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La Bible — En avons-nous besoin?La Tour de Garde 1983 | 15 mars
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Mais, comme vous le pensez sans doute, ce n’est pas parce qu’un ouvrage prétend venir de Dieu qu’il en émane réellement. Aussi devriez-vous vous poser cette question: Existe-t-il des preuves concluantes attestant que la Bible procède vraiment de Dieu?
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La Bible vient-elle vraiment de Dieu?La Tour de Garde 1983 | 15 mars
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La Bible vient-elle vraiment de Dieu?
UNE chose est sûre: Si un livre vient de Dieu, il doit être exact et véridique dans tout ce qu’il affirme. Les personnages et les lieux qu’il mentionne doivent appartenir à la réalité. N’êtes-vous pas de cet avis? Mais que dire de la Bible sous ce rapport?
Prenons un exemple. Les Écritures présentent Ponce Pilate comme le gouverneur de Judée à l’époque du ministère terrestre de Jésus Christ (Luc 3:1, 2). Mais Pilate a-t-il jamais existé et, si oui, était-il réellement gouverneur de Judée?
Pendant bien longtemps, on n’a pu trouver aucune preuve de cette assertion. Puis, en 1961, une découverte sensationnelle fut faite à Césarée. On mit au jour une pierre gravée qui, à l’origine, faisait partie d’un temple érigé en l’honneur de l’empereur Tibère. L’inscription latine qu’elle portait se traduit ainsi: “Ponce Pilate, préfet de Judée, a dédié aux habitants de Césarée un temple en l’honneur de Tibère.” Voilà qui confirmait l’exactitude historique de la Bible. Et l’on pourrait citer une foule d’exemples attestant que la Bible est véridique et sûre, tant du point de vue historique que géographique.
“Un instant, direz-vous peut-être. Ce n’est pas parce qu’un livre est exact qu’il vient nécessairement de Dieu.” C’est juste. L’exactitude de la Bible n’est pas en soi une preuve de son inspiration divine. Cependant, certaines caractéristiques de la Bible démontrent qu’il ne s’agit pas simplement d’un ouvrage d’histoire authentique, tant s’en faut. C’est pourquoi quantité de gens qui se sont livrés à une étude sincère de ce livre ont acquis la conviction qu’il procède réellement de Dieu. Mais vous avez le droit de savoir ce qui les en a convaincus. Considérons donc cinq sortes de preuves.
Son harmonie interne
Supposons que l’on demande à une quarantaine de personnes, vivant pour la plupart à des époques et en des lieux différents, d’écrire chacune une portion d’un seul et même livre. Ces gens viennent de milieux fort variés. Certains sont très instruits, tandis que d’autres ne sont que d’humbles cultivateurs ou de modestes bergers. Et, bien entendu, ils ne se connaissent pas tous. À votre avis, y aurait-il dans ce cas de grandes chances que leurs écrits s’accordent jusque dans les moindres détails? “Impossible!”, dites-vous? Pourtant, c’est précisément dans ces circonstances-là que la Bible a été rédigée.
À titre d’exemple, voyons comment les rédacteurs ont dépeint Jéhovah Dieu. Comme vous pouvez le lire, diverses parties de la Bible nous brossent un tableau harmonieux de sa personne et de sa personnalité. D’après ces écrits, il est éternel, sans limites (Psaume 90:2; Habacuc 1:12; Révélation 10:6; 15:3) et invisible aux yeux humains (Exode 33:20; Jean 1:18; I Timothée 1:17). Les rédacteurs qui reçurent des visions de sa présence ont décrit sa dignité et sa majesté incomparables; de leurs écrits se dégage une impression de sérénité, d’ordre et de beauté (Exode 24:9-11; Ézéchiel 1:26-28; Révélation 4:1-3). Tout au long de ses pages, la Bible montre à maintes reprises que les vertus essentielles de Dieu sont l’amour, la sagesse, la justice et la puissance.
Assurément donc, l’harmonie interne qui caractérise la Bible, malgré la multiplicité de ses rédacteurs, témoigne qu’elle provient d’une source supérieure à l’homme.
Son exactitude scientifique
Parlons à présent de quelques remarques bibliques qui ont trait à des questions scientifiques. Pourquoi ces déclarations sont-elles révélatrices? Pour plusieurs raisons: 1) Elles sont conformes aux faits vérifiés par la science. 2) Elles supposent une connaissance qui dépassait le savoir humain répandu à l’époque de leur rédaction. 3) Elles ne portent nulle empreinte des conceptions erronées qui avaient cours en ce temps-là.
Comme vous l’avez peut-être entendu dire, la Bible déclare que la terre est ronde et suspendue sur le néant (Job 26:7; Ésaïe 40:22). ‘Qu’y a-t-il de si extraordinaire là-dedans?’, vous demandez-vous peut-être. N’oubliez pas que ces affirmations bibliques s’accordent avec les faits scientifiques avérés et qu’elles s’opposent aux idées énoncées par les mythes de l’Antiquité au sujet de la forme de la terre et de la manière dont elle était portée. D’ailleurs, il y a quelques siècles encore, la plupart des gens, et même les hommes de science, croyaient dur comme fer que la terre était plate. Il est donc vraiment prodigieux que les rédacteurs de la Bible aient connu ces faits concernant la terre voici des milliers d’années, sans l’aide des appareils scientifiques dont nous disposons aujourd’hui.
Prenons un autre exemple. À l’époque de Moïse, il était courant en Égypte d’utiliser les excréments de l’homme ou des animaux comme remèdes pour soigner certaines indispositions. Or Moïse avait été élevé en Égypte et “instruit dans toute la sagesse des Égyptiens”. (Actes 7:22.) Pourtant, les déclarations qu’il consigna en Deutéronome 23:12, 13 n’ont rien gardé de la thérapeutique aberrante et dangereuse des Égyptiens. D’après ce texte, en effet, les excréments humains étaient regardés comme impurs en Israël, et l’on devait les enterrer à l’écart des zones d’habitation et des réserves d’eau. Comme vous le savez, la médecine moderne s’est ralliée à ce principe.
Ces quelques exemples ne constituent-ils pas autant de preuves supplémentaires démontrant que les rédacteurs de la Bible ont simplement couché par écrit des renseignements qui émanaient d’une source supérieure?
Sa franchise
La franchise des rédacteurs atteste également que la Bible procède bel et bien de Dieu. Pourquoi donc? D’abord parce que les humains déchus ne sont guère enclins à reconnaître leurs erreurs, à plus forte raison par écrit. D’ailleurs, sur ce point, la Bible se distingue de tous les autres ouvrages de l’Antiquité. Qui plus est, la franchise des rédacteurs bibliques est un gage
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