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    • océans et les mers couvrent à peu près 71 pour cent de la surface terrestre, alors que la superficie des terres émergées est de quelque 148,9 millions de kilomètres carrés.

      TERMES BIBLIQUES ET LEUR SIGNIFICATION

      Dans les Écritures hébraïques, le mot ʼèrèts désigne la terre en tant que planète. ʼÈrèts qualifie 1) la terre par opposition au ciel (Gen. 1:2); 2) un pays, un territoire (Gen. 10:10); 3) le sol, la surface du sol (Gen. 1:26); 4) l’ensemble des habitants de la planète (Gen. 18:25) et 5) les habitants d’un pays, les indigènes. — Gen. 23:7.

      Le mot ʼadhamah est lui aussi rendu par “terre”, et parfois par “sol” ou “pays”. ʼAdhamah peut désigner 1) le sol cultivé et productif (Gen. 3:23); 2) un terrain, une propriété foncière (Gen. 47:18); 3) la terre en tant qu’élément matériel (Jér. 14:4; I Sam. 4:12); 4) le sol ou la surface visible de la terre (Gen. 1:25); 5) un territoire, un pays (Lév. 20:24) et 6) la terre entière, la terre habitée (Gen. 12:3). ʼAdhamah semble avoir la même racine qu’ʼadham. De fait, le premier homme Adam a été créé à partir de la poussière du sol. — Gen. 2:7.

      Dans les Écritures grecques, le mot gê désigne un sol cultivable (Mat. 13:5, 8). Il est utilisé pour nommer l’élément à partir duquel Adam a été créé, la terre (I Cor. 15:47); le globe terrestre (Mat. 5:18, 35; 6:19); le lieu où vivent les créatures humaines et animales (Luc 21:35; Actes 1:8; 8:33; 10:12; 11:6; 17:26); un pays, un territoire (Luc 4:25; Jean 3:22); le sol (Mat. 10:29; Marc 4:26); la terre, le rivage, en opposition avec les eaux ou les mers (Jean 21:8, 9, 11; Marc 4:1). Oïkouménê, mot traduit par “monde” dans certaines versions, signifie “terre habitée”. (Mat. 24:14; Luc 2:1; Actes 17:6; Rév. 12:9.) Chaque fois que ces termes sont utilisés dans l’un quelconque des sens considérés plus haut, c’est la forme du mot dans la langue originale et mieux encore le contexte qui permettent d’en fixer la signification.

      Les Hébreux divisaient la terre en quatre quarts ou régions qui correspondaient aux quatre points cardinaux. Dans les Écritures hébraïques, les mots “devant” et “en face de” sont traduits par “est” (I Chron. 4:39), “derrière” ou “en arrière” signifient “ouest”, la “droite” indique le “sud” (Ex. 40:24), et la “gauche”, le “nord”. (Job 23:8, 9; voir Chouraqui; MN.) L’est était aussi parfois appelé le levant en hébreu, comme par exemple en Josué 4:19 où il est question de “la lisière orientale”. L’ouest, en hébreu, désignait le couchant (II Chroniques 32:30: “l’ouest”). On se servait également des particularités physiques. Comme elle délimitait presque toute la frontière occidentale de la Palestine, “la mer” (la Méditerranée) indiquait parfois l’ouest. — Nomb. 34:6.

      CRÉATION

      La Bible relate la venue à l’existence de notre planète par cette simple déclaration: “Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.” (Gen. 1:1). Elle ne précise pas à quand remonte la création des cieux étoilés et de notre globe. Dès lors, les exégètes n’ont aucune raison de contester les estimations des scientifiques relatives à l’âge de la masse rocheuse terrestre. Leurs évaluations de l’âge des roches vont de trois milliards et demi à quatre milliards d’années, ou davantage.

      SA RAISON D’ÊTRE

      Comme toutes les autres créations, la terre est venue à l’existence à cause de la volonté de Jéhovah (“par ton vouloir”, Chouraqui) (Rév. 4:11). Elle a été créée pour exister à jamais (Ps. 78:69; 104:5; 119:90; Eccl. 1:4). À propos de lui-​même, Dieu dit qu’il a un dessein et il affirme que ce qu’il se propose de faire se réalise à coup sûr (És. 46:10; 55:11). Dieu a clairement fait connaître au premier couple humain son dessein relatif à la terre, par ces mots: “Soyez féconds, et devenez nombreux, et remplissez la terre, et soumettez-​la, et tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre.” (Gen. 1:28). Ni la terre ni ce qui était sur elle n’avaient de défaut. Après avoir créé tout ce qu’il fallait, Dieu vit que cela était “très bon” et il “se reposa”, autrement dit s’abstint de toute autre œuvre créatrice. — Gen. 1:31 à 2:2.

