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  • La fin de 6 000 ans de domination humaine est proche — qu’ont-ils apporté ?
    La Tour de Garde 1976 | 15 janvier
    • La fin de 6 000 ans de domination humaine est proche — qu’ont-​ils apporté ?

      AVEC la nouvelle année lunaire juive qui a commencé en septembre 1975, nous sommes arrivés à un moment très important de l’histoire de l’homme. Pourquoi ? Parce que d’après la chronologie biblique l’humanité existe sur la terre depuis 6 000 ans. En effet, s’il avait choisi de rester fidèle à la domination de Dieu, le premier homme Adam serait encore en vie et il aurait eu 6 000 ans en septembre dernier.

      Faut-​il en déduire que l’humanité est arrivée au terme des 6 000 premières années du grand “jour de repos” de Dieu, “jour” qu’il a ‘béni et rendu sacré’ et qui doit durer 7 000 ans ? Cela veut-​il dire que le début du règne millénaire du Christ, qui doit correspondre aux derniers 1 000 ans de ce “jour de repos”, peut être fixé au mois de septembre 1975 ? — Gen. 1:27, 31 ; 2:2, 3 ; Rév. 20:1-6.

      Non, pas du tout. Pourquoi ? Eh bien, le récit biblique montre que l’œuvre créatrice de Dieu durant le “jour” qui précéda immédiatement ce “jour de repos” de 7 000 ans ne s’est pas achevé avec la création d’Adam. Il indique qu’un certain temps s’est écoulé entre la création d’Adam et celle d’Ève, sa femme. Au cours de cette période, Dieu a demandé à Adam de donner un nom aux animaux. Combien de temps a-​t-​elle duré : plusieurs semaines, plusieurs mois ou plusieurs années ? Nous ne le savons pas. Nous ignorons donc à quel moment précis le grand “jour de repos” de Jéhovah a commencé et, par conséquent, à quel moment précis il prendra fin. Nous ne savons donc pas non plus quand commencera le règne millénaire du Christ. La Bible ne nous fournit aucun moyen de déterminer cette date. Il ne serait donc pas bien de se perdre en conjectures à ce sujet. — Gen. 2:18-25 ; Mat. 24:42, 44.

      Cependant, la chronologie biblique nous permet de savoir que 6 000 ans d’histoire humaine ont pris fin en 1975. Très tôt au début du “jour de repos” de Dieu, Adam s’est rebellé contre la domination divine. Par conséquent, les 6 000 premières années de l’histoire humaine ont été, dans une très grande mesure, des années de domination humaine. Mais qu’ont accompli les hommes devenus indépendants au cours de ces six millénaires ? C’est ce que nous allons voir.

      Premier millénaire

      Les conditions heureuses que connaissait l’homme dans le paradis d’Éden disparurent quand Adam et Ève se rebellèrent contre la souveraineté de Jéhovah Dieu, leur Créateur. Dieu expulsa fort justement l’homme et sa femme du jardin pour qu’ils subviennent eux-​mêmes à leurs besoins sur une terre non cultivée et sous le gouvernement indépendant de leur choix. Ce fut probablement une forme de domination patriarcale. Mais durant les 900 années et plus qu’Adam vécut après son expulsion du paradis, les hommes, marqués par le péché, menèrent une vie de plus en plus caractérisée par la violence, le meurtre, la fausse religion et des mœurs relâchées, pour finalement mourir. — Rom. 5:12 ; Gen. 3:12, 16-19 ; 4:10, 11, 23, 26.

      Deuxième millénaire

      Sous la domination de l’homme, “la malice de l’homme” devint si abondante qu’après avoir donné un avertissement approprié, Dieu provoqua un déluge universel qui détruisit ceux qui avaient ‘dégradé’ la terre et l’avaient remplie de violence. Dieu garda en vie le fidèle Noé et sa famille à cause de leur droiture, mais leurs descendants se rebellèrent contre lui. Moins de 200 ans après le déluge, Nimrod devint un roi et un dictateur sans pitié. Il se glorifia et s’opposa au Dieu Très-Haut, si bien qu’il y eut ce dicton : “Comme Nimrod, — un puissant chasseur en opposition avec Jéhovah.” Ses exploits de chasseur incluaient sans aucun doute le meurtre d’humains et pas seulement des massacres d’animaux, de sorte qu’il imposa sa domination tyrannique aux hommes. Quand Nimrod mit le comble à sa rébellion en bâtissant une ville, Babel, et “une tour dont le sommet soit dans les cieux”, Jéhovah confondit miraculeusement le langage des hommes. Cela les obligea à renoncer à leur programme de construction et à se disperser sur toute la terre. Ainsi disparut, vaincue, la première dictature humaine. — Gen. 6:4, 5, 11 ; 10:8-12 ; 11:1-9.

      Troisième millénaire

      Il y eut des guerres entre tribus, entre cités-états et entre royaumes. L’Égypte devint la puissance mondiale de l’époque, mais elle fut châtiée par Dieu parce qu’elle opprimait Israël, son peuple. Les gens des nations s’enfoncèrent de plus en plus dans l’idolâtrie païenne, au point d’offrir leurs enfants en sacrifice. Des dictatures voyaient le jour, et le peuple était maltraité par ses chefs. — Gen. 14:1-16 ; Ex. 1:8-11 ; 6:1-6 ; 14:26-31 ; Deut. 18:9-12.

