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Soyez fidèle à Dieu, “qui regarde dans le secret”La Tour de Garde 1985 | 15 avril
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Soyez fidèle à Dieu, “qui regarde dans le secret”
“Prie ton Père qui est dans le secret; alors ton Père, qui regarde dans le secret, te le rendra.” — MATTHIEU 6:6.
1, 2. Montrez par un exemple comment ce que l’on croit secret peut être porté à la connaissance d’autrui (I Samuel 21:7; 22:9).
IL Y A quelques années de cela, une chrétienne téléphonait à son frère qui habitait Long Island, dans l’État de New York. Ce dernier n’étant pas Témoin de Jéhovah, elle a profité de l’occasion pour lui expliquer que Dieu avait promis de faire disparaître la méchanceté de la terre et d’y rétablir des conditions paradisiaques. À son grand étonnement, au moment même où son correspondant raccrochait, elle a entendu à l’écouteur une voix qui lui disait: “Attendez une seconde, s’il vous plaît. J’aimerais vous poser une question.”
2 C’était la standardiste. Elle avait suivi la conversation, ce qu’il était possible de faire à l’époque, bien que cela fût peu honnête et contraire aux principes de la compagnie téléphonique. Évidemment, notre sœur était heureuse de voir que ses paroles avaient éveillé l’intérêt de quelqu’un, et elle a pris des dispositions pour que cette interlocutrice inattendue puisse recevoir un complément d’information. Néanmoins, elle était vraiment surprise de se rendre compte que son entretien n’était pas resté confidentiel. Il est ainsi des cas où d’autres voient et entendent ce que nous croyons secret. — Ecclésiaste 10:20.
3. En quel sens les chrétiens sont-ils toujours offerts en spectacle?
3 Cela ne devrait pas poser beaucoup de problèmes aux vrais chrétiens, qui s’efforcent d’être fidèles à Dieu en tout temps. L’apôtre Paul a déclaré en effet: “Nous sommes devenus un spectacle théâtral pour le monde, et pour les anges, et pour les hommes.” (I Corinthiens 4:9). Par ces mots, Paul faisait allusion à une pratique courante dans les arènes de Rome. Avant le dernier combat, les gladiateurs qui allaient risquer leur vie devaient se présenter nus devant les spectateurs. De même, aujourd’hui encore les chrétiens sont offerts en spectacle à leurs parents, à leurs collègues de travail, à leurs voisins et à leurs camarades d’école incroyants. Effectivement, ceux qui nous observent jugent souvent le christianisme d’après ce qu’ils savent de nous. — I Pierre 2:12.
4. Comment réagit-on souvent quand on se sait observé?
4 Lorsque nous nous savons épiés, nous essayons généralement de nous montrer à la hauteur de la situation, car nous partageons le sentiment de Paul: “Nous ne donnons de sujet d’achoppement à personne, et cela à aucun égard, pour que notre ministère ne soit pas critiqué.” (II Corinthiens 6:3). Quand donc nous nous apercevons que d’autres nous observent, nous nous sentons plus résolus encore à faire ce qui est juste. Mais qu’en sera-t-il si notre attachement aux principes du christianisme est mis à l’épreuve hors de la vue de nos semblables?
Dieu ne s’arrête pas à l’apparence
5. Quelle différence y avait-il entre la vie publique et la vie privée des dignitaires du judaïsme?
5 Au Ier siècle, nombre de dignitaires du judaïsme semblaient différents de ce qu’ils étaient réellement. Dans son Sermon sur la montagne, Jésus a formulé l’avertissement suivant: “Prenez bien garde à ne pas pratiquer votre justice devant les hommes, pour vous faire remarquer par eux.” (Matthieu 6:1, 2). Il a comparé les chefs religieux de son temps à des coupes qui n’étaient propres qu’à l’extérieur, car ‘à l’intérieur ils étaient pleins de pillage et d’excès’. Selon lui, ces hommes ressemblaient également à “des tombes blanchies, qui au-dehors paraissent belles, mais qui au-dedans sont pleines d’ossements de morts et de toute sorte d’impureté”. — Matthieu 23:25-28; voir Psaume 26:4.
6. Qu’est-ce que Jéhovah est capable de voir en ce qui nous concerne?
6 Tout cela devrait nous faire bien comprendre que Dieu nous observe et qu’il en sait beaucoup plus sur nous que les humains qui nous entourent. C’est pourquoi Jésus a donné ce conseil: “Quand tu pries, entre dans ta chambre particulière, et, après avoir fermé la porte, prie ton Père qui est dans le secret; alors ton Père, qui regarde dans le secret, te le rendra.” (Matthieu 6:6). Oui, Dieu peut écouter les prières que nous lui adressons quand nous sommes seuls. Rien n’échappe à son regard. Il peut contempler la formation d’un embryon humain, sans doute en déchiffrant les données génétiques qui détermineront sa personnalité (Psaume 139:15, 16; Genèse 25:23). Il est même en mesure de lire les aspirations secrètes du cœur (I Samuel 16:7; I Rois 8:39; Jérémie 17:10; Actes 1:24). Quel effet ces vérités devraient-elles avoir sur nous?
