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  • Cyrus, un homme qui accomplit une prophétie
    La Tour de Garde 1977 | 15 janvier
    • son Dieu, soit avec lui ! Qu’il monte donc !’” — II Chron. 36:23.

      Qu’un tel décret fût conforme à la politique de ce monarque, c’est ce que confirme une inscription sur le cylindre de Cyrus. D’après cette inscription, Cyrus déclara : “J’ai retourné dans les villes sacrées [dont certaines sont citées antérieurement] de l’autre côté du Tigre leurs sanctuaires en ruines depuis longtemps ainsi que les images qui s’y trouvaient [habituellement] et je leur ai fait construire des sanctuaires permanents. J’ai rassemblé aussi tous leurs habitants [qui y habitaient auparavant] et je [leur] ai rendu leurs habitations.” — Ancient Near Eastern Texts, de James Pritchard, éd. de 1955, p. 316.

      Josèphe, historien juif du Ier siècle, croit que Cyrus publia ce décret après qu’on eut porté à son attention la prophétie d’Ésaïe. Il écrit :

      “En la première année du règne de Cyrus, roi de Perse, soixante-dix ans après que les tribus de Juda et de Benjamin eurent été menées captives à Babylone, Dieu touché de compassion de leurs souffrances accomplit ce qu’il avait prédit par le prophète Jérémie avant même la ruine de Jérusalem : qu’après que nous aurions passé soixante-dix ans dans une dure servitude sous Nabuchodonosor et ses descendants, nous retournerions en notre pays, rebâtirions le Temple, et jouirions de notre première félicité. Ainsi il mit dans le cœur de Cyrus d’écrire cette lettre, et de l’envoyer par toute l’Asie. Voici ce que déclare le roi Cyrus : ‘Nous croyons que le Dieu tout-puissant qui nous a établi roi de toute la terre est le Dieu que le peuple d’Israël adore ; car il a prédit par ses prophètes que nous porterions le nom que nous portons, et que nous rétablirions le temple de Jérusalem consacré à son honneur dans la Judée.’ Ce qui faisait ainsi parler ce prince est qu’il avait lu dans les prophéties d’Isaïe écrites deux cent dix ans avant qu’il fut né, et cent quarante ans avant la destruction du Temple, que Dieu lui avait fait connaître qu’il établirait Cyrus roi sur diverses nations, et lui inspirerait la résolution de renvoyer son peuple à Jérusalem pour y bâtir son Temple. Cette prophétie lui donna une telle admiration, que désirant l’accomplir il fit assembler à Babylone les principaux des Juifs, et leur dit qu’il leur permettait de retourner en leur pays, et de rebâtir la ville de Jérusalem, et le Temple ; qu’ils ne devaient point douter que Dieu ne les assistât dans ce dessein, et qu’il écrirait aux princes et aux gouverneurs de ses provinces voisines de la Judée de leur donner l’or et l’argent dont ils auraient besoin, et des victimes pour les sacrifices.” — Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, livre XI, chap. 1, pars 1 et 2.

      Commentant cette déclaration de Josèphe, une encyclopédie (The Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible, tome I, p. 1055) déclare : “Il y a tout lieu d’accepter le témoignage de Josèphe.” Toutefois, certains critiques ne sont pas d’accord. Selon eux, la prophétie concernant Cyrus n’a pu être écrite avant la chute de Babylone survenue en 539. Ils affirment que les chapitres 40 à 66 d’Ésaïe És 40 à 66 ont été rédigés par quelqu’un qui a vécu après ces événements. Mais cela revient à nier que Jéhovah Dieu soit en mesure de révéler longtemps à l’avance à ses serviteurs ce qui doit arriver et qu’il puisse faire se réaliser sa Parole.