      Quatrième millénaire

      À la suite de l’Égypte, plusieurs empires mondiaux, dominés par des rois ambitieux, virent le jour les uns après les autres. Ils devinrent particulièrement puissants durant le quatrième millénaire. L’Assyrie, Babylone, l’Empire médo-perse, la Grèce et Rome se lancèrent dans la guerre avec des armées puissantes et s’assurèrent tour à tour la domination du monde. Dieu permit que ces puissances exercent également leur domination sur la nation d’Israël. Les prophéties de Daniel et de la Révélation comparent ces puissances politiques à des “bêtes”. La fausse religion joua aussi un rôle très important en soutenant ces dictatures cruelles. — Dan. 7:2-8, 17 ; 8:3-8, 20-22 ; Rév. 13:1, 2 ; 17:3-8, 11 ; Ézéch. 21:25-27.

      Cinquième millénaire

      La Rome impériale étendait alors sa domination sur de nombreux pays. C’est dans l’un d’eux que Jean le Baptiste fut décapité, que Jésus fut mis au poteau, que les armées impériales détruisirent Jérusalem et que les premiers chrétiens furent persécutés, tout cela au premier siècle de notre ère. Au quatrième siècle, César Constantin, qui n’était pas baptisé, organisa la chrétienté avec son clergé et son système politico-religieux de Rome. Puis la hiérarchie catholique introduisit l’âge des ténèbres, caractérisé par l’oppression honteuse des hommes, surtout de ceux qui s’efforçaient de servir Dieu. L’alliance de l’Église et de l’État fut exaltée en l’an 800, quand le pape de Rome couronna Charlemagne empereur du Saint-Empire romain. — Marc 6:25, 27 ; 15:25, 37 ; Luc 21:20-24 ; II Thess. 2:3.

      Sixième millénaire

      L’Empire romain se divisa ensuite en plusieurs États tyranniques rivaux qui se servirent de leurs navires de guerre pour occuper et coloniser des pays dits “païens”. La Grande-Bretagne devint alors une puissance mondiale. Ses colonies américaines déclarèrent et obtinrent leur indépendance, mais restèrent étroitement unies à la Grande-Bretagne dans le cadre de la puissance mondiale anglo-américaine. Le dix-huitième siècle fut marqué par la révolution industrielle, et le vingtième siècle commença avec deux guerres mondiales auxquelles participèrent pratiquement tous les États politiques, eux-​mêmes soutenus par les grandes religions. La domination du “roi du sud” démocratique fut contestée par le “roi du nord” allemand. Mais l’Allemagne totalitaire a été supplantée en tant que “roi” par le géant communiste. Ces formes de gouvernement politique n’ont procuré ni le bonheur ni la sécurité véritables à leurs sujets. Maintenant la course aux armes nucléaires fait craindre la destruction du genre humain. Les problèmes ont été aggravés par les révolutions, les rébellions, le développement d’une société de tolérance et l’accroissement rapide de la criminalité et de la pollution. — Dan. 11:27-40 ; Rév. 11:18.

      Vue d’ensemble

      Ces 6 000 ans de l’histoire de l’homme ont été marqués dès le début par la perte du paradis. Depuis, déçus dans leur espoir, les hommes ont essayé de nombreuses formes de gouvernement pour retrouver au moins un certain paradis matériel. Mais qu’ont-​ils accompli ? Ils n’ont abouti qu’au chaos à l’échelle mondiale. L’humanité est menacée de destruction. Il en est exactement comme Jésus l’avait annoncé : “Sur la terre, l’angoisse des nations, désemparées (...), tandis que les hommes défailliront de peur et à cause de l’attente des choses venant sur la terre habitée.” Mais la Parole de Dieu offre une espérance. — Luc 21:25, 26.

  • Presque 6 000 ans de témoignage pour Jéhovah
    La Tour de Garde 1976 | 15 janvier
    • Presque 6 000 ans de témoignage pour Jéhovah

      LA RÉBELLION d’Adam et Ève en Éden souleva une question très importante : Des humains allaient-​ils choisir de servir fidèlement, par un service sacré, leur Créateur et Dieu Souverain uniquement par amour pour lui ? “Le serpent originel, celui qui est appelé Diable et Satan”, a cherché à égarer tous les habitants de la terre. En contestant la souveraineté de Jéhovah, il a laissé entendre qu’aucun humain ne resterait fidèle à Dieu. Satan a prétendu que l’homme est naturellement égoïste et que, par conséquent, il ne servirait Dieu que s’il en retirait un avantage matériel. — Gen. 3:1-5 ; Rév. 12:9 ; Job 1:7-12.