7. Dans quel domaine la conduite d’un chrétien pourrait-elle laisser à désirer?
7 Pour devenir de vrais chrétiens il nous a fallu faire des efforts pour nous affranchir de péchés et de défauts graves. Tel était aussi le cas des premiers chrétiens (I Corinthiens 6:9-11; Actes 26:20; I Pierre 4:1-4). Mais qu’en est-il des fautes que les autres ne voient pas? Le fait qu’elles ne soient pas de notoriété publique ne les rend pas moins graves, tant s’en faut. C’est ce que l’on peut déduire de ces paroles de David: “Quiconque calomnie son compagnon en secret, celui-là, je le réduis au silence. Quiconque a les yeux hautains et le cœur arrogant, celui-là, je ne puis le supporter.” (Psaume 101:5). Même si un homme en calomniait un autre en secret, en s’adressant à une seule personne, il agissait mal. David n’excusait donc pas ce péché pour la seule raison qu’il était “secret”.
8. Comment savons-nous que les transgressions cachées n’échappent pas au regard de Jéhovah?
8 Le transgresseur ne devrait pas non plus s’abuser en se persuadant que la faute a échappé à l’attention de Dieu, “qui regarde dans le secret”. Jéhovah a montré qu’il attachait de l’importance à la fidélité des hommes, même lorsque leurs actions n’étaient pas connues de tous. Souvenez-vous de l’exemple d’Acan. Les Israélites avaient reçu la mission de détruire Jéricho et les Cananéens corrompus qui l’habitaient. Seuls l’argent, l’or et le cuivre devaient être épargnés, et ce pour le trésor du sanctuaire de Dieu (Josué 6:17-19). Cependant, Acan a succombé à la tentation: il s’est emparé d’un vêtement de prix et d’une certaine quantité d’argent et d’or, puis il a caché son butin sous sa tente, pensant sans doute que personne n’en saurait rien. Mais est-il parvenu à tromper Celui “qui regarde dans le secret”? Nullement. Dieu a veillé à ce que le péché d’Acan soit dévoilé et à ce que ce dernier soit exécuté, ainsi que sa famille. — Josué 7:1, 16-26.
9. Que devons-nous faire pour obtenir et garder l’approbation de Dieu?
9 Avec sagesse, Élihu a expliqué ce qui suit au sujet de Jéhovah: “Car ses yeux sont sur les voies de l’homme, et il voit tous ses pas. Il n’y a ni ténèbres ni ombre profonde pour que s’y cachent ceux qui pratiquent ce qui est nuisible.” (Job 34:21, 22). Si donc nous désirons obtenir et garder l’approbation de Dieu, il est nécessaire que nous nous efforcions de vivre selon ses principes non seulement quand nous nous savons observés, mais aussi quand nous pensons être à l’abri des regards indiscrets. En effet, “ses yeux sont sur les voies de l’homme” en tout temps.
10. a) En quoi la conduite de Paul était-elle exemplaire, même quand il n’était pas vu? b) De quel genre de fautes cachées nous faut-il particulièrement nous garder?
10 Un chrétien peut subir une épreuve à l’insu de ses compagnons. C’est ce qui est arrivé à Paul lorsqu’il était en prison. Les Juifs l’avaient accusé de ‘susciter des séditions’ et de ‘tenter de profaner le temple’. (Actes 24:1-6.) Paul a protesté de son innocence devant le procurateur romain Félix, que l’Histoire nous peint comme un homme cruel et immoral. Parce qu’“il espérait que Paul lui donnerait de l’argent”, Félix l’a laissé dans les liens (Actes 24:10-21, 26). L’apôtre savait que les Écritures déconseillaient de proposer ou d’accepter des dons susceptibles d’influer sur un jugement, mais il aurait pu estimer opportun d’acheter ainsi sa libération. Puisque le marché serait resté secret, il ne risquait pas de faire trébucher qui que ce soit (Exode 23:8; Psaume 15:1, 5; Proverbes 17:23). Et pourtant Paul n’a pas raisonné de la sorte. À notre époque, nombre de serviteurs de Jéhovah ont rencontré des épreuves analogues, notamment en ce qui concerne la loi de Dieu sur le sang, la masturbation et l’abus de boisson. Voyons maintenant comment ces épreuves pourraient survenir dans votre vie ou dans celle de vos proches.
