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Qu’ils sont avenants les pieds des messagers !La Tour de Garde 1964 | 1er juin
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le culte qui est sans souillure et acceptable au regard de Jéhovah leur Dieu. Ils ont emporté, non les pratiques et les traditions religieuses babyloniennes, ni des doctrines inspirées par les démons, mais les vases purs du culte de Jéhovah, figurés par les ustensiles sacrés enlevés du temple de Jéhovah par les Babyloniens en 607, lors de la destruction de Jérusalem. Ils ne sont pas sortis de la grande Babylone avec précipitation et en tumulte, comme les éléments révolutionnaires de ce monde, mais ils ont marché théocratiquement et dans l’ordre, sous la direction divine. Jéhovah leur Dieu a marché devant eux ! L’ennemi les a poursuivis, mais Jéhovah Dieu a été leur arrière-garde. C’est pourquoi aujourd’hui ils sont sortis de la grande Babylone ! En cette année de 1964, ils sont présents parmi nous, libres, remplissant les fonctions de messagers de la délivrance !
26. Qui est venu se joindre au reste délivré, et que font ces hommes pour manifester leur désir de profiter de leur liberté pour servir Dieu ?
26 Ils ne sont plus seuls. Parce qu’ils ont annoncé courageusement la bonne nouvelle de la délivrance et du Royaume de Dieu, “toutes les extrémités de la terre” ont vu le salut que Dieu a accompli en faveur de Sion et du reste de ses enfants spirituels. Tout comme, en 537 av. J.-C., plus de 7 537 esclaves et chantres quittèrent Babylone avec le reste israélite, de même aujourd’hui, une “grande multitude” d’hommes de “toutes les extrémités de la terre” ont vu le salut que Jéhovah a opéré pour le fidèle reste des Israélites spirituels, et ils se sont convertis au culte de ce glorieux Dieu de la délivrance. Marchant sur les pas du reste des Israélites spirituels, ils sont sortis de la grande Babylone et se sont purifiés de toutes ses souillures. Ils se sont voués courageusement au culte pur et saint de Jéhovah Dieu (Esdras 2:64, 65 ; Néh. 7:66, 67 ; Apoc. 7:9-17). Ils sont entrés dans la joie de la liberté religieuse. Ils se sont proposés pour servir aux côtés des membres du reste comme des messagers de la délivrance, et Dieu a bien voulu les envoyer en tant que tels.
27. Jusqu’à quand l’œuvre de la délivrance se poursuivra-t-elle, et en faveur de qui se fait cette œuvre ?
27 La grande Babylone, déjà tombée, approche de sa fin terrible. Ceux qui restent au milieu d’elle partageront la responsabilité de ses péchés, et seront détruits avec elle. Jusqu’à sa destruction par Jéhovah Dieu, contre qui elle a péché, une œuvre de délivrance doit s’effectuer au profit de toutes les personnes se trouvant encore au sein de Babylone mais qui recherchent la liberté religieuse afin d’adorer le seul vrai Dieu vivant. Les yeux de ces personnes guettent les pieds avenants des messagers de la bonne nouvelle. Le temps qui reste se fait court. Au travail, donc, vous tous qui êtes libres et qui êtes les messagers de la délivrance !
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“Une ville qui n’est pas inconnue”La Tour de Garde 1964 | 1er juin
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“Une ville qui n’est pas inconnue”
Après que les soldats eurent délivré l’apôtre Paul des mains de la populace déchaînée, à Jérusalem, le commandant militaire lui demanda s’il était l’Égyptien bien connu qui avait suscité une sédition. Paul lui dit qu’il ne l’était pas ; il répondit : “Je suis en fait Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas inconnue.” (Actes 21:39, MN). Pour les citoyens de Tarse et même pour les étrangers, la ville de Tarse n’était pas une ville inconnue ou de peu d’importance. Elle était, non seulement un grand centre de commerce, mais encore un foyer de rayonnement intellectuel comprenant une université renommée. Le géographe grec Strabon, du premier siècle (de notre ère), écrivit dans sa Géographie : “Les habitants de Tarse se sont consacrés avec une telle passion, non seulement à la philosophie, mais encore à tout le champ de l’instruction en général, qu’ils ont surpassé Athènes, Alexandrie, ou tout autre lieu qu’on peut citer pour ses écoles et ses cours de philosophie.” On a exhumé une inscription qui nomme Tarse “la grande et merveilleuse capitale de la Cilicie”. Un grand nombre de pièces de monnaie de Tarse portaient l’inscription suivante : “Capitale de Tarse, la première, la plus belle et la meilleure.” — The Bible as History, p. 380 ; Light from the Ancient Past, p. 255 ; The Bible Was Right, chap. XXIV.
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