      Dans sa grande sagesse, Jéhovah a décidé de démontrer une fois pour toutes que sa souveraineté est juste et légitime. Il a prévu que des humains, descendants d’Adam, seraient heureux de défendre sa souveraineté, quel que soit le genre d’épreuves que Satan leur susciterait. Une fois cette question tranchée sans contestation possible, la souveraineté de Jéhovah sera alors démontrée et justifiée pour l’éternité. Sur cette base, véritable pierre de touche, toute rébellion future pourrait alors être immédiatement jugée et réprimée. Mais il fallait quelque 6 000 ans pour trancher cette question. Qu’ont donc démontré ces 6 000 années d’histoire humaine ? Y a-​t-​il eu au cours de cette période des témoins de Jéhovah fidèles pour prouver que Dieu est véridique et que Satan est menteur ? — Prov. 27:11.

      Premier millénaire

      Abel fut le premier témoin de Jéhovah fidèle qui soutint la souveraineté de Dieu (Héb. 11:4). Dieu accepta le sacrifice d’Abel, un animal, mais pas celui de Caïn, son frère. C’est pourquoi Caïn tua Abel. La “fondation du monde” eut lieu quand Adam et Ève engendrèrent des fils et des filles. Abel est le deuxième des fils d’Adam mentionnés dans la Bible. Hénoch, le septième homme depuis Adam, fut un témoin fidèle qui ‘marcha avec Dieu’. Il annonça prophétiquement le jugement de Jéhovah sur les impies. En raison de la fidélité d’Hénoch, après 365 ans “Dieu le prit” du pays des vivants, afin qu’il ne connût pas la même mort que les autres hommes. — Gen. 4:1-15 ; 5:1-4, 21-24 ; Luc 11:49-51 ; Jude 14, 15 ; Héb. 11:5.

      Deuxième millénaire

      Tout au début de ce millénaire, Lamech, fils de Métuschélah, fut inspiré par Dieu pour annoncer prophétiquement que Noé, son propre fils, apporterait une consolation à la famille humaine. Né en l’année du monde (anno mundi) 1056, Noé, un homme d’une très grande foi, vécut 950 ans, dont 944 dans ce millénaire. C’est à cette époque-​là que des fils angéliques de Dieu désobéirent et se marièrent sur la terre, et que la violence devint très grande parmi les humains. Cependant, “Noé marchait avec le vrai Dieu” et “se montrait sans défaut parmi ses contemporains”. Comme preuve de sa foi, il construisit sous la direction de Dieu “une arche pour sauver sa maisonnée [sept autres personnes fidèles avec lui] ; et grâce à la foi il condamna le monde” des impies. C’était un “prédicateur de justice”. Plus tard, il offrit des sacrifices à Dieu, afin de le remercier de l’avoir préservé à travers le déluge. En servant Jéhovah avec fidélité et obéissance, Noé et sa famille ont été une preuve vivante que Satan est menteur, au grand dam de cette créature méchante. — Gen. 5:28-31 ; 6:9 ; Héb. 11:7 ; II Pierre 2:5.

      Troisième millénaire

      Noé vécut encore six ans dans ce millénaire. Abraham naquit deux ans après la mort de Noé. Il reçut de grandes bénédictions de Jéhovah parce qu’il eut vraiment foi en lui. Il fit passer l’obéissance à son Créateur avant son confort personnel et il démontra même qu’il croyait Dieu capable de redonner la vie grâce à la résurrection. Devenu “l’ami de Jéhovah”, Abraham reçut la promesse que le Messie naîtrait dans sa famille. Abraham, son fils Isaac et son petit-fils Jacob (appelé plus tard Israël) manifestèrent tous les trois une foi exemplaire. Ils ne s’attachèrent à aucun royaume humain, mais habitèrent sous des tentes dans un pays étranger, car ils attendaient la “ville” symbolique que Jéhovah allait construire. Les douze fils de Jacob devinrent les chefs des douze tribus d’Israël. L’un d’eux, Joseph, prouva sa fidélité à Dieu en suivant des principes moraux élevés et en secourant la famille de son père (héritière de la promesse faite à Abraham) quand survint une grande famine. Plus tard, Moïse rejeta la gloire de l’Égypte parce qu’il préférait devenir le champion du culte du vrai Dieu. Avec fermeté il obéit à Jéhovah et conduisit son peuple hors de l’Égypte, où il était captif, afin qu’il soit organisé en une “nation sainte” typique. Job, contemporain de Moïse, se fit un nom en demeurant intègre envers Dieu, même quand il fut affligé par la perte de ses biens et par la maladie. Josué, Caleb et les juges d’Israël furent, eux aussi, des combattants remarquables pour la justice. Vers la fin de ce millénaire, David, fils de Jessé, se révéla être ‘un homme selon le cœur de Dieu’. Comme il lui obéit constamment, Dieu fit avec lui une alliance pour un royaume éternel. — Gen. 9:28, 29 ; 11:26 ; 12:1-3 ; Jacq. 2:23 ; Actes 13:22 ; Héb. 11:8-32 ; Job 1:8 ; 27:5.

