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Ami de Dieu ou de ce monde ?La Tour de Garde 1958 | 15 août
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César, et à Dieu ce qui est à Dieu. ” César peut exiger l’impôt, ce qui était le point en question, mais le “ dévouement exclusif ” de nos cœurs et de nos vies appartient à Jéhovah Dieu ; car, ainsi que Paul le montre, “ notre cité à nous est dans les cieux ”. — Jean 18:36 ; Mat. 22:21 ; Ex. 20:5 ; Phil. 3:20.
Pour être amis de Dieu, le Potentat qui nous a délégués en qualité d’ambassadeurs pour lui, nous ne pouvons être pris au piège dans les plans commerciaux de ce monde, pas plus qu’un ambassadeur de ce monde ne peut se permettre d’occuper son temps à amasser une fortune dans le pays où il a été envoyé. Il est envoyé non pour s’enrichir mais pour représenter les intérêts de son pays. Cela signifie, alors, qu’au lieu de succomber à l’amour de l’argent, “ racine de tous les maux ”, nous cultiverons “ la piété avec le contentement ”, ce qui est d’un grand gain. Puis, plutôt que d’amasser “ des trésors sur la terre ”, nous représenterons fidèlement le royaume de Dieu, “ amassant ” ainsi “ des trésors dans le ciel ” et devenant “ riches en bonnes œuvres ”. — I Tim. 6:10, 6 ; Mat. 6:19, 20 ; I Tim. 6:18.
Là encore, Jésus établit l’exemple pour nous. Quelles richesses il aurait pu amasser s’il avait commercialisé ses pouvoirs de guérison ! Mais, une telle pensée était si éloignée de son esprit qu’il put dire : “ Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. ” Et, avertissant ses disciples de ne pas chercher à se faire amis de Dieu et du mercantilisme cupide ou du matérialisme, il dit : “ Vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. ” — Mat. 8:20 ; 6:24, Cr.
Pour être amis de Dieu, nous devons aussi mener une vie pure, étant complètement voués à la justice et suivant aussi étroitement que possible le parfait exemple donné par Jésus-Christ. Alors seulement nous pourrons servir convenablement comme ambassadeurs du Dieu saint, Jéhovah. Par conséquent, nous devons veiller à nous “ préserver des souillures du monde ”, reconnaissant que “ tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde ”. — Jacq. 1:27 ; I Jean 2:16.
Et finalement, pour être amis de Dieu, il nous faut, en tant qu’ambassadeurs, nous tenir séparés des religions qui sont une partie de ce monde et en contradiction avec sa Parole, la Bible. Il était interdit formellement aux Israélites de participer à tout mouvement interconfessionnel. Jésus, notre Exemple, refusa de faire cause commune avec les Pharisiens, les Sadducéens ou les Hérodiens de son temps. Les chrétiens ont donc reçu l’ordre suivant : “ Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? ” — II Cor. 6:14-16.
D’après ce qui précède, nous pouvons donc voir clairement pourquoi, en dépit de l’accroissement du nombre des membres des églises, la criminalité augmente et la “ spiritualité personnelle est stationnaire ”. Comme Burlingame l’exprima si bien dans son ouvrage The American Conscience : “ La religion est devenue pour la plupart des gens une convention sociale, utile dans des temps de détresse mais dépourvue de responsabilité. ” Pour être amis de Dieu, il nous faut accepter la responsabilité d’être ses ambassadeurs. Et cela signifie que nous devons mettre les intérêts de Dieu, les intérêts de son royaume, à la première place ; ne pas essayer de partager notre fidélité entre ce royaume et les nations de ce monde ; ne pas négliger le royaume de Dieu pour l’amour d’un gain commercial ; ne pas jeter le blâme sur Dieu et son royaume par une conduite déplacée chez un ambassadeur chrétien, et ne pas faire cause commune avec des organisations religieuses de ce monde qui sont en désaccord avec sa Parole.
Si nous essayons d’être à la fois amis de Dieu et du monde, nous serons “ tiède(s) ” et, comme tels, nous serons “ vomis ”. Mais si nous nous appliquons à être amis de Dieu, lui rendant un “ dévouement exclusif ”, alors, en son propre temps, il nous recevra dans “ les demeures éternelles ” de son monde nouveau de la justice. — Apoc. 3:16 ; Luc 16:9, NW ; II Pierre 3:13.
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La découverte de l’étang de GabaonLa Tour de Garde 1958 | 15 août
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La découverte de l’étang de Gabaon
L’ancienne ville de Gabaon est célèbre pour l’une des délivrances les plus spectaculaires de l’histoire. Là, Josué et les Israélites délivrèrent les Gabaonites des forces alliées des Amoréens. Là, le Dieu du ciel fit pleuvoir de grosses pierres de grêle sur l’ennemi et suspendit le soleil et la lune dans leur course afin de permettre à Josué de parachever la victoire. Ce fut aussi à Gabaon qu’une bataille fut livrée entre les serviteurs de Isch-Boscheth, fils de Saül et les serviteurs de David. La Bible révèle que la rencontre eut lieu près de “ l’étang de Gabaon ”. — II Sam. 2:12-17.
Cet étang fut découvert récemment ; et, après vingt-cinq siècles environ, il coule de nouveau. La découverte, faite par l’archéologue James B. Pritchard, fut annoncée par l’Université du Musée de Pennsylvanie. En recherchant l’ancienne ville de Gabaon, l’archéologue inspecta trente-neuf sites et, finalement, repéra comme l’emplacement exact, le village arabe de El-Jib, dans le royaume hachémite du Jourdain, à environ treize kilomètres au nord de Jérusalem. Il creusa à 1,20 m de la surface du sol à El-Jib et trouva les murs de maisons. Plus tard, il arriva au bord d’un étang de plus de onze mètres de large.
Des ouvriers enlevèrent les débris et parvinrent au premier palier du puits. C’était une fosse de dix mètres environ de profondeur que précédait un escalier en spirale. Puis les terrassiers mirent à jour un tunnel plus étroit, avec des marches taillées dans son flanc, et arrivèrent dans une large chambre ou l’on puisait l’eau à vingt-cinq mètres au-dessous de la surface. Après que l’on eut enlevé les autres détritus, l’eau se remit à couler. La restauration de l’étang a révélé l’un des plus remarquables ouvrages de construction du monde ancien, ont déclaré les représentants du musée. Et la découverte du grand puits, ont-ils ajouté, confirme le récit biblique selon lequel le travail des Gabaonites consistait à puiser de l’eau.
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La passé et le présentLa Tour de Garde 1958 | 15 août
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La passé et le présent
En 1832, la loi sur la réforme parlementaire fut votée en Angleterre et le Dr Thomas Arnold, ecclésiastique et proviseur du Rugby, dit alors : “ L’Église anglicane telle qu’elle est aujourd’hui ne peut être sauvée par aucune puissance. ” Dans un livre publié en 1957, The New Ordeal of Christianity (La nouvelle épreuve du christianisme) Paul Hutchinson déclare : “ Ce qu’il y a de plus caractéristique dans les églises protestantes en Angleterre aujourd’hui, et j’entends l’Église anglicane aussi bien que les églises libres, c’est que la plupart d’entre elles sont vides. ”
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