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PentecôteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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donné ses instructions pour la fête, Jéhovah ordonna ce qui suit: “Et lorsque vous moissonnerez la moisson de votre pays, tu ne devras pas faire entièrement la lisière de ton champ lorsque tu moissonneras, et tu ne devras pas ramasser la glanure de ta moisson. Tu devras les laisser pour l’affligé et pour le résident étranger. Je suis Jéhovah, votre Dieu.” (Lév. 23:22). Ainsi, les pauvres avaient de bonnes raisons de remercier le Seigneur et de célébrer joyeusement la fête avec tout le monde. Au cours de cette fête, de nombreux Juifs faisaient aussi des offrandes personnelles des prémices de leurs moissons.
Selon des sources rabbiniques, après l’exil les participants à cette fête avaient coutume de monter à Jérusalem la veille pour y préparer tout ce qui était nécessaire à son observance. Le soir, des sonneries de trompettes annonçaient que le jour de la fête approchait (Nomb. 10:10). On nettoyait l’autel des holocaustes et on ouvrait les portes du temple aussitôt après minuit aux prêtres et au peuple. Ce dernier amenait alors les sacrifices pour les holocaustes et pour les actions de grâces dans la cour, où les prêtres les examinaient.
Après le sacrifice quotidien, offert régulièrement chaque matin, on apportait les sacrifices particuliers à ce jour de fête qui sont décrits en Nombres 28:26-30. Ensuite venait l’offrande préparée spécialement pour le jour de la Pentecôte, c’est-à-dire l’offrande balancée de pains avec les sacrifices qui l’accompagnaient (Lév. 23:18-20). Quand les pains avaient été balancés, le grand prêtre prenait l’un d’eux, tandis que l’on partageait le second entre les prêtres qui officiaient.
SIGNIFICATION SYMBOLIQUE DE LA FÊTE
C’est le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère que Jésus Christ répandit l’esprit saint sur le groupe d’environ cent vingt disciples réunis dans la chambre haute à Jérusalem (Actes 1:13-15). Jésus avait été ressuscité le 16 Nisan, jour où le grand prêtre offrait la gerbe d’orge. Il était, au sens figuré, sans levain puisque ce dernier représente le péché (Héb. 7:26). À la Pentecôte, en tant que Grand Prêtre, il pouvait présenter à son Père, Jéhovah, des fils spirituels supplémentaires, ses disciples qu’il avait choisis d’entre les humains pécheurs et qui avaient accepté son sacrifice. L’approbation de Jéhovah et la présentation du sacrifice de Jésus ont été confirmées par l’effusion de l’esprit de Dieu sur les disciples. On peut donc établir un parallèle avec l’offrande des deux pains levés. À la Pentecôte, ce furent d’abord les Juifs qui devinrent les frères spirituels du Christ. Plus tard, Corneille et sa famille allaient être les premiers membres d’un autre groupe, celui des Gentils ou non-Juifs, qui était destiné à compléter le reste de la congrégation spirituelle. — Actes 2:1-4; 10:44-48.
Selon la tradition juive, le jour de la Pentecôte correspondait à celui où la Loi avait été donnée au Sinaï et où Israël était devenu un peuple mis à part. C’est au tout début du troisième mois (Sivan) que les Israélites se sont assemblés au Sinaï et ont reçu la Loi (Ex. 19:1). Tout comme Moïse fut utilisé comme médiateur pour faire entrer Israël dans l’alliance de la Loi, de même Jésus Christ, en tant que Médiateur de la congrégation chrétienne, a fait entrer l’Israël spirituel dans la nouvelle alliance. L’apôtre Paul compare ces deux événements en disant que les chrétiens se sont approchés d’une bien plus grande assemblée, “d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”, sous les dispositions de l’alliance nouvelle. — Héb. 12:18-24; voir Révélation 14:1-5.
Le soir où il célébra sa dernière Pâque, Jésus avait annoncé à ses disciples qu’il y aurait une nouvelle alliance et, juste avant son ascension, il leur avait ordonné d’attendre à Jérusalem l’esprit saint promis. À la Pentecôte, l’apôtre Pierre donna les explications suivantes: “Ayant donc été élevé à la droite de Dieu et ayant reçu du Père l’esprit saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez.” (Luc 22:20; Actes 2:33). La présence de l’esprit de Dieu était manifeste, puisque les quelque cent vingt disciples se mirent à parler miraculeusement en des langues étrangères. Par ce moyen, les foules de Juifs et de prosélytes qui étaient venues des quatre coins de l’Empire romain eurent la possibilité d’entendre et de comprendre les “choses magnifiques de Dieu”. (Actes 2:7-11.) Pour la première fois, par la voix de Pierre, le baptême au nom du Père, du Fils et de l’esprit saint fut prêché ainsi que Jésus l’avait ordonné selon Matthieu 28:19 (Actes 2:21, 36, 38, 39). Ayant paru dans les cieux muni de la valeur de son sacrifice, Jésus pouvait faire entrer ses disciples dans la nouvelle alliance. — Héb. 9:15-26.
