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  • La mésange bleue — petit bandit du monde des oiseaux
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 juillet
    • La mésange bleue — petit bandit du monde des oiseaux

      De notre correspondant en Grande-Bretagne

      Quand la ménagère britannique se penche pour prendre devant sa porte la bouteille de lait matinale, il lui arrive de constater que des pillards sont passés par là. Eh oui ! la mésange bleue, ce petit bandit, a prélevé sa part de crème !

      Hardie et agile, la mésange sait ce qu’elle veut, et malgré le danger elle enfoncera sa tête dans la bouteille pour atteindre la crème. La capsule ne pose aucun problème pour ce bandit emplumé. Quand on employait, pour boucher les bouteilles, des disques épais de carton paraffiné, on pensait qu’ils étaient à l’épreuve d’un bec. Mais la mésange, patiemment, les pelait couche par couche.

      On se servit ensuite de capsules métalliques. Mais elles n’arrêtèrent pas non plus la mésange au bec puissant, semblable à un ciseau. Si vous placez des pierres par-dessus, cette effrontée les rejette avec impudence. Et ne pensez pas qu’en couvrant vos bouteilles avec un linge, votre lait sera à l’abri.

      Si la ménagère a des problèmes, le laitier en a lui aussi. Il arrive que des nuées de mésanges suivent la camionnette du laitier comme les mouettes suivent un navire. Et pendant que l’homme livre sa marchandise, les oiseaux ouvrent les bouteilles.

      Il semble même que la mésange ait une mauvaise influence sur ses compagnons emplumés. Un laitier a raconté qu’à plusieurs reprises des rouges-gorges avaient suivi sa camionnette et s’étaient gavés de lait après que les mésanges, beaucoup plus petites, leur avaient commodément ouvert les bouteilles. La mésange prend la tête, les autres suivent. En fait, onze autres espèces d’oiseaux ont ainsi l’habitude de fondre sur les voitures de laitier.

      Et ce n’est pas tout. Un correspondant du Times se porte garant du fait suivant : “Une voisine qui allait chercher son lait un matin découvrit un renard assis dans un fourré et observant attentivement des mésanges bleues qui soulevaient le couvercle d’une des bouteilles. Nul doute que s’il n’avait pas été dérangé, le renard aurait attendu qu’elles aient fini, après quoi il aurait pu boire un coup.”

      La mésange n’est pas seulement friande de crème. Le mastic aussi est à son goût. Un jour il fallut arrêter les finitions d’un bungalow parce qu’une volée de mésanges surgit d’un bois voisin. Après le festin de mastic qui s’ensuivit, toutes les vitres étaient tombées !

      Comment vit ce petit bandit

      À quoi ressemble donc ce bandit emplumé ? La mésange bleue est l’un des plus beaux petits oiseaux de Grande-Bretagne. Beaucoup de personnes, voyant pour la première fois une mésange prête à s’attaquer à une bouteille, la prennent pour un oiseau exotique échappé d’une volière. En vol, le bleu cobalt de la tête et des ailes, le blanc des joues et le jaune du dessous forment d’éblouissantes raies de couleur qui captivent l’œil.

      C’est peut-être parce qu’elle possède la faculté d’apprendre des tours que la mésange bleue est devenue une spécialiste dans l’art d’ouvrir les bouteilles. Le livre Oiseaux du monde (angl.) dit ce qui suit : “Parmi les très petits oiseaux, ce sont les mésanges bleues qui s’adaptent et qui apprennent le plus facilement ; (...) le nombre de tours que les mésanges bleues apprivoisées peuvent apprendre est vraiment surprenant.” Le livre explique par exemple qu’au Japon les diseuses de bonne aventure se servent de mésanges. Au commandement, l’oiseau saute de son perchoir, prend la pièce de monnaie qu’on lui tend, la laisse tomber dans une boîte, ouvre la porte d’un petit reliquaire, en tire un morceau de papier et même le déroule.

      La mésange bleue semble donc capable d’apprendre par la méthode dite des essais et des erreurs. J. C. Welty, ornithologiste à l’Université Beloit dans le Wisconsin (États-Unis), écrit : “Chaparder ainsi du lait dans des bouteilles de fabrication humaine, ce n’est pas simplement une question d’instinct.” Et Kenneth Graham, un autre expert en ornithologie, déclare : “Si l’intelligence est la faculté de voir les rapports entre les choses et de tirer profit des expériences passées, il faut reconnaître que la mésange possède cet attribut dans une mesure beaucoup plus grande qu’on ne l’avait cru jusqu’à présent.”

      Comme les bois sont l’habitat naturel de la mésange, ses incursions jusqu’au cœur des grandes villes sont d’autant plus remarquables. Son habileté innée la rend apte à survivre et à se multiplier dans une ville trépidante, morne et sans beaucoup d’arbres.

      Les endroits qu’elle choisit pour faire son nid montrent qu’elle est capable de se servir de n’importe quoi. Ces endroits sont vraiment imprévisibles : une vieille roue de voiture, une boîte aux lettres, une gouttière, un réverbère, une vieille pompe, et même la poche du vêtement d’un épouvantail planté près des rames de pois pour effrayer — devinez qui ? — les mésanges !

