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  • La plus étrange ville bâtie par l’homme
    La Tour de Garde 1958 | 1er mars
    • prophète Malachie : “ Si Édom dit : Nous sommes détruits, nous relèverons les ruines ! Ainsi parle (Jéhovah) des armées : Qu’ils bâtissent, je renverserai. ” — Mal. 1:4.

      Les Édomites firent des efforts considérables pour relever leurs ruines, efforts qui, conformément à la parole de Jéhovah, n’eurent aucun succès. Bientôt, une tribu guerrière d’Arabes, les Nabatéens, monta contre Édom. Pétra, reconstruite, tomba en 312 av. J.-C. Les Nabatéens chassèrent les Édomites de leur pays et les repoussèrent jusque dans le Négeb, au sud de la Judée. La puissante Pétra devint alors la capitale des conquérants.

      Qu’arriva-​t-​il aux Édomites ? Vers 130 av. J-C., le roi juif Hyrcan Ier fit disparaître le dernier vestige de l’indépendance édomite. Le roi juif obligea les Édomites survivants à se soumettre à la circoncision ou à mourir. Ceux qui se soumirent furent incorporés dans le peuple juif. Ainsi Édom cessa d’exister, en accomplissement des paroles de Jéhovah : “ Tu seras couvert de honte, et tu seras exterminé pour toujours. ” — Abdias 10.

      Et Pétra ? Vers 105 de notre ère, Rome conquit la capitale nabatéenne. Pendant quelque temps, elle constitua un avant-poste du vaste empire romain, mais, bientôt, l’ancienne route des caravanes près de Pétra fut abandonnée. L’activité économique dont elle avait vécu étant supprimée, Pétra, la parasite, périt. Les paroles du prophète Joël : “ Édom sera réduit en désert ” eurent un tel accomplissement littéral que l’existence même de Pétra fut oubliée. Pendant plus de mille ans Pétra fut comme si elle n’avait jamais existé. — Joël 3:19.

      DÉCOUVERTE DE LA VILLE OUBLIÉE

      En l’année 1812, un explorateur suisse, Johann Burckhardt, s’aventura dans la région sud de la mer Morte. Il avait entendu parler des remarquables ruines qui s’y trouvaient. Connaissant l’arabe et la culture arabe, l’explorateur se vêtit d’un costume bédouin et déclara qu’il avait fait le vœu de sacrifier un bouc près du lieu qu’il voulait visiter. Un jour, cet Européen en vêtements arabes entra dans une vallée près de la frontière du désert. Un petit torrent la traversait et disparaissait dans une muraille de rochers. S’approchant, le voyageur vit une brèche qui fendait cette paroi de la base au sommet. L’ouverture étroite n’avait pas quatre mètres de large. Elle allait en pente douce. Les Arabes l’appelaient Siq ou fente. Dans ce ravin mystérieux et sinueux, le voyageur marcha le long du torrent qui avait été enfermé jadis dans un canal artificiel. Il se demandait ce qui se trouvait à son extrémité.

      En aucun endroit l’explorateur suisse ne pouvait voir à une grande distance devant lui. Regardant vers le haut, il apercevait seulement, de temps en temps, des bandes de ciel bleu. Les parois de la crevasse étaient imposantes, elles se dressaient verticalement à une très grande hauteur, faisant de l’homme, par comparaison, une simple fourmi. Des fougères poussaient dans les fissures des rochers. Burckhardt suivit sur plus de quinze cents mètres le chemin mystérieux. Soudain, il s’arrêta. La fente s’ouvrait sur une brèche plus large à angles droits. C’était comme s’il était parvenu à l’entrée enchantée d’un pays des fées. Tout droit devant lui, taillé dans le devant de la muraille rocheuse, s’élevait un temple. Burckhardt constata que ce temple, dédié à un dieu inconnu, était appelé par les Arabes El Khazna, le trésor. Tout l’édifice, resplendissant sous la lumière du matin, avait la teinte rose d’un coquillage marin.