Notre obéissance et la question du sang
11. Sur quoi l’attitude du chrétien à l’égard du sang est-elle fondée?
11 La loi de Dieu sur le sang n’est ni nouvelle ni équivoque. Par l’entremise de Noé, notre ancêtre commun, Jéhovah a ordonné à tous les humains: “La chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Genèse 9:4). Le caractère sacré du sang, qui représente la vie dont Dieu est la Source, a été souligné à nouveau dans la loi mosaïque. Quand il n’était pas utilisé sur l’autel, le sang devait être ‘versé sur le sol, comme de l’eau’. (Lévitique 17:11-14; Deutéronome 12:23-25.) L’interdiction d’entretenir sa vie au moyen du sang est-elle restée en vigueur après l’abrogation de la loi mosaïque? Absolument. Lors d’une réunion que quelques-uns qualifient de premier concile chrétien, les apôtres et les anciens qui formaient le collège central sont arrivés à la conclusion que les chrétiens devaient ‘s’abstenir de l’idolâtrie, de la fornication, de ce qui est étouffé [les animaux qui n’ont pas été saignés] et du sang’. Un mauvais emploi du sang constituait donc une faute morale tout aussi grave que les relations sexuelles illicites. — Actes 15:20, 21, 28, 29.
12. Quelle position les premiers chrétiens ont-ils adoptée sur la question du sang?
12 Les premiers chrétiens obéissaient à la loi de Dieu relative au sang. Certains de leurs contemporains buvaient le sang des gladiateurs dans l’espoir de se “guérir” de l’épilepsie, mais eux n’agissaient pas de la sorte. De plus, ils refusaient de manger de la nourriture contenant du sang, même lorsque cela leur faisait encourir la mort, à eux-mêmes et à leurs enfants. Depuis, nombre de théologiens et d’autres érudits ont reconnu que la loi divine interdisant d’entretenir sa vie par l’absorption de sang s’applique toujours aux disciples du Christ.
13. a) Comment votre respect du caractère sacré du sang peut-il être mis à l’épreuve? b) Quelle est la raison principale pour laquelle les chrétiens refusent la transfusion de sang?
13 Plus récemment, la transfusion sanguine est devenue une thérapeutique très répandue. Il se peut donc que la foi d’un chrétien soit mise à l’épreuve à cet égard. Des médecins, des infirmières et même des parents risquent de faire pression sur lui pour qu’il accepte une transfusion. Certes, les personnes bien informées n’ignorent pas que les transfusions comportent de graves dangers. La revue Time du 5 novembre 1984 signalait que “chaque année quelque 100 000 Américains contractent l’hépatite à la suite d’une transfusion de sang”, surtout à cause d’“un virus mystérieux qui ne peut être dépisté que par élimination”. L’article faisait également état de plus de 6 500 cas de SIDA (syndrome immuno-déficitaire acquis), dont plusieurs étaient “liés à une transfusion”. Voici ce qu’on pouvait lire à ce propos: “Près de la moitié des victimes sont mortes, mais en dernière analyse le taux de mortalité pourrait être de 90 %, sinon plus.” Toutefois, les Témoins de Jéhovah ne refusent pas la transfusion de sang parce qu’il s’agit d’un mauvais traitement. En effet, même si un médecin pouvait nous assurer que nous ne courons aucun risque en acceptant une transfusion, la Parole de Dieu nous ordonnerait toujours autant de nous ‘garder du sang’. — Actes 21:25.
14. Quelle épreuve “secrète” pouvez-vous avoir un jour à surmonter dans ce domaine?
14 Imaginez maintenant que d’après les médecins vous ayez absolument besoin d’une transfusion de sang. Évidemment, la loi de Dieu vous viendrait aussitôt à l’esprit. De plus, votre résolution d’obéir à Dieu quelles qu’en soient les conséquences immédiates serait sans doute affermie par la présence de vos frères chrétiens (voir Daniel 3:13-18). Mais que feriez-vous si un médecin ou un juge vous pressait en privé d’accepter une transfusion sanguine, en allant jusqu’à vous demander de vous décharger sur lui de votre responsabilité devant Dieu?
15. Quel point de vue erroné certains médecins et magistrats ont-ils sur notre position à l’égard du sang?
15 Si l’on en croit les rapports qui nous parviennent de différents pays, certains médecins, magistrats et responsables d’établissements hospitaliers s’imaginent à tort que les Témoins de Jéhovah se déclarent publiquement contre la transfusion de sang, mais qu’en privé ou en leur for intérieur ils pensent différemment. Dans un cas particulier, un juge en est même arrivé à cette conclusion arbitraire: “Le véritable problème ne résidait pas dans les convictions religieuses [du patient], mais dans son refus de signer une autorisation préalable pour une éventuelle transfusion de sang. [La personne en question] ne s’opposait pas à ce traitement en lui-même, seulement elle ne voulait pas en prendre l’initiative.” En réalité, il est bien connu que les Témoins de Jéhovah ne se contentent pas d’un timide refus de signer une autorisation. Au contraire, ils sont toujours désireux de signer des documents officiels qui dégagent le personnel médical de toute responsabilité dans les conséquences éventuelles de leur choix.
