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ChameauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Royaume de Dieu s’il reste attaché à ses richesses.
Lorsqu’il condamna les Pharisiens hypocrites, Jésus déclara qu’ils ‘arrêtaient au filtre le moustique mais avalaient le chameau’. Ces hommes filtraient effectivement leur vin pour arrêter les moustiques, non seulement parce que c’étaient des insectes, mais encore parce qu’ils étaient impurs du point de vue religieux. Mais, figurément parlant, ils avalaient des chameaux qui étaient aussi des animaux impurs. Alors qu’ils insistaient sur l’accomplissement des moindres exigences de la Loi, ils négligeaient les choses plus importantes, à savoir la justice, la miséricorde et la fidélité. — Mat. 23:23, 24.
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ChamoisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHAMOIS
(héb. zémer).
Petite antilope de la famille des capridés (chèvres) caractérisée par des cornes recourbées, réputée pour son agilité et sa sûreté à des hauteurs vertigineuses. Le mâle adulte peut atteindre 80 centimètres au garrot et peser une trentaine de kilogrammes. En été, le pelage du chamois est fauve, mais il fonce en hiver. Selon les critères de la Loi, le chamois fait partie des animaux propres à la consommation. — Deut. 14:5.
La signification du mot hébreu zémer est incertaine. Il est traduit par “chamois” (MN), “chèvre sauvage” (Os, TOB, AC) “antilope” (Sg) ou simplement transcrit sous la force de “zémer”. (Kx.) La racine hébraïque d’où vient le mot zémer laisse entendre que ce terme désigne un animal bondissant, vraisemblablement une espèce de gazelle.
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ChampAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHAMP
Voir CAMPAGNE, CHAMP.
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Champ du blanchisseurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHAMP DU BLANCHISSEUR
{Article non traduit.}
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Champ du potierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHAMP DU POTIER
{Article non traduit.}
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Champ du sangAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHAMP DU SANG
{Article non traduit.}
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Chance (dieu de la); destin (dieu du)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHANCE (DIEU DE LA); DESTIN (DIEU DU)
Selon toute apparence, aux jours d’Ésaïe les Israélites qui pratiquaient le culte des dieux de la Chance et du Destin dressaient devant ceux-ci une table sur laquelle ils présentaient de la nourriture et des boissons (És. 65:11). La tradition arabe identifie la planète Jupiter à la “plus grande Chance” et Vénus à la “moins grande Chance”. On a également émis l’idée que le dieu de la Chance (Gad) correspondait peut-être à Jupiter et le Dieu du Destin (Méni) à Vénus.
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ChandelierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHANDELIER
Voir PORTE-LAMPE.
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ChangeurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHANGEUR
Personne dont la fonction consiste à changer une valeur monétaire contre une autre et des pièces de monnaie d’une certaine valeur contre d’autres pièces de monnaie de valeur équivalente. Pour chaque transaction, le changeur percevait une commission. Selon la Mishna, les changeurs accomplissaient aussi d’autres opérations, savoir garder l’argent qu’on leur confiait et payer des salaires sur présentation d’un billet.
Au temps du ministère terrestre de Jésus, l’impôt annuel du temple était de deux drachmes (une didrachme) (Mat. 17:24). Lorsque les Juifs dispersés dans différents pays venaient à Jérusalem pour la célébration de la Pâque, ils en profitaient pour payer cet impôt; on peut donc dire que l’office des changeurs était nécessaire pour changer la monnaie étrangère en pièces acceptables pour le paiement de l’impôt du temple, ou pour l’achat des animaux destinés aux sacrifices et autres articles. D’après la Mishna, le 15 Adar, soit environ un mois avant la Pâque, les changeurs s’établissaient dans les provinces; mais le 25 Adar, quand les Juifs et les prosélytes de l’étranger arrivaient à Jérusalem, ils s’installaient dans l’enceinte du temple.
En deux occasions Jésus Christ renversa les tables des changeurs installés au temple et les condamna pour avoir fait de ce lieu de culte “une maison de commerce” ou “une caverne de brigands”. (Jean 2:13-16; Mat. 21:12, 13; Marc 11:15-17.) Cela peut également signifier que Jésus considérait les agios prélevés par les changeurs comme étant exorbitants. À ce sujet, il est intéressant de noter qu’il y eut des moments où de grands profits ont été réalisés sur la vente des victimes sacrificielles. La Mishna dit qu’un certain jour, une paire de colombes coûtait un dénar d’or (ou 25 dénars d’argent). Cet abus amena Siméon, fils de Gamaliel, à déclarer: “Par ce temple, une autre nuit ne s’achèvera pas avant que le coût ne soit ramené à un dénar [d’argent]!” Le jour même, le prix était considérablement réduit.