      De ce lieu enchanteur, le voyageur continua à suivre le ravin qui, brusquement, faisait un coude vers le nord-ouest et se resserrait de nouveau. Il parcourut près de seize cents mètres encore dans cette gorge sauvage dont la largeur variait de trois mètres soixante à douze mètres. Puis la fissure s’élargissait pour devenir une plaine ondulante, enclose de tous côtés par des murailles de grès escarpées.

      À gauche du défilé, là où il s’ouvrait sur la vallée, Burckhardt découvrit un amphithéâtre romain taillé dans le roc. Il contenait trente-cinq gradins et des sièges pour 4 000 personnes. Assis dans le théâtre, le voyageur pouvait se rendre compte que la vallée avait environ seize cents mètres de long et moins de huit cents mètres de large. Il remarqua que des demeures ou des tombes avaient été creusées dans les murailles de grès entourant la vallée, ce qui représentait une somme prodigieuse de travail. Il avait découvert la Pétra perdue !

      Le torrent qui longeait le défilé par lequel Burckhardt était entré partageait la plaine en deux, de l’est à l’ouest, et disparaissait dans un ravin. L’explorateur suisse put remarquer que Pétra s’était élevée dans la plaine des deux côtés du torrent et que, du moins dans les temps moins reculés, les gens avaient vécu non seulement dans la plaine mais aussi dans les demeures taillées dans le roc.

      Ce qui charma Burckhardt, c’étaient les teintes éclatantes des rochers qui entouraient Pétra. Le rouge, le pourpre, le jaune, le bleu, le noir et le blanc se retrouvaient dans la même masse en couches successives ou mélangés de façon à former toutes les nuances et teintes imaginables. Les rouges se fondaient dans un rose intense et même dans une teinte lilas ou violet. Le blanc, souvent aussi pur que la neige, était parfois rehaussé de touches bleues ou rouges. Le bleu était celui d’un ciel clair. Les roches jaunes de Pétra étaient aussi brillantes que le safran. Pétra était une ville aux couleurs stupéfiantes.

      UNE VILLE DE TEMPLES ET D’AUTELS

      Ce qui rendait encore Pétra impressionnante, c’étaient ses nombreux temples. Des temples religieux s’élevaient par centaines. Les mieux conservés semblaient avoir été taillés par les Nabatéens du temps des Romains. Burckhardt s’aperçut que, bien que d’aspect extérieur impressionnant, ils étaient misérables à l’intérieur, et ressemblaient fort à des grottes.

      À l’extérieur de la ville, Burckhardt vit de nombreux hauts-lieux, lieux sacrés d’adoration païenne si souvent condamnés par les prophètes de Jéhovah. Sur ces hauts-lieux, les fils d’Ésaü adoraient autrefois leurs dieux édomites. Pour que les adorateurs eussent un accès facile aux sites sacrés, des marches avaient été taillées dans le flanc de la montagne.

      Il restait à un autre explorateur de découvrir plus tard le grand haut-lieu des sacrifices de Pétra. Découvert en 1900 par G. L. Robinson, il fait face au soleil levant. Un escalier taillé dans le roc y conduit. On voit aussi deux colonnes géminées de six mètres de haut. Les adorateurs païens les taillèrent en coupant tout autour le sommet de la montagne. Dans ce grand haut-lieu, Robinson découvrit une table pour les sacrifices et un autel rectangulaire, attendant, semblait-​il, les prêtres païens sur le point de monter les marches et d’apporter un sacrifice.

      Quels rites païens furent jadis accomplis en ce lieu ! Il est possible au lecteur de la Bible d’imaginer ce qui se passait, car il se rappelle comment le roi Amatsia, autrefois, “ fit venir les dieux des fils de Séir, et se les établit pour dieux ; il se prosterna devant eux, et leur offrit des parfums ”. Mais les dieux d’Édom apportèrent la ruine à Amatsia. Le prophète de Jéhovah lui dit : “ Je sais que Dieu a résolu de te détruire, parce que tu as fait cela. ” — II Chron. 25:14, 16.

