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  • Ils discréditent subtilement la Bible
    La Tour de Garde 1952 | 1er novembre
    • Ils discréditent subtilement la Bible

      LA Parole de Dieu, la Bible, a toujours eu des ennemis. Autrefois ils servaient la cause du Diable en livrant aux flammes bibles, traducteurs, éditeurs et même simples lecteurs. Aujourd’hui les hommes impies agissent d’une manière plus subtile, mais ils n’en servent pas moins la cause du Diable.

      Nous citerons à ce sujet l’article intitulé “ La vérité sur la Bible ”, paru dans Look, magazine illustré américain, du 26 février 1952. Cherchant à faire sensation, il annonce que les exégètes admettraient l’inauthenticité du passage de Marc 16:9-20 où il est dit que les croyants “ saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ”. Il fait également remarquer que le récit relatif à la femme surprise en flagrant délit d’adultère, rapporté dans l’Évangile selon Jean (8:1-11), ne se trouvait pas dans le texte original, et que le passage de I Jean 5:7 Cr, “ Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit ; et ces trois sont un...] ”, est également une interpolation, un passage apocryphe. Enfin il signale encore comme douteux un certain nombre d’autres passages d’importance secondaire.

      Après ces exemples on pouvait lire que selon les savants, la Bible renferme 20 000 à 50 000 erreurs. Le lecteur moyen en conclura tout simplement qu’il y a 50 000 passages apocryphes tels que Jean 8:1-11 ou Marc 16:9-20. Mais en est-​il ainsi réellement ? C’est absolument impossible ! Outre qu’il serait pratiquement impossible que la Bible contienne 50 000 textes apocryphes, il serait impossible qu’elle renferme 50 000 passages apocryphes tels que I Jean 5:7 qui parle de trois dieux n’en faisant qu’un. Pourquoi cela ? Parce que dans la version anglaise du Roi Jacques il y a en tout et pour tout 31 173 versets. La Bible tout entière, cependant, compte 3 566 480 lettres ou caractères.

      L’article susmentionné cherche en réalité à jeter le discrédit sur la Bible en présentant comme nouveaux et sensationnels des faits connus concernant certains passages apocryphes jadis considérés comme faisant partie de la Bible. Il y a plus de 150 ans, Griesbach, dont le texte révisé servit de base à l’Emphatic Diaglott (“ Nouveau Testament ” bilingue grec-anglais), reconnaissait déjà que de tels passages ne font pas partie de la Bible.

      En classant des manuscrits tels que le Vaticanus et le Sinaiticus parmi les papyrus, cet article trahit un manque d’information car c’est un fait bien connu que ce sont deux célèbres manuscrits sur vélin, c’est-à-dire qu’ils sont tracés sur de la peau de veau préparée et non sur des feuilles confectionnées à partir de roseaux de papyrus. Sous ce même rapport il n’est pas plus heureux que l’article ait fait ressortir, suivant en cela l’avis de certains critiques modernes, que la plupart des erreurs datent de l’époque précédant l’an 200 av. J.-C. Vous vous demandez pourquoi ? Parce que plus on se rapproche des manuscrits originaux et moins il y a de chances de ne pas s’apercevoir de l’altération volontaire du texte ; on en déduit donc que les erreurs qui ont pu se glisser alors ne peuvent être que d’insignifiantes erreurs d’écriture, insuffisantes pour être préjudiciables à l’authenticité des manuscrits.

      Il est intéressant de noter ici le témoignage du Dr Hort qui, en matière d’Écriture sainte, est le plus éminent savant de tous les temps. Selon lui, les sept huitièmes des mots contenus dans le “ Nouveau Testament ” sont hors de doute, et si l’on ne tient pas compte des variantes orthographiques, un seul mot sur soixante peut être mis en doute. Dans ce dernier nombre il y en a si peu qui entraînent une modification sensible qu’ils “ représentent à peine la millième partie de l’ensemble du texte ”. — Textual Criticism of the New Testament (1912), page 6.

