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  • N’entrez pas “en fureur contre Jéhovah”
    La Tour de Garde 1978 | 15 janvier
    • N’entrez pas “en fureur contre Jéhovah”

      Quand tout va mal à cause d’un manque de sagesse personnelle, ou à cause d’une erreur commise par une autre personne, quelqu’un peut avoir tendance à en rendre Dieu responsable.

      L’HOMME a souvent tendance, quand les choses ne vont pas exactement comme il le souhaiterait, à rejeter la faute sur quelqu’un ou sur quelque chose. Et souvent, la cause du problème est imputée à Dieu. S’il y a une pénurie de nourriture dans une certaine région, les gens peuvent accuser Dieu de les laisser souffrir de la faim. Ou quand le chômage engendre des conditions pénibles, certaines personnes posent la question suivante: “Pourquoi Dieu nous fait-​il souffrir?” Mais est-​ce vraiment Dieu qui doit en être accusé?

      En réalité, Dieu n’envoie pas aux gens de telles épreuves pénibles et il n’est pas partial, “puisqu’il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons”. (Mat. 5:45.) Si aujourd’hui les gens souffrent à cause de conditions difficiles, c’est parce que nous sommes tous des humains imparfaits, vivant dans un système imparfait et établi par l’homme, qui fonctionne le plus souvent sur la base de principes égoïstes. Qui plus est, quelqu’un peut rencontrer des difficultés tout simplement parce qu’il a lui-​même agi imprudemment.

      Dans la plupart des cas, les hommes sont peu disposés à reconnaître leurs propres fautes, ou même à admettre que le système de choses érigé par l’homme est entièrement faussé et porte la responsabilité des malheurs du monde (II Cor. 4:4; Éph. 2:2, 3). Il en va bien comme le disent les Écritures: “C’est la sottise de l’homme terrestre qui déforme sa voie, et ainsi son cœur entre en fureur contre Jéhovah lui-​même.” (Prov. 19:3). Ou, selon une autre traduction: “La folie de l’homme corrompt sa voie, et c’est contre Yahweh que son cœur s’irrite.” — Liénart.

      Il est dangereux de s’engager dans cette voie. Adam, notre premier ancêtre, nous en a fourni un exemple d’avertissement. À l’origine, il jouissait d’une grande prospérité et de la paix, ainsi que de la perfection physique dans une demeure paradisiaque située dans un endroit magnifique (Gen. 2:7-9). Il aimait ce que Dieu lui avait donné, mais il manqua de gratitude envers Celui qui lui avait si généreusement accordé toutes ces choses. Quand des problèmes surgirent, il fut prompt à en rendre Dieu responsable. Tentant de se justifier après sa désobéissance, il dit à Dieu: “La femme que tu as donnée pour être avec moi, elle m’a donné du fruit de l’arbre et ainsi j’ai mangé.” En fait, il se trouvait une excuse pour avoir manqué de manifester sa loyauté vis-à-vis de Dieu et d’assumer son rôle de chef au sein de sa famille, accusant Dieu de lui avoir donné une mauvaise femme. — Gen. 3:12.

      Les pensées et l’acte égoïstes d’Adam déformèrent donc sa voie. Les affections de son cœur se détournèrent de Jéhovah. Il adopta une ligne de conduite indépendante, devenant un ennemi de Dieu, et provoqua “la ruine” de sa propre voie et de celle de sa famille (Prov. 19:3, Revised Standard Version). Oui, vivant sous le règne du péché et de l’imperfection, et chacun agissant à sa propre guise, personne ne sait ce qui peut lui arriver, car “temps et événements imprévus leur arrivent à tous”. — Eccl. 9:11.

      Ceux qui ont le sentiment que Dieu est responsable des mauvaises conditions qui existent feraient donc bien de se poser les questions suivantes: “Me suis-​je montré reconnaissant envers Dieu pour les bonnes choses que je possède? Lorsque les conditions étaient favorables, ai-​je reconnu que la prospérité dont je jouissais venait de lui, ou m’en suis-​je personnellement attribué le mérite? Est-​ce que je le remercie de la vie que je possède en tant qu’une de ces créatures? De plus, ai-​je mérité sa faveur ou son aide en prêtant attention à ses principes exposés dans la Bible?”

      QU’EN EST-​IL DE CEUX QUI PRÉTENDENT SERVIR DIEU?