      Quatrième millénaire

      Après la mort de Salomon, fils de David, la nation d’Israël se divisa en deux royaumes. Les rois fidèles ne furent qu’une minorité. Toutefois, il y eut parmi les prophètes de Jéhovah de nombreux hommes fidèles. Citons Élie, Élisée, Ésaïe, Jérémie et bien d’autres. La Bible rapporte qu’au temps d’Élie il y avait dans le royaume d’Israël, celui du nord, sept mille hommes fidèles qui ‘n’avaient pas plié le genou devant Baal’. Dans le royaume du sud, des milliers de Juifs, y compris de nombreux prêtres fidèles, continuaient à adorer le vrai Dieu au temple de Jérusalem. Quand les habitants du royaume du nord furent emmenés en exil, un grand nombre de Juifs qui craignaient Dieu s’enfuirent au sud et continuèrent à adorer Jéhovah à Jérusalem. Quand la ville de Jérusalem fut détruite à son tour, des hommes fidèles exilés à Babylone — Ézéchiel, Daniel et d’autres — continuèrent à soutenir le vrai culte. Après soixante-dix ans, près de 50 000 Juifs pieux et d’autres gens avec eux retournèrent à Jérusalem pour y reconstruire le temple et rétablir le culte de Jéhovah. Les prophètes Aggée et Zacharie les y encouragèrent. Néhémie et d’autres Juifs fidèles s’efforcèrent avec zèle d’enseigner la Loi au peuple, afin qu’il puisse se rendre compte que “la joie de Jéhovah” est vraiment une “forteresse”. Des scribes fidèles s’appliquèrent à faire des copies manuscrites des Écritures, qui se multipliaient et se répandaient. — I Rois 19:18 ; Néh. 8:9, 10 ; Aggée 1:12-14 ; Zach. 1:1-3 ; Héb. 11:32-38.

      Cinquième millénaire

      La Bible nous rapporte qu’au début de ce millénaire Jéhovah accorda sa bénédiction et sa faveur à Zacharie et à sa femme Élisabeth, à Joseph et à Marie, à Siméon, à Anne et à d’autres vrais adorateurs. Jean le Baptiste ‘prépara le chemin de Jéhovah’, mais à cause de cette activité il mourut en martyr. Toutefois, il ne permit pas à la crainte de lui faire faire des compromis. Puis parut le Messie promis qui allait donner un exemple parfait d’intégrité. Satan fit de grands efforts pour trouver un défaut à la fidélité constante de Jésus à la souveraineté de Jéhovah. Mais il échoua lamentablement. En restant fidèle en dépit d’épreuves atroces et d’une mort cruelle, Jésus fournit une réponse complète et définitive à celui qui avait défié Dieu. Les apôtres et les autres chrétiens du premier siècle imitèrent Jésus. Mais, comme cela avait été prévu, après la fin du premier siècle, la “mauvaise herbe”, c’est-à-dire la classe des faux chrétiens, semée par Satan, commença à persécuter le “blé”, la classe des vrais chrétiens. Au quatrième siècle, certains chrétiens, qui avaient rejeté la doctrine païenne de la trinité, furent appelés “ariens”. D’autres, qui célébraient fidèlement le Mémorial de la mort du Christ le 14 Nisan, furent qualifiés de “sectaires du quatorze Nisan”. Au septième siècle, des croyants qui s’en tenaient au “véritable christianisme biblique et apostolique” furent appelés “pauliciens”. Mais ni ces termes péjoratifs ni les persécutions n’empêchèrent les fidèles chrétiens oints de rester intègres. — Luc, chaps 1 et 2 ; Mat. 13:24-30.

      Sixième millénaire

      Au sein de la chrétienté, immense domaine des pseudo-chrétiens, les vrais chrétiens oints restèrent fidèles malgré les tortures sadiques et le martyre que leur infligeait le clergé catholique. Au douzième siècle, en France, les vaudois rejetèrent les traditions catholiques pour suivre plus étroitement la Bible. Beaucoup d’entre eux moururent en martyrs. L’un d’eux déclara : “On ne devrait pas prier la croix mais l’exécrer, car elle servit à faire mourir le Juste.” La Réforme, qui commença au seizième siècle, amena beaucoup d’hommes et de nombreux pays à rejeter l’autorité de l’Église catholique. Dans les années 1870, les témoins chrétiens de Jéhovah commencèrent à prêcher avec zèle et d’une manière organisée. Malgré l’opposition du clergé de la chrétienté, comparé à la “mauvaise herbe”, cette classe de chrétiens, comparée au “blé”, fut mise à part. En 1975, l’œuvre de prédication et de témoignage s’effectuait dans 207 pays. Au cours des deux guerres mondiales, ces chrétiens ont été cruellement persécutés. Beaucoup d’entre eux ont préféré mourir dans les camps de concentration nazis plutôt que de renoncer à leur foi en Jéhovah Dieu. Actuellement encore, des témoins de Jéhovah doivent endurer de grandes épreuves dans les pays communistes et dans d’autres pays. Malgré cela, ils restent fidèles à Dieu et continuent à prêcher de tout leur cœur la bonne nouvelle du Royaume par toute la terre. Depuis 1935, des millions de personnes se sont jointes aux quelques milliers de chrétiens oints qui vivent encore sur la terre, pour rendre témoignage au Royaume de Dieu. Elles constituent vraiment une “grande foule” d’adorateurs qui mettent leur confiance en Jéhovah, leur Souverain universel, et en son Fils, le Roi messianique. — Rév. 2:10 ; 3:10 ; 20:4 ; 7:9, 10.

