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  • Les prétendus anachronismes de la Bible
    La Tour de Garde 1961 | 15 septembre
    • Les prétendus anachronismes de la Bible

      SELON l’argument présenté couramment par les critiques de la Bible, cette dernière ne saurait être la Parole inspirée de Dieu à cause des anachronismes qu’elle renferme. Qu’est-​ce qu’un anachronisme ? C’est “ une faute ou une erreur sous le rapport du temps ; une erreur dans la chronologie en vertu de laquelle les événements sont déplacés par rapport les uns aux autres ”. — Webster.

      Pour illustrer voici quelques exemples : Aucun essai littéraire écrit avant 1939 ne se réfère à la guerre qui commença en 1914 comme à la “ Première Guerre mondiale ” parce qu’à cette époque il n’y avait eu qu’une seule guerre mondiale, laquelle était connue simplement comme “ la guerre mondiale ”. Par conséquent, si l’on prétend qu’un essai fut écrit par une personne morte avant 1939 et que cet essai contient l’expression “ Première Guerre mondiale ”, il est évident qu’une telle prétention serait mise en doute à cause de l’anachronisme.

      Cependant, il est possible que d’ici de nombreuses années une copie d’un tel essai fasse allusion à la “ Première Guerre mondiale ”. Par exemple, s’il avait été copié et réimprimé à maintes reprises, l’expression “ la guerre mondiale ” aurait pu être changée en “ Première Guerre mondiale ”, soit par mégarde, soit à dessein pour éviter l’ambiguïté. La présence de cet anachronisme dans une copie, faite plusieurs années après l’original, ne prouverait donc pas à elle seule que l’essai ne fut pas écrit par la personne morte avant 1939.

      De très anciens manuscrits des Écritures grecques chrétiennes ayant été découverts, il nous est possible de dire exactement quelles erreurs des copistes se sont glissées à travers les siècles et à quel moment elles se sont introduites. Il se peut qu’un jour le fait s’avère encore davantage pour les Écritures hébraïques. Cependant, si l’on en juge d’après le rouleau d’Ésaïe, les manuscrits de la mer Morte, il est clair que le saint esprit de Dieu a veillé à ce que de telles erreurs soient vraiment rares et des plus insignifiantes. Si nous sommes disposés à examiner les Écritures, à raisonner sur elles, nous constaterons souvent que ce qui semblait un anachronisme ne l’était pas du tout.

      Parmi les premiers anachronismes apparents trouvés dans les Écritures hébraïques figure l’allusion à la ville de Dan, dans Genèse 14:14, où il nous est dit qu’Abram chassa certains rois “ jusqu’à Dan ”. Mais, dans Juges 18:29, nous lisons que les Danites, après leur entrée dans le pays de Canaan, appelèrent Dan la ville qui s’appelait auparavant Laïs. Puisque Moïse mourut avant le changement de nom, on prétend qu’il n’a pu avoir écrit le livre de la Genèse.

      Cependant, certains érudits en matière biblique affirment avec insistance qu’il y eut plusieurs villes du nom de Dan. Ils signalent la ville de Dan dont il est fait mention dans Deutéronome 34:2 et Dan-Jaan auquel se réfère II Samuel 24:6. On ne saurait écarter non plus la possibilité que la mention faite à Dan dans Genèse 14:14 soit due à l’erreur d’un copiste ou fût choisie de propos délibéré pour éviter l’ambiguïté. Quel que soit le cas qui ait pu se produire, nous n’avons ici aucune preuve que Moïse ne fut pas le rédacteur du livre de la Genèse.

      Le chant de triomphe de Moïse, rapporté dans Exode, chapitre 15, racontant la victoire remportée sur les armées de Pharaon à la mer Rouge, est également considéré comme un anachronisme. Selon la moderne Interpreter’s Bible, il n’aurait pu être composé par Moïse parce qu’il parle de l’effet que la miraculeuse délivrance des Israélites et de la mort des soldats de Pharaon avait produit sur les habitants de la Philistie, les chefs d’Édom, les despotes de Moab et aussi parce qu’il fait mention du sanctuaire de Jéhovah. Tout cela, prétend-​on, constitue des anachronismes et prouve que le cantique a dû être composé, non après qu’Israël eut traversé le désert, mais seulement après la construction du temple de Salomon et de son sanctuaire, et qu’il fut composé par celui qui s’imaginait à la place de Moïse et lui attribua ces paroles.