      Les faux dieux d’Édom ne purent sauver ni Amatsia ni même la grande Pétra lorsque Jéhovah, le vrai Dieu vivant, résolut de leur apporter la ruine. Aujourd’hui, Pétra est désolée ; personne n’y vit. Rares sont les visiteurs qui la traversent pour contempler ses ruines. La prophétie de Jéhovah sur Édom s’est accomplie en petit. L’Édom typique n’existe plus et sa puissante capitale, Pétra, est un repaire d’animaux sauvages. Ses ruines rappellent constamment que la Parole de Dieu se réalise toujours : “ Je ferai de toi des solitudes éternelles, tes villes ne seront plus habitées, et vous saurez que je suis (Jéhovah). ” — Ézéch. 35:9.

  • Espoir pour l’âme
    La Tour de Garde 1958 | 1er mars
    • Espoir pour l’âme

      Quelle est la durée de votre vie ? Qu’affrontez-​vous à la mort ? Douleur, plaisir ou anéantissement ? Cet article vous aidera à considérer l’espoir qu’offre la Bible pour l’âme.

      POURQUOI les hommes se construisent-​ils des monuments et des statues ? Pourquoi préservent-​ils leur souvenir dans les musées, les biographies et les livres d’histoire ? Voici la réponse d’un général américain : “ Les monuments des nations sont tous des protestations contre le néant après la mort ; il en est ainsi des statues et des inscriptions, ainsi que de l’histoire. ” Pourquoi un grand nombre de mourants préfèrent-​ils la maladie et la souffrance à la mort ? Pourquoi, en dépit de leurs déclarations d’espoir en une vie future, s’accrochent-​ils au dernier souffle de cette vie, si douloureuse soit-​elle ? Parce qu’ils craignent la possibilité d’aller en enfer et non au ciel ? Plutôt, parce qu’ils ne peuvent pas se résigner à la pensée qu’eux-​mêmes, avec leurs sentiments, leurs capacités et aspirations, oui eux, les personnages les plus importants de leur univers, arrivent à leur fin, cessent d’exister. Réellement, ils préféreraient la souffrance ! Citons le poète Bailey, qui n’avait pas l’espoir des Hindous et des bouddhistes en un nirvana ou extinction : “ L’enfer est plus supportable que l’anéantissement. ”

      Pour le premier homme, cela ne posait aucun problème. Son Créateur lui avait donné un corps palpitant de santé, un esprit vif, actif, une femme comme compagne et un parc magnifique pour y demeurer. La mort était éloignée de ses pensées, car une telle chose n’existerait pas aussi longtemps qu’il resterait fidèle aux commandements de son Créateur (Gen. 2:15-25). Mais il apostasia, et “ par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes ”. (Rom. 5:12.) Chassés du jardin d’Éden, l’homme et la femme se rendirent compte à quel point leur tentateur avait menti à cette dernière. Il avait promis aux rebelles qu’ils continueraient à vivre. Mais promptement, le Créateur leur fit connaître en Éden la sentence de mort qui reposait sur eux ; il les chassa du jardin d’Éden, et, plus tard, le souffle de la mort passa sur leur fils Abel ; il était étendu, calme et froid. Le chagrin que la mort prématurée a dû apporter n’était qu’une partie des peines plus grandes à venir. La crainte qu’elle fit peser sur leurs cœurs ne devait jamais être enlevée jusqu’à ce que leurs cœurs fussent apaisés dans la mort, car l’homme Adam se rendit compte que tout ce qu’il pouvait engendrer était une race d’hommes “ qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude ”. — Héb. 2:15 ; Gen. 3:1 à 4:16.

