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Cortège triomphalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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manuscrit”, à savoir l’alliance de la Loi, mais aussi de libérer les chrétiens de l’esclavage dans lequel ils étaient tenus par les puissances des ténèbres, celles de Satan.
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CosAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COS
Ville du nord-est de l’île du même nom, au sud-ouest de l’Asie Mineure. Très tôt sa situation stratégique fit d’elle un centre naval commercial important.
Après que Paul et Luc se furent “arrachés” aux surveillants d’Éphèse, à qui l’apôtre s’était adressé à Milet (Actes 20:17, 36-38), ils prirent un bateau qui navigua “tout droit”, c’est-à-dire vent arrière sans louvoyer, et arrivèrent sans difficulté “à Cos” après avoir caboté un peu plus de 55 kilomètres. Certains commentateurs ont noté qu’avec un vent dominant de nord-ouest, comme c’est souvent le cas en mer Égée, il était possible de parcourir le trajet en près de six heures, ce qui permettait au bateau de Paul d’arriver à Cos le jour même où il avait quitté Milet, comme le précise Luc. Tout donne à penser que ce bateau mouilla pendant la nuit au large de la côte orientale de Cos, puis leva l’ancre au matin pour effectuer un modeste périple de 80 kilomètres et accoster à Rhodes, “le jour suivant” l’escale de Cos.
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CosamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COSAM
{Article non traduit.}
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CosmétiquesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COSMÉTIQUES
{Article non traduit.}
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CôteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CÔTE
Le corps humain présente douze paires de côtes, os minces, longs et incurvés, qui constituent la cage thoracique. Les côtes figurent parmi les os dont la moelle produit le sang. Elles forment le thorax, qui protège le cœur et les poumons.
Lorsque Dieu créa la femme, il ne la fit pas à part, distincte de l’homme, en la formant à partir de la poussière du col, comme cela avait été le cas pour Adam. Non, il préleva une côte sur Adam, à partir de laquelle il lui façonna un complément parfait, Ève, la femme (Gen. 2:21, 22). Adam resta néanmoins parfait, uni désormais à ‘l’os de ses os et la chair de sa chair’, sa femme (Gen. 2:23; Deut. 32:4). De plus, cet épisode n’eut aucune répercussion sur les cellules reproductrices d’Adam et n’entraîna donc aucune conséquence sur le nombre des côtes de ses enfants, tant garçons que filles. Les hommes comme les femmes ont tous douze paires de côtes.
Il est intéressant de noter que si l’on prélève une côte, elle repousse, se remplace, à condition qu l’on ait conservé le périoste (la membrane de tissu conjonctif qui recouvre l’os). Le récit biblique ne dit pas si Jéhovah Dieu a adopté ou non cette technique, mais le Créateur de l’homme était forcément au courant de cette propriété insolite de l’os costal.
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CotonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COTON
(héb. karpas).
Le vocable hébreu original correspond au terme perse kirpas et au mot grec karpasos, qui désignent du coton ou du lin fins. En Esther 1:5, 6, nombre de traductions modernes optent pour le sens de “coton”. En effet ce texte mentionne ce textile parmi tous ceux qui servirent à décorer la cour du palais à l’occasion du banquet que le roi Assuérus donna pendant sept jours à Suse. En Perse et en Inde, la culture du coton remonte aux temps les plus reculés. Quant à l’Égypte et à la Palestine, où le lin était le plus courant, il est prouvé que l’on utilisait déjà le coton au premier millénaire avant notre ère.
On pense que le type de coton mentionné dans la Bible correspond au Gossypium herbaceum. Il s’agit d’un arbuste qui s’élève à environ 1,50 mètre, donne des fleurs jaunes ou parfois pourpres, puis, une fois que les fleurs ont séché, produit un fruit: la capsule du cotonnier. À maturité, celle-ci s’ouvre et laisse sortir les bourres duveteuses. Après la récolte, il faut égrener ou peigner le coton en le faisant passer dans une égreneuse.
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Cotte de maillesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COTTE DE MAILLES
Voir ARMURES, ARMURE.