      Mais il n’est pas nécessaire de conclure ainsi. Pendant son séjour de quarante années dans le pays de Madian, Moïse apprit sans doute beaucoup de choses sur les pays et peuples environnants, s’il ne les connaissait pas déjà pour en avoir entendu parler à la cour de Pharaon. De plus, le cantique met tout au futur, puisqu’il est, en réalité, une prophétie. Ces païens doivent entendre et entendront, l’effroi doit les saisir et les saisira, et Jéhovah introduira son peuple dans son sanctuaire. Tous ceux qui reconnaissent que Jéhovah Dieu dans le passé s’est servi de ses serviteurs pour prononcer des prophéties inspirées n’auront aucune difficulté à accepter le fait que Moïse écrivit réellement ce cantique.

      Les critiques de la Bible citent Genèse 36:31 comme un autre exemple d’anachronisme manifeste. Écrit plus de quatre cents ans avant qu’il y eût des rois en Israël, ce texte déclare : “ Voici les rois qui ont régné dans le pays d’Édom, avant qu’un roi régnât sur les enfants d’Israël. ” Cependant, si l’on raisonne quelque peu, on verra que Moïse a fort bien pu faire cette déclaration même si, à l’époque, il n’y avait pas de rois en Israël. Comment cela ? Moïse connaissait la promesse de Jéhovah à Abraham : “ Des rois sortiront de toi ”. De plus, Moïse lui-​même avait prédit que son peuple, après son entrée dans le pays de Canaan, demanderait qu’un roi régnât sur lui. Il donna aux Israélites des instructions concernant celui qui pouvait ou ne pouvait pas être choisi et ce qu’un tel roi devait faire (Gen. 17:6 ; Deut. 17:14-20). Ici encore les critiques ont la bouche fermée du fait qu’il est possible que ce texte soit une interpolation, car une déclaration presque identique se trouve dans I Chroniques 1:43 qui rapporte le même récit généalogique.

      Un soi-disant anachronisme se trouve encore dans Exode 16:35 où nous lisons : “ Les enfants d’Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu’à leur arrivée dans un pays habité ; ils mangèrent la manne jusqu’à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan. ” En effet, il est peu probable que Moïse consignât ces paroles au moment où il écrivit le récit original relatant le don de la manne aux Israélites, mais qui pourrait démontrer qu’il n’a pas ajouté lui-​même ces mots à la fin des quarante années de pérégrinations dans le désert, quand il se trouvait à la frontière du pays de Canaan, sachant que son peuple ne mangerait plus la manne par la suite ? Que ces paroles aient été ajoutées par lui ou par un autre, on ne peut certainement pas les utiliser pour affirmer que le livre de l’Exode ne fut pas écrit entièrement par Moïse.

      Les conclusions des livres du Deutéronome et de Josué ont été appelées anachronismes parce qu’elles parlent de la mort de leurs écrivains respectifs. Mais on adoptera une position bien plus raisonnable en admettant que ces post-scriptum furent providentiellement ajoutés pour compléter le récit de leurs auteurs et ne prouvent nullement que les livres eux-​mêmes ne furent pas écrits par Moïse et Josué. De tels faibles arguments démontrent simplement le manque d’objectivité des critiques de la Bible.

      Si nous lisons la Bible dans le but de la critiquer, de découvrir une quelconque excuse pour ne pas l’accepter comme la Parole de Dieu et notre guide, nous trouverons, apparemment, ce que nous recherchons. Mais si nous recherchons la vérité sans parti pris, nous la trouverons et nous ne serons pas ébranlés par de prétendus anachronismes. Assurément l’abondance des preuves à l’appui de l’authenticité de la Bible ne peut être écartée sur la base de faibles arguments tels que les prétendus anachronismes.

