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Apprécions le livre de la sagesse vivifianteLa Tour de Garde 1966 | 15 juillet
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a été dit à propos du reste des Écritures : “Toutes les fois qu’il y a une preuve documentaire permettant de faire des recherches, les déclarations de la Bible dans le texte original ont supporté l’épreuve avec succès. (...) Les déclarations chronologiques et géographiques sont plus exactes et plus sûres que celles renfermées dans aucun autre document ancien ; les biographies et autres récits historiques sont en parfaite harmonie avec les preuves fournies par les documents extra-bibliques.” Ainsi s’exprimait le professeur R. D. Wilson, dans son ouvrage intitulé A Scientific Investigation of the Old Testament, page 213.
16. a) Qu’est-ce qui prouve que le Pentateuque est plus qu’un simple récit historique exact ? b) En conséquence, à quoi appartient-il indéniablement, suivant les paroles de qui ?
16 Mais le Pentateuque est plus qu’une histoire exacte d’événements passés. Bien que son exactitude sur les plans historique, géographique et géologique appuie fortement la déclaration de Moïse selon laquelle il écrivit sous inspiration, un plus grand nombre de preuves sont nécessaires pour qu’aucun doute ne subsiste quant à cette question. Et les preuves abondent vraiment. Par exemple, de simples humains n’auraient pu promulguer les justes et sages lois rédigées par Moïse. Les instructions relatives à la nourriture, aux maladies, aux cadavres, à l’isolement des malades, etc., contenues dans le livre du Lévitique, étaient de la plus grande valeur pratique et anticipèrent de plusieurs milliers d’années l’application des connaissances médicales de notre temps. Bien que normalement ils ne soient pas considérés comme des livres prophétiques, les écrits du Pentateuque renferment néanmoins des prophéties qui se réalisèrent à la lettre, comme en témoigne l’histoire écriteb. Toutefois, la plus grande autorité attestant l’authenticité des écrits de Moïse est la Bible. Il est évident qu’ils font partie du seul livre qui a pour unique auteur Jéhovah, car ils sont en parfaite harmonie avec son contenu. Quand il était sur terre, Jésus reconnut clairement ce fait, car il est écrit de lui : “Et commençant par Moïse et tous les Prophètes, il leur interpréta les choses le concernant dans toutes les Écritures.” (Luc 24:27). Jésus et les chrétiens inspirés qui écrivirent la Bible citent sans cesse les écrits de Moïse, comme étant d’origine inspiréec.
17. a) Ainsi, qu’est-ce qui est établi grâce au Pentateuque ? b) Quelles preuves de sa canonicité chacun des livres qui se suivent dans un ordre logique apporte-t-il ?
17 Ainsi, grâce aux écrits de Moïse qui furent, de toute évidence, compilés sous l’inspiration de Dieu, un solide fondement était établi en vue de la rédaction d’autres livres inspirés. Ceux-ci devraient être une suite logique en ce qui concerne le contenu, à la fois sur les plans historique et doctrinal, étant en harmonie avec les principes fondamentaux du vrai culte, établis dans le Pentateuque. Un examen minutieux des livres de la Bible révèle qu’il en est bien ainsi. Non seulement chacun des livres qui se suivent contient lui-même (à l’exemple du Pentateuque) des preuves de son inspiration, mais encore il atteste qu’il est l’œuvre du même auteur divin, son unité et son harmonie avec les écrits qui l’ont précédé prouvant qu’il appartient au recueil des écrits divinement inspirés.
18. Outre la rédaction inspirée de chacun des livres, que devait encore opérer le saint esprit pour produire le canon de la Bible ?
18 Il y eut d’autres écrits contemporains de ceux qui sont inclus dans le canon de la Bible, toutefois, tous n’apportent pas la preuve de leur inspiration ni ne prétendent pour la plupart être inspirés, bien qu’ils puissent contenir des récits historiquement vrais. Sans doute, Jéhovah Dieu guida, par son esprit, la compilation des écrits inspirés. Tout comme chaque livre pris individuellement produirait les preuves de son inspiration et par suite identifierait son auteur, de même, le recueil tout entier doit prouver que sa compilation a été guidée et dirigée sous inspiration. Les Écritures montrent qu’il en est bien ainsi. Rien dans aucun écrit n’est en contradiction avec l’harmonie interne de l’ouvrage tout entier. Sous ce rapport, en qualité de recueil de livres rédigés par différents écrivains, la Bible est vraiment unique ; il n’existe aucun autre livre qui lui ressemble. Aucun autre ouvrage ne peut prétendre avec succès contenir les révélations progressives de la volonté et des desseins divins, ainsi que les rapports que Dieu a entretenus avec les hommes.
19. a) Quels faits guidèrent Esdras et la Grande Synagogue dans la formation du canon des Écritures hébraïques ? b) Quand ce canon fut-il probablement achevé, et en quoi consistait-il ?
19 C’est vraisemblablement en gardant ces faits présents à l’esprit et sous la direction de la force invisible de Dieu, qu’Esdras et les membres de la Grande Synagogue après lui composèrent le catalogue des livres canoniques des Écritures hébraïques. Il semble, selon ce qu’affirme la tradition juive, que le canon des Écritures hébraïques ait été fixé vers la fin du cinquième siècle avant notre ère. Ce canon ne comprenait pas les écrits apocryphes inclus dans certaines éditions modernes de la Bible. Le catalogue ne mentionnait que les trente-neuf livres généralement acceptés, et qui figurent dans la majorité des Bibles actuelles. Le Christ et l’Église chrétienne primitive reconnurent ce canon, et Jésus ainsi que ses disciples s’y référèrent comme à une autorité, la Parole de Dieud. — Jean 17:17.
