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Les “bolides” de la créationRéveillez-vous ! 1974 | 22 juin
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car ses mouvements sont très irréguliers. C’est certainement un des animaux les plus rapides des océans. Certains sautent même jusqu’à dix ou douze mètres hors de l’eau, glissant sur les vagues pendant plus de trente mètres. Il n’est pas rare qu’il en atterrisse sur le pont d’un bateau.” Le calmar à réaction ne souffre pas de la crise de l’énergie !
Bien d’autres créatures marines sont des “bolides” étonnants. Le barracuda, par exemple, nage, dit-on, à 40 kilomètres à l’heure ; le macaire bleu est capable d’atteindre des pointes de 80 kilomètres à l’heure. Mais le poisson le plus rapide est peut-être le pèlerin, variété d’espadon. Selon C. W. Coates et J. W. Atz, conservateur et conservateur adjoint de l’Aquarium de la société zoologique de New York, “le pèlerin de l’Atlantique (...) fait vraiment penser à une torpille quand il s’élance à travers l’eau, toutes ses nageoires collées au corps. (...) Ce poisson représente, semble-t-il, le summum de la ligne fuselée (...). On a dit qu’il peut atteindre la vitesse phénoménale de 100 kilomètres à l’heure”. Le Guinness Book of World Records parle d’un pèlerin de Floride qui aurait atteint une vitesse de 110 kilomètres à l’heure. Un record !
Des oiseaux coureurs
Le coucou coureur, au long bec, aux longues pattes et à la longue queue, aime mieux courir que voler, bien qu’il se serve de ses ailes quand il lui faut traverser un cañon. Sur le sol, il se déplace à la vitesse de 25 à 30 kilomètres à l’heure, facilement et sans fatigue apparente. Pendant qu’il court, il lui arrive de faire un bond de cinquante centimètres pour attraper un insecte. Ce coureur est si rapide que lorsqu’il est poursuivi, il préfère se sauver à toutes jambes, plutôt que d’employer ses ailes. Un obstacle sur son chemin ne constitue pas un problème, car l’oiseau le contourne rapidement et avec aisance grâce à un balancement de la queue. On raconte qu’une auto a poursuivi un coucou coureur qui fonçait à la vitesse de plus de trente kilomètres à l’heure.
L’émeu est un autre coureur rapide. Un de ces grands oiseaux poursuivi par une automobile parvint à maintenir une vitesse de plus de 45 kilomètres à l’heure pendant 16 kilomètres.
Cependant, on considère généralement que l’autruche est l’oiseau le plus rapide au sol. Ses ailes, inaptes au vol, la soutiennent néanmoins quand elle court et lui permettent d’atteindre des pointes de 60 kilomètres à l’heure ! Le Créateur de l’autruche et des autres “bolides” de la terre, des mers et des airs parla de cet oiseau à Job, disant : “Au temps où elle bat des ailes en haut, elle rit du cheval et de son cavalier.” — Job 39:18.
Des oiseaux qui volent
L’oiseau-mouche est remarquable pour sa rapidité sur une courte distance. Semblable à une flèche traversant le ciel, il peut voler, croit-on, à 90 kilomètres à l’heure. On le voit voleter au-dessus d’une fleur et, l’instant d’après, il est déjà au sommet d’un arbre. L’oiseau-mouche vole vers le haut, vers le bas, en avant et en arrière. C’est le seul oiseau capable de voler en arrière. Il peut le faire en modifiant l’inclinaison de ses ailes. Ce petit hélicoptère vivant est une véritable merveille parmi les “bolides” ailés de la création.
Personne ne contestera la rapidité du vol de l’aigle. À plusieurs reprises, la Bible mentionne cette qualité de l’aigle (II Sam. 1:23 ; Jér. 4:13). À propos des armées babyloniennes et de leurs chevaux, venant punir l’infidèle Jérusalem, Habacuc 1:8 dit : “Ils volent comme l’aigle qui se hâte pour dévorer quelque chose.” L’aigle doré se précipite sur sa proie si rapidement que, selon une autorité, “le sifflement de l’air à travers ses ailes s’entend de loin”. Il semble qu’il fonce sur sa proie à 180 kilomètres à l’heure ou même plus !
