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Je voulais être golfeur professionnelRéveillez-vous ! 1971 | 22 avril
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sien ? On s’en réjouit. N’est-ce pas là une bien vilaine façon d’envisager les choses ? De toute évidence la voie que je suivais était tout aussi opposée à celle de Dieu et de la Bible que la théorie de l’évolution l’est à la doctrine de la création directe.
Il n’y a pas de moyen terme. Il fallait donc que je fasse un choix. Mais comment pourrais-je rejeter le golf professionnel ? Et la vérité divine ? Je ne pouvais y renoncer non plus. La voie de Dieu mène en effet à la vie éternelle, et je désirais ardemment la vie. Comparé à la précieuse Parole de vérité divine, le golf professionnel n’aurait dû présenter aucun attrait pour moi, mais il n’était qu’à moitié enlevé de mon cœur. Je décidai donc de lui consacrer moins de temps et d’efforts et de passer plus de temps à étudier la Bible.
À partir de ce moment-là, mon point de vue se transformait de jour en jour. Sans aucun doute l’esprit de Jéhovah agissait en moi et me dirigeait à mesure que j’étudiais davantage la Parole divine. J’aimais toujours le golf, mais ce sport n’était plus pour moi un mode de vie. La fréquentation des témoins de Jéhovah lors d’une assemblée de circonscription tenue en mars 1968, fit sur moi une impression inexprimable. Elle était si puissante toutefois que je téléphonai depuis le lieu de l’assemblée au club de golf pour faire savoir aux responsables que j’abandonnais le golf professionnel. Le mois suivant je trouvai un autre emploi qui me permettait d’assister à toutes les réunions des témoins. Je constatai que c’est à ces réunions que l’on affermit réellement sa foi et qu’on éprouve une joie profonde. J’aurais dû agir ainsi plus tôt.
Bien sûr, sous certains rapports, abandonner le golf professionnel n’a pas été plus facile pour moi que de m’y engager. De nouveau mon père s’opposait à ma décision, et il avait de bonnes raisons de s’en émouvoir. J’avais quitté l’université, malgré ses protestations, et maintenant, six mois après que j’étais devenu golfeur professionnel, je quittais cette carrière aussi. Quelle déception pour lui ! Il a toujours essayé d’être un bon père, je le reconnais, et je lui cause de nouveau du chagrin. Ce qui me console, c’est l’espoir que cet état de choses ne sera que provisoire, car je prie pour que ma fidélité à Dieu et à sa vérité précieuse finisse par aider mes parents à s’engager eux aussi dans la voie de la vie et à partager avec moi des joies éternelles.
Aujourd’hui, j’ai le privilège d’être ministre chrétien à plein temps, et je consacre au moins 150 heures par mois au ministère. Je partage avec mes semblables les vérités profondes et satisfaisantes de la Bible, et son message d’espérance pour tous les hommes. Depuis plus de deux ans, je n’éprouve plus le sentiment de frustration qui m’accablait si souvent pendant ma carrière de golfeur. J’ai appris qu’il n’existe pas de plus grande satisfaction, de plus grand bonheur, pour l’homme fait à l’image de Dieu, que d’utiliser sa vie en harmonie avec la volonté de Dieu. Je voudrais que plus d’hommes, de femmes et de jeunes gens puissent apprécier cette vérité !
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Le nid de l’aigleRéveillez-vous ! 1971 | 22 avril
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Le nid de l’aigle
On pense généralement que les nids des oiseaux mesurent quelques centimètres seulement de diamètre et de profondeur. Effectivement, beaucoup d’oiseaux construisent des nids de ces dimensions. Cependant, l’aigle royal, qui a une envergure d’environ deux mètres, construit un nid gigantesque. Dans les régions montagneuses reculées de l’Amérique du Nord, d’Europe, d’Afrique septentrionale et d’Asie, l’aigle royal bâtit son nid sur les corniches rocheuses de pics escarpés ou au sommet de hauts arbres. On a trouvé l’un de ces nids qui mesurait deux mètres de profondeur et presque autant de diamètre. Il a fallu d’énormes quantités de matériaux pour le construire.
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