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CouAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COU
La Bible utilise plusieurs fois ce mot au sens figuré. En hébreu on indique qu’un vaincu prend la fuite en disant qu’il tourne le “cou”, autrement dit la nuque, à l’ennemi (comparez avec Josué 7:8). Donc, ‘avoir la main sur le cou’ de ses ennemis signifiait les assujettir, les vaincre (Gen. 49:8; II Sam. 22:41; Ps. 18:40). Une coutume ancienne qui revêtait la même signification consistait à poser le pied sur le cou d’un ennemi vaincu. Sur les monuments d’Égypte et d’Assyrie, on représente des scènes de bataille dans lesquelles les monarques mettent le pied sur le cou de leurs ennemis. De même, Josué donna aux commandants de son armée l’ordre suivant: “Approchez. Mettez vos pieds sur la nuque de ces rois.” — Josué 10:24.
Un joug sur le cou évoquait la servitude, la soumission ou l’esclavage (Gen. 27:40; Jér. 30:8; Actes 15:10). Une image qui revient fréquemment, celle du “cou raide”, évoque un état d’esprit rebelle et obstiné. En guise d’avertissement, la Bible nous dit: “L’homme qui a été repris maintes et maintes fois, mais qui raidit son cou, sera brisé soudain, et cela sans guérison.” — Prov. 29:1; Deut. 9:6, 13; 31:27; II Rois 17:14; Ps. 75:5; És. 48:4.
LA GORGE, LE GOSIER
La discipline et l’autorité des parents (et, par déduction, la valeur suréminente des commandements de Dieu) sont très importantes, car nous sommes invités à les ‘lier à notre gorge’, là où l’on portait de beaux et précieux ornements (Prov. 1:8, 9; 3:1-3; 6:20, 21). Marcher le cou tendu peut trahir un esprit hautain (És. 3:16). À propos des hommes d’effusion de sang et de tromperie, la Bible dit: “Leur gosier est une sépulture ouverte.” — Ps. 5:9; Rom. 3:13.
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CoucheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUCHE
{Article non traduit.}
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CoucouAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUCOU
(héb. barburîm [pluriel]).
Ce mot ne se trouve qu’une seule fois dans la Bible, en I Rois 4:23 où il est question de “coucous” [barburîm] engraissés” (MN; Os; TOB, note) parmi les vivres consommés chaque jour à la cour de Salomon. Le mot hébreu, comme le mot français, est vraisemblablement une onomatopée dont le son imite l’appel de l’oiseau. En effet, le cri de la femelle est une sorte de bruit de gorge qui fait penser au bruit d’une “eau qui gargouille sur une note gutturale”.
Le coucou commun ainsi que le grand coucou tacheté traversent la Palestine au début du mois de mars lors de leur migration vers le nord. C’est un oiseau de taille moyenne qui ressemble à un petit faucon avec son bec pointu légèrement recourbé. Il a la tête généralement grise, de longues ailes pointues de couleur brune et une queue allongée, arrondie à son extrémité; son ventre et ses cuisses sont gris ou bruns, soit piquetés, soit rayés.
Certains estiment que le coucou était un bien petit oiseau pour être servi à la table de Salomon, mais il convient de noter que même des moineaux plumés se vendaient autrefois sur les marchés orientaux (Mat. 10:29). En outre, ces coucous étaient engraissés. Voici ce que déclare une encyclopédie (The American Cyclopædia, 1883, t. V, p. 557) à ce sujet: “En automne, ils sont gras et leur chair est appréciée; les anciens avaient une prédilection pour eux et attribuaient à cette viande de précieuses propriétés médicinales.” Les Romains mangeaient des coucous farcis, et ces oiseaux sont encore considérés comme un mets de choix en Italie et en Grèce.
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CoudéeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUDÉE
Mesure de longueur correspondant grosso modo à la distance qui va du coude au majeur (Deut. 3:11). Certains indices indiquent que les Israélites utilisaient couramment une coudée de 45 centimètres. Les chiffres donnés dans le présent ouvrage sont d’ailleurs calculés sur cette base. Par exemple l’inscription de Siloam indique que le canal souterrain creusé par le roi Ézéchias a une longueur de 1 200 coudées. On l’a donc mesuré soigneusement et on a compté 533 mètres, ce qui donne une coudée de 44,4 centimètres. On a également mesuré de nombreux bâtiments et enceintes mis au jour en Palestine en prenant comme unité de base une coudée de 45 centimètres, et on a obtenu un nombre entier de coudées.