Ses disciples, auxquels s’ajoutèrent les trois mille le jour de la Pentecôte (Actes 2:41) et d’autres ultérieurement, n’étaient donc pas les premières prémices de Dieu; c’était Jésus Christ lui-même qui avait été présenté le 16 Nisan de l’an 33 (I Cor. 15:23), le jour où l’on présentait les gerbes d’orge en offrande balancée. Les disciples étaient plutôt comparables aux prémices du blé, la récolte suivante, “une espèce de prémices” offertes à Dieu (Jacq. 1:18). Ils étaient devenus la nouvelle nation de Dieu, “une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale” pour Dieu. — I Pierre 2:9.
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PÉOR
{Article non traduit.}
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Pérazim (Mont)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PÉRAZIM (MONT)
{Article non traduit.}
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PerdrixAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PERDRIX
(héb. goréʼ).
Le nom hébreu de cet oiseau signifie “celui qui appelle” ou “celui qui crie”. Certains pensent que ce nom est censé évoquer le criaillement que fait l’oiseau quand il est débusqué. La perdrix est un gallinacé au corps épais, plus petit que le faisan. La perdrix cherche à se sauver en courant, en se cachant derrière des aspérités du sol telles que des rochers ou en cherchant refuge dans des fissures de rochers ou autres abris similaires. Aussi, lorsqu’il allait de cachette en cachette pour échapper à la poursuite implacable du roi Saül, David se compara-t-il avec justesse à “une perdrix sur les montagnes”. — I Sam. 26:20; voir Lamentations 3:52.
Le texte de Jérémie 17:11 où l’homme qui amasse des richesses injustement est comparé à “la perdrix qui a réuni [ou peut-être fait éclore] ce qu’elle n’a pas pondu” a fait l’objet de nombreux commentaires. Alors que certains auteurs anciens disent que la perdrix couve des œufs qu’elle a pris dans d’autres nids, les naturalistes modernes déclarent qu’on n’observe cette pratique chez aucun oiseau classé parmi les perdrix. Toutefois, le lexique hébreu de Koehler et Baumgartner (Lexicon in Veteris Testamenti Libros, p. 851) signale que le zoologiste juif Israël Aharoni (1882-1946), auteur d’œuvres sur la vie animale en Palestine, trouva “deux pontes de onze œufs chacune de deux femelles [perdrix] différentes dans le même nid”. Une source plus récente, le Palestine Exploration Quarterly (mai-oct. 1955, p. 133), montre que “la femelle du chukor [perdrix] pond deux couvées d’œufs, une pour elle-même et l’autre pour le mâle”. Le fait que le mâle couve ces œufs peut fournir une explication au texte contenu en Jérémie 17:11, mais on ne peut pas l’affirmer catégoriquement. Dans la Bible publiée par la Jewish Publication Society ce passage est traduit comme suit: “Telle la perdrix qui couve des petits qu’elle n’a pas pondu, tel est celui qui s’enrichit, mais non de droit, au milieu de ses jours il les quittera.” Dans son commentaire sur ce verset, le Soncino Books of the Bible cite l’explication que propose le naturaliste Tristram. Selon celui-ci, la perdrix femelle commence à couver, mais, à cause de ses nombreux ennemis, humains et autres, qui recherchent son nid pour lui voler ses œufs, elle perd vite tout espoir d’avoir une nichée.
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PèreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PÈRE
(héb. ʼav; gr. pater).
Le mot hébreu ʼav est un terme qui évoque les premiers sons très simples que prononce un petit enfant. En hébreu et en grec bibliques, le mot “père” peut revêtir plusieurs significations. Il peut désigner: celui qui engendre, qui donne naissance à un individu (Prov. 23:22; Zach. 13:3; Luc 1:67), le chef d’une maisonnée ou d’une lignée familiale (Gen. 24:40; Ex. 6:14), un ancêtre (Gen. 28:13; Jean 8:53), le fondateur d’une nation (Mat. 3:9), le fondateur d’une classe de personnes ou d’une profession (Gen. 4:20, 21, NW, éd. 1984, note en bas de page), un protecteur (Job 29:16; Ps. 68:5), la source d’une chose (Éph. 1:17); enfin, le mot “père” peut être une marque de respect. — II Rois 5:13; Actes 7:2.
En tant que Créateur, Jéhovah Dieu est appelé Père (És. 64:8; voir Actes 17:28, 29). Il est aussi le Père des chrétiens engendrés de l’esprit, le terme araméen ʼAbbaʼ exprimant le respect et sous-entendant des relations filiales très étroites (Rom. 8:15; voir ABBA). Tous ceux qui manifestent la foi et qui ont l’espoir de vivre éternellement peuvent s’adresser à Dieu comme à leur Père (Mat. 6:9). Jésus Christ, le Messie, fut prophétiquement appelé Père, car il est le principal Instrument de vie utilisé par Dieu (És. 9:6). De même, quiconque a des imitateurs ou des disciples qui reflètent ses traits de personnalité est considéré comme leur père (Mat. 5:44, 45; Rom. 4:11, 12). C’est en ce sens que le Diable est qualifié de père. — Jean 8:44; voir Genèse 3:15.