16. Si quelqu’un vous pressait en privé d’accepter une transfusion, que ne devriez-vous pas oublier?
16 Les médecins et les juges s’évertueront peut-être à vous convaincre parce qu’ils ont vu des membres d’autres religions refuser d’abord un traitement médical et l’accepter plus tard en cachette. Certains prétendent même que des Témoins ont consenti secrètement à une transfusion de sang. Si de tels cas se sont vraiment produits, peut-être s’agissait-il de personnes qui fréquentaient les Témoins de Jéhovah depuis peu. Quoi qu’il en soit, les serviteurs dévoués de Dieu savent bien qu’aucune compromission n’échappera à son regard. Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler le péché que David a commis dans l’affaire de Bath-Schéba et d’Urie. Jéhovah, qui avait tout vu, lui a adressé ce message par l’entremise de Nathan: “Alors que toi, tu as agi en secret, moi, je ferai cette chose à la face de tout Israël et à la face du soleil.” Conformément à ces paroles, David a dû supporter plus tard les tristes conséquences de son péché “secret”. — II Samuel 11:27 à 12:12; 16:21.
17. a) En acceptant secrètement une transfusion de sang, quels problèmes pourrait-on causer à d’autres? b) Montrez comment une chrétienne est restée ferme sur la question du sang, même en privé. Quelles conséquences sa fidélité a-t-elle entraînées?
17 Votre amour pour vos frères devrait aussi vous empêcher de céder aux pressions en vous prêtant secrètement à une transgression de la loi divine sur le sang. Si vous en veniez à accepter une transfusion en secret sur les instances d’un médecin ou d’un juge, pensez aux problèmes supplémentaires qui en résulteraient pour le prochain Témoin qui se trouvera dans la même situation. À ce sujet, nous aimerions vous faire part d’un fait vécu:
Sœur Rodriguez était traitée depuis quelque temps pour une infection. Soudain son état s’est aggravé sérieusement. Son médecin a diagnostiqué une hémorragie interne et l’a dirigée aussitôt vers un grand hôpital. À son arrivée, sœur Rodriguez a déclaré au personnel du service des urgences: “Quoi qu’il arrive, je ne veux pas de transfusion sanguine.” Elle est restée ferme quand des infirmières ont fait pression sur elle en prétendant que des Témoins avaient déjà accepté le sang. Pendant plusieurs jours elle a continué à perdre du sang et à s’affaiblir, et finalement elle a été transférée dans le service de réanimation. C’est alors que l’hôpital a remis l’affaire entre les mains d’un juge de la Cour suprême de l’État.
Quelques mois plus tard, dans l’amphithéâtre de l’hôpital, le juge en question a prononcé devant plus de 150 médecins une conférence sur le thème “Au fond, à qui appartient la vie?”. Selon ce qu’il a dit, il avait aussi rencontré des gens qui, après avoir refusé une transfusion, avaient fini par donner leur accord quand il était intervenu. Qu’en était-il de notre sœur? Le juge a raconté qu’il avait essayé en privé de l’amener à se décharger sur lui de sa responsabilité en lui permettant d’ordonner la transfusion par arrêt du tribunal. Qu’a-t-elle fait? Devant les médecins réunis, le juge a attesté que ‘Mme Rodriguez avait rassemblé toutes les forces qui lui restaient pour lui répondre qu’elle n’accepterait jamais de sang’. Après quoi elle l’avait sommé de la laisser tranquille et de quitter la chambre. En conséquence, comme il l’a expliqué, le juge n’avait aucune raison d’ordonner une transfusion contre sa volonté.
18. Pour ce qui est du sang, que devrions-nous bien faire comprendre à notre entourage? Quels pourront en être les résultats?
18 Voilà qui souligne l’importance de bien faire comprendre à votre entourage qu’il est absolument inutile de discuter notre position sur le sang. Les apôtres se sont montrés tout aussi fermes quand ils ont déclaré: “On doit obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes.” (Actes 5:29). Le cas de sœur Rodriguez illustre aussi l’effet que la compromission d’un Témoin peut avoir sur les autres. Alors qu’elle était malade et physiquement affaiblie, il lui a peut-être fallu supporter des pressions supplémentaires parce que quelqu’un avait violé la loi de Dieu en secret. Point n’est besoin de dire que si elle a eu lieu, cette transgression n’est pas restée cachée aux yeux du “Juge de toute la terre”. (Genèse 18:25.) Fort heureusement, sœur Rodriguez, pour sa part, est restée aussi fidèle en privé qu’elle l’avait été en public. Plus tard, après sa guérison, elle a pu expliquer à la même assemblée de médecins pourquoi elle avait toujours été déterminée à demeurer fidèle à Dieu.
19. De quoi devrions-nous être conscients en tout temps?
19 Nous aussi, nous devons nous montrer fidèles, même si nos actes ne sont pas vus par les hommes. Jéhovah prend plaisir à notre fidélité, et il nous en récompensera. Avec justice, il rétribuera également ceux qui ne sont pas restés attachés à ses principes, que leurs fautes aient été commises ouvertement ou en secret (Psaume 51:6; Job 34:24). Néanmoins, dans son amour, il nous donne les conseils parfaits dont nous avons besoin pour surmonter tous les défauts cachés que nous pouvons avoir. C’est ce que nous verrons dans l’article suivant.
