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  • Pendant combien de temps commémorera-t-on la mort du Christ?
    La Tour de Garde 1979 | 15 mars
    • quatre coupes que buvaient traditionnellement tous ceux qui célébraient la Pâque au premier siècle de notre ère. Il s’agissait donc des troisième et quatrième coupes. On buvait la troisième coupe après avoir mangé l’agneau pascal et le pain sans levain. La bénédiction que l’on prononçait sur elle lui valait le nom de “coupe de bénédiction”. (I Cor. 10:16.) Jésus “rendit grâce” pour celle-ci puis la but avec ses apôtres, célébrant ainsi la Pâque conformément à la coutume de l’époque. Il ne changea rien à la cérémonie ni ne l’interrompit en y introduisant quoi que ce soit de nouveau. Ce faisant, il observa la Loi en Juif de naissance qu’il était.

      Cependant, une fois qu’il eut observé le repas pascal en accord avec la Loi mosaïque, Jésus était libre d’introduire, en ce même jour de Pâque, un nouveau repas du soir destiné à commémorer sa mort prochaine. Il restait sur la table du pain sans levain et la quatrième coupe après laquelle on chantait les Psaumes 115 à 118 qui composaient le Hallel (“Louange”). Cette dernière coupe était “la coupe de louange”. — Voir La Tour de Garde d’avril 1922, page 80, sous l’intertitre “La coupe de louange”; voir aussi le Critical and Exegetical Hand-Book to the Gospel of Matthew, de Meyer, pages 465, 466, sous le verset 27; également, l’Encyclopédie juive (angl.) sous Pâque, Seder et Arba Kosoth (Quatre coupes).

      L’apôtre Matthieu, qui était avec Jésus cette nuit-​là, commence son récit après que la “coupe de bénédiction” a été bue. Il dit:

      “Pendant qu’ils continuaient à manger, Jésus prit un pain et, après avoir dit une bénédiction, il le rompit et, le donnant aux disciples, il dit: ‘Prenez, mangez. Ceci représente mon corps.’ Et il prit une coupe et, ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant: ‘Buvez-​en tous; car ceci représente mon “sang de l’alliance”, qui doit être répandu pour beaucoup en vue du pardon des péchés. Mais je vous le dis: Non, je ne boirai plus désormais ce produit de la vigne jusqu’à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.’ Finalement, après avoir chanté des louanges [les Psaumes 115 à 118 du Hallel], ils sortirent vers le mont des Oliviers.” — Mat. 26:26-30.

      D’après les paroles de Jésus, quand les fidèles apôtres burent la quatrième coupe, la “coupe de l’après-dîner” (Ferrar Fenton), ils burent symboliquement du sang, son sang à lui (Luc 22:20, FF). Cela ne semble pas les avoir révoltés, eux qui étaient pourtant des Juifs soumis à l’alliance de la Loi mosaïque (Ps. 16:4). C’est que Jésus avait déjà tenu des propos qui les avaient préparés à cette idée. Cela se passait peu avant la Pâque de l’an 32, la veille du jour où il nourrit miraculeusement la foule de ses auditeurs en multipliant quelques pains et quelques poissons (Jean 6:4). Mais laissons l’apôtre Jean nous relater les faits:

      “Pour réponse, Jésus leur dit: ‘(...) Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra à jamais; et, vraiment, le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde.’

      “Alors les Juifs se mirent à discuter entre eux, disant: ‘Comment cet homme peut-​il nous donner sa chair à manger?’ Sur quoi, Jésus leur dit: ‘En toute vérité je vous le dis: si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas de vie en vous. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour; car ma chair est vraie nourriture et mon sang est vraie boisson. (...) De même que le Père vivant m’a envoyé et que je vis à cause du Père, de même celui qui se nourrit de moi, celui-là aussi vivra à cause de moi. Voici le pain qui est descendu du ciel. Ce n’est pas comme quand vos ancêtres ont mangé et pourtant sont morts. Celui qui se nourrit de ce pain vivra à jamais.’ (...)

      “Beaucoup de ses disciples donc, quand ils entendirent cela, dirent: ‘Ce langage est choquant! Qui peut l’écouter?’ (...)

      “Dès lors, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent vers les choses qui sont derrière, et ils ne marchaient plus avec lui.”

      L’apôtre Pierre, quant à lui, resta attaché à Jésus et il lui dit: “Tu as des paroles de vie éternelle; aussi nous avons cru et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu.” — Jean 6:43-69.

      En la circonstance, Jésus ne parlait pas aux Israélites circoncis de la “vie éternelle” qu’obtiendront les créatures humaines dans le paradis terrestre, sous son Royaume millénaire. Il leur parlait de la même possibilité qu’offraient à Pierre et aux autres apôtres ses “paroles de vie éternelle”, savoir celle d’obtenir la ‘vie en eux’ dans les cieux, aux côtés du Christ (Jean 6:53). En régnant avec lui dans les cieux, ils pourraient transmettre à l’humanité les bienfaits vivifiants de son sacrificeb.

      Les Juifs à qui Jésus s’adressait avaient voulu “s’emparer de lui pour le faire roi” et le faire siéger sur le trône de David. Mais Jésus préféra laisser à son Père le soin de le faire roi dans les cieux (Jean 6:15, 61, 62). Ces Juifs étaient sous l’alliance de la Loi dont Moïse avait été le médiateur, alliance qui était censée les mener à Christ et leur ouvrir la possibilité de former avec lui un “royaume de prêtres”. — Ex. 19:5, 6; Gal. 3:24, 25.