      Quelle sombre perspective ! De son chef de famille, Adam, l’humanité apprit seulement combien son destin était chargé d’afflictions. Ils avaient été formés de la poussière du sol et le souffle de vie, insufflé dans leurs narines, les avait mis en mouvement, les avait rendus vivants. Leur obéissance au Créateur aurait donné à leur corps de poussière la raison de demeurer en vie à sa louange. La désobéissance leur ôtait le mérite de la vie. Ils retourneraient au néant ! “ Car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. ” — Gen. 2:7 ; 3:19 ; 5:1.

      Mais “ la pensée de n’être rien après la mort est un fardeau insupportable pour un homme vertueux ”, disait Dryden, parlant pour les soi-disant chrétiens. Et, pour l’homme corrompu aussi, pouvons-​nous ajouter. Aucun homme n’aime voir ses œuvres, bonnes ou mauvaises, disparaître, sa personne se réduire en poussière, son nom s’éteindre subitement sur les lèvres des hommes, sa réputation tomber dans l’oubli. Nombreux sont ceux qui, ne réussissant pas à attirer l’attention sur eux par de bonnes œuvres, se tournent même vers de mauvaises œuvres afin d’être remarqués, d’être “ quelqu’un ”, pour que les hommes se souviennent et parlent longtemps d’eux.

      Le désir de retenir l’attention, le souvenir, ou mieux encore, la longévité, donna naissance à une nouvelle pensée dans les esprits aspirant à la consolation, au soulagement. Sûrement, pensa-​t-​on, ce n’est pas tout ce qui est réservé à l’homme. Il est capable de penser, de raisonner, d’imaginer, voire d’inventer ou de “ créer ”, dans un certain sens du mot. “ De la simple poussière peut-​elle faire cela ? ”, raisonnait-​on. La réponse à cette question fut exprimée par le philosophe grec Aristote : “ Quoi que ce soit qui soit en nous, qui sente, pense, désire, et anime, ce quelque chose est céleste, divin, et, par conséquent, impérissable. ” Eh voilà ! L’homme ne peut mourir, en réalité, il ne meurt pas ! L’homme est donc immortel !

      Mais, comment harmoniser cette pensée avec la réalité visible de la mort, la cessation de l’existence ? Certains constatèrent qu’en rêvant, la nuit, ils continuaient de longs voyages, libérés, pour ainsi dire, des conditions physiques. Quand ils se réveillaient, ils se retrouvaient dans le lieu où ils s’étaient endormis. Leurs amis et parents attestèrent qu’ils avaient toujours été là. Des hommes, remplis d’espoir, ne tardèrent pas à interpréter cela comme une preuve qu’ils possédaient en eux une vie, une âme, comme ils en vinrent à l’appeler, qui pouvait triompher des limitations physiques et s’échapper du corps. C’était une âme immortelle, et il y avait là au moins un moyen d’échapper à la réalité effrayante de la mort, du néant.

      Ce qui précède ressort des fouilles archéologiques faites dans les sites anciens. Parmi les Ghassuliens antédiluviens, on trouva des tombeaux revêtus de pierre, avec des ornements et des poteries qui, à l’origine, contenaient des aliments dont elles avaient été remplies au moment des funérailles. Des aliments pour l’âme disparue ! Dans l’ancien Éridu, des découvertes semblables furent faites. Pour ses habitants, les animaux étaient également immortels. La preuve ? Le tombeau de pierre d’un jeune garçon contenant non seulement les os du garçon et de son chien, mais encore un bol de nourriture pour l’enfant et un os pour l’animal !

      Avec l’idée d’un homme lié à la terre s’évadant vers un monde spirituel, le contact avec un “ monde des dieux ” fut établi dans l’esprit de l’homme. Ce n’était dès lors qu’un petit pas vers la foi en la communication avec les bien-aimés disparus, vers le culte des ancêtres, la déification des “ grands ” hommes qui étaient passés dans l’“ au-delà ”.