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Acceptez l’aide de Dieu pour vaincre vos défauts cachésLa Tour de Garde 1985 | 15 avril
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Acceptez l’aide de Dieu pour vaincre vos défauts cachés
“J’ai de la force pour tout grâce à celui qui me donne de la puissance.” — PHILIPPIENS 4:13.
1. Quelle requête un père alarmé a-t-il faite à Jésus?
LE JEUNE garçon souffrait d’épilepsiea. Il écumait, se convulsait et tombait quelquefois dans l’eau ou dans le feu. Son père, alarmé par son état de santé, s’en était allé voir un homme qui avait déjà guéri bien des malades. Quand il a senti que sa confiance dans les capacités du guérisseur était mise en question, il s’est exclamé: “J’ai foi! Viens à mon secours là où j’ai besoin de foi!”
2. Comment pouvons-nous être sûrs que Dieu désire nous aider à nous corriger de nos défauts?
2 Nous avons tous une leçon à dégager de l’histoire de ce père qui a recherché l’aide de Jésus. Cet homme convenait qu’il pouvait manquer de foi, mais il était persuadé que Jésus désirait l’aider. En ce qui nous concerne, il ne tient qu’à nous de réagir de la même manière en reconnaissant nos défauts, même les plus secrets, et en nous efforçant de nous en guérir. Nous avons tout lieu de croire que Jéhovah veut nous venir en aide, comme il l’a jadis fait pour d’autres (voir Marc 1:40-42). Ainsi, il a soutenu l’apôtre Paul dans sa lutte contre les mauvaises tendances qui peuvent résulter de l’abondance ou de l’indigence. En effet, il arrive que les pauvres conçoivent un désir immodéré pour les richesses, tandis que les riches en viennent parfois à adopter un comportement suffisant, à se confier en leur réussite et à mépriser ceux qui sont moins fortunés (Job 31:24, 25, 28). Comment Paul a-t-il réussi à échapper à ces travers ou à les surmonter? Il répond lui-même à cette question en déclarant: “J’ai de la force pour tout grâce à celui qui me donne de la puissance.” — Philippiens 4:11-13.
3. Pourquoi est-il sage de faire tout son possible pour vaincre ses faiblesses?
3 Avec l’aide de la force qui vient de Dieu, il est sage de lutter pour se corriger de ses défauts, au lieu d’en minimiser l’importance sous prétexte qu’ils sont cachés pour le moment. À propos de Jéhovah, un psalmiste a écrit: “Il sait les secrets du cœur.” (Psaume 44:21). Si nous ne nous débarrassons pas de nos mauvais penchants, ceux-ci risquent d’apparaître aux yeux de tous, ce qui nous serait grandement préjudiciable. Dans ce cas s’appliquerait le principe suivant: “Les péchés de certains hommes sont manifestes pour tous et mènent tout droit au jugement; mais, chez d’autres hommes, leurs péchés aussi deviennent manifestes, par la suite.” (I Timothée 5:24). Examinons donc deux défauts très répandus dont les chrétiens soucieux de plaire à Jéhovah doivent se garder.
Un défaut secret d’ordre sexuel
4, 5. a) Quel point de vue équilibré la Bible présente-t-elle sur le désir sexuel? b) Quels avertissements les Écritures formulent-elles à ce sujet?
4 Le mariage, avec les facultés reproductrices et le désir sexuel qui l’accompagnent, figure parmi les dons les plus merveilleux que Dieu nous a faits (Genèse 1:28). Quand il s’exprime dans le cadre du mariage, le désir sexuel est tout à la fois naturel et pur. La Bible parle en bien du plaisir qui découle des rapports entre conjoints (Proverbes 5:15-19). Cependant, notre appétit sexuel ne doit pas être laissé sans frein. À titre de comparaison, parlons de l’appétit proprement dit. Le fait d’avoir “un bon coup de fourchette” ne nous autorise pas à porter un intérêt excessif à la nourriture. Il nous faut toujours nous maîtriser pour ce qui est du moment et de l’endroit où nous mangeons, ainsi que de notre façon de nous nourrir. — Proverbes 25:16, 27.
5 Peut-être Paul avait-il été marié. En tout cas, il savait que les relations sexuelles entre conjoints n’avaient rien d’inconvenant (I Corinthiens 7:1-5). Dès lors, il devait penser à autre chose lorsqu’il a dit: “Faites donc mourir les membres de votre corps qui sont sur la terre, pour ce qui est de la fornication, de l’impureté, de l’appétit sexuel, du désir mauvais et de la convoitise.” (Colossiens 3:5). Effectivement, il désignait là des formes de sexualité qui sortaient du cadre du mariage. Par ailleurs, l’apôtre a déclaré: “Que chacun de vous sache posséder son propre vase dans la sanctification et l’honneur, et non dans l’appétit sexuel empreint de convoitise.” (I Thessaloniciens 4:4, 5). Ce conseil direct et divinement inspiré est utile à tous les chrétiens, célibataires ou mariés.