Il est probable que les Israélites utilisaient aussi une grande coudée, plus longue d’un empan (7,5 centimètres) que la coudée courante. Cette grande coudée (de 52 centimètres environ) se retrouve dans les dimensions du temple qu’Ézéchiel vit en vision. — Ézéch. 40:5.
On a trouvé en Égypte des bâtons qui servaient d’instruments de mesure. Certains correspondent à la coudée de 45 centimètres, et d’autres à celle de 52 centimètres.
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CouleursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COULEURS
Pour désigner les couleurs, la Bible n’utilise pas la large gamme de termes précis que l’on trouve sur les cartes de coloris modernes. Parfois une racine hébraïque sert à désigner différentes teintes de la même famille de couleurs. Ce n’est pas que les rédacteurs de la Bible étaient insensibles aux nuances ou qu’ils ne disposaient que d’un vocabulaire limité, mais plutôt qu’ils avaient la faculté remarquable d’évoquer la couleur simplement sur la base du sujet considéré ou en comparant des objets peu courants à des choses familières (Ex. 16:31; Rév. 1:14). Pour indiquer la couleur, ils évoquaient l’aspect de choses aussi communes que le sang, la neige, certains oiseaux, le feu, les pierres précieuses, etc. (II Rois 3:22; Ps. 51:7; Cant. 5:11; Mat. 16:2, 3; Rév. 9:17.) Ils donnaient aussi parfois aux couleurs un sens symbolique et associaient certaines idées précises à des couleurs déterminées. Voici les couleurs mentionnées dans la Bible: noir, bleu, bleu hyacinthe, brun, cramoisi, couleur de feu, or, gris, vert, violet, pourpre, rouge, rouge feu, alezan doré, écarlate, vermillon, blanc, jaune et jaune soufre.
LE MANTEAU DU CHRIST
Certains prétendent que les rédacteurs bibliques se contredisent au sujet de la couleur du manteau dont Jésus Christ fut revêtu le jour de son exécution. Matthieu écrit que les soldats “lui mirent un manteau écarlate” (27:28), alors que, selon Marc et Jean, il était pourpre (Marc 15:17; Jean 19:2). Toutefois, plutôt qu’une contradiction, cette variante dans la couleur du manteau est plutôt la preuve que les rédacteurs des Évangiles faisaient œuvre originale et n’étaient pas de connivence entre eux. Matthieu décrit le manteau tel qu’il lui est apparu selon son estimation des couleurs, faisant ressortir la teinte rouge du vêtement. Jean et Marc insistent moins sur le rouge en qualifiant le manteau de pourpre. La couleur “pourpre” est un rouge foncé tirant au violet; Marc et Jean s’accordent donc avec Matthieu pour dire que la couleur du vêtement tirait vers le rouge. Évidemment, le lieu et la lumière pouvaient lui donner des tons différents. Les rédacteurs des Évangiles notèrent simplement ce qui semblait être la couleur dominante, à eux ou à ceux de qui ils obtinrent ces renseignements. Une masse d’eau change souvent de teinte selon la couleur du ciel et le reflet de la lumière à un moment donné. Par conséquent, su l’on considère ces différents points, on se rend compte que les rédacteurs des Évangiles ne se contredisent pas lorsqu’ils donnent la couleur du manteau dont les soldats romains revêtirent le Christ par dérision, le dernier jour de sa vie humaine.
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CoupeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUPE
Voir RÉCIPIENTS.
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CourAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUR
Voir TRIBUNAL.
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CoureursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUREURS
Courriers rapides ou serviteurs qui couraient devant le char d’un personnage éminent. Le mot traduit la forme participiale de la racine hébraïque rûts, “courir”. Certaines traductions le rendent par “fantassin”, “garde” ou “sentinelle”, mais il existe un autre mot pour “fantassin”, à savoir raghlî ou, sous sa forme complète, ʼish raghlî.
Le mot “coureur” peut désigner tout messager rapide ou toute personne qui court vite, comme Azahel, frère de Joab, et Ahimaaz, fils de Zadoc (II Sam. 2:18; 18:19, 23, 27). En une certaine occasion, Élie courut près de 40 kilomètres, depuis le mont Carmel jusqu’à Jizréel, en avant du char d’Achab. Il faut dire que “la main même de Jéhovah fut sur Élie”. — I Rois 18:46.
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