      Les chefs religieux juifs du premier siècle sont un exemple de ce qui arrive quand des gens qui se disent serviteurs de Dieu négligent sa parole de vérité et s’appuient sur leur propre intelligence (Mat. 15:8, 9). Leur voie se déforme et ils entrent véritablement “en fureur contre Jéhovah lui-​même”. (Comparez avec Actes 5:34, 38 et 39.) Parce que les paroles de Jésus Christ dévoilaient leurs raisonnements mauvais, ils le mirent à mort. Par la suite, ils manifestèrent une fureur extrême contre les disciples de Jésus parce que ces derniers leur déclaraient la vérité provenant de la Parole de Dieu. — Actes 7:54-60.

      Il faut malheureusement dire que certains individus au sein de la congrégation chrétienne peuvent également en arriver à développer une mauvaise attitude, rendant Dieu responsable des difficultés qu’ils rencontrent. Quand les choses tournent mal, à cause d’un manque de sagesse personnelle, ou du fait de l’imperfection ou d’une erreur d’autrui, la faute peut en être attribuée à Dieu. Par exemple, quelqu’un peut être choqué par les paroles ou les actions d’un frère de la congrégation. Celui qui a été offensé peut alors se dire: ‘Puisqu’il en est ainsi, tant qu’il restera dans la congrégation, je n’assisterai plus aux réunions.’ Ou bien il se peut qu’il dise: ‘Si Dieu permet que de telles choses continuent, je ne veux pas faire partie de la congrégation.’ Ou encore, il peut se plaindre et dire: ‘Si c’est de cette façon que la vérité transforme les gens, ce n’est plus la peine de continuer.’

      Est-​ce là un raisonnement logique et plein de bon sens? Quelle contradiction que de dire que c’est la vérité qui fait qu’une personne se conduit mal! Et si l’on a été personnellement offensé, pourquoi “s’en prendre” à la congrégation et, de ce fait, à Dieu lui-​même? Pourquoi celui qui se dit chrétien permettrait-​il à quelqu’un d’autre, ou à un ensemble de circonstances, de détruire ses bonnes relations avec Dieu?

      Il s’ensuit que celui qui prononce de telles paroles irréfléchies manifeste en réalité sa fureur “contre Jéhovah”. Est-​ce vraiment une attitude raisonnable? Même si quelqu’un d’autre ou si quelque chose qui s’est produit dans la congrégation lui a déplu ou l’a sérieusement offusqué, il déforme véritablement sa voie, car il n’utilise pas convenablement ses facultés perceptives (Héb. 5:14). Sinon, il n’adopterait pas une attitude déraisonnable et déloyale envers Jéhovah, le Propriétaire de la véritable congrégation chrétienne. — Ps. 119:165.

      Le danger qui guette le chrétien vient du fait que cette attitude peut s’enraciner en lui. Elle devient profondément ancrée en lui-​même et affecte son CŒUR. Le chrétien accusera rarement Jéhovah d’une façon directe. Mais dans son cœur il peut développer une certaine impatience vis-à-vis de Dieu et avoir le sentiment que sa colère est justifiée, son propre cœur l’égarant et l’incitant à entrer en fureur contre Jéhovah.

      Il nous arrive à tous de temps à autre de nous trouver dans une situation agaçante. Quelqu’un peut alors se sentir très déprimé et frustré, peut-être même irrité. Mais il devrait être prompt à déceler les signes avertisseurs de cet état de choses et régler le problème sur la base des Écritures (Eph. 4:26). Il devrait s’efforcer de traiter le problème immédiatement, avec l’aide des anciens de la congrégation, si nécessaire. Même si le problème ne lui apparaît pas complètement résolu, il ne lui faudrait pas permettre à ses sentiments de l’inciter à agir en insensé. Il devrait veiller à ce que sa façon de marcher dans la vérité ne devienne pas déformée. Sinon, ses relations avec Dieu en souffriront, sa vision des choses s’obscurcira et son cœur entrera “en fureur contre Jéhovah lui-​même”.

      Pour nous aider à éviter ce danger, la Bible donne le conseil suivant: “Plus que toutes les autres choses qu’on doit garder, sauvegarde ton cœur, car de lui sont les sources de la vie.” (Prov. 4:23). Si nous gardons notre raison et ne déformons pas notre voie en agissant avec imprudence ou en adoptant un raisonnement insensé, cela nous permettra de préserver notre équilibre (I Pierre 1:13). Alors, au lieu d’accuser Jéhovah, nous l’invoquerons comme un Dieu plein d’amour qui se soucie de ses créatures. Il nous accordera le discernement et guidera nos pas dans un sentier droit et sans embûches. — Prov. 3:5, 6.

  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde 1978 | 15 janvier
    • Questions des lecteurs

      ● Mon mari incroyant m’a avoué qu’il a une autre femme dans sa vie. Cet aveu me donne-​t-​il un motif suffisant de divorcer en accord avec les Écritures?