      L’ÂME HUMAINE

      C’est ainsi qu’une doctrine naquit, celle de l’immortalité de l’âme, de l’évasion de l’âme, de sa survivance. L’âme, d’après cette idée, était l’homme réel, l’homme intérieur ; le corps était simplement l’enveloppe extérieure qui logeait l’âme pendant ses voyages et ses épreuves terrestres, uniquement pour être rejetée comme le cocon d’un papillon, tandis que l’âme s’exhalait vers le ciel. L’âme était une chose indéfinissable, immatérielle.

      Cependant, l’observateur peut trouver étrange que la preuve de cette croyance se rencontre parmi les nations qui étaient toujours étrangères au culte de Jéhovah ; à savoir, dans la civilisation antédiluvienne qui fut détruite, la culture babylonienne d’après le déluge, les systèmes religieux de l’Égypte, de l’Assyrie, de la Médo-Perse, de la Grèce et de la Rome païenne, entre autres.

      Plus étrange encore, du moins pour les gens de la chrétienté, à qui on a enseigné la doctrine de l’immortalité, devrait être le tableau extrêmement humain que fait de l’âme le Livre des livres. Il ne dit pas, comme leurs instructeurs, que l’âme est introduite dans le corps à la naissance, que le corps naît, mais l’âme, non. La Bible affirme que les âmes naissent, que la femme de Jacob, Léa, “ enfanta ceux-là à Jacob, seize âmes ”. Leurs pasteurs peuvent accepter les idées évolutionnaires sur le développement du corps humain à partir des bêtes, mais ils disent que l’introduction de l’âme par Dieu est ce qui fait de ce corps un homme à l’image de Dieu. — Gen. 46:18, Da.

      La Bible dit que Jéhovah créa, et non développa, le premier homme : Il “ forma donc l’homme du limon de la terre, et il souffla sur son visage un souffle de vie, et l’homme fut fait âme vivante. ” L’âme n’est nullement quelque chose d’indéfinissable, d’immatériel à l’intérieur de l’homme, mais elle est clairement définie comme la combinaison du corps de poussière et du souffle de vie. Quand il meurt, le processus qui fait de l’homme une âme se produit en sens inverse, et “ la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et l’esprit (la force de vie) retourne à Dieu qui l’a donné ”. (Gen. 2:7, GV ; Eccl. 12:9 12:7, NW.) Le fait d’être conscient est-​il préservé, alors, grâce à l’évasion d’une “ âme ” ? Ou bien cet “ esprit ” qui retourne à Dieu est-​il quelque chose de conscient ? Non, car, lorsque l’homme meurt “ son souffle s’en va, et lui rentre dans sa poussière, en ce même jour périssent ses pensées ”. Il descend dans le néant. — Ps. 146:4, Li.

      Entre sa naissance et sa mort, l’âme manifeste des attributs étonnamment humains pour quelque chose que l’on suppose éthéré et divin. Elle possède du sang, a faim, mange de la viande, des raisins et un rayon de miel. Elle peut être menacée de l’épée et déchirée par un lion (Gen. 9:5 ; Deut. 12:20, Da ; 23:24, NW ; Prov. 27:7, Da ; Ps. 22:21 22:20, NW ; 7:2, Da). En réalité, l’âme est humaine ; la créature humaine, c’est l’âme, et quand la créature humaine meurt, l’âme meurt, entièrement. N’en croyez pas notre parole. Croyez les paroles de Dieu : “ L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. ” — Ézéch. 18:4, 20.