      Jéhovah est justifié

      Au fur et à mesure que les millénaires ont passé, des hommes ont pris position pour Jéhovah, répondant ainsi à la question soulevée en Éden. En effet, Jéhovah a toujours eu de fidèles témoins sur la terre, et leur nombre augmente rapidement aujourd’hui. À la fin du sixième millénaire, ces témoins sont reconnaissants à Jéhovah pour toutes les choses merveilleuses qu’il a faites, y compris le don de la vie elle-​même et la perspective glorieuse de vivre éternellement dans l’ordre nouveau qu’il promet. Tout cela a été rendu possible grâce au sacrifice de Jésus Christ, son Fils fidèle, le Roi-Messie. Les témoins croient que la souveraineté de Jéhovah est la seule souveraineté légitime. Ils n’ont qu’un désir : suivre ses voies qui sont droites. Ils sont résolus à ne jamais permettre à Satan de les détourner du chemin de l’intégrité. Ils se réjouissent de pouvoir prouver, eux aussi, que Satan est menteur. Avec une foi inébranlable, ils s’efforcent de faire connaître à autrui les “choses magnifiques de Dieu” pour notre époque. Ils sont joyeux de savoir que Jéhovah lui-​même est près d’intervenir pour soutenir la justice et pour exalter sa souveraineté. En effet, au ‘jour de sa colère’, qui est très proche, Jéhovah fera disparaître Satan, ses partisans et toutes ses œuvres méchantes. — Actes 2:11 ; Soph. 2:2, 3.

  • Depuis 6 000 ans Jéhovah agit d’une manière extraordinaire pour le bonheur de l’humanité
    La Tour de Garde 1976 | 15 janvier
    • Depuis 6 000 ans Jéhovah agit d’une manière extraordinaire pour le bonheur de l’humanité

      QUAND Adam a rejeté ouvertement sa souveraineté légitime, Jéhovah a agi avec amour et miséricorde envers la famille humaine. Il n’a pas fait mourir Adam sur-le-champ et n’a pas créé une autre créature pour le remplacer. Non, il lui a permis de continuer à vivre et de donner naissance à la famille humaine. Celle-ci, engendrée par Adam, “a été soumise à la futilité” par Dieu en ce sens qu’elle a hérité d’Adam la condamnation à mort. L’humanité ne pouvait fournir elle-​même le moyen d’échapper à cette condition malheureuse. Toutefois, cette soumission à la futilité était “en raison de l’espérance” parce que, dans sa faveur imméritée et incomparable, Dieu a prévu un moyen de rachat pour les descendants d’Adam qui se montreraient fidèles. Ainsi, ils pourront ‘être libérés de l’esclavage de la corruption’ et connaître “la liberté glorieuse” en redevenant des enfants de Dieu. Considérons de nouveau l’histoire humaine, millénaire après millénaire, pour voir si Dieu a fait preuve de lenteur dans la réalisation de son dessein en vue de l’affranchissement de la famille humaine. — Rom. 8:20, 21 ; Gen. 3:15 ; II Pierre 3:9.

      DE 4026 À 3026 AV. N. È.

      Durant les millénaires qui ont précédé la création de l’homme, Dieu a fait preuve d’un profond amour et d’un grand intérêt pour la famille humaine en lui préparant une demeure paradisiaque. Mais quand l’homme s’est rebellé en Éden, Jéhovah, le Souverain Chef, a jugé Adam et Ève. Il les a condamnés à mort puis les a chassés du jardin de délices. Jéhovah a agi ainsi en harmonie avec sa qualité de justice. Cependant, il n’a pas exécuté sa sentence d’une manière telle qu’elle aurait entraîné la disparition de la race humaine. Bien que le premier couple fût désormais imparfait, Dieu lui permit d’engendrer des enfants. Quand il prononça sa sentence concernant Adam et Ève, Jéhovah ajouta qu’il susciterait une “postérité” qui meurtrirait Satan et ses serviteurs. Jéhovah révélait ainsi qu’il allait agir avec miséricorde envers les descendants d’Adam, de manière à ce qu’ils puissent espérer se rétablir et obtenir la vie par le moyen de cette “postérité” promise. — Gen. 3:8-24.

      Quand Caïn assassina son frère Abel, Jéhovah montra clairement que l’humanité doit répondre d’une dette de sang. Ce Dieu juste inspira le fidèle Hénoch pour qu’il annonce prophétiquement sa venue “avec ses saintes myriades, pour exécuter le jugement contre tous, et pour convaincre tous les impies de tous leurs actes d’impiété”. Jéhovah montra donc clairement qu’il agirait toujours avec justice contre les méchants, mais dans sa grande miséricorde il pourvut à une espérance glorieuse à l’intention de ceux qui l’honoreraient. — Gen. 4:9-11 ; Jude 14, 15 ; Ex. 34:6, 7.

      DE 3026 À 2026 AV. N. È.

