BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Ahimoth
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHIMOTH

      {Article non traduit.}

  • Ahinadab
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHINADAB

      {Article non traduit.}

  • Ahinoam
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHINOAM

      {Article non traduit.}

  • Ahio
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHIO

      {Article non traduit.}

  • Ahira
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHIRA

      {Article non traduit.}

  • Ahiram
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHIRAM

      {Article non traduit.}

  • Ahiramites
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHIRAMITES

      {Article non traduit.}

  • Ahisamach
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHISAMACH

      {Article non traduit.}

  • Ahischahar
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHISCHAHAR

      {Article non traduit.}

  • Ahischar
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHISCHAR

      {Article non traduit.}

  • Ahithophel
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHITHOPHEL

      (frère insensé, frère de la sottise).

      Natif de Guiloh dans les montagnes de Juda (II Sam. 15:12), père d’Éliam, un des hommes puissants de David, et peut-être grand-père de Bath-Schéba (11:3; 23:34). Pour David, les paroles avisées d’Ahithophel, lorsqu’il était son conseiller, étaient comme quand on interrogeait la parole même de Jéhovah (16:23). Par la suite, celui qui avait été le compagnon intime de David agit en traître en se joignant à Absalom, le fils de David, dans un complot contre le roi. Étant un des meneurs de cette rébellion, il conseilla à Absalom de violer les concubines de David et il lui demanda, l’autorisation de lever une armée de 12 000 hommes pour se lancer immédiatement sur les traces de David et le tuer pendant qu’il était encore désorganisé et affaibli (15:31; 16:15, 21; 17:1-4). Quand Jéhovah déjoua ce projet hardi au moyen du conseil d’Huschaï, Ahithophel fut blessé dans son orgueil (15:32-34; 17:5-14). Il se suicida et fut enseveli avec ses ancêtres (17:23). En dehors des suicides qui eurent lieu en temps de guerre, celui d’Ahithophel est le seul qui soit mentionné dans les Écritures hébraïques. Selon toute apparence, c’est de la trahison d’Ahithophel qu’il est question en Psaume 55:12-14.

  • Ahitub
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHITUB

      {Article non traduit.}

  • Ahlab
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHLAB

      {Article non traduit.}

  • Ahlaï
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHLAÏ

      {Article non traduit.}

  • Ahoah, Ahohi, Ahohite
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHOAH, AHOHI, AHOHITE

      {Article non traduit.}

  • Ahumaï
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHUMAÏ

      {Article non traduit.}

  • Ahuzzam
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHUZZAM

      {Article non traduit.}

  • Ahuzzath
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHUZZATH

      {Article non traduit.}

  • Ahzaï
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AHZAÏ

      {Article non traduit.}

  • Aï
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AÏ

      (monceau de ruines).

      Ville royale des Cananéens, appelée également Aïath et Aïja (És. 10:28; Néh. 11:31), la deuxième que prirent les Israélites lors de la conquête du pays. Environ 470 ans auparavant, peu après son arrivée en Canaan (1943 avant notre ère). Abraham avait dressé sa tente “ayant Béthel à l’ouest et Aï à l’est”. Il bâtit un autel et revisita ces lieux après son séjour en Égypte (Gen. 12:8; 13:3). En 1473, après la prise de Jéricho, Aï fut attaquée par une troupe de soldats israélites qui ne comptait guère que trois mille hommes, car les espions avaient déclaré que les habitants de cette ville étaient “peu nombreux”. (Josué 7:2, 3.) Cependant, à cause de la faute d’Acan, Israël fut battu (Josué 7:4-15). Après avoir réglé l’affaire relative à Acan, Josué recourut à un stratagème. Il plaça des hommes en embuscade à l’arrière de la ville, à l’ouest, puis il déploya le plus gros de ses troupes devant la ville, au nord, où s’étendait une vallée ou basse plaine déserte, et il se prépara à l’attaquer de front. Il attira ainsi le roi et ses troupes hors de la ville puis feignit de battre en retraite, jusqu’à ce que ses poursuivants se soient suffisamment éloignés de leur forteresse. Alors, au signal convenu, les hommes placés en embuscade passèrent à l’action; ils prirent la ville et l’incendièrent (Josué 8:1-27). Le roi d’Aï fut mis à mort et la ville réduite “en un tell [hébreu, têl] d’une durée indéfinie, en une désolation jusqu’à ce jour”. — Josué 8:28, 29.