      La présence de l’homme sur la terre doit elle aussi être permanente. Quand Dieu donna à Adam la loi relative à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, il laissa entendre que l’homme avait la possibilité de vivre à jamais sur la terre (Gen. 2:17). Jéhovah lui-​même nous garantit que “tous les jours que durera la terre, semailles et moisson, et froid et chaud, et été et hiver, et jour et nuit, jamais ne cesseront” (Gen. 8:22), et que jamais plus il ne détruira toute chair par un déluge (Gen. 9:12-16). Jéhovah affirme qu’il n’a pas créé la terre pour rien, qu’au contraire il l’a donnée pour demeure à l’homme et que la mort finira par en disparaître. Ainsi, le dessein de Dieu est que la terre soit peuplée d’hommes parfaits qui jouiront d’un bonheur éternel. — Ps. 37:11; 115:16; És. 45:18; Rév. 21:3, 4.

      LA BIBLE S’HARMONISE AVEC LES FAITS SCIENTIFIQUES

      En Job 26:7, la Bible explique que Dieu ‘suspend la terre sur le néant’. D’après les scientifiques, si la terre reste sur son orbite dans l’espace c’est avant tout par suite de l’interaction de la force de gravité et de la force centrifuge. Évidemment, ces forces sont invisibles. Par conséquent, notre planète, à l’instar des autres corps célestes, évolue dans l’espace comme si elle était suspendue sur le néant. Regardant les choses comme Jéhovah lui-​même les voit, le prophète Ésaïe déclare: “Il y a Quelqu’un qui habite au-dessus du cercle de la terre, dont les habitants sont comme des sauterelles.” (És. 40:22). La Bible dit: “Il [Dieu] a tracé un cercle sur la face des eaux.” (Job 26:10). Jéhovah a établi par décret les limites des eaux. Elles ne les franchissent pas et elles n’inondent pas les terres, pas plus qu’elles ne s’enfuient dans l’espace (Job 38:8-11). Du point de vue de Jéhovah, la face de la terre ou la surface des eaux doivent effectivement avoir la forme d’un cercle, tout comme le contour de la lune nous apparaît circulaire. Avant que n’émergent les terres, la surface de toute notre planète était une masse circulaire ou sphérique d’eaux houleuses. — Gen. 1:2.

      Les rédacteurs bibliques se placent souvent dans la position de quelqu’un qui observe les choses depuis la terre, ou depuis un point géographique déterminé, comme nous avons nous-​mêmes l’habitude de le faire naturellement. Par exemple, les Écritures parlent du “levant”. (Nomb. 2:3; 34:15.) Certains ont donc utilisé cet exemple pour accuser la Bible d’inexactitude scientifique, soutenant que les Hébreux considéraient la terre comme le centre de l’univers autour duquel gravitait le soleil. Mais nulle part les rédacteurs bibliques ne formulent une telle croyance. Or ces mêmes critiques oublient qu’ils utilisent des expressions analogues et qu’elles figurent dans tous leurs ouvrages. On entend souvent dire que “le soleil se lève” ou “se couche”, ou que “le soleil traverse le ciel”. Par ailleurs, il est question dans la Bible de “l’extrémité de la terre” (Ps. 46:9), des “extrémités de la terre” (Ps. 22:27), des “quatre extrémités de la terre” (És. 11:12), des “quatre coins de la terre” et des “quatre vents de la terre”. (Rév. 7:1.) Mais on ne peut arguer de ces expressions pour affirmer que les Hébreux attribuaient à la terre la forme d’un carré. Le nombre quatre est souvent utilisé en rapport avec ce qui est tout à fait complet; de la même façon, nous parlons de quatre directions ou bien nous employons parfois les expressions “jusqu’au bout de la terre” et “aux quatre coins de la terre” pour désigner la terre tout entière. — Voir Ézéchiel 1:15-17; Luc 13:29.

      EXPRESSIONS FIGURÉES

      À différentes reprises, le mot terre est pris dans un sens figuré. En Job 38:4-6, Jéhovah compare la terre à un édifice lorsque, parlant de l’époque où il l’a créée et de la façon dont il l’a aménagée, il pose à Job des questions auxquelles celui-ci ne peut évidemment pas répondre. Jéhovah emploie également une expression imagée pour décrire le résultat de la rotation du globe. Il déclare: “[La terre] se transforme comme de l’argile sous le sceau.” (Job 38:13, 14). Dans les temps bibliques, certains sceaux permettaient de “signer” les documents. Ils avaient la forme d’un cylindre sur lequel était gravé l’emblème de leur propriétaire. On les faisait rouler sur le document ou l’enveloppe constitués d’argile tendre, ce qui y laissait une empreinte. Pareillement, lorsque l’aube paraît, la zone terrestre qui émerge des ténèbres de la nuit révèle progressivement ses formes et ses couleurs à mesure que l’astre du jour s’élève au-dessus d’elle. Les cieux où se trouve le trône de Jéhovah étant plus élevés que la terre, celle-ci est figurément parlant le marchepied de Dieu (Ps. 103:11; És. 55:9; 66:1; Mat. 5:35; Actes 7:49). La Bible parle de ceux qui séjournent dans le Schéol ou Hadès, la tombe commune aux hommes, comme s’ils étaient sous la terre. — Rév. 5:3.