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ChantAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHANT
Environ un dixième de la Bible se compose de chants, les plus saillants étant les Psaumes, le Cantique des cantiques et les Lamentations. Bien que les Écritures fassent référence à des chants profanes, des chants de mépris et des chants de séduction, la majorité de ces quelques trois cents références se rapportent au culte de Jéhovah Dieu. En général, le chant associé à la joie, comme l’a écrit le disciple Jacques en ces termes: “Quelqu’un est-il joyeux, Qu’il chante des psaumes [cantiques de louange à Dieu].” (Jacq. 5:13). Quant aux chants qui expriment le chagrin, il conviendrait de les appeler chants de deuil. — Amos 8:10; voir DEUIL; MUSIQUE.
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Chant du coqAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHANT DU COQ
(gr. alektorophônia).
Selon leur façon de diviser le temps (Marc 13:35), les Grecs et les Romains donnaient ce nom à la troisième veille de la nuit, laquelle correspond à la période comprise entre minuit et trois heures du matin.
Jésus parla du chant du coq lorsqu’il prédit que Pierre le renierait trois fois (Mat. 26:34, 74, 75; Marc 14:30, 72; Luc 22:34; Jean 13:38). Matthieu, Luc et Jean ne mentionnent qu’un chant du coq, mais Marc cite les paroles de Jésus comme suit: “En vérité je te le dis: Toi, aujourd’hui, oui, cette nuit, avant qu’un coq chante deux fois, tu me renieras trois fois.” Il répète cette déclaration dans son récit de ce qui se passa ensuite. — Marc 14:30, 72.
De toute évidence, il ne s’agit pas là d’une contradiction, mais d’un exemple où un rédacteur fait un récit plus détaillé que les autres. Cet événement met en cause Pierre. Or, Marc, qui a été un proche compagnon de l’apôtre pendant un certain nombre d’années, a sans doute écrit son Évangile avec son aide ou d’après son témoignage. Il est donc logique que son récit de cet événement soit le plus précis. Par conséquent, alors que Marc, rapportant les paroles de Jésus fait allusion à deux chants du coq, les trois autres évangélistes ne mentionnent que le deuxième et dernier, celui qui déclencha les larmes de Pierre. Ils ne niaient en aucun cas que le coq eût chanté une fois auparavant.
Le chant du coq a longtemps marqué et marque encore le temps dans les pays à l’est de la Méditerranée, et on admet généralement qu’il y a un premier chant du coq vers minuit et un autre plus tard, à l’aube. Toutefois, selon certains, il y aurait un autre chant entre ces deux-là. Un commentaire (Clarke’s Commentary, t. V, p. 620, col. 2) déclare: “Les Juifs, ainsi que quelques autres nations, divisaient cette veille en un premier, un deuxième et un troisième chant du coq.” Bien qu’il ne soit pas possible aujourd’hui d’assigner une heure précise à ces différents chants du coq, il suffit de savoir qu’ils existaient et qu’avant qu’on eût entendu deux d’entre eux, Pierre avait renié Jésus trois fois.
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ChanteursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHANTEURS
Voir MUSIQUE.
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ChapiteauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHAPITEAU
Partie supérieure et décorée qui couronne une colonne d’un bâtiment. À l’exception d’une brève mention de ceux de Ninive, la Bible ne parle que des énormes chapiteaux qui coiffaient Jakin et Boaz, les deux colonnes érigées devant le temple de Salomon (Soph. 2:13, 14; II Chron. 3:15-17). Ces chapiteaux et les colonnes qu’ils couronnaient furent exécutés par un artisan du nom d’Hiram lors de la construction du temple (1034-1027 av. n. è.). Ils subsistèrent plus de 400 ans, jusqu’à la mise à sac de Jérusalem par les Babyloniens en 607 avant notre ère. — II Chron. 4:11-13; Jér. 52:17, 22.