      Dans certains cas, si le conjoint incroyant d’un chrétien avoue avoir commis l’immoralité, cela pourrait fournir au chrétien innocent un motif biblique de divorce, ce qui lui permettrait ensuite d’être libre de se remarier, s’il le désirait.

      La loi que Jéhovah Dieu donna à l’ancienne nation d’Israël autorisait le divorce pour différents motifs (Deut. 24:1, 2). L’adultère, l’homosexualité et la bestialité entraînaient la dissolution du mariage; celui qui se rendait coupable d’un tel acte devait être exécuté (Deut. 22:22-24; Lév. 18:22, 23). Toutefois, la Loi énonçait cette importante condition: “Sur le dire de deux témoins ou de trois témoins devra être mis à mort celui qui doit mourir. Il ne sera pas mis à mort sur le dire d’un seul témoin.” (Deut. 17:6; 19:15; Nomb. 35:30). Aimant “la justice et le droit”, Jéhovah exigeait que de telles questions soient réglées sur la base de preuves et de témoignages, et non sur de simples soupçons (Ps. 33:5). Bien entendu, cette déclaration concernait l’application de la peine de mort et non l’acte de divorce.

      Une autre situation envisagée par la Loi illustre également l’importance des preuves. Que devait faire un homme s’il soupçonnait sa femme d’avoir commis l’adultère, alors que celle-ci le niait et qu’il n’y avait aucun témoin? La loi de Dieu donnait les grandes lignes d’une démarche à laquelle on pouvait avoir recours, mais il s’agissait d’une mesure rigoureuse, qui pouvait avoir des effets durables sur la femme si celle-ci était coupable, ou sur le mari si elle était innocente. Elle pouvait être conduite devant le prêtre pour se soumettre à une procédure ordonnée par la Loi qui consistait, entre autres, à boire une eau spécialement préparée. Si elle était coupable, elle subirait le châtiment de Dieu, qui ferait ‘dépérir sa cuisse’, ce qui signifie de toute évidence que ses parties sexuelles s’atrophieraient et qu’elle perdrait la faculté de concevoir (Nomb. 5:12-31). Dans de tels cas, bien qu’ayant reçu de Dieu ce châtiment extraordinaire il semble que la femme adultère n’était pas exécutée, du fait qu’elle avait nié sa culpabilité et que les deux témoins exigés par la Loi faisaient défaut.

      Qu’en est-​il de nos jours au sein de la congrégation chrétienne? Est-​il possible d’obtenir des preuves concluantes qui permettent d’invoquer un motif biblique de divorce?

      Jésus lui-​même déclara que, pour ses disciples, le seul motif de divorce qui permettrait à quelqu’un de se remarier était celui de pornéïa, c’est-à-dire une faute grave d’immoralité sexuelle commise par son conjoint (Mat. 19:9). Si une femme chrétienne soupçonnait simplement son mari de s’être rendu coupable d’adultère, aurait-​elle un motif suffisant de divorcer? Non, car les Écritures grecques chrétiennes reprennent le principe selon lequel une affaire doit être établie sur la base de deux ou trois témoins, comme l’exige un jugement équitable (Jean 8:17, 18; I Tim. 5:19; Héb. 10:28). Par conséquent, si une femme soupçonnait simplement son mari d’avoir commis l’adultère, alors que celui-ci a nié les faits et qu’il n’y a eu aucun témoin pour confirmer cette accusation, elle ne disposerait pas d’arguments suffisants pour établir devant la congrégation chrétienne son droit de divorcer et d’être ainsi libre de se remarier.

      Dans certains cas, cependant, il arrive qu’un conjoint incroyant avoue avoir commis l’immoralité. Un mari, par exemple, pourrait même s’en vanter auprès de sa femme, dans le but de la blesser par des paroles méprisantes. Celle-ci préférera peut-être fermer les yeux sur son obstination. Mais supposons qu’elle ait le sentiment qu’elle ne peut ni ne devrait agir ainsi. La confession de son mari est-​elle une preuve suffisante?

      Dans cette situation, ce n’est pas comme s’il clamait son innocence ou niait catégoriquement s’être rendu coupable d’adultère. Bien au contraire, il reconnaît sa faute devant elle, bien que, pour sauvegarder sa réputation, il ne soit peut-être pas disposé à admettre les faits devant un tribunal ou en présence d’autres personnes. Que peut faire la femme?

      Puisqu’elle appartient à la congrégation chrétienne qui est pure, elle devrait être consciente qu’il est important que les choses soient faites convenablement de sorte qu’après avoir divorcé d’avec lui et si elle devait se remarier par la suite, il ne ferait aucun doute qu’elle garde ‘le lit conjugal sans souillure’. (Héb. 13:4.) À cet effet, elle pourrait donner

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