      “ Mais ”, objecteront peut-être certains, “ ce corps mort étendu devant nous quand un homme meurt, ce cadavre sans vie, ce ne peut être tout ce qui reste d’une âme. La vie s’en est allée, le fait d’être conscient, la sensibilité. Mais il doit y avoir une “ âme ” qui abandonne un corps mort et continue d’exister. ” Oh ! mais la traduction anglaise de Aggée 2:13 (voir Darby, Synodale, Lausanne et autres versions françaises) parle d’un “ corps mort ”, et, en le faisant, traduit le mot hébreu nèphèsh, rendu ailleurs par “ âme ”. Ainsi, le corps mort, en langage scriptural, est en réalité une âme morte, et Nombres 6:6 (NW) emploie la même expression quand il avertit une personne voulant rester pure selon le cérémonial légal, de “ ne point s’approcher d’une âme morte ”. Est-​ce faux de parler ainsi ? Nullement. Ne parlons-​nous pas d’un cadavre comme d’un “ homme mort ”, bien qu’il ne s’agisse que d’une partie de ce qui constitue un homme ? Un homme vivant est une âme vivante ; un homme mort, une âme morte.

      Est-​il difficile d’accepter que, lorsqu’un homme meurt, aucune vie ne subsiste et survit quelque part ? Posez-​vous encore cette question : “ Où la vie allait-​elle ? ” Pour vous aider à comprendre, nous vous demandons : “ Quand vous séparez l’eau de ses parties constituantes, hydrogène et oxygène, où va l’eau ? ” Ou encore, quand vous privez d’oxygène la flamme d’une bougie, où va la flamme ? Il y a un moment, le processus de la combustion unissait la matière de la bougie avec l’oxygène, et la flamme se produisait. Où est la flamme maintenant ? La réponse dans les deux exemples est : “ Nulle part ”. Il faut de l’hydrogène et de l’oxygène pour faire l’eau ; séparez-​les et l’eau cesse d’exister. Il faut la matière combustible et l’oxygène pour produire la flamme ; séparez-​les et la flamme n’est plus. Il faut le corps et le souffle de vie pour former l’âme ; séparez-​les et l’âme cesse d’exister.

      “ Où cela me conduit-​il ? ”, demandez-​vous. “ Je m’attends à mourir un jour, comme tout le monde. Si Dieu m’a fait ainsi, que restera-​t-​il de moi, alors ? Quel avenir aurai-​je ? ”

      QUEL AVENIR Y A-​T-​IL POUR L’ÂME ?

      Dans l’esprit des nations rejetant Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ, cette question a conduit à la doctrine de l’immortalité de l’âme. Cependant, il n’en était pas ainsi dans l’esprit de ceux qui rédigèrent les descriptions bibliques inspirées de l’âme mortelle, citées ci-dessus. Vous pouvez cependant être sûr qu’ils avaient une espérance. Soyez assuré que le Dieu qui donna à sa première création humaine parfaite l’espoir de vivre à jamais si elle était obéissante n’a pas laissé sans espérance ces écrivains bibliques fidèles, même s’ils sont morts.

      Paul, l’apôtre, dans sa lettre aux Hébreux, chapitre onze, passe brièvement en revue la vie de certains fidèles. Avec éloquence, il fait mention des victoires de leur foi ; ils triomphèrent de l’épée, du feu, des bêtes, des royaumes ennemis, oui, et de leurs propres faiblesses. Pourquoi supportèrent-​ils tout cela avec tant de fidélité ? “ Afin d’obtenir une meilleure résurrection. ” (Héb. 11:32-35). Notre espérance n’est pas l’immortalité, mais la résurrection !

      Ressusciter une âme qui s’est désintégrée ? Comment ? Qu’y a-​t-​il à ressusciter ? Quelle trace reste-​t-​il des hommes fidèles, morts depuis des siècles ? Le seul facteur dans l’univers qui permet la résurrection est la mémoire, la plus grande mémoire de l’univers, celle de Dieu. “ La mémoire du juste est en bénédiction, mais le nom des méchants tombe en pourriture. ” (Prov. 10:7). Les méchants volontaires sont partis pour toujours, partis et oubliés, mais, grâce à la puissante mémoire de Jéhovah, des hommes fidèles comme Abraham, Isaac et Jacob “ sont tous vivants de son point de vue ”. (Luc 20:38, NW.) En tant qu’âmes vivantes ils ont depuis longtemps cessé d’exister ; ils “ ne sont point ”, mais Jéhovah est le Dieu “ qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient ”. — Rom. 4:17.