      LA PROPHÉTIE D’ÉSAÏE EST AUTHENTIQUE

      En fait, en affirmant que ces choses n’ont pas été écrites par Ésaïe, on rejette les preuves fournies au premier, voire au second siècle avant notre ère. Par exemple, le rouleau d’Ésaïe inclus dans les manuscrits de la mer Morte, et que l’on fait remonter au premier ou au second siècle avant notre ère, prouve que la prophétie n’a pas fait l’objet d’une division quelconque. Ce qui est appelé aujourd’hui le quarantième chapitre d’Ésaïe És 40 commence à la dernière ligne de la colonne où finit le És 39ème chapitre dans ce rouleau. D’ailleurs, au premier siècle de notre ère, les rédacteurs divinement inspirés attribuaient à Ésaïe aussi bien la dernière que la première partie du livre qui porte son nom (És. 42:1-4 ; 53:1 ; Mat. 12:17-21 ; Rom. 10:16). Ils ne reconnaissent donc qu’un seul auteur à cette prophétie tout entière, c’est-à-dire Ésaïe.

      Quelles que soient les dates données par les critiques aux différentes parties du livre d’Ésaïe, ils ne peuvent nier qu’il contient des prophéties qui se sont réalisées bien longtemps après leur rédaction. Par exemple, une de ces prophéties annonçait que Babylone deviendrait aussi désolée que Sodome et Gomorrhe, un lieu qui ne serait jamais habité et où les bergers ne mèneraient pas paître leurs troupeaux (És. 13:19, 20). À l’époque où le rouleau de la mer Morte a été copié à partir d’un ancien manuscrit, Babylone existait encore et, à l’exception des prophéties de la Bible, rien ne laissait présager que la ville deviendrait un désert. Mais aujourd’hui, les ruines de l’ancienne Babylone attestent l’accomplissement de la prophétie.

      Ainsi, les théories de ceux qui démentent le rôle prophétique de Cyrus se révèlent sans fondement. La Parole prophétique de Dieu est donc digne de confiance. Cela devrait nous inciter à l’étudier davantage encore, afin d’être sûrs de vivre en harmonie avec ce qu’elle enseigne.

  • Le livre de Jacques nous exhorte à pratiquer le christianisme
    La Tour de Garde 1977 | 15 janvier
    • Le livre de Jacques nous exhorte à pratiquer le christianisme

      LE VRAI christianisme est un mode de vie. Il ne s’agit pas simplement de croire ou de se prétendre chrétien, mais de FAIRE la volonté de Dieu à l’exemple de Jésus Christ. D’ailleurs, à l’aide d’une illustration et par des paroles très directes, le Christ mit l’accent sur ce fait. Il déclara : “Pourquoi donc m’appelez-​vous ‘Seigneur, Seigneur !’, mais ne faites-​vous pas les choses que je vous dis ?” En réalité, vu l’accent que Jacques met sur les œuvres et la conduite chrétiennes, on pourrait donner à son livre le thème suivant : l’accomplissement de la volonté de Dieu. — Luc 6:46-49.

      Mais qui était Jacques ? Certainement pas l’apôtre Jacques, fils de Zébédée, qui fut l’un des premiers chrétiens à subir le martyre (Actes 12:2). Par les renseignements qu’il donne, l’auteur du livre de Jacques laisse entendre qu’il a vécu plus longtemps.

      Jésus avait un demi-frère du nom de Jacques qui, avec ses frères, devint croyant après sa mort et sa résurrection (Actes 1:14). Après sa résurrection, Jésus est apparu particulièrement à son demi-frère Jacques (I Cor. 15:7). Ainsi, quand il est question d’un Jacques en tant que l’une des premières colonnes dans la congrégation chrétienne, il s’agit bien du rédacteur du livre biblique (Actes 12:17 ; 15:13 ; 21:18 ; Gal. 1:19 ; 2:9, 12). Mais s’il était un demi-frère de Jésus, pourquoi ne le dit-​il pas dans sa lettre ? Sans aucun doute par modestie. Durant le ministère terrestre de Jésus, ne s’était-​il pas opposé à lui ? D’autre part, Jésus n’avait-​il pas demandé un jour : “Qui sont mes frères ?”, et répondu : “Quiconque fait la volonté de mon Père.” ? — Mat. 12:48-50 ; Marc 3:21 ; Jean 7:5.

      Quand Jacques a-​t-​il écrit cette lettre ? Comme il ne fait aucune allusion à la destruction de Jérusalem en l’an 70, il l’a probablement rédigée avant cette date. D’après Josèphe, le disciple Jacques mourut en

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