      Au temps d’Ésaïe (env. 778-​732 avant notre ère), la ville d’Aï [ou Aïath], qui avait peut-être été reconstruite sur un emplacement proche du premier, était habitée, car le prophète prédit qu’elle serait la première ville que prendrait le roi d’Assyrie dans sa marche sur Jérusalem (És. 10:28). Après l’exil à Babylone, des Benjamites d’Aï firent partie de ceux qui revinrent avec Zorobabel. — Esdras 2:28; Néh. 7:32; 11:31.

      La Bible indique qu’Aï était située “près de Beth-Aven, à l’est de Béthel”, et qu’une vallée-plaine s’étendait au nord de la ville (Josué 7:2; 8:11, 12). Apparemment, Micmasch se trouvait plus au sud (És. 10:28). On a généralement identifié Aï au site archéologique d’et-Tell (“le monceau” ou “le tertre”), qui a conservé le sens de l’ancien nom, situé à environ 3 kilomètres au sud-est de Béthel (aujourd’hui Beitîn). Toutefois, les fouilles qui ont été faites en ce lieu entre 1933 et 1935 ont révélé qu’il s’agissait d’une grande ville qui aurait été dévastée vers l’an 2000 avant notre ère et qui serait demeurée inhabitée jusque vers 1050 avant notre ère (d’après les méthodes de datation des archéologues). Pour cette raison, des archéologues se sont efforcés, à diverses reprises, de changer le sens des textes des Écritures qui font mention de la ville d’Aï. Cependant, l’archéologue J. Simons considère qu’on ne peut identifier Aï à et-Tell à cause de la dimension de la ville (Josué 7:3), parce qu’il n’y a pas de large vallée au nord d’et-Tell (Josué 8:11) et pour d’autres raisons encore (Archaeological Digest, juillet-​septembre 1947, p. 311). Si la datation donnée par les archéologues est exacte, c’est donc qu’et-Tell n’est pas le site de l’ancienne Aï. Le nom par lui-​même n’identifie pas nécessairement le lieu. En effet, comme le fait remarquer Sir Frederic Kenyon, “le transfert du nom d’une localité en ruines ou abandonnée à une autre toute proche est un phénomène courant en Palestine”. — The Bible and Archaeology, p. 190.

  • Aïah
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AÏAH

      {Article non traduit.}

  • Aïath
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AÏATH

      {Article non traduit.}

  • Aide de camp
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AIDE DE CAMP

      (héb. shâlîsh, troisième homme; désignait le dernier des trois hommes montés sur un même char de guerre).

      Les différentes traductions de la Bible ont rendu le mot shâlîsh par “capitaine”, “conducteur de char”, “seigneur”, “guerrier” ou “aide de camp”.

      On peut voir sur certains monuments des chars de guerre “hittites” et assyriens sur lesquels se trouvent trois hommes: le conducteur du char, un guerrier armé d’une épée, d’une lance ou d’un arc, et un troisième homme qui porte le bouclier. Bien qu’on n’ait mis au jour aucun monument montrant des chars égyptiens sur lesquels sont montés trois hommes, le même mot est utilisé en Exode 14:7 où il est question de guerriers de Pharaon montés sur des chars. Le troisième guerrier, celui qui portait généralement le bouclier, était sur le char un commandant adjoint, un aide de camp.

  • Aigle
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AIGLE

      (héb. néshér; gr. aétos).

      Certains pensent que le nom hébreu vient d’une racine qui signifie “tailler en pièces ou lacérer”. Pour d’autres, il s’agirait d’une onomatopée suggérant un “bruit strident” ou un “éclair”. Néshér désignerait donc un oiseau qui fond sur sa proie dans un bruit strident et à la vitesse de l’éclair. Dans un cas comme dans l’autre, le terme hébreu convient bien à l’aigle, grand oiseau de proie dont le plongeon fulgurant d’une très grande hauteur s’accompagne d’un sifflement dû à l’air qui traverse les grandes rémiges de ses ailes. L’aigle, oiseau de proie et buveur de sang (Job 39:27, 30), était classé parmi les oiseaux “impurs” dans la Loi de Moïse. — Lév. 11:13; Deut. 14:12.