      Noé naquit au début de ce millénaire. Jéhovah l’utilisa pour jouer un drame prophétique qui préfigurait la délivrance finale de l’humanité. Comment cela ? Jéhovah fit venir le déluge en exécution du jugement qu’il avait prononcé contre les impies. Seuls Noé, sa famille et des représentants de toutes les espèces animales survécurent grâce à l’arche. Ils en sortirent au moment prévu par Dieu pour vivre sur une terre purifiée. Plus de deux millénaires après, Jésus le Messie expliqua la signification prophétique du déluge. Il déclara : “Car, comme ont été les jours de Noé, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. Comme ils étaient, en effet, en ces jours d’avant le déluge : ils mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et les femmes étaient données en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et ils ne s’aperçurent de rien jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous, ainsi sera la présence du Fils de l’homme.” C’est ainsi que Jésus, le “Fils de l’homme”, annonça le ‘jour et l’heure’ prévus par Dieu pour faire éclater la “grande tribulation” sur la terre, afin de la, débarrasser des impies. — Gen. 6:13-22 ; Mat. 24:36-39.

      Après le déluge, quand il autorisa l’homme à manger de la chair animale, Jéhovah affirma le caractère sacré de la vie en interdisant la consommation du sang, quel qu’il soit. Toutefois, alors que Noé était encore en vie, la société humaine qui avait été purifiée se corrompit et méprisa la loi de Dieu. Nimrod, puissant chasseur, se fit roi, le premier roi sur la terre. Le dessein de Jéhovah était que la société humaine se disperse sur toute la terre. C’est pourquoi il passa à l’action quand Nimrod le défia en s’opposant à son dessein. En effet, Nimrod chercha à rassembler le monde des hommes sous son autorité en tant que dictateur et “dieu”. En confondant leur langage Jéhovah obligea les hommes à se disperser “sur toute la surface de la terre”. Il démontra ainsi que personne ne pourrait s’opposer à la réalisation de son dessein. — Gen. 9:1-7 ; 10:9, 10 ; 11:1-9 ; És. 55:11.

      DE 2026 À 1026 AV. N. È.

      Jéhovah révéla que la “postérité” promise, le Libérateur de l’humanité, allait venir dans la lignée de Sem, fils de Noé. Dans cette lignée parut Abraham, un homme que Dieu considéra comme juste en raison de sa très grande foi. Jéhovah fit avec lui une alliance aux termes de laquelle toutes les nations de la terre “se béniront assurément” grâce à sa postérité. En demandant à Abraham d’aller jusqu’à tenter de sacrifier son fils Isaac, Jéhovah annonça par ce drame prophétique non seulement le sacrifice de son propre Fils pour le rachat de l’humanité, mais aussi l’espérance glorieuse de la résurrection. Alors qu’il se trouvait en Égypte, Joseph, arrière-petit-fils d’Abraham, fut également employé par Jéhovah pour montrer comment serait suscité un sauveur à la famille humaine. Dans le pays voisin d’Uz, Job démontra que Satan est menteur en ‘tenant ferme son intégrité’. C’était une image prophétique qui montrait comment le Messie et d’autres fidèles serviteurs de Dieu endureraient de cruelles persécutions pour justifier le dessein de Jéhovah. — Gen. 22:3-18 ; Héb. 11:17-19 ; Gen. 47:21-27 ; Job 2:3.

      Au milieu de ce millénaire, Jéhovah fit sortir d’Égypte les Israélites conduits par Moïse ; il leur dit : “Vous deviendrez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte.” Il donna ensuite à Moïse une Loi détaillée ainsi que des instructions concernant le tabernacle, le service dans celui-ci et la prêtrise. Il s’agissait d’images qui illustraient la façon dont Dieu allait administrer les choses, afin de réunir toutes choses dans le Messie. Vers la fin de ce millénaire, Dieu fit une alliance avec le fidèle roi David, alliance dans laquelle il promettait que le Messie, qui serait la ‘postérité de David’, s’assiérait pour toujours sur le trône du royaume de Dieu. Puis Salomon, fils de David, mena à son terme la construction du temple de Jéhovah à Jérusalem. La réalisation du dessein de Dieu progressait donc de façon merveilleuse. — Ex. 19:5, 6 ; Éph. 1:9, 10 ; I Chron. 17:11-14 ; II Chron. 5:1.

      DE 1026 À 26 AV. N. È.

      La dédicace du glorieux temple de Jéhovah construit par Salomon eut lieu la première année du quatrième millénaire. Cet événement se situe exactement au milieu de la période qui va de la création d’Adam à 1975 de notre ère. Salomon demanda fort à propos dans sa prière que le temple de Jérusalem devienne une maison de prières pour toutes les nations. Mais Jéhovah avait spécialement choisi Israël comme instrument pour révéler son dessein qui est de rétablir l’humanité. Il continua à se servir d’Israël pour donner des images prophétiques d’événements futurs. — I Rois 8:1-66 ; Marc 11:17.

