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Le ministre mûr peut aider ses frèresLa Tour de Garde 1965 | 15 août
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22, 23. a) Pourquoi la société du monde nouveau a-t-elle besoin d’un plus grand nombre de ministres mûrs ? b) Quand les ministres mûrs aident leurs frères, qu’en résulte-t-il ?
22 Il faut toujours davantage de ministres mûrs pour aider les foules qui prennent rang dans la société du monde nouveau. Si tous les ministres mûrs aident les nouveaux et les faibles à parvenir à la maturité, l’organisation disposera d’un nombre de plus en plus grand de chrétiens capables d’assister leurs frères. Elle pourra ainsi maintenir un niveau élevé de maturité, malgré l’affluence des néophytes.
23 Conformément à la prophétie d’Ésaïe (2:2, 3), des multitudes d’hommes de toutes les nations affluent actuellement vers la montagne du culte pur de Jéhovah. Ces hommes sont le bon fruit produit par le ministère chrétien. Avec les membres oints de la congrégation de Jésus, ils composent un immense troupeau de brebis chrétiennes. Ils déclarent avec joie : “Le salut, nous le devons à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.” (Rév. 7:10). À mesure qu’ils sont formés au ministère, ils disent à leurs semblables : “Venez”, tout comme Ésaïe l’a prédit. Grâce à l’aide des ministres mûrs, ils se fortifient et louent Jéhovah Dieu avec zèle. Devenus mûrs, ils constituent les cadres des congrégations nouvelles et assument des charges de surveillance au sein de l’organisation de Jéhovah. Voilà les bons résultats de l’aide prodiguée par les ministres mûrs.
24. Quelles questions chaque ministre mûr devrait-il se poser ?
24 Tous les ministres mûrs dans l’organisation de Jéhovah devraient réfléchir sérieusement sur ce qu’ils font pour aider leurs frères. Certains d’entre eux laissent-ils aux autres le soin de s’acquitter de ce devoir ? En agissant de la sorte, aident-ils ou entravent-ils l’organisation de Jéhovah dans ses efforts pour atteindre le but assigné au ministère ? En refusant leur soutien, marchent-ils réellement sur les traces de Jésus ? Chaque ministre mûr a le devoir non seulement de prêcher, mais encore d’aider ceux qui ont déjà écouté le message du Royaume. Cette aide constitue une partie essentielle du ministère chrétien. Heureux les ministres mûrs qui reconnaissent ce fait et qui obéissent humblement à ces ordres de Jésus : “Nourris mes agneaux. (...) Pais mes petites brebis.” — Jean 21:15, 16.
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L’école du dimanche se révèle peu satisfaisanteLa Tour de Garde 1965 | 15 août
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L’école du dimanche se révèle peu satisfaisante
◆ En Floride, une femme, témoin de Jéhovah, nous raconte ce qui lui est arrivé : “Une fillette de neuf ans, qui habite dans ma rue, est venue me voir un soir. Elle avait appris que j’enseignais la Bible, et elle m’a priée de bien vouloir l’étudier avec elle, car à l’école du dimanche qu’elle fréquentait depuis trois ans, elle en était encore à lire des histoires se rapportant à des images à colorier. Je lui ai donné le livre Du paradis perdu au paradis reconquis et la Traduction du monde nouveau en lui demandant de les remettre à ses parents pour qu’ils les examinent. Le lendemain soir, je suis allée chez eux pour leur parler de notre œuvre et de la méthode que nous employons pour l’étude. Ils ont permis à leur fille d’étudier pendant les grandes vacances, en m’informant néanmoins qu’elle retournerait à l’école du dimanche dès la rentrée scolaire. Par son enthousiasme et sa sincérité, l’enfant a montré combien elle appréciait l’étude.
“La première fois qu’elle est retournée à l’école du dimanche, elle s’est mise à parler à ses compagnes du paradis et du Royaume pour lequel les chrétiens doivent prier. Étonné, le professeur a voulu savoir d’où elle tenait ces renseignements. ‘Dans la Bible, a-t-elle répondu, et une dame très gentille m’a aidée à la comprendre.’ Chaque fois qu’elle rentrait à la maison après l’école du dimanche, elle pleurait de n’avoir rien appris au sujet du Royaume ou du nom de Dieu. Finalement, une idée lui est venue. Après avoir cherché des textes bibliques, elle assaillait ses parents de questions auxquelles ils ne pouvaient répondre ; aussi avons-nous repris notre étude du livre Paradis, et la fillette ne va plus à l’école du dimanche. Elle vient à l’étude, accompagnée d’un de ses petits voisins, un garçonnet de sept ans, afin qu’il commence à étudier la Bible.”
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