      LES VARIÉTÉS DE PALESTINE

      Bien que l’on puisse observer d’autres variétés, l’aigle impérial et l’aigle royal sont aujourd’hui les aigles les plus communs en Palestine. L’aigle royal, au plumage brun nuancé de fauve doré sur la tête et la nuque, passe l’hiver dans toute la Palestine et l’été dans les montagnes du Liban. Cet oiseau d’environ un mètre, à l’envergure de près de deux mètres, est très impressionnant. Les aigles se distinguent par une tête plutôt large avec une partie saillante au-dessus des yeux, par un bec court, mais fort et recourbé, par des pattes robustes et des serres puissantes et acérées.

      “SUR DES AILES D’AIGLE”

      Dans le Sinaï, le “pays de l’aigle”, on peut voir ces rapaces aux ailes puissantes prendre leur essor et planer dans les airs. Les Israélites rassemblés au mont Sinaï peu après leur libération ont donc dû apprécier la justesse des paroles imagées de Dieu quand il leur dit qu’il les avait fait sortir d’Égypte en les portant “sur des ailes d’aigle”. (Ex. 19:4; comparez avec Révélation 12:14.) Près de quarante ans plus tard, Moïse pouvait comparer la façon dont Dieu avait conduit Israël dans le désert à la manière dont l’aigle “excite son nid, plane au-dessus de ses oisillons, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses pennes”. (Deut. 32:9-12.) Quand un aiglon atteint l’âge de voler, son père ou sa mère l’excite en battant des ailes, pour l’inciter à l’imiter. Puis il l’entraîne ou l’attire hors du nid, afin qu’il essaie ses ailes.

      Alors que certains doutaient que l’aigle porte réellement son petit sur son dos, Sir W. Thomas, rapportant les propos d’un guide d’Écosse, dit à propos de l’aigle royal: “Après avoir encouragé l’aiglon, et parfois même après l’avoir poussé dans le vide, les parents plongent à leur tour sous le jeune novice qu’ils portent sur leurs ailes et sur leur dos, afin qu’il se repose un instant.” Aux États-Unis, un témoin déclara (selon le Bulletin of the Smithsonian Institution, vol. CLXVII, p. 302): “La mère s’élançait du nid dans les rochers et, sans ménager son petit, elle le laissait tomber disons de près de trente mètres. Ensuite, elle plongeait sous lui et déployait ses ailes, et l’oisillon se posait sur son dos. Puis, s’élevant jusqu’au sommet de la falaise, elle recommençait la manœuvre. (...) Mon père et moi l’avons observée, fascinés, pendant plus d’une heure.” Commentant ce rapport, G. Driver dit: “L’image [de Deutéronome 32:11] n’est pas le fruit de l’imagination, elle est fondée sur des faits réels.” — Palestine Exploration Quarterly, janvier-​juin 1958, pp. 56, 57.

      SON NID ET SA VUE PERÇANTE

      Les questions que Dieu pose à Job et qui sont consignées en Job 39:27-30 reflètent bien la façon dont l’aigle construit son nid ou aire, soit au sommet d’un grand arbre, soit dans les rochers d’une falaise ou d’un cañon. Avec les années, son nid peut atteindre deux mètres de haut et, dans certains cas, peser près d’une tonne! Les prophètes se servirent du nid de l’aigle, manifestement sûr et inaccessible, comme d’une image lorsqu’ils adressèrent leur message de condamnation au royaume présomptueux d’Édom situé à l’intérieur des montagnes escarpées de l’Arabah (Jér. 49:16; Obad. 3, 4). Dans son livre Le fleuve de la vie (1956, pp. 215, 216), Rutherford Platt confirme Job 39:29 qui parle de la vue perçante de l’aigle. À propos de la conception extraordinaire de l’œil de l’aigle, laquelle démontre la sagesse du Créateur, il écrit:

      “Les yeux de l’aigle, du vautour et de l’épervier dépassent en puissance ceux des autres oiseaux. Ils leur permettent d’apercevoir un lapin ou une grouse dans l’herbe, à quatre cents mètres de distance.

      “Cette acuité du regard chez les rapaces vient de ce que l’objet se reflète sur un champ très dense de cellules en forme de cônes qui absorbent le rayonnement de l’objet, transmettant ainsi au cerveau une image très claire. Chez la plupart des chasseurs, tels que le putois, le couguar ou l’homme, ce champ minuscule de cellules coniques est suffisant; nous regardons droit devant nous et nous nous approchons directement de l’objet. Il n’en est cependant pas de même chez l’épervier ou l’aigle qui, ayant vu le lapin dans l’herbe, ont la faculté de s’en approcher par une longue glissade oblique dans l’air. L’image se déplace alors selon une courbe, et s’inscrit sur une surface sensible également courbe. Celle-ci est parfaitement conçue pour l’œil de l’aigle, de sorte qu’au lieu d’avoir un groupe compact de cônes, l’oiseau en train de plonger dispose d’une ligne courbe de cônes. Quand l’aigle fond sur le lapin dans les herbes, celui-ci reste constamment à la bonne distance focale.” — Jér. 49:22.