      C’est ainsi que pour les savants qui croient en Dieu, il n’y a rien de sensationnel dans le grand nombre d’inexactitudes d’ordre secondaire qui ont pu se glisser dans le texte des Écritures. Les erreurs de quelque importance apparaissent si tard après la rédaction des originaux que leur présence ne constitue pas à proprement parler un obstacle sérieux. Le texte de I Jean 5:7, par exemple, qui semble appuyer la doctrine de la trinité, ne se trouve dans aucun manuscrit grec antérieur au XVe siècle ; et même à partir de ce moment-​là il ne fut introduit dans le texte de la Bible que par suite d’une fraude dont il est fait mention dans les annales de l’Histoire. Cela commença en somme lorsqu’un certain Stunica, autorité catholique du XVIe siècle, réclama contre Érasme, autre savant catholique qui avait supprimé ce passage dans les deux premières éditions de son “ Nouveau Testament ”. Érasme promit de le conserver si Stunica trouvait un seul manuscrit grec où figurerait le texte en question. Stunica en trouva un, mais on découvrit par la suite que le manuscrit grec qui fut avancé avait été adapté, par une transcription spéciale, à un manuscrit latin contenant I Jean 5:7. Il est bien probable que sans cette fraude, on n’aurait jamais vu ce texte dans la King James Version.

      Les personnes raisonnables accepteront des preuves indirectes dans un cas comme celui qui nous occupe. En 1947, par exemple, on découvrit un rouleau du livre d’Ésaïe près de la mer Morte. Ce manuscrit, mille ans plus ancien que tout autre manuscrit d’Ésaïe existant aujourd’hui et daté avec précision, ne présente aucune différence sensible par rapport à ces derniers. Il n’y a donc pas eu de modification appréciable après mille ans de transcriptions !

      L’archéologie apporte d’autres preuves à l’authenticité des Écritures. Dans son livre intitulé The Bible and Archaeology, pages 279 et 280, Sir Frederic Kenyon, savant britannique renommé, déclare : “ Bien que l’archéologie n’ait pas encore dit son dernier mot, les résultats acquis confirment ce que la foi suggère, c’est-à-dire qu’un accroissement des connaissances ne saurait être que favorable à la Bible. ” Albright, un des premiers archéologues américains, affirme la même chose, déclarant en substance que nulle découverte n’est capable d’ébranler tant soit peu notre foi dans la Bible.

      Il existe encore d’autres preuves de l’authenticité de la Bible : unanimité des quelque quarante écrivains qui vécurent en des temps et en des lieux très différents ; impartialité évidente des écrivains ; témoignage des écrivains profanes et, surtout, réalisation des prophéties bibliques.

      En effet, comment pourrait-​on trouver une telle harmonie entre les écrivains des divers livres de la Bible si 50 000 erreurs d’importance s’étaient glissées dans le texte ? Comment se pourrait-​il que les innombrables découvertes archéologiques viennent confirmer le récit biblique s’il se trouvait dans ses pages 50 000 inexactitudes non négligeables ? Comment pourrions-​nous nous apercevoir de la réalisation de tant de prophéties bibliques si ces quelque 50 000 mots n’avaient pas été inspirés ? Il est évident que les nombreuses erreurs d’écriture ont vraiment peu d’importance.

      Les critiques modernes qui ne voient que le nombre d’erreurs trouvées dans la Bible cherchent par conséquent à discréditer subtilement la Parole de Dieu ; comme ils se retranchent derrière ce fait pour excuser leur manque de foi dans la Bible, ils constituent le pendant moderne des conducteurs religieux du temps de Jésus qui coulaient le moucheron et avalaient le chameau (Mat. 23:24). Ils rejettent 99,9 % parce qu’ils doutent du reste !

  • Liberté et sécurité
    La Tour de Garde 1952 | 1er novembre
    • Liberté et sécurité

      “ La création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la glorieuse liberté des enfants de Dieu. ” — Rom. 8:21, NW.

      1. À quels résultats sont parvenus les hommes dans leurs tentatives d’obtenir la liberté ?