Les avis diffèrent quant à savoir quel oiseau est le plus rapide. Certains disent que c’est le faucon pèlerin, appelé souvent en Amérique “faucon des canards” à cause de son goût pour la chair de ce volatile. Cet oiseau, au corps puissant, ramassé et aux longues ailes pointues, se réserve manifestement pour les heures de repas. Un naturaliste, qui a observé des faucons affamés, raconte : “À maintes reprises j’en ai vu, bien au-dessus de moi, qui baissaient la tête, s’élançaient en un puissant battement d’ailes puis se laissaient tomber comme une pierre.” Durant cette descente en piqué, on croit que le faucon atteint une vitesse de 270 kilomètres à l’heure. Un faucon dépassa rapidement un avion qui piquait du nez à plus de 260 kilomètres à l’heure. Le pilote raconte qu’il avait l’impression que son appareil “était immobile”.
Selon d’autres personnes, la frégate serait l’oiseau le plus rapide. Magnifiquement conçu pour le vol, ce voilier aux grandes ailes pointues a une envergure de 1,80 m. On l’a qualifié de “machine volante (...) sans pareille dans la nature”. Bien qu’on ait observé des frégates volant à 160 kilomètres à l’heure, on pense que ces oiseaux sont capables de vitesses beaucoup plus grandes. J. E. Capstickdale observa des frégates qui survolaient son schooner et se dirigeaient vers une île. Il chronométra leur vol et rapporte qu’il atteignait une vitesse de plus de 390 kilomètres à l’heure. Ce chiffre est mis en doute par de nombreux spécialistes. En tout cas, Capstickdale déclara :
“J’ajouterai que j’ai toujours été intéressé par les vitesses de vol des oiseaux et j’ai vu le faucon des canards accomplir des prouesses ; j’affirme néanmoins sans la moindre hésitation qu’à chaque fois j’ai pu reconnaître que la petite tache dans le ciel était cet oiseau. Mais quand la frégate fonce sur sa proie, poisson ou bébé tortue, elle cesse d’être une petite tache pour n’être plus qu’une trace très légère visible seulement pour des yeux perçants et bien entraînés.” — Parade de la nature (angl.), Frank W. Lane.
Certains naturalistes croient que les martinets sont les oiseaux les plus rapides. Ce passereau vole toute la journée, sans repos, attrapant les insectes au vol. Le soir, quand disparaissent les derniers rayons du soleil, les martinets tournent en rond au-dessus d’une cheminée inemployée, puis se précipitent à l’intérieur où ils restent accrochés verticalement durant toute la nuit. Certains martinets restent toute la nuit en l’air !
Ces oiseaux passent pratiquement toute leur vie à voler. Ils affrontent la tempête alors que d’autres oiseaux vont se mettre à l’abri. En Inde, on a chronométré sur une distance de trois kilomètres le vol d’une espèce de martinets à queue épineuse. Les vitesses variaient entre 260 et 330 kilomètres à l’heure ! “Cet oiseau, dit le Guinness Book of World Records (édition de 1973), est la créature vivante qui se meut le plus rapidement.”
Ces “bolides” du ciel, de la terre et des mers sont si merveilleusement conçus que l’homme a copié certaines de leurs caractéristiques pour pouvoir accomplir des voyages plus rapides. On s’est inspiré de la forme des oiseaux pour établir le modèle des avions. Même dans le domaine des sports nautiques, l’homme a copié la grenouille, le phoque et d’autres nageurs habiles en se servant de palmes de caoutchouc. L’honneur n’en revient pas aux animaux eux-mêmes, bien sûr, mais à Celui qui a créé ces “bolides” de la création. — Rév. 4:11.
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Le silencieux hibouRéveillez-vous ! 1974 | 22 juin
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Le silencieux hibou
● Quand il est en quête d’une proie, le hibou vole à grande vitesse sans qu’on entende le moindre bruissement d’ailes, comme c’est le cas de la plupart des oiseaux. Des ingénieurs, qui cherchent à réduire le bruit du compresseur des moteurs à réaction, ont récemment étudié le silencieux hibou. Ils ont découvert que ses ailes sont en dents de scie, c’est pourquoi le vol de cet oiseau est l’un des plus silencieux qui soit. Les ingénieurs pensent donc découper en dents de scie les bords des pales du rotor, espérant ainsi empêcher la formation d’un remous générateur de bruit. ‘Les ailes du hibou, dit la revue Product Engineering, ont inspiré les ingénieurs.’
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