      Toutefois, Israël tomba dans l’apostasie. En 740 av. n. è., Jéhovah employa l’Assyrie comme ‘baguette pour sa colère’, afin de châtier le royaume du nord et de faire emmener en exil ses habitants. En 607, il se servit de la même manière de Babylone pour détruire Jérusalem et pour saccager le royaume de Juda. Au bout de soixante-dix ans d’exil, un reste de Juifs fidèles quittèrent Babylone et revinrent à Jérusalem pour y reconstruire le temple et y rétablir le vrai culte. — És. 10:5-11 ; Jér. 25:8-14.

      Par l’intermédiaire du prophète Daniel, Dieu annonça que “Messie le Conducteur” paraîtrait soixante-neuf semaines d’années après la sortie de la parole ordonnant de rebâtir Jérusalem, parole qui sortit en 455 av. n. è. Le Messie, l’Oint de Dieu, allait donc paraître en 29 de notre ère. Jéhovah révéla aussi que la domination de la terre par les Gentils, domination qui avait commencé en 607 av. n. è., durerait 2 520 ans. Elle allait donc se terminer en 1914. — Dan. 9:24-27 ; 4:16, 23, 25, 32.

      Le canon des Écritures hébraïques fut achevé dans ce millénaire, vers la fin du quatrième siècle avant notre ère. Mais les barrières linguistiques n’allaient pas empêcher la diffusion de la connaissance vitale contenue dans ces rouleaux sacrés. Au troisième siècle avant notre ère, des Juifs commencèrent en Égypte la traduction en grec des Écritures hébraïques. Ce fut la version dite des Septante. Elle fut faite à l’intention des Juifs d’expression grecque qui étaient dispersés dans d’autres pays. — Rom. 3:1, 2 ; 15:4.

      DE 26 AV. N. È. À 975 DE N. È.

      Les événements du premier siècle de notre ère eurent une importance capitale pour l’humanité. À partir du printemps de l’an 29, Jean le Baptiste fut employé pour ‘préparer le chemin’ devant le Messie. En automne de la même année, Jean baptisa Jésus, qui fut en même temps “oint d’esprit saint et de puissance” par Jéhovah. Jésus devint alors le Messie et Grand Prêtre désigné par Dieu pour apporter le salut éternel à l’humanité. En prêchant et en opérant des miracles au cours de son ministère spécial de trois ans et demi, Jésus montra comment il allait réaliser le dessein de Jéhovah lorsqu’il aurait reçu la domination du Royaume qui lui était promise. Ce dessein prévoyait entre autres choses la résurrection des morts, la guérison de l’humanité et son rétablissement dans la perfection sur une terre paradisiaque. Après avoir été condamné par les prêtres juifs et par les autorités romaines, Jésus fut cloué à un poteau de supplice. Après sa mort et son inhumation, Jéhovah le déclara tout à fait juste en le ressuscitant pour la vie au ciel. Ensuite, en tant que Grand Prêtre, Jésus présenta la valeur de son sacrifice humain parfait à Dieu dans le ciel, afin que les effets de ce sacrifice puissent être appliqués aux humains. — Mat. 3:3, 13-17 ; Actes 10:37-43 ; I Tim. 3:16 ; Héb. 9:24-28.

      Le jour de la Pentecôte de l’an 33, Jéhovah répandit son esprit sur les disciples de Jésus réunis. Il les admettait ainsi, en tant qu’Israël spirituel, dans une nouvelle alliance dont le médiateur est Christ. À partir de la conversion de Corneille et de sa famille, qui eut lieu en 36, les Gentils devenus chrétiens furent à leur tour admis au sein de l’“Israël de Dieu”. Ce “petit troupeau” de chrétiens oints a devant lui la merveilleuse espérance d’être avec le Christ dans le Royaume céleste. — Actes 2:1-4 ; 10:24, 44-48 ; Héb. 9:15 ; Gal. 6:15, 16.

      Durant le premier siècle, la congrégation chrétienne fut fermement établie. Plusieurs apôtres et d’autres disciples rédigèrent les Écritures grecques chrétiennes. À la fin du siècle, le canon de la Bible était achevé. Le grand dessein de Jéhovah était alors entièrement consigné. Les Écritures inspirées expliquaient comment de nombreuses prophéties divines s’étaient accomplies ou étaient en cours de réalisation. Elles donnaient l’espérance certaine que toutes les promesses de Jéhovah se réaliseraient par le moyen du Royaume de son Fils. — Actes 9:31 ; II Tim. 3:16, 17 ; II Pierre 1:19-21.

      Les chrétiens oints prêchèrent la pure bonne nouvelle “dans toute la création qui est sous le ciel”. Mais après la mort des apôtres, la grande apostasie annoncée fit son apparition, et la congrégation chrétienne fut corrompue à la suite de l’infiltration en son sein de “loups” et d’“hommes impies” qui méprisaient la faveur imméritée de Dieu. En 325 de n. è., des apostats organisèrent la chrétienté hypocrite qui fut soumise à la Rome païenne. Cet événement plongea le monde dans les ténèbres spirituelles. Quand s’acheva le cinquième millénaire, l’attachement au glorieux Royaume de Jéhovah et l’intelligence de ses desseins étaient au plus bas. Mais les promesses divines étaient certaines. Dieu ne ment pas. — Col. 1:13, 23 ; Actes 20:29, 30 ; Jude 4 ; Tite 1:2.