      LES efforts tentés par les hommes pour obtenir la vraie liberté pour eux et pour leurs enfants ont été vains. Ce monde a sacrifié beaucoup de trésors et de sang sur les autels de la liberté. Les guerres et les luttes nombreuses menées au nom de la liberté ont valu aux hommes d’être soit maintenus dans leurs anciennes chaînes, soit d’être assujettis par des liens nouveaux et encore plus resserrés. Admettant que les hommes n’étaient pas libres, les politiciens de la chrétienté lancèrent il y a environ dix ans le slogan suivant : Combattez pour les quatre libertés. Il s’agissait de la liberté de conscience, de la liberté de parole, de l’affranchissement de la crainte et de l’affranchissement du besoin. Puis 1950 fut témoin de la Croisade de la liberté pendant laquelle on fit des collectes pour doter Berlin-ouest d’une “ Cloche de la liberté ” (Freiheitsglocke). C’est là que la prétendue cloche de la liberté sonne tous les jours pour rappeler aux hommes qu’effectivement ils ne sont pas libres. Tous ces efforts et manifestations humains sont sans effet. Ils réalisent exactement les paroles suivantes de l’apôtre Pierre : “ Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-​mêmes esclaves de la corruption. ” — II Pi. 2:19.

      2. Quel intérêt les témoins de Jéhovah prennent-​ils à la liberté ?

      2 Disséminés aux quatre coins de la terre qui est le beau marchepied de Dieu, les témoins chrétiens de Jéhovah forment le noyau de la future société du monde nouveau, société composée d’hommes libres. Ils aiment la liberté et servent Jéhovah, le grand Dieu, Auteur de la liberté et Souverain de l’univers. Ils défendent la vraie liberté qu’ils proposent à tous ceux qui désirent ardemment être délivrés. C’est pourquoi ils ont choisi comme texte annuel pour 1952 : “ Pour dire aux captifs : Sortez ! ” (És. 49:9). Comme société d’hommes libres, les véritables chrétiens veulent savoir exactement ce qui constitue la liberté dont ils jouissent maintenant, d’où elle provient, quelle est son étendue, quelles garanties et perspectives elle offre, et ce qu’il faut faire pour garder ce don précieux que les serviteurs de Dieu possèdent maintenant dans une bonne mesure. Il importe que les chrétiens libres examinent ces questions essentielles car elles leur permettront de suivre cette exhortation opportune de Pierre : “ Comportez-​vous en cela comme des hommes libres, non certes à la façon de ceux qui font de la liberté le voile dont ils couvrent leur malice, mais comme il convient aux serviteurs de Dieu. ” — I Pi. 2:16, Liénart.

      QU’EST-​CE QUE LA LIBERTÉ ?

      3, 4. a) Qu’est-​ce que la liberté ? b) Décrivez le domaine où les gouvernements accordent des libertés contrôlées.

      3 Dans un sens très large le mot liberté tel qu’il est employé dans la Bible et dans tout ce qui se rapporte au gouvernement signifie une condition qui permet d’agir à son gré. “ La liberté est l’état de qui ne subit aucune contrainte et peut librement disposer de lui-​même. C’est la faculté d’agir, en qualité de personne douée de raison, conformément aux ordres de sa volonté, sans autres contraintes, entraves ou interdictions que celles qui peuvent être imposées par des lois justes et nécessaires et les devoirs de la vie en société. ”a Être libre, c’est être affranchi de tout contrôle étranger, c’est pouvoir choisir librement et contrôler ses actes sans être dirigé par d’autres personnes.

      4 En somme, la liberté est la faculté d’agir et d’accomplir des actes librement, selon sa volonté, avec ou sans limitation et pour le bien-être général. En conséquence, la liberté implique le “ libre arbitre ”, cette faculté que Dieu a donnée, en ses qualités de Créateur et de Supérieur, aux anges et aux hommes afin qu’ils se conduisent volontairement d’une manière qui lui plaise. C’est dans le domaine où il est permis à l’homme d’employer son libre arbitre qu’il peut être question de la liberté et de son usage. C’est dans le champ d’action où intervient le “ libre arbitre ” que les gouvernements, théocratiques ou institués par les hommes, accordent des libertés contrôlées. — I Cor. 7:37.

      5. Décrivez la liberté que possède Jéhovah Dieu.

      5 De ce qui précède, on constate que là où une personne peut agir à son gré sans subir aucune contrainte, elle possède ce que l’on peut appeler une liberté totale. Celui qui a une liberté totale doit évidemment jouir d’une entière indépendance. Seul Jéhovah Dieu, le souverain

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