      Les modèles de vie fidèles sont préservés ineffaçablement, dans leurs moindres détails, dans l’esprit de celui qui est capable de connaître personnellement les étoiles apparemment innombrables : “ Il compte le nombre des étoiles, il leur donne à toutes des noms. ” (Ps. 147:4). Étendus dans leurs tombeaux, où qu’ils soient, les fidèles sont enfermés dans la mémoire illimitée de Dieu. Et “ l’heure vient où tous ceux qui sont dans les (tombes du souvenir, NW) entendront sa voix, et en sortiront ”. (Jean 5:28, 29.) Celui dont la puissance incomparable créa ou constitua les premières âmes humaines peut reconstituer ou ramener à la vie les âmes humaines fidèles. Voilà le sens de la résurrection.

      Voilà le véritable objet du désir de l’homme, la fin accomplie de ses longues recherches en vue d’une existence continue, la réponse à sa question, exprimée par le fidèle Job : “ Si un homme meurt, revivra-​t-​il ? ” (Job 14:14, Li). “ Oui ”, répond la Bible, “ si Dieu le garde dans sa mémoire à cause de sa fidélité. ” Certaines personnes qui vivent dans ces derniers jours troublés de ce vieux monde peuvent être les bénéficiaires de plus grandes bénédictions encore : Elles peuvent obtenir le privilège de survivre à la fin de ce monde et de ne jamais mourir, comme “ un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit (âmes, NW), furent sauvées à travers l’eau ”, quand le déluge du jour de Noé survint (I Pierre 3:20). Puissent vos raisonnements, vos aspirations, vos recherches, établir votre foi et votre espérance, non sur les fausses promesses païennes de l’immortalité, mais sur la promesse divine que vous avez aperçue par les yeux de sa Parole.

  • Éprouvez votre mémoire
    La Tour de Garde 1958 | 1er mars
    • Éprouvez votre mémoire

      Après avoir lu la présente édition, vous souvenez-​vous de ces points ?

      ✔ Dans quel pays les habitants sont-​ils curieux d’écouter un message interdit par les prêtres ? p. 67, § 5.

      ✔ Pourquoi devons-​nous nous familiariser avec le contenu du livre de Job ? p. 68, § 7.

      ✔ Que préfigurait la première partie de l’épreuve de Job ? p. 69, § 15.

      ✔ En quoi Job interprète-​t-​il ses souffrances différemment de ses trois compagnons ? p. 71, § 26.

      ✔ Pourquoi la colère d’Élihu s’enflamma-​t-​elle contre Job et ses trois compagnons ? p. 72, § 33.

      ✔ Comment fut découverte la ville oubliée de Pétra ? p. 79, § 6.

      ✔ En vérité, que désire savoir l’homme ? p. 79, § 2.

  • Communications
    La Tour de Garde 1958 | 1er mars
    • Communications

      GARDONS NOTRE DÉPÔT CHRÉTIEN

      Jéhovah Dieu confie à ses fidèles témoins un merveilleux dépôt chrétien. Il leur accorde le privilège de faire connaître les belles paroles de vie à ceux qui ont faim et soif de justice (II Tim. 1:14). Publiant la bonne nouvelle de lieu en lieu et de maison en maison, ils sont prophétiquement décrits comme suit : “ Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie le salut ! ” (És. 52:7). L’apôtre applique ces paroles aux disciples du Christ quand il dit : “ Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! ” (Rom. 10:15). Ainsi donc, par la parole prononcée et imprimée, les témoins de Jéhovah apportent de bonnes nouvelles à leurs semblables. Au cours du mois de mars La Tour de Garde sera offerte. Chaque nouvel abonné recevra trois brochures contenant des bonnes nouvelles pour ceux qui recherchent la voie de Dieu.