  • Employons avec amour ce que nous avons reçu
    La Tour de Garde 1961 | 15 septembre
    • Employons avec amour ce que nous avons reçu

      1. Quels sont les dons de l’esprit mentionnés dans la première épître aux Corinthiens, chapitre douze ? Pourquoi ces dons furent-​ils impartis ?

      APRÈS avoir écrit aux Corinthiens sur la nécessité de tenir compte d’autrui en ce qui concerne la nourriture, Paul traita encore beaucoup d’autres choses. Dans le 1Co douzième chapitre, il parle des différents dons de l’esprit que reçurent les assemblées chrétiennes primitives. Ces dons furent accordés aux chrétiens non seulement pour leur plaisir ou leur bien individuel mais également dans l’intérêt d’autrui. Aussi Paul écrit-​il au chapitre douze, versets sept à onze : “ Or, à chacun la manifestation de l’esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même esprit ; à un autre, la foi, par le même esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même esprit ; à un autre, le don d’opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. ”

      2. Comment Jéhovah voulait-​il voir employer ces dons ?

      2 Tous les chrétiens sont membres d’un seul corps et tous les dons de Dieu étaient pour le bien de l’organisation tout entière. Chacun avait sa place dans le corps, comme il avait plu à Dieu. Il était important que tous veillent à leur façon d’employer les choses que Dieu leur avait données comme coopérateurs dans le programme de construction. Dieu est un grand bâtisseur animé par l’amour. Ceux qui coopèrent avec lui doivent également être animés par l’amour. Celui qui avait reçu un don de l’esprit, comme le don des langues ou le don de prophétie, ne serait agréable à Dieu qu’à la condition d’employer ce don de la manière voulue, en étant animé par un motif légitime. Paul a dit : “ Quand je parlerais les langues des hommes et celles des anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Quand j’aurais le don de prophétie, et quand je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; quand j’aurais toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. ” — I Cor. 13:1-3. Sy.

      3. a) Pourquoi les dons devaient-​ils cesser ? Quand ? b) Par contre, quelle qualité ne disparaîtrait pas et comment s’exprime-​t-​elle ?

      3 Un programme de construction devait s’exécuter après la mort de Jésus-Christ. Des dons spéciaux furent impartis par l’esprit de Dieu pour que le message du Royaume fasse impression sur un grand nombre. Ces dons furent employés dans l’Église primitive durant la vie des apôtres, mais ils ne furent plus communiqués après leur mort. L’apôtre Paul savait que les dons devaient cesser. Aussi écrivit-​il dans I Corinthiens 13:8 : “ Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. ” Mais tant que les dons étaient présents, il fallait les employer avec amour pour l’édification d’autrui. L’amour s’exprime. C’est une qualité qui subsistera éternellement parmi les chrétiens. Les dons de l’esprit ont pu passer, mais non l’amour. L’amour ne périra jamais, dit l’apôtre. Montrant comment s’exprime l’amour, Paul écrivit : “ L’amour est patient ; l’amour est plein de bonté. L’amour n’est point envieux ; il n’est pas présomptueux, il ne s’enfle pas d’orgueil. Il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’aigrit pas ; il ne soupçonne point le mal. Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il met sa joie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. ” — I Cor. 13:4-7, Sy.

      4. Si la transmission des dons miraculeux prit fin à la mort des apôtres, pourquoi tant de conseils à ce sujet ont-​ils été préservés à notre intention ?

      4 La transmission du don des langues, du don de prophéties et de celui des guérisons prit fin à la mort des apôtres. Ces dons ne sont pas mis en œuvre de nos jours. Cependant il en est parlé dans les Écritures. Pourquoi Dieu a-​t-​il préservé cela à notre intention ? Bien que les dons miraculeux de l’esprit aient pris fin à la mort des apôtres, une leçon nous est donnée par ce qui a été dit concernant l’usage de ces dons. Au chapitre quatorzième 1Co 14 l’apôtre Paul rattache la poursuite de l’amour et l’usage des dons spirituels et, en un sens,

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