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L’inceste — Le crime dont on ne parle pasRéveillez-vous ! 1981 | 8 mai
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spécialistes, les enfants mentent rarement au sujet d’un inceste.
Certains pensent que la prison n’est pas toujours la bonne solution pour régler le problème du coupable. C’est pourquoi, on a ouvert des centres de consultation où l’on peut traiter l’ensemble de la famille. Hank Giarretto explique ce qu’il considère comme très important dans un tel traitement: “[Le père] doit affronter sa fille et accepter de prendre l’entière responsabilité de ce qui est arrivé.” Il se peut que cela soit difficile pour lui, mais c’est le seul moyen dont il dispose pour essayer de réparer un peu le mal qu’il a fait à son enfant.
Les amis peuvent aussi apporter leur aide. De nombreuses victimes ont expliqué comment, grâce à des soins patients, désintéressés et pleins d’égards, on les avait encouragées à surmonter les troubles affectifs et à commencer à faire des projets pour l’avenir. Il se peut que les blessures ne disparaissent jamais totalement; mais avec de la persévérance, elles finiront au moins par régresser à l’arrière-plan.
Une autre source de secours
Que peut-on répondre à la personne qui pose la question d’introduction de cet article? Elle avait eu des rapports avec son grand-père, de l’âge de six ans jusqu’à neuf ans. Puis elle était tombée dans l’immoralité, avait essayé la drogue et consulté les psychiatres, mais sans éprouver aucun soulagement.
Heureusement, elle peut trouver de l’aide ailleurs. Aussi “bas” que nous soyons tombés, il y a Quelqu’un qui “relève le petit de la poussière”, et nous pouvons réussir à le connaître grâce à la Bible (Ps. 113:7). Il peut nous aider même quand nous sommes dans la plus profonde dépression, parce qu’il est “le Père des tendres miséricordes et le Dieu de toute consolation”. (II Cor. 1:3.) Cela demande de nombreuses prières, une étude approfondie de la Bible et des discussions avec des personnes mûres pour remplacer par des pensées constructives, les pensées dépressives et tourmentées par le sentiment de culpabilité. Mais c’est possible. L’exemple suivant en est une preuve.
Une femme raconte que son père, puis son beau-père, abusèrent d’elle lorsqu’elle était très jeune. Elle sombra dans l’immoralité, l’abus de médicaments et finit par donner naissance à un enfant illégitime. Mais elle ajoute: “Il y a un moyen de se sortir de l’inceste, du viol d’enfant, du viol tel qu’il est défini par la loi, de la drogue et de l’homosexualité. Il se peut que vous pensiez que vous allez devenir folle, mais vous pouvez garder votre santé mentale si vous avez espoir en une vie meilleure. J’ai cette espérance. (...) Je ne me suis jamais défendue quand j’étais enfant. Je voudrais l’avoir fait, mais j’avais peur, peur que personne ne s’occupe de moi, que personne ne me veuille. J’avais tort, complètement tort! Jéhovah s’intéresse à nous, (...) et les anciens de la congrégation [des Témoins de Jéhovah] s’y intéressent aussi.”
Quel que soit notre passé, nous pouvons tous être “lavés”, et “sanctifiés” selon le point de vue de Dieu (I Cor. 6:11). La Bible explique comment. Grâce au pouvoir de la Parole et de l’esprit, Dieu peut aussi supprimer notre sentiment de culpabilité et même nous aider à échapper aux troubles affectifs. Il peut nous aider à vivre une vie satisfaisante dès maintenant, et nous donner confiance qu’un jour proche, nous vivrons dans un monde où des choses telles que l’inceste n’arriveront plus jamais.
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La mort de la forêtRéveillez-vous ! 1981 | 8 mai
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La mort de la forêt
Au cours des 25 dernières années, on a déboisé plus d’un tiers de la superficie des forêts d’Amérique centrale et de la partie nord de l’Amérique du Sud. Cinquante-cinq espèces de passereaux migrateurs passent l’hiver dans ces régions et reviennent en Amérique du Nord à la belle saison. La disparition de la forêt a amené la réduction du nombre de fauvettes, tyrans, vireos, tangaras, moucherolles et autres passereaux. Chaque printemps, les services américains de protection de la nature effectuent un dénombrement dans 1 700 sites à travers le pays. Bien que des légions d’oiseaux migrateurs se dirigent vers le Nord au printemps, les chiffres révèlent depuis 1968 une diminution constante de la population ailée.
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