6. Pourquoi les chrétiens rejettent-ils la masturbation?
6 De telles “convoitises sensuelles” (I Thessaloniciens 4:5, Parole vivante) amènent souvent celui qui s’y abandonne à stimuler ses organes sexuels pour le plaisir. Cet acte porte le nom de masturbation. Il est très courant chez les célibataires, hommes ou femmes, mais plus d’une personne mariée s’y livre également. Sa banalité a même amené de nombreux médecins à prétendre qu’il s’agit là d’un comportement normal, voire bénéfique. Toutefois, cette pratique s’oppose à l’avertissement divin qui condamne “l’appétit sexuel empreint de convoitise”. Nous comprendrons mieux pourquoi les chrétiens doivent s’affranchir de ce défaut en réfléchissant sur une remarque de Jésus.
7. Quelle raison supplémentaire de rejeter la masturbation trouvons-nous en Matthieu 5:28?
7 Nous lisons: “Quiconque continue à regarder une femme au point de la désirer, a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle.” (Matthieu 5:28). Le Christ savait que les passions adultères ne font souvent que précéder les actes immoraux proprement dits. Pourtant, même ceux qui excusent la masturbation reconnaissent qu’elle est généralement liée à des fantasmes d’ordre sexuel. Après avoir évoqué “la prise de conscience du plaisir qui peut résulter de la masturbation” chez les jeunes, le livre Comment parler à vos enfants adolescents (angl.) ajoute: “Ils se voient quelquefois dans des scènes de sexualité délirantes, avec des partenaires du même sexe ou avec des personnes plus âgées comme leurs professeurs, les membres de leur famille, voire [leur père ou leur mère]. Ils peuvent se forger des fantasmes de violence sexuelle. Tout cela est absolument normal.” En est-il bien ainsi? Comment les chrétiens pourraient-ils considérer la masturbation et les fantasmes qui l’accompagnent comme “normaux”, compte tenu de la mise en garde de Jésus contre ‘l’adultère dans le cœur’, ou encore du conseil de Paul relatif à “l’appétit sexuel empreint de convoitise”? Vraiment donc, qu’ils soient jeunes ou adultes, célibataires ou mariés, les chrétiens doivent s’affranchir de telles pratiques.
Comment se corriger de ce défaut secret
8, 9. Qu’est-ce qui peut encore aider quelqu’un à renoncer à la masturbation?
8 Si un chrétien avait ce défaut secret, que pourrait-il faire pour s’en corriger, de façon à “posséder son propre vase dans la sanctification et l’honneur”? (I Thessaloniciens 4:4.) Par l’entremise de sa Parole, Dieu lui fournira une aide précieuse.
9 Tout d’abord, il importe de reconnaître que Jéhovah a des principes bien définis. Il ne nous laisse pas dans le doute quant à l’immoralité des rapports sexuels extraconjugaux, qu’il s’agisse de fornication ou d’adultère (Hébreux 13:4). Par conséquent, si nous croyons vraiment que ses voies sont les meilleures, nous ne voudrons goûter aux joies qui découlent des relations sexuelles que dans le cadre du mariage (Psaume 25:4, 5). Dans son livre Adolescence (angl.), E. Atwater faisait remarquer que les jeunes éprouvent généralement ‘de la réticence, de l’embarras et des craintes’ à l’égard de la masturbation. S’il en est ainsi, c’est entre autres choses parce que “l’intimité et l’amour qui accompagnent les relations sexuelles font défaut dans la masturbation”. De ce fait, il est bon de maîtriser ses désirs sexuels jusqu’au moment où l’on pourra les exprimer par des relations affectueuses dans le mariage.
10. Quelles dispositions peut-on prendre pour s’affranchir de cette pratique?
10 La Parole de Dieu nous fournit encore une aide supplémentaire en nous donnant ce conseil: “Tout ce qui est vrai, tout ce qui mérite considération, tout ce qui est juste, tout ce qui est chaste (...), tout ce qui a bon renom, s’il est quelque vertu (...), que ce soit là l’objet continuel de vos pensées.” (Philippiens 4:8). Sans l’ombre d’un doute, les images érotiques et les romans immoraux sont loin d’être ‘chastes, de bon renom ou vertueux’. Et pourtant ceux qui pratiquent la masturbation en font souvent leur ordinaire. Par conséquent, quiconque est décidé à se corriger de ce défaut doit bannir ce genre de nourriture mentale. Comme l’expérience l’a prouvé, quand les désirs d’une personne se portent à nouveau vers des pensées érotiques qui l’amenaient naguère à se masturber, elle peut les apaiser en faisant l’effort de se concentrer sur un sujet juste et chaste. Cela est particulièrement important quand l’intéressé se trouve seul ou dans l’obscurité, car c’est dans ces conditions que l’on succombe le plus souvent à ce défaut secretb. — Romains 13:12-14.
