israël.” (Deut. 32:49-52). Comme Moïse a dû regretter sa manière d’agir à Meriba ! Combien il aurait aimé avoir été un peu plus sage à ce moment-là ! — Nomb. 20:9-13.
Et puis, nous avons le cas de David, autre serviteur de Dieu, qui fit abusivement le dénombrement d’Israël. Le prophète Gad lui demanda la raison de sa conduite, et David implora Jéhovah en disant : “J’ai commis un grand péché en faisant cela ! (...) Daigne pardonner l’iniquité de ton serviteur, car j’ai complètement agi en insensé.” (II Sam. 24:10). De toute évidence, le cœur de David était rempli de remords pour ce qu’il avait fait. Sa faute était certainement sérieuse, puisqu’elle entraîna la mort de 70 000 hommes parmi son peuple (II Sam. 24:15). Que ressentiriez-vous si vous aviez fait une erreur ayant finalement provoqué la mort de 70 000 personnes ? Vous comprenez donc combien les regrets de David ont dû profondément déchirer son cœur.
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