20. De quelles façons l’élargissement du canon de la Bible manifeste-t-il l’harmonie interne de ce livre et atteste-t-il qu’il n’a qu’un seul auteur ?
20 À mesure que le canon s’élargissait, les révélations originelles relatives à Dieu et à ses desseins consignées par écrit pour l’homme demeuraient incontroversées. Au contraire, elles étaient confirmées, clarifiées et développées par les derniers écrits. À l’unisson, elles continuaient d’attester qu’il n’y a qu’un seul Dieu, le Créateur, dont le nom est Jéhovah. Étant un Dieu qui ne peut mentir, ses critères de vraie justice, exprimés pour la première fois à propos d’Adam et Ève, sont toujours en vigueur. Mais la révélation progressive fait apparaître la bonté imméritée de Dieu manifestée à l’égard des hommes malheureusement nés de parents humains imparfaits. De plus, les déclarations prophétiques rapportées dans le premier livre de la Bible constituent des pierres de fondement sur lesquelles reposent solidement d’autres révélations de la volonté divine. Ainsi, avec la Postérité promise dans Genèse 3:15, s’ouvre une merveilleuse série de révélations prophétiques qui se rattachent les unes aux autres, comme les pierres précieuses d’un collier. Cette promesse, ainsi que les autres thèmes bibliques émouvants, unissent ensemble les livres de la Bible, attestant qu’ils ont un auteur commun.
21. a) Plutôt que de la considérer comme une série d’événements sans suite et d’images incohérentes, comment devrions-nous regarder la Bible ? b) À quoi conduit-elle l’homme ?
21 À mesure que chaque livre est écrit, les remarquables desseins de Jéhovah sont révélés, mais non pas comme une série d’épisodes incohérents ou d’images prophétiques sans suite ; au contraire, telle une toile de maître, la Bible nous permet de découvrir les desseins de Dieu comme une image composée. Il existe un rapport entre les différentes parties, chaque incident ou événement historique biblique ayant un rôle à jouer dans la compréhension du livre tout entier. Chaque pensée, doctrine, événement, révélation ou prophétie occupe dans le tableau une place qui lui est propre ; il n’y a aucune opposition ou contradiction entre eux, mais ils contribuent tous à notre compréhension du seul grand dessein de Jéhovah. Par-dessus tout, ce merveilleux livre, la Bible, nous aide à connaître Dieu et cette connaissance signifie pour nous la vie. — Jean 17:3.
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“Croissons dans la connaissance exacte de Dieu”La Tour de Garde 1966 | 15 juillet
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“Croissons dans la connaissance exacte de Dieu”
1, 2. a) Quelle condition relative à l’enseignement Paul annonça-t-il pour les “derniers jours” et pourquoi en serait-il ainsi ? b) Quels autres facteurs affectent notre croissance dans la connaissance exacte ?
PARLANT des “derniers jours” où il y aurait des “temps critiques, difficiles à affronter”, l’apôtre Paul écrivit à propos de ceux qui ‘apprennent toujours mais ne sont jamais capables de parvenir à une connaissance exacte de la vérité’. Une telle connaissance est en fait futile, car elle n’est d’aucun profit réel. C’est la raison pour laquelle, dans sa lettre aux Colossiens, le même apôtre pria que ses compagnons chrétiens continuent “de porter du fruit en toute bonne œuvre et de croître dans la connaissance exacte de Dieu”. — II Tim. 3:1, 7 ; Col. 1:10.
2 Comment se fait-il que certains ‘apprennent toujours mais ne sont jamais capables de parvenir à une connaissance exacte de la vérité’ ? Évidemment, comme en témoigne le contexte, ceux qui n’aiment pas vraiment Dieu et qui ne le mettent pas à la première place dans leur vie ne pourront pas parvenir à une connaissance exacte de la vérité. Le fait qu’ils se complaisent dans le péché et entretiennent de mauvais désirs constitue un obstacle à l’esprit de Dieu, qui est essentiel pour acquérir une telle compréhension (I Cor. 2:10-14). La façon dont nous emmagasinons la connaissance détermine également l’étendue de notre compréhension.
3. Comment pouvons-nous éprouver l’exactitude de notre connaissance ? Citez un exemple.
3 Prenons l’exemple d’un homme qui envisage de se faire construire une maison. Il peut rassembler tous les matériaux nécessaires sur le chantier de construction, empiler les briques, les sacs de ciment, les encadrements de fenêtres et de portes, les tuiles pour le toit, etc. ; mais à moins de commencer à réunir ensemble ces matériaux selon un plan bien défini, ceux-ci ne lui seront d’aucune utilité. Voilà exactement comment certaines personnes accumulent la connaissance, ou certains enseignements, y compris l’instruction relative à la Bible ou aux sujets religieux, les entassant dans leur esprit comme des idées incohérentes et sans importance. C’est seulement quand les travaux de construction commencent effectivement qu’il est possible de déterminer si ces matériaux conviennent à la construction et s’ils trouvent leur place dans la structure. Il en est de même de l’édification d’une connaissance exacte dans l’esprit.
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