      L’apôtre Pierre établit une comparaison entre la terre et les cieux physiques (II Pierre 3:5) et entre la terre et les cieux symboliques (v. 3:7). Les “cieux” dont il est question au verset 7 3:7 ne désignent pas le lieu de résidence de Jéhovah, le lieu où se trouve son trône céleste. Les cieux de Jéhovah ne peuvent être ébranlés. Dans ce même verset, le mot “terre” ne s’applique pas davantage à notre planète, car Jéhovah déclare qu’il l’a solidement fondée (Ps. 78:69; 119:90). Or Jéhovah affirme qu’il ébranlera à la fois les cieux et la terre (Aggée 2:21; Héb. 12:26), que le ciel et la terre s’enfuiront de devant lui et que de nouveaux cieux et une nouvelle terre seront établis (II Pierre 3:13; Rév. 20:11; 21:1). Il est évident que les “cieux” en question sont symboliques, et que la “terre” représente la Société humaine qui habite sur notre planète, comme en Psaume 96:1.

      Le mot “terre” est également employé dans un sens figuré pour décrire la partie la plus stable de l’humanité. Les éléments instables et agités de l’humanité sont représentés par la mer en perpétuel mouvement. — És. 57:20; Jacq. 1:6; Jude 13; voir Révélation 12:16; 20:11; 21:1.

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      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

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      Éclat ou morceau d’une poterie brisée; fragment d’un objet de terre cuite. Certes, le mot hébreu ḥèrès désigne parfois un vase ou une gourde de terre cuite non brisés (Nomb. 5:17; Jér. 19:1), mais il dérive d’une racine signifiant “gratter” ou “écorcher”, et peut donc se rapporter à quelque chose de rugueux, un tesson par exemple. Ainsi, quand Satan frappa Job d’“un furoncle malin” du sommet de la tête à la plante des pieds, celui-ci “prit un tesson pour se gratter”. (Job 2:7, 8.) Et à propos de Léviathan, on lit ceci: “Ses parties inférieures sont comme des tessons pointus.” — Job 41:1, 30.

      Le mot grec ostrakon (utilisé en Job 2:8 dans la version des Septante) signifie “coquille” ou “tuile”, mais les Grecs l’utilisaient aussi pour désigner les tessons sur lesquels ils inscrivaient leurs suffrages. Les mots français “ostracé”, “ostracisme”, etc., viennent de ce vocable grec. Dans l’antique Athènes, la loi prévoyait qu’un citoyen impopulaire ou jugé dangereux pouvait être banni si l’on recueillait un nombre suffisant de votes contre lui dans l’assemblée populaire et au sénat. Les votes étaient inscrits sur des coquilles, des morceaux de tuile ou des tessons.

      DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES

      Les tessons ou fragments de poterie sont les objets que les archéologues découvrent en plus grand nombre au cours des fouilles qu’ils effectuent sur les sites antiques. Dans le passé, un morceau de poterie brisée pouvait servir entre autres choses à racler des cendres ou à prélever de l’eau (És. 30:14). Mais en Égypte, en Mésopotamie et dans d’autres régions du Moyen-Orient, on utilisait les tessons surtout comme support d’écriture peu coûteux. Ainsi, c’est sur des fragments de poteries qu’ont été écrites les fameuses lettres de Lachis, dans lesquelles on rencontre plusieurs fois le nom divin, Jéhovah, sous la forme du Tétragramme (YHWH).

      À Samarie, dans les ruines du palais royal, on a découvert plus de soixante morceaux de terre cuite portant des inscriptions à l’encre en anciens caractères hébreux. On pense qu’il s’agit de relevés de production viticole et que beaucoup datent de l’époque de Jéroboam II. Ils mentionnent des noms de lieux et de personnages, certains de ces derniers étant des formes composées des noms Baal, El et Yahweh. Parmi les fragments de terre cuite trouvés en Égypte figurent différentes sortes de documents, mais principalement des quittances d’impôts. Ils permettent de se faire une idée du grec que les gens du commun peuple parlaient dans ce pays aux époques ptolémaïque, romaine et byzantine. Ils sont donc d’une certaine utilité pour étudier le grec koïnê, langue dans laquelle furent rédigées les Écritures grecques chrétiennes. En Haute-Égypte, on a trouvé vingt fragments de terre cuite sur lesquels des

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