      LE VOL DE L’AIGLE

      De nombreux textes de l’Écriture soulignent la rapidité de l’aigle (II Sam. 1:23, Jér. 4:13; Lament. 4:19; Hab. 1:8). On a observé des aigles qui volaient à plus de 130 kilomètres à l’heure. Salomon nous avertit que la richesse ‘se fait des ailes’ comme celles de l’aigle qui s’enfuit vers le ciel (Prov. 23:4, 5), alors que Job se lamente sur le temps qui passe aussi rapidement que l’aigle qui fonce à la recherche d’une proie (Job 9:25, 26). En revanche, à ceux qui se confient en lui, Jéhovah donne la force de persévérer, comme s’ils étaient portés par les ailes apparemment infatigables d’un aigle en train de prendre son essor. — És. 40:31.

      Comme le rédacteur des Proverbes (30:19), nombre de savants modernes ont été émerveillés par “la voie de l’aigle dans les cieux”. Clarence Cone Jr, explique (dans le Scientific American d’avril 1962) comment l’observation de l’essor majestueux et apparemment sans effort des aigles, des vautours et des faucons “a contribué à la découverte d’un phénomène atmosphérique important”. (P. 131.) Il montre ensuite comment ces grands oiseaux utilisent au maximum la force dynamique des grosses “bulles” d’air chaud qui s’élèvent du sol à cause de la chaleur du soleil et comment les extrémités des ailes “à fente” de l’aigle et des autres grands planeurs peuvent, grâce à leur conception aérodynamique, éliminer la “traînée”.

      UTILISATION SYMBOLIQUES

      Les prophètes se sont fréquemment servis de l’image de ce puissant oiseau de proie pour décrire de façon figurée les attaques soudaines et souvent inattendues des nations ennemies (Deut. 28:49-51; Jér. 48:40; 49:22; Osée 8:1). C’est ainsi qu’ils représentèrent les rois babyloniens et égyptiens sous les traits d’un aigle (Ézéch. 17:3, 7; Dan. 7:3, 4). Notons également que l’aigle figurait régulièrement sur les sceptres, les bannières et les stèles de nombreuses nations de l’Antiquité, telles que l’Assyrie, la Perse et Rome, tout comme il est représenté en effigie dans les armes de nations modernes comme l’Allemagne et les États-Unis.

      Certains ont contesté l’utilisation du mot “aigles” en Matthieu 24:28 et Luc 17:37, prétendant qu’il est plutôt question de vautours qui se rassemblent autour d’un cadavre. Cependant, bien que, contrairement au vautour, l’aigle ne soit pas fondamentalement un oiseau nécrophage, il lui arrive parfois de se nourrir de cadavres (Palestine Exploration Quarterly, avril 1955, p. 9). De même, si les aigles chassent habituellement en solitaires, alors que les vautours ont des mœurs grégaires, il leur arrive parfois de chasser par couples. Ainsi a-​t-​on vu “un grand nombre d’entre eux attaquer ensemble une antilocapre”. (The Animal Kingdom, 1954, Frederick Drimmer, t. II, p. 965.)

      De nombreux biblistes pensent également que les paroles symboliques de Michée s’appliquent au vautour plutôt qu’à l’aigle quand, s’adressant à Israël, ce prophète dit en termes symboliques: “Élargis ta calvitie comme celle de l’aigle.” (Michée 1:16). La tête de l’aigle est bien emplumée, même celle du pygargue à tête chauve d’Amérique du Nord qui est appelé ainsi parce que, vu de loin, il donne l’impression d’être chauve à cause de ses plumes blanches sur la tête. Le vautour fauve, commun en Palestine, n’a qu’un peu de duvet blanc sur la tête et quelques rares plumes sur le cou. Si le texte en question s’applique à cet oiseau, cela signifie que le mot hébreu néshér a un sens général et ne désigne pas seulement les aigles. On notera cependant que si les ornithologues ne rangent pas le vautour fauve dans la même “espèce” ou le même “genre” que l’aigle, ils le classent cependant dans la même “famille”. (Accipitridae.) D’aucuns pensent néanmoins que Michée 1:16 fait allusion à la mue de l’aigle, mais celle-ci s’effectue très progressivement et passe pratiquement inaperçue. Au cours de la mue, l’oiseau perd de sa vigueur et réduit son activité; puis il reprend sa vie normale. C’est peut-être à cela que pensait le psalmiste quand il dit que la jeunesse “se renouvelle comme celle d’un aigle”. (Ps. 103:5.) D’autres virent là une référence à la vie relativement longue de l’aigle, certains oiseaux de cette espèce ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans.