Jésus interdit d’appliquer à des humains le mot “père” en tant que titre formaliste ou religieux (Mat. 23:9). Étant donné que Paul avait apporté la bonne nouvelle à certains chrétiens et les avait nourris spirituellement, il était pour eux comme un père; mais le mot “père” ne lui est jamais appliqué dans les Écritures comme un titre religieux (I Cor. 4:14, 15). Il est intéressant de noter que Paul se compare à la fois à un père et à une mère pour les chrétiens de Thessalonique (I Thess. 2:7, 11). En Luc 16:24, 30, quand il est parlé de “père Abraham”, il faut y voir essentiellement une allusion à sa position d’ascendant charnel.
POSITION, AUTORITÉ ET RESPONSABILITÉS DU PÈRE
Dans la Bible, le père est le chef de la maisonnée, le gardien, le protecteur, celui qui prend les décisions finales, le juge de toute la famille (Gen. 3:16; 31:32; I Cor. 11:3). Du temps des patriarches et des Israélites, avant l’institution de la prêtrise lévitique, le père dirigeait le culte et tenait pour sa famille le rôle de prêtre (Gen. 12:8; Job 1:5; Ex. 19:22). Le père exerçait l’autorité sur sa maisonnée jusqu’à sa mort. Quand un fils se mariait et fondait sa propre maisonnée, il en devenait alors le chef, mais il manifestait toujours à son père le respect qui lui était dû. Quand une fille se mariait, elle était placée sous l’autorité de son mari (Nomb. 30:3-8). Dans les temps bibliques, le père arrangeait généralement le mariage de ses enfants. S’il avait de graves difficultés financières, il pouvait vendre sa fille comme esclave, sous certaines conditions assurant sa protection. — Ex. 21:7.
LE PÈRE S’INTÉRESSE AUX MEMBRES DE SA FAMILLE
En tant que représentant de Dieu, le père a la responsabilité de veiller à ce que les principes de Dieu soient enseignés à sa maisonnée (Gen. 18:19; Éph. 6:4; Deut. 6:6, 7). L’enseignement et la discipline comprennent aussi certaines instructions et certains ordres personnels de la part du père, et la mère coopère à leur mise en pratique (Prov. 1:8; 6:20). Le père qui craint Dieu a un profond amour pour ses enfants; il les exhorte et les réconforte avec une grande tendresse (I Thess. 2:11; Osée 11:3). Il les discipline, les corrige et les reprend afin qu’ils marchent dans le droit chemin (Héb. 12:9; Prov. 3:12). Ses fils sont pour lui un sujet de joie, surtout lorsqu’ils font preuve de sagesse (Prov. 10:1). Par contre, il est profondément affligé et contrarié quand ses enfants se montrent stupides (Prov. 17:21, 25). Le père doit faire preuve de compassion et de miséricorde (Mal. 3:17; Ps. 103:13). Il doit tenir compte des besoins et des requêtes de ses enfants (Mat. 7:9-11). Les nombreux exemples de l’amour et de l’attention que Dieu a manifestés envers son peuple constituent un modèle pour les pères humains.
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Pérégrination dans le désertAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PÉRÉGRINATION DANS LE DÉSERT
{Article non traduit.}
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Pérès, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PÉRÈS, I
Voir PARSIN.
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Pérès, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PÉRÈS, II
(“rupture”).
Un des fils jumeaux que Juda eut de Tamar, sa belle-fille. Au moment de la naissance, Zérah, frère de Pérès, commença à sortir le premier, mais il se retira de sorte que Pérès naquit avant lui. Cet incident occasionna une rupture périnéale à Tamar (Gen. 38:24-30). Pérès garda la priorité sur son frère. D’ailleurs, son nom figure toujours en premier dans les listes généalogiques, et sa maison devint plus connue que celle de Zérah (Ruth 4:12). Avec ses deux fils, Hesron et Hamul, Pérès comptait parmi les descendants de Jacob qui entrèrent en Égypte. C’est dans ce pays que les trois hommes devinrent chefs de familles distinctes dans la tribu de Juda (Gen. 46:8, 12). Hormis ces faits, la Bible ne fournit pas de renseignements personnels sur Pérès.
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PéreschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PÉRESCH
{Article non traduit.}
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Pérès-UzzahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PÉRÈS-UZZAH
{Article non traduit.}
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PerfectionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PERFECTION
L’idée de perfection est exprimée par des termes hébreux dérivés des mots kalal (achever, parfaire [voir Exode 28:31]), shalam (être complet, sain, achevé [voir I Rois 8:61; II Chroniques 8:16]) et tamam (être complet, entièrement développé, intact, sans défaut [voir Ésaïe 18:5; Ézéchiel 15:5; II Samuel 22:26]). Dans les Écritures grecques chrétiennes, les mots téléïos (adjectif), téléïôtês (nom) et téléïoô (verbe) sont utilisés dans le même sens et signifient notamment amener à l’état complet ou à la pleine mesure (Luc 8:14; II Cor. 12:9; Jacq. 1:4), avoir terminé sa croissance, être
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