      VOS ESPOIRS SE RÉALISERONT BIENTÔT

      Désirez-​vous voir s’établir un gouvernement juste, universel, agissant avec sagesse ? Tel a toujours été le désir des gens honnêtes. Mais, sans connaître le dessein de Dieu, les hommes sont allés à tâtons, inutilement. Par toutes sortes de tentatives et à travers de multiples erreurs ils ont cherché à établir un tel gouvernement parfait, un gouvernement qui apporterait une paix durable à toute la terre. À mesure que les années passent l’espoir de voir se réaliser une telle domination semble s’évanouir de plus en plus. Les hommes qui ne sont pas même capables de gouverner proprement la terre se sont lancés dans une course folle pour contrôler l’espace. Où tout cela finira-​t-​il ? Il n’y a qu’une seule solution : Dieu lui-​même devra intervenir pour arracher la terre à ceux qui veulent la détruire. Qu’il interviendra, nous en avons l’assurance parce qu’il nous a enseigné à prier par son Fils : “ Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” Des centaines de périodiques publiés aujourd’hui, il n’en est que deux qui vous renseignent sur ce gouvernement juste, le royaume de Dieu, et sur ce qui doit encore arriver avant qu’il étende sa domination à toute la terre. Ces deux périodiques sont La Tour de Garde et Réveillez-vous !

      TEXTES QUOTIDIENS POUR AVRIL

      1 “ Buvez-​en tous ; car ceci signifie mon “ sang de l’alliance ” qui est répandu en faveur de beaucoup pour le pardon des péchés. ” — Mat. 26:27, 28, NW. wF 15/2/56 21, 22

      2 Lui qui a porté lui-​même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. — I Pierre 2:24. wF 1/10/57 31-33

      3 Date de la Commémoration, après 18 heures

      Car celui qui me trouve a trouvé la vie, et il obtient la faveur de (Jéhovah). Mais celui qui pèche contre moi nuit à son âme ; tous ceux qui me haïssent aiment la mort. — Prov. 8:35, 26. wF 1/4/58 14

      4 Mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants. — I Thess. 2:7. wF 1/8/57 16, 20a

      5 Trois amis de Job (...) apprirent tous les malheurs qui lui étaient arrivés (...) et partirent de chez eux. — Job 2:11. wF 1/3/58 24, 25

      6 Honore ton père et ta mère. — Ex. 20:12. wF 1/9/57 4

      7 Écoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. — Eccl. 12:15, 16 12:13, 14, NW. wF 15/2/58 17a

      8 Je ne serai plus avec vous, si vous ne détruisez pas l’interdit du milieu de vous. — Josué 7:12. wF 1/11/57 3-5

      9 Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. — Mat. 10:42. wF 1/6/57 8, 7

      10 La sagesse crie dans les rues. — Prov. 1:20. wF 1/4/58 9, 11, 12a

      11 Que tes yeux regardent en face, et que tes paupières se dirigent devant toi. N’incline ni à droite ni à gauche, et détourne ton pied du mal. — Prov. 4:25, 27. wF 15/6/57 9a

      12 Demeurez fermes dans la foi. — I Cor. 16:13. wF 15/7/57 17, 18

      13 Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir. — Eccl. 5:3 5:4, NW. wF 15/1/58 8, 9a

      14 Gardez-​vous avec soin de toute cupidité, car au sein même de l’abondance, la vie de l’homme n’est pas assurée par ses biens. — Luc 12:15, Jé. wF 15/2/57 14

      15 Applique-​toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. — I Tim. 4:13. wF 15/8/57 7, 8

      ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ” POUR LES SEMAINES DU

      6 avril : Endurance à la manière de Job au temps de la fin, § 1-16. Page 68.

      13 avril : Endurance à la manière de Job au temps de la fin, § 17-29. Page 70.

      20 avril : Endurance à la manière de Job au temps de la fin, § 30-46. Page 72.

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