      Malgré tout, un oiseau plein de charme

      Quels sont les sentiments du public en général à l’égard d’un oiseau qui a tant de talents ? Bien qu’il soit un pilleur de crème, personne ne semble s’en plaindre. Au contraire, c’est toujours avec un soupçon d’admiration qu’on raconte ses actes de brigandage.

      Quoique les mésanges soient parfois importunes, les amis des oiseaux suspendent des bribes de nourriture dans leurs jardins pour avoir la visite de ce petit dandy du monde ailé. Les mésanges bleues sont friandes de fromage, de couennes de lard, de graines. On peut aussi, à leur intention, enfiler des cacahuètes sur un fil de fer, ou suspendre une noix de coco coupée en deux. En fait, la mésange bleue est vraiment un des hôtes favoris des jardins anglais. Chacun aime ses bouffonneries, par exemple quand elle se suspend, la tête en bas pour picoter une moitié de noix de coco.

      De plus, malgré son brigandage, cet oiseau est utile à l’homme, car il consomme de grandes quantités d’insectes. On a vu un couple de mésanges aller et venir à son nid quatre-vingts fois en une heure. Compte tenu des moments de repos nécessaires, le mâle et la femelle sont allés chercher 1 500 repas par jour, ou environ 10 000 par semaine. Ces repas se composent de larves du charançon du pommier et de la tenthrède. Les mésanges sont des travailleuses acharnées et bénévoles, qui débarrassent les arbres fruitiers des insectes nuisibles. Malheureusement, la suppression irréfléchie d’arbres et l’emploi inconsidéré de pesticides obligent les mésanges bleues à chercher ailleurs leur subsistance.

      À cause de leur brigandage, ces oiseaux ont parfois été taxés de sottise. Toutefois, un lecteur écrivit ce qui suit à un éditeur de journal : “Étant donné l’accroissement des superficies bâties et la diminution des superficies cultivées — souvent traitées chimiquement — n’est-​ce pas plutôt notre sottise à nous qui incommode les mésanges ?”

      Apprenez à coexister en paix

      Comment empêcher la mésange bleue de chaparder votre lait ? Soyez plus rapide qu’elle ! L’ennui c’est qu’elle se déplace à une vitesse surprenante. Pendant les quelques secondes de la livraison, les bandits emplumés fondent sur la marchandise. C’est ce qu’ils ont fait dans une école de Merstham, en Angleterre, où ils ont ouvert plus de 50 bouteilles sur les 300 avant que le gardien ait pu intervenir.

      N’oubliez pas qu’un oiseau prend sa nourriture là où il la trouve. Demandez donc à votre laitier de vous aider en déposant les bouteilles de lait dans une caisse solide fermée par un lourd couvercle.

      La mésange bleue n’est que l’une des innombrables merveilles vivantes, œuvre d’un Créateur plein de sagesse. Un ami des oiseaux rendit ainsi hommage à la mésange et à son Créateur : “À contempler cette petite créature agile, active et heureuse, on se rend compte qu’on est bien peu de chose. Elle est si exquise dans ses formes et ses couleurs, si parfaite dans ses mouvements ! Rien en elle n’a été laissé au hasard. Quel ouvrage fait de main d’homme peut-​on lui comparer ?”

  • Pensez à vos pieds
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 juillet
    • Pensez à vos pieds

      QUAND on a l’habitude de se déplacer en voiture, aller à pied est un plaisir nouveau. Les roues vous emmènent plus vite à destination, mais si vous voulez vraiment apprécier votre excursion, rien ne vaut la marche — si du moins vos pieds sont en bon état. C’est seulement en marchant qu’on peut jouir des beautés de la terre, de la majesté des montagnes, des senteurs de la forêt et des chants d’oiseaux.

      Cependant, vos pieds ne sont pas seulement des moyens de locomotion, ils réagissent à vos sens et à vos émotions. Ils frappent le sol quand vous êtes en colère, sautent quand vous êtes joyeux, vont et viennent quand vous êtes anxieux.

      Si vous n’êtes plus tout jeunes et que vous puissiez vous déplacer, la marche permettra à votre cœur, à vos poumons et à vos muscles d’avoir l’exercice nécessaire. La circulation du sang sera activée, votre appétit sera meilleur et vous dormirez mieux.

      Quel plaisir de pouvoir courir, danser, patiner ou même simplement faire une petite promenade ! Sans aucun doute, vos pieds sont destinés à coopérer, avec vos autres membres, au bien-être de tout votre corps. Ne faut-​il pas les traiter comme quelque chose de grande valeur ?

      Une création merveilleuse

      Vous apprécierez mieux la valeur de vos pieds si vous les considérez avec les yeux d’un podologue ou même d’un ingénieur. Quoique d’une structure simple, ils sont très robustes. Ils parcourent probablement plus de 100 000 kilomètres au long d’une vie moyenne de soixante-dix à quatre-vingts ans. Pour absorber tous les chocs que cela suppose, chaque pied

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