      DE 975 À 1975 DE N. È.

      Au cours du sixième millénaire, Jéhovah continua à mettre à l’épreuve ses véritables oints qui enduraient la persécution. Quand la Bible fut traduite en plusieurs langues vivantes et qu’on se mit à la diffuser dans la chrétienté, surtout à partir du seizième siècle, les ténèbres commencèrent à se déchirer. Dans les années 1870, les vérités fondamentales de la Bible connurent un regain d’intérêt. Jéhovah se mit à rassembler ses oints, la classe de l’“esclave fidèle et avisé”, qui jouèrent de nouveau un rôle important en organisant un vaste programme pour donner la nourriture spirituelle. Ces chrétiens sincères se mirent à attendre avec impatience l’année 1914 qui allait marquer la fin des temps des Gentils. C’est effectivement cette année-​là que Jéhovah fit monter Jésus Christ sur le trône du Royaume céleste, sur le mont Sion céleste, et qu’il lui donna le “royaume du monde”. Tous les éléments du “signe” que Jésus avait annoncé et qui devait indiquer le début de sa présence dans la gloire céleste et “la conclusion du système de choses”, se sont réalisés et continuent à se réaliser distinctement depuis cette date. Cela donne aux chrétiens de bonnes raisons de se réjouir et de prêcher avec zèle le Royaume de Dieu désormais établi. — Rév. 20:4 ; Mat. 24:3-14, 32-34, 45-47 ; 25:31-33.

      Depuis 1919, un paradis spirituel sous l’autorité du Christ a été restauré pour le reste oint encore sur la terre. À partir de 1935, une “grande foule” d’autres adorateurs humbles est apparue et s’est jointe au reste de la classe du Royaume pour chanter les louanges de Jéhovah sur toute la terre. Le rassemblement de cette “grande foule” s’effectue maintenant depuis une quarantaine d’années. Plus de deux millions de serviteurs de Dieu attendent avec impatience de traverser la “grande tribulation”, qui approche rapidement, et d’entrer dans une terre purifiée où un paradis proprement dit sera restauré pour l’éternité. Dans quelque 35 000 congrégations chrétiennes, réparties dans 207 pays, les serviteurs de Dieu se préparent avec zèle à la survie. Ils se préparent aussi à accomplir tous ensemble, parfaitement unis, l’œuvre qui leur sera confiée dans le paradis terrestre. — Jean 10:16 ; Rév. 7:9, 10, 14, 15 ; voir Ésaïe 35:1-10 ; 65:17-23.

      JÉHOVAH TRAVAILLE PROGRESSIVEMENT AU BIEN DE L’HUMANITÉ

      Jéhovah est effectivement un Dieu qui agit progressivement. Il n’est pas lent en ce qui concerne la réalisation de tous les aspects de son dessein qu’il a conçu pour le bien de ses créatures. Les impies peuvent se moquer de la bonne nouvelle selon laquelle la “présence” promise du Messie en tant que Roi entré dans son règne a maintenant commencé. Mais leurs moqueries se retourneront contre eux au ‘jour et à l’heure’ où Jéhovah révélera le “Seigneur Jésus, du ciel, avec ses anges puissants”. Cela signifiera leur destruction comme par le feu et “la vengeance sur ceux qui ne connaissent pas Dieu et sur ceux qui n’obéissent pas à la bonne nouvelle au sujet de notre Seigneur Jésus”. Nous pouvons être sûrs que “Jéhovah n’est pas lent pour ce qui est de sa promesse”. Tout en attendant patiemment le “jour de Jéhovah”, jour où il interviendra, nous pouvons nous réjouir de ce que la “grande foule” de ceux qui survivront à la “grande tribulation” continue à croître rapidement. Nous pouvons certainement faire des efforts vigoureux pour le bien de ceux qui se joignent à cette “grande foule”. — II Thess. 1:7-10 ; II Pierre 3:3, 4, 9 ; I Tim. 4:10.

      Cette brève révision des actions de Dieu qui aboutiront au rétablissement de l’homme nous réchauffe le cœur. Pleinement confiants que le merveilleux dessein de Jéhovah se réalisera entièrement pour le bien de ceux qui l’aiment, nous nous laisserons guider par lui et par Jésus Christ, son Roi, à travers la “grande tribulation” et jusque dans le règne millénaire du Royaume qui est encore à venir. Oui, Jéhovah a agi et continue d’agir “d’une manière extraordinaire” pour le bonheur de l’humanité. — És. 12:2-5.

  • Pourquoi “demain”?
    La Tour de Garde 1976 | 15 janvier
    • Pourquoi “demain”?

      ● On a dit que plus un homme est paresseux, plus il déclare : “Je ferai ceci ou cela demain.” Quand quelque chose doit être fait, pourquoi remettre à “demain” ? C’est maintenant le moment de servir Dieu avec zèle. La Bible dit à propos du paresseux : “Encore un peu de sommeil, encore un peu d’assoupissement, encore un peu croiser les mains en se couchant, et ta pauvreté viendra assurément comme un rôdeur.” — Prov. 6:10, 11.

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