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Une confiance mal placéeLa Tour de Garde 1960 | 15 janvier
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Une confiance mal placée
“ Pendant les dix dernières années, la plupart des assemblées religieuses ont adopté une résolution par laquelle elles exprimaient leur confiance en l’O.N.U. comme principal espoir pour un monde de paix et de justice ” déclara le Daily Tribune de Chicago. L’archevêque catholique romain Robert E. Lucey, de San Antonio, Texas, qualifia les Nations Unies de “ dernier espoir pour la paix du monde ”. Plusieurs pratiquants sincères, prenant le clergé pour guide, l’ont imité dans son comportement. Quelle similitude avec le monde du premier siècle !
Quand Jésus naquit à Bethléhem, les conducteurs religieux l’apprirent. “ Voici, des mages d’orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en orient et nous sommes venus pour l’adorer. Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s’informa d’eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent : À Bethléhem en Judée ; car voici ce qui a été écrit par le prophète. ” (Mat. 2:2-5). Ils connaissaient les prophéties ; lorsque Jésus devint homme, ils l’entendirent prêcher le royaume de Dieu. Ils virent de leurs propres yeux la réalisation des prophéties le concernant. Mais eurent-ils la foi ? Non, ils montrèrent qu’ils avaient placé leur confiance, non en Dieu et son royaume par Christ, mais dans les alliances humaines. Ils rejetèrent Jésus, réclamant sa mise à mort et disant : “ Nous n’avons de roi que César. ” (Jean 19:15). Le peuple les suivit : il préférait le gouvernement romain — sixième puissance mondiale — au royaume de Dieu.
De nos jours, en accomplissement des prophéties bibliques, le royaume céleste de Dieu est né : ce fait a été proclamé dans toutes les parties du monde. Cependant, les conducteurs de la chrétienté ont tourné le dos au Christ comme Prince de la Paix régnant. Ils ont persécuté ses témoins, et déclaré leur confiance dans les Nations Unies : “ c’est notre dernier espoir pour la paix du monde ”, ont-ils dit. Le peuple les suit ; il choisit les Nations Unies au lieu du royaume de Dieu.
La confiance de ces conducteurs religieux qui regardent vers les hommes pour apporter la paix au monde est mal placée. Les personnes acceptant de tels guides sont trahies car ces conducteurs ont manqué d’enseigner la Parole de Dieu. “ Mieux vaut chercher un refuge en l’Éternel que de se confier à l’homme ”, dit le Psalmiste. Jéhovah Dieu ne peut mentir. Il a promis que, par Christ, son royaume apporterait une paix permanente à tous ceux qui le craignent. La confiance en ses promesses ne sera pas déçue. — Ps. 118:8.
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“ Exactitude parfaite ”La Tour de Garde 1960 | 15 janvier
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“ Exactitude parfaite ”
A. Rendle Short écrit dans Modern Discovery and the Bible au sujet du livre des Actes : “ Les Romains avaient coutume de gouverner les provinces de leur vaste empire en maintenant autant qu’ils le pouvaient sans danger le système administratif local ; en conséquence, les autorités des différents districts procédaient sous de multiples noms différents. Nul, à moins d’être un voyageur très attentif ou un étudiant assidu des annales, ne pouvait donner à tous ces gens leur véritable dénomination. Le sens historique de Luc subit victorieusement l’une des épreuves les plus rigoureuses car il trouve toujours le moyen de parvenir à l’exactitude parfaite. Dans plusieurs cas, seul le témoignage d’une pièce ou d’une inscription nous a donné le renseignement nécessaire pour le contrôler ; les historiens romains reconnus ne s’aventurent pas sur un terrain si difficile. Ainsi Luc appelle tétrarques Hérode et Lysanias ; Josèphe aussi. Hérode Agrippa, qui fit mourir Jacques par l’épée et jeta Pierre en prison, est appelé roi ; Josèphe nous dit comment il établit des relations d’amitié avec Rome par l’intermédiaire de Gaïus César (Caligula) et reçut en récompense un titre royal lorsque Caligula devint empereur.
“ Le gouverneur de Chypre, Sergius Paulus, est appelé proconsul (...) Peu de temps auparavant, Chypre était une province romaine, gouvernée par un propréteur ou légat, mais, au temps de Paul, comme le montrent les pièces de monnaie cypriotes, à la fois en grec et en latin, le titre correct était proconsul. Une inscription grecque, trouvée à Soloi, sur la côte septentrionale de Chypre, est datée du “ proconsulat de Paulus ”, probablement Sergius Paulus lui-même (...) À Thessalonique, les magnats de la ville prirent le titre tout à fait exceptionnel de politarches, nom inconnu de la littérature classique. Il nous serait étranger, en dehors de l’usage qu’en fait Luc, n’était le fait qu’il apparaît dans les inscriptions (...) L’Achaïe sous Auguste était une province romaine, sous Tibère elle était directement sous la direction de l’empereur, mais sous Claude, comme nous le raconte Tacite, elle revenait à un sénat ; le titre correct de Gallion (Actes 18:12) était donc celui de proconsul (...) Luc est tout aussi heureux, tout aussi exact, dans sa géographie et ses expériences de voyage. ”
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