Les colonnes elles-mêmes étaient coulées en cuivre et mesuraient 1,70 mètre de diamètre et 8 mètres de haut. Elles étaient surmontées d’un chapiteau de 2,20 mètres de haut (I Rois 7:15, 16). Dans la description des colonnes faite en II Rois 25:17, il est dit que la hauteur de chaque chapiteau était de 1,30 mètre. Mais ce chiffre n’inclut probablement pas l’ouvrage en filet, c’est-à-dire des ornements torsadés, ouvrage en chaîne, décrit séparément dans ce passage et qui devait mesurer 0,90 mètre, ce qui faisait une hauteur totale de 2,20 mètres. Puisque les colonnes étaient creuses avec des parois de 7,5 centimètres d’épaisseur, on peut raisonnablement penser que les chapiteaux étaient faits de la même façon et qu’ils furent eux aussi coulés dans des moules d’argile “dans le District du Jourdain”. — II Chron. 4:17; Jér. 52:21.
Les renseignements sommaires dont nous disposons concernant ces chapiteaux en forme de bol ne permettent pas de décrire leur aspect ou leur dessin avec exactitude. Autour de la partie inférieure, il y avait sept filets d’où pendaient deux rangées de cent grenades chacune, suspendues à des chaînes, le tout en cuivre. Ces dernières étaient arrangées en colliers autour des chapiteaux (I Rois 7:17, 18, 20, 42; II Chron. 3:16). Il semble que sur le côté du chapiteau qui touchait le temple, quatre grenades de chaque chaîne étaient dissimulées à la vue, car Jérémie déclare qu’elles étaient au nombre de “quatre-vingt-seize, sur les côtés [littéralement “vers le vent”; “à l’extérieur”, AT; “visibles”, Moffatt]”. (Jér. 52:23.) Au-dessus de cette ornementation de grenades, il y avait “un ouvrage de lis” de 1,80 mètre environ. — I Rois 7:22.
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CharAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CHAR
Véhicule hippomobile à deux roues conçu, au départ, davantage pour le combat sur le champ de bataille que pour les mouvements de troupes à l’arrière. Les chars constituaient pour les guerriers une plate-forme d’où ils pouvaient envoyer des projectiles sur l’ennemi, tout en se déplaçant rapidement. Ils leur permettaient de provoquer un terrible choc psychologique chez les fantassins ennemis quand ils s’enfonçaient dans leurs rangs. On trouve sur les monuments anciens de nombreuses représentations de chars de conception très variée, ce qui prouve que leur usage était très répandu et qu’il remonte à la plus haute Antiquité.
Ce genre de char consistait essentiellement en une plate-forme semi-circulaire fixée sur un essieu unique. Le devant était incurvé, les côtés s’élevaient jusqu’au niveau des cuisses des guerriers, et l’arrière était ouvert, ce qui leur permettait d’y monter ou d’en descendre très rapidement. Il comportait un timon auquel on attachait des chevaux rapides à l’aide de harnais. Le fond du char formé d’un treillis de cordes permettait une station debout plus stable qu’un plancher en bois lisse. Les chars comportaient souvent un équipement complémentaire: carquois, arcs, boucliers, lances. Les faux de fer qui étaient parfois fixées sur les moyeux des roues constituaient une menace supplémentaire pour les fantassins ennemis (Josué 17:16, 18; Juges 1:19). Quand un seul guerrier se tenait dans un char pendant la bataille, les rênes étaient enroulées autour de sa ceinture ou de ses hanches, ce qui lui laissait les mains libres pour manier les armes. Les chars plus grands et plus lourds étaient montés par deux, trois ou quatre hommes: le conducteur, un ou deux guerriers et parfois un porteur de bouclier.
Les améliorations apportées aux chars au cours des années visaient plus particulièrement la vitesse, la maniabilité et la stabilité. On gagna en vitesse en remplaçant les roues pleines par des roues à rayons, plus légères (I Rois 7:33). Les plus courantes étaient les roues à six rayons, mais dans certains chars elles en comptaient quatre, huit ou davantage. Étant fabriqués en bois léger, le cuir, le bronze ou le fer ne servant qu’aux fixations, les chars étaient suffisamment légers pour qu’un ou deux hommes puissent le supporter lorsque le terrain était accidenté ou lorsqu’il fallait traverser de petits cours d’eau.
En Israël, ce n’est pas avant le règne de Salomon que fut constituée une armée de chars importante. La raison principale en était que Dieu avait averti les rois d’Israël de ne pas accroître le nombre des chevaux, comme si la sécurité de la nation avait dépendu de cette force. Cette restriction divine limitait donc l’emploi des chars, car à cette époque-là les chevaux servaient à tirer ces véhicules (Deut. 17:16). Toutefois, quand Samuel annonça aux Israélites le grande de fardeau que leur roi leur imposerait, il leur dit: “Il prendra vos fils et les mettra comme
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