11. Citez d’autres suggestions qui se sont avérées utiles à ceux qui voulaient se débarrasser de ce défaut.
11 Il est également utile de rester actif, conformément à cette exhortation: “Prenez bien garde comment vous marchez: que ce ne soit pas comme des insensés, mais comme des sages, en rachetant pour vous le temps favorable, car les jours sont des jours de méchanceté.” (Éphésiens 5:15, 16). Confiez-vous à un chrétien mûr et demandez-lui des suggestions pratiques (Ésaïe 32:2). Comme beaucoup de ceux qui se sont débarrassés de ce défaut en ont fait l’expérience, le fait de savoir qu’un autre chrétien s’intéresse affectueusement à vos progrès vous aidera à cultiver la maîtrise de soi. Bien entendu, Jéhovah devrait être notre confident le plus intime. Il est donc indispensable que nous lui demandions son aide par la prière (Philippiens 4:6, 7). Si quelqu’un qui combat ce défaut depuis quelque temps venait à “trébucher”, il pourrait solliciter la puissance divine, puis redoubler d’efforts, après quoi il réussira sans doute pour une période plus longue encore. — Hébreux 12:12, 13; Psaume 103:13, 14.
Un mauvais usage de l’alcool
12. Quelle est la position des chrétiens à l’égard des boissons alcooliques?
12 Le vin “réjouit Dieu et les hommes”, dit un verset de la Bible (Juges 9:13). Il n’y aurait rien d’étonnant à ce que vous soyez de cet avis, car les boissons alcooliques aident de nombreuses personnes à se détendre et leur procurent du plaisir (Psaume 104:15). Toutefois, rares sont ceux qui oseront nier que l’alcool présente aussi des dangers physiques et moraux. L’un des principaux problèmes qui en résultent est l’ivresse proprement dite. Cette faute est si grave que selon les principes divins les ivrognes peuvent être exclus de la congrégation et privés de l’accès au Royaume de Dieu (I Corinthiens 5:11-13; Galates 5:19-21). Les chrétiens en sont conscients; ils savent qu’ils ne doivent pas s’enivrer. Mais hormis l’ivrognerie, comment l’usage de l’alcool pourrait-il devenir chez nous un défaut secret?
13. Montrez comment on peut devenir dépendant de l’alcool.
13 Un chrétien pourrait très bien ne boire que modérément et cependant avoir un sérieux défaut. Jugeons-en d’après le cas d’un frère que nous appellerons Heinz.
Cet homme, sa femme et ses enfants avaient embrassé le christianisme, et ils s’étaient mis à participer avec beaucoup de zèle aux activités de leur congrégation. Avec le temps, Heinz a été nommé ancien. Toutes les congrégations de la ville le tenaient pour une ‘colonne’. (Galates 2:9.) Aux tensions de sa vie de famille est donc venue s’ajouter une certaine inquiétude pour le troupeau dont il prenait soin (II Corinthiens 11:28). En outre, Heinz a subi de fortes pressions dans le cadre de son travail, car la société qui l’employait prenait de l’importance, et son patron s’attendait à ce qu’il traite de nombreuses affaires et prenne une bonne partie des décisions.
Bien des soirs, Heinz est rentré chez lui très tendu, et il a constaté qu’un verre ou deux l’aidaient à se relaxer. Évidemment, comme c’était un chrétien mûr, il évitait soigneusement l’ivresse, l’excès de boisson proprement dit. Même s’il prenait quelques verres pour se détendre le soir, il ne ressentait pas le besoin de boire pendant la journée, et en règle générale il ne buvait même pas lors des repas. Il n’était pas connu comme un homme ‘adonné à beaucoup de vin’. — I Timothée 3:8.
Un jour, Heinz a dû être hospitalisé pour une opération mineure. Mais là, il s’est mis à présenter d’étranges symptômes. Quelle en était la cause? Les médecins n’ont pas mis longtemps à se rendre compte qu’ils étaient dus à un état de manque. Son corps réclamait de l’alcool. Cela a beaucoup surpris les membres de sa famille, mais ceux-ci l’ont bien entouré pour le soutenir dans sa résolution de s’abstenir totalement d’alcool.
14. En quel sens l’alcool peut-il être moqueur?
14 Certains se rendent compte que l’alcool commence à jouer un rôle anormal dans leur vie. Aussi boivent-ils souvent en cachette, dans l’espoir que leur famille et leurs amis ne s’apercevront pas de la quantité d’alcool qu’ils absorbent. D’autres ne se croient pas tributaires de l’alcool, et pourtant le moment où ils boivent est pour eux l’un des plus importants de la journée. Ceux qui répondent à l’une ou à l’autre de ces descriptions risquent fort de commettre des excès ou de devenir secrètement alcooliques. Souvenez-vous de ce proverbe: “Le vin est moqueur, la boisson enivrante est turbulente, et quiconque se laisse égarer par cela n’est pas sage.” (Proverbes 20:1). L’idée qui se dégage de ce verset est la suivante: Un excès de boisson peut amener quelqu’un à adopter un comportement turbulent et à prêter le flanc aux moqueries. Toutefois, le vin peut tourner quelqu’un en dérision dans un autre sens encore. En effet, une personne mérite qu’on se moque d’elle si elle pense que ses abus de boisson échappent au regard de Dieu.