      [Illustration, page 42]

      Aigle royal

  • Aiguille
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AIGUILLE

      Instrument de la plus haute Antiquité, pointu à une extrémité et percé d’un trou ou chas à l’autre, dont on se servait pour coudre avec du fil (ou parfois avec des lanières de cuir) ou pour broder (Ex. 28:6; 35:34, 35; Eccl. 3:7; Luc 5:36). On a trouvé sur des sites antiques des aiguilles en os et d’autres, plus récentes, en ivoire, mais les anciens utilisaient généralement des aiguilles en bronze qui ressemblaient beaucoup aux nôtres. On a trouvé en Palestine des aiguilles de bronze dont la longueur varie entre quatre et quatorze centimètres. Des aiguilles de bronze égyptiennes avaient une longueur de sept centimètres et demi à neuf centimètres.

  • Aiguille (Trou d’une)
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AIGUILLE (TROU D’UNE)

      Dans une illustration relative à l’entrée dans le Royaume, Jésus Christ déclara: “Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu.” (Mat. 19:24; Marc 10:25). Certains ont prétendu que le trou d’une aiguille désignait ici une petite porte par laquelle un chameau pouvait passer difficilement lorsqu’on l’avait déchargé de son fardeau. Cependant, le mot grec (raphis) traduit par “aiguille” en Matthieu 19:24 et Marc 10:25 vient d’un verbe qui signifie “coudre”. D’autre part, le mot grec (belonê) qui apparaît dans le texte parallèle de Luc 18:25 est utilisé pour désigner une aiguille proprement dite. Voici ce que dit un commentaire biblique (An Expository Dictionary of New Testament Words de W. Vine, t. III, p. 106) à propos de ces deux termes grecs: “L’idée d’appliquer ‘le trou d’une aiguille’ à une petite porte semble être moderne; On n’en retrouve aucune trace ancienne. Par ces paroles, le Seigneur voulait exprimer une impossibilité humaine. Aussi n’y a-​t-​il pas lieu de chercher à atténuer la difficulté en considérant que l’aiguille serait ici autre chose qu’un simple instrument.”

  • Aiguillon
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AIGUILLON

      Instrument agricole qui consistait en un long bâton d’environ deux mètres et demi de long dont on se servait surtout pour conduire les taureaux ou les bœufs en labourant. Il était armé à un bout d’une pointe de métal avec laquelle on aiguillonnait l’animal, et à l’autre d’un fer en forme de ciseau qui servait à ôter la boue et l’argile du soc de la charrue ou encore les racines et les ronces qui s’y accrochaient.

      Schamgar se servit d’un “aiguillon à bovins” pour tuer 600 Philistins. La Bible nous rapporte également que lorsque les Philistins dominaient les Israélites durant le règne de Saül, ceux-ci n’avaient pas le droit d’avoir de forgerons. Ils étaient donc obligés de descendre chez les Philistins pour faire aiguiser leurs outils et fixer leurs aiguillons (probablement la pointe métallique). — Juges 3:31; I Sam. 13:19-21.

      Les Écritures comparent à des aiguillons les paroles des sages, car celui qui se laisse guider par elles progresse (Eccl. 12:11). L’expression symbolique “ruer contre les aiguillons” implique l’image d’un taureau récalcitrant qui, ruant contre l’aiguillon, se blesse lui-​même. Elle est utilisée à propos de quelqu’un qui résiste ou se rebelle contre une autorité dûment établie ou contre une situation qu’il ne peut changer. C’est exactement ce que faisait Paul avant de devenir chrétien, quand il combattait les disciples de Jésus Christ qui bénéficiaient du soutien de Dieu. — Actes 26:14; comparez avec Actes 5:38, 39.

  • Aïja
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • AÏJA

      {Article non traduit.}

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager