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    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • également dans ce codex, ce qui réfute les arguments selon lesquels Paul n’en serait pas le rédacteur.

      À la bibliothèque John Rylands, à Manchester (Angleterre), se trouve un morceau de papyrus contenant un passage de l’Évangile selon Jean (quelques versets du chapitre 18) inscrit au catalogue sous le nom de Papyrus Rylands 457 et portant le sigle international P52. C’est actuellement le plus ancien fragment de papyrus contenant un passage des Écritures grecques chrétiennes. Il a été écrit dans la première moitié du deuxième siècle de notre ère, peut-être vers 125, donc environ un quart de siècle seulement après la mort de Jean. Le fait que de toute évidence une copie de l’Évangile de Jean circulait à cette époque-​là en Égypte (là où ce fragment a été découvert) indique que la bonne nouvelle selon Jean avait bel et bien été mise par écrit au premier siècle, et par Jean lui-​même plutôt que par un rédacteur inconnu du deuxième siècle, après la mort de Jean, comme l’ont prétendu certains critiques.

      Manuscrits sur vélin des Écritures grecques chrétiennes

      Les manuscrits bibliques sur vélin renferment parfois des portions des Écritures hébraïques et des Écritures grecques chrétiennes, alors que dans d’autres on n’y trouve que les Écritures chrétiennes.

      Le Codex Bezae

      Le Codex Bezae, désigné par la lettre D, est un manuscrit précieux qui date du cinquième ou du sixième siècle de notre ère. Bien qu’on ignore son véritable lieu d’origine, on sait qu’il a été acquis en France en 1562. Il contient les Évangiles, le livre des Actes et quelques autres versets seulement. Ce manuscrit en onciale présente le texte grec sur les pages de gauche et un texte latin parallèle sur les pages de droite. Il est actuellement conservé à l’université de Cambridge, en Angleterre, à laquelle Théodore de Bèze en a fait don en 1581.

      Le Codex Claromontanus

      Le Codex Claromontanus (D2) est lui aussi écrit en grec sur la page de gauche et en latin sur la page de droite. Il renferme les lettres canoniques de Paul, y compris celle aux Hébreux. Il est daté du sixième siècle. Il aurait été trouvé dans le monastère de Clermont, en France, puis acquis par Théodore de Bèze. Il est aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale à Paris.

      Le Codex Washingtonianus I et II

      Parmi les manuscrits des Écritures grecques chrétiennes sur vélin découverts plus récemment, citons le Codex Washingtonianus I qui renferme les Évangiles en grec (dans l’ordre “occidental” courant: Matthieu, Jean, Luc et Marc). Ce codex, acquis en 1906 en Égypte et conservé à la galerie d’art Freer, à Washington, porte le symbole international W. On pense qu’il a été écrit dans la dernière partie du quatrième siècle ou au cinquième siècle, à l’exception de Matthieu et d’une partie de Jean qui auraient été apparemment remplacés au septième siècle parce qu’ils avaient été abîmés. Le Codex Washingtonianus II, dont le symbole est I et qui appartient lui aussi à la collection Freer, contient des portions des lettres canoniques de Paul, dont celle aux Hébreux. Ce codex a probablement été écrit au septième siècle.

      MANUSCRITS SUR VÉLIN DES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES ET GRECQUES

      Les manuscrits de la Bible en grec les plus importants et les plus complets disponibles aujourd’hui sont des copies en lettres onciales sur vélin.

      Le Codex Vaticanus 1209

      Le Vaticanus 1209, dont le sigle international est B, est un codex en onciale du quatrième siècle de notre ère, peut-être copié à Alexandrie, qui contenait à l’origine toute la Bible en grec. Plus tard, un correcteur repassa sur les lettres, peut-être parce que le texte original s’était estompé, mais il sauta toutefois les lettres et les mots qu’il jugeait incorrects. À l’origine, ce codex devait compter 820 feuilles dont 759 nous sont parvenues. Ont disparu la plus grande partie de la Genèse, une partie des Psaumes, Hébreux 9:14 à 13:25 ainsi que I et II Timothée, Tite et Révélation dans leur intégralité. Ce codex est conservé à la bibliothèque du Vatican, à Rome, où il y serait depuis le quinzième siècle. Cependant, les autorités responsables de la bibliothèque ont créé bien des difficultés aux biblistes qui souhaitaient l’examiner. Il a fallu attendre 1889-1890 pour que soit publiée une reproduction photographique de tout le codex.

      Le Codex Sinaiticus

      Le Sinaiticus date également du quatrième siècle, quoique le Vaticanus soit peut-être un peu plus ancien. Il est désigné par le symbole א (ʼaleph, première lettre de l’alphabet hébreu). Il renfermait sans doute autrefois toute la Bible en grec, mais une partie des Écritures hébraïques a été perdue. Il contient néanmoins toutes les Écritures grecques chrétiennes. Il comptait probablement au moins 730 feuilles, bien qu’il n’en reste plus aujourd’hui que 390. C’est Constantin Tischendorf qui le découvrit (une première partie en 1844, une seconde en 1859) dans le monastère de Sainte-Catherine, au mont Sinaï. Une partie du codex est conservée à Leipzig, des morceaux de trois feuilles à Leningrad, mais la plus grande partie se trouve au British Museum de Londres.

      Le Codex Alexandrinus

      Le Codex Alexandrinus, désigné par la lettre A, est un manuscrit grec en onciale qui renferme presque toute la Bible, y compris la Révélation. On dispose de 773 feuilles de ce codex qui en comptait peut-être 820. Il est communément daté de la première moitié du cinquième siècle de notre ère et est également conservé au British Museum.

      Le Codex Ephræmi rescriptus

      On considère généralement que ce Codex Ephræmi rescriptus, désigné par la lettre C, date lui aussi du cinquième siècle. Il s’agit d’un manuscrit palimpseste, un codex écrit en lettres grecques onciales sur vélin. Plus tard, le texte grec original a été effacé et quelqu’un a copié sur un certain nombre de pages les discours d’Ephraem Syrus (ou le Syrien) en grec. C’était probablement au douzième siècle, lorsqu’il y avait pénurie de vélin. On a toutefois pu déchiffrer le texte original. Ce codex C contenait vraisemblablement toutes les Écritures en grec, mais il n’en reste que 209 feuilles, dont 145 pour les Écritures grecques chrétiennes. Il ne renferme donc plus que des portions des livres des Écritures hébraïques et des parties de tous les livres des Écritures grecques chrétiennes à l’exception de II Thessaloniciens et de II Jean. Il est conservé à la Bibliothèque nationale à Paris.

      LE TEXTE DE LA BIBLE EST DIGNE DE FOI

      On admettra d’autant plus que la Bible est digne de foi si l’on songe qu’en comparaison il n’existe actuellement que quelques manuscrits seulement des oeuvres profanes des auteurs classiques et qu’aucun de ces manuscrits n’est autographe ou original. Bien qu’on ne dispose que de copies faites des siècles après la mort de ces auteurs, les savants modernes considèrent néanmoins ces copies tardives comme des preuves suffisantes de l’authenticité de ces textes classiques.

      Les manuscrits des Écritures hébraïques aujourd’hui disponibles ne sont pas aussi nombreux que ceux des Écritures grecques chrétiennes, mais ils ont été copiés avec beaucoup de soin. Au sujet du texte des Écritures hébraïques, William Henry Green déclara: “On peut dire avec certitude qu’aucun autre ouvrage de l’Antiquité ne nous est parvenu aussi bien conservé.” Sir Frederic Kenyon, bibliste à présent décédé, fit cette remarque rassurante dans l’introduction de ses sept volumes sur les “Papyrus bibliques Chester Beatty” (publiés en 1933 à Londres, p. 15): “Cet examen [des papyrus] nous permet de tirer une première conclusion importante et satisfaisante, savoir qu’ils confirment l’exactitude générale des textes déjà existants. Ils ne présentent aucune variante frappante ou fondamentale, que ce soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament. Il n’y a ni omission ni addition importante, et aucune variante n’affecte des doctrines ou des faits de première importance. Les variations du texte ne concernent que des choses mineures, telles que l’ordre de certains mots ou les termes précis utilisés. (...) Mais leur importance essentielle est qu’ils confirment, en apportant une preuve plus ancienne que les textes disponibles auparavant, l’intégrité des textes dont nous disposons actuellement. À cet égard, ils constituent une acquisition d’une grande valeur historique.”

      Pour ce qui est des Écritures grecques chrétiennes, sir Frederic Kenyon déclara aussi dans son livre The Bible and Archaeology (publié en 1940): “L’intervalle entre les autographes originaux et les plus anciens manuscrits disponibles devient si faible qu’il est en réalité négligeable. Les dernières raisons permettant de laisser subsister un doute sur l’intégrité du texte qui nous est parvenu se trouvent désormais dissipées. L’authenticité et l’intégrité générale des livres du Nouveau Testament peuvent être considérées comme établies.” — Pp. 288, 289.

      Il y a des siècles, Jésus Christ, “le témoin fidèle et vrai” (Rév. 3:14), ainsi que ses apôtres ont confirmé à maintes reprises et avec force l’exactitude des Écritures hébraïques (Luc 24:27, 44; Rom. 15:4). Les anciennes versions dont nous disposons aujourd’hui apportent une preuve supplémentaire de l’exactitude des Écritures hébraïques telles qu’elles nous sont parvenues. Les manuscrits et les différentes versions des Écritures grecques chrétiennes apportent un témoignage irréfutable sur la préservation extraordinaire et sur la transmission exacte de cette partie de la Parole de Dieu. Nous avons donc l’inestimable privilège de disposer actuellement d’un texte biblique authentique et tout à fait digne de foi. Un examen sérieux des manuscrits des Saintes Écritures qui ont été conservés jusqu’à notre époque atteste de façon probante l’intégrité et le caractère permanent des Écritures, ce qui rend encore plus significative cette déclaration divinement inspirée: “L’herbe verte s’est desséchée, la fleur s’est flétrie, mais pour ce qui est de la parole de notre Dieu, elle durera jusqu’à des temps indéfinis.” — És. 40:8; I Pierre 1:24, 25.

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    • MAOCH

      {Article non traduit.}

  • Maon
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    • MAON

      {Article non traduit.}

  • Mara
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    • MARA

      Voir NAOMI.

  • Marah
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    • MARAH

      (“amertume”).

      L’un des premiers camps d’Israël, dans la péninsule Sinaïtique. On l’appela “Marah” (amertume) parce que l’eau qu’on y trouva n’était pas bonne à boire (Ex. 15:23; Nomb. 33:8). Bien qu’ils aient tout juste été délivrés des Égyptiens à la mer Rouge, les Israélites firent preuve d’un manque de foi et se mirent à murmurer quand ils ne purent boire l’eau de Marah. Alors, sur l’ordre de Jéhovah, Moïse jeta un arbre dans l’eau et elle devint douce. Comme la Bible ne dit pas de quelle sorte d’arbre il s’agissait, rien ne permet de l’identifier. Jéhovah aurait évidemment pu indiquer à Moïse une certaine variété d’arbre ayant des propriétés naturelles pour adoucir l’eau, mais il est inutile de chercher une explication “scientifique” ou “naturelle” à cet événement, étant donné que l’assainissement de l’eau était assurément miraculeux. — Ex. 15:23-25; voir II Rois 2:19-22; 4:38-41.

      Jéhovah se servit de la situation qui existait à Marah pour mettre à l’épreuve la foi des Israélites dans son pouvoir de prendre soin d’eux. Puisqu’une eau non potable peut causer des maladies (II Rois 2:19), en adoucissant l’eau Jéhovah montrait qu’il avait le pouvoir de protéger les Israélites des maladies que connaissaient les Égyptiens. Il leur enseignait donc la “prescription” suivante: S’ils obéissaient à Jéhovah, leur Dieu, il les protégerait des maladies qu’il avait mises sur les Égyptiens. — Ex. 15:25, 26.

      On identifie généralement Marah à Aïn Hawarah. Ce site, proche de la mer Rouge, se trouve à 70 kilomètres environ au sud-sud-est de la ville moderne de Suez.

  • Marbre
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    • MARBRE

      Roche calcaire cristallisée (carbonate de calcium) à grain très fin, qui se présente sous une variété de couleurs, de textures et de structures cristallines. Il est susceptible de prendre un beau poli. Sa couleur va du blanc le plus pur aux nombreuses nuances de gris, de brun, de jaune, de rouge, de vert et de noir. Les veines sont dues à des impuretés d’oxydes métalliques et de substances carbonées.

      Apparemment, il n’y avait pas de carrières de marbre en Palestine. Le Liban, par contre, produisait plusieurs variétés de marbre. Toutefois, les plus

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