15. Quel rapport y a-t-il entre les paroles de Paul consignées en I Corinthiens 9:24-27 et l’attitude du chrétien à l’égard de l’alcool?
15 La maîtrise de soi figure au nombre des fruits de l’esprit de Dieu. Dès lors, nous avons besoin de cette qualité dans tous les domaines de notre vie (Galates 5:22, 23). Paul a comparé le chrétien à un coureur. Or tout participant à une course, au sens propre du terme, “se domine en tout”, et ce pour recevoir “une couronne corruptible”. Le chrétien, quant à lui, doit aussi ‘se dominer en tout’, mais il le fait pour obtenir un prix de bien plus grande valeur: LA VIE. Ainsi que Paul l’a souligné, il nous faut ‘emmener notre corps comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, nous ne devenions nous-mêmes désapprouvés d’une façon ou d’une autre’, à cause d’un défaut secret lié à la boisson par exemple. — I Corinthiens 9:24-27.
16. Comment peut-on savoir si l’on a un penchant à la boisson?
16 Qu’est-ce qui peut aider le chrétien à se défaire d’une telle faiblesse? Il lui faut tout d’abord comprendre que si un buveur peut dissimuler son vice aux humains, il ne peut empêcher Dieu de le voir (I Corinthiens 4:5). Par conséquent, il est bien d’examiner ses habitudes de boisson honnêtement, comme si l’on était en la présence même du Créateur (par ‘habitudes de boisson’ nous entendons ce que l’on a coutume de boire pour la sensation qui en découle, pour le plaisir, et non pas simplement le fait de boire un petit peu pendant les repas, comme cela se fait couramment dans certains endroits). D’aucuns rétorqueront peut-être: ‘Rien ne m’oblige à boire. C’est agréable et cela me détend, mais je pourrais m’en passer si je voulais.’ Eh bien, compte tenu des risques d’excès de boisson et d’alcoolisme, pourquoi ne pas faire cette expérience pendant un mois ou deux? Ceux qui ont tendance à nier catégoriquement qu’ils ont un problème pourraient au moins se décider, pendant un mois, à ne plus boire du tout aux moments où ils ont l’habitude de le faire. Par exemple, celui qui boit d’ordinaire après le travail, avant de se coucher ou lors d’une réunion entre amis pourrait s’abstenir dans ces circonstances précises. Il sera ainsi en mesure d’analyser lui-même ses sensations. S’il a du mal à tenir sa résolution, ou s’il n’arrive pas à ‘se détendre’, c’est qu’il a déjà un défaut grave.
17. Pourquoi le chrétien qui a une faiblesse secrète pour l’alcool doit-il s’efforcer de s’en corriger?
17 Une fois qu’un chrétien sincère a reconnu devant Dieu qu’il a un penchant à la boisson, il lui est plus facile de se corriger. Sans doute sait-il déjà que la Bible qualifie de “stupide” celui pour qui “les eaux dérobées sont douces, et le pain mangé [ou l’alcool bu] en secret (...) agréable”. Si l’on en croit le livre des Proverbes, ceux qui raisonnent de la sorte finissent sans forces dans la mort. En revanche, le sage aime la réprimande, et il ‘quitte volontiers les inexpérimentés pour demeurer en vie en marchant droit dans la voie de l’intelligence’. (Proverbes 9:1, 6, 8, 13-18). En nous révélant les conséquences de nos défauts secrets, Dieu nous fournit une aide supplémentaire pour les surmonter.
Jéhovah tient compte de ce que nous faisons en secret
18. Dans notre lutte contre nos défauts secrets, de quoi pouvons-nous être certains (Proverbes 24:12; II Samuel 22:25-27)?
18 Il est des gens qui vivent sans cesse dans la crainte de voir leurs mauvaises actions découvertes, par les hommes ou par Dieu. Veillons à ne jamais leur ressembler. Reconnaissons plutôt que nous ne pouvons rien cacher au Créateur, “car le vrai Dieu lui-même fera venir en jugement toute sorte d’œuvres, concernant toute chose cachée, pour voir si elle est bonne ou mauvaise”. (Ecclésiaste 12:14.) Profitons donc de l’aide que Jéhovah nous propose pour nous défaire de nos défauts, aussi secrets soient-ils. Ce faisant, nous pourrons attendre avec confiance l’heure où “les choses secrètes des ténèbres” et “les conseils des cœurs” seront mis en lumière. “Alors chacun recevra sa louange de la part de Dieu.” — I Corinthiens 4:5; Romains 2:6, 7, 16.
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