      Jésus ne disait donc pas, en Jean 6:52-65, que le monde des hommes boirait son sang et mangerait sa chair, figurément parlant, durant son règne millénaire. Il s’adressait plutôt aux croyants qu’il introduirait dans la nouvelle alliance (Jér. 31:31-34; Rév. 20:4-6). Ceux-là deviendraient des Israélites spirituels. C’est pourquoi, lorsqu’il inaugura le ‘repas du soir du Seigneur’, Jésus dit à ses apôtres israélites: “Cette coupe représente la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être répandu pour vous.” (Luc 22:20; I Cor. 11:20, 25). Ou, selon Matthieu 26:27: “Buvez-​en tous; car ceci représente mon ‘sang de l’alliance’, qui doit être répandu pour beaucoup en vue du pardon des péchés.” Les onze fidèles apôtres qui prirent le pain sans levain et la coupe de vin des mains de Jésus, en cette nuit de Pâque de l’an 33, furent introduits dans la nouvelle alliance le cinquante-deuxième jour à compter de cette date, soit le jour de la Pentecôte.

      LE MÉMORIAL ET LE ROYAUME

      Avec l’espoir qu’elle portait de donner naissance à “un royaume de prêtres”, l’ancienne alliance de la Loi fit office de tuteur pour mener à Christ seulement un petit reste. En effet, tous les Juifs d’Israël avaient bien été appelés ou invités, mais seuls quelques-uns furent choisis (Mat. 22:1-14; Rom. 9:27-29; 11:5). La nouvelle alliance, par contre, produit ce que Pierre appela “une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale”. — I Pierre 2:9.

      Jésus Christ pouvait effectivement faire entrer un tel peuple dans son alliance pour un royaume (Luc 22:28-30; Rév. 20:4-6). La “Jérusalem céleste” a dès lors de quoi se réjouir davantage que la “Jérusalem” terrestre qui était sous l’alliance de la Loi. Pourquoi? Parce que la “femme” de Dieu, la “mère” céleste qui donne naissance aux enfants spirituels de son “époux”, produit tous les 144 000 cohéritiers du Christ et pas seulement un reste d’éventuels héritiers du Royaume. — Gal. 4:21-31; És. 54:1.

      Ce sont ces fils spirituels de Dieu, les Israélites spirituels inclus dans la nouvelle alliance, qui sont tenus de prendre part au Repas du soir du Seigneur en souvenir de sa mort. L’apôtre Paul les compare à ce qu’il nomme l’“Israël selon la chair”. L’autel matériel sur lequel on sacrifiait à Dieu était appelé “la table de Jéhovah”. Quand les Israélites mangeaient une portion des sacrifices de communion qu’ils offraient à Dieu, ils s’associaient à lui, en tant qu’il était représenté par l’autel (Mal. 1:7, 8). Pareillement, la table sur laquelle sont déposés le pain sans levain et la coupe de vin lors du Repas du soir du Seigneur peut être appelée “la table de Jéhovah”. Les Israélites spirituels qui participent à ces emblèmes du Mémorial entrent eux aussi en communion avec Dieu. Ils sont à la fois en union avec lui et entre eux. — I Cor. 10:18-21; 11:25.

      La coupe de vin du Mémorial, symbole du “sang de l’alliance”, est aussi appelée “la coupe de Jéhovah”. Lorsque les Israélites spirituels la boivent, ils ont part avec Jéhovah au sang du Christ qui valide la nouvelle alliance. Ils montrent ainsi que c’est Jéhovah qu’ils adorent comme leur Dieu et non pas les démons. Jéhovah accepte le sang de Jésus comme celui qui fait entrer en vigueur la nouvelle alliance. Or, ceux qui boivent la coupe du Mémorial voient eux aussi dans le sang du Christ la vie qu’il a offerte en sacrifice pour eux, afin que, grâce à cette alliance, ils obtiennent de Dieu le pardon des péchés.

      Bien que la coupe du Mémorial symbolisât pour lui une mort sacrificielle et l’effusion de son sang, Jésus remercia Jéhovah pour cette coupe de vin. Non seulement cela, mais après que ses disciples l’eurent bue, il chanta avec eux le reste du Hallel (ou “Louange”), qui correspond aux Psaumes 115 à 118 (Mat. 26:27-30). Lorsqu’ils célèbrent le Mémorial, ceux qui ont été admis dans la nouvelle alliance prononcent aussi une bénédiction sur cette coupe. Puisque Jésus l’a bénie, elle est “la coupe de bénédiction” au sujet de laquelle nous lisons:

      “La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-​elle pas une participation au sang du Christ? Le pain que nous rompons n’est-​il pas une participation au corps du Christ? Parce qu’il y a un seul pain, nous sommes un seul corps, tout en étant nombreux, car nous avons tous part à ce seul pain.” — I Cor. 10:16, 17.

      LES OBSERVATEURS DU MÉMORIAL

      Il existe encore sur la terre un reste d’Israélites spirituels, membres du “corps” spirituel du Christ. Depuis quelques dizaines d’années, ils invitent d’autres personnes à assister à la célébration du Mémorial en tant que témoins ou observateurs. Ces personnes vouées qui s’assimilent à des “brebis” furent préfigurées par Jonadab, l’ami de Jéhu, roi d’Israël (II Rois 10:15-23; Jér. 35:1-16). Depuis 1935, Jésus Christ, l’excellent Berger, n’a cessé d’adjoindre au reste oint de son “corps” spirituel une “grande foule” de ces “Jonadabs” modernes, ou “autres brebis”. Toutefois, c’est dans La Tour de Garde du 1er mars 1938 qu’on lut pour la première fois cette invitation:

      “Que chaque groupe des oints se réunisse le 15 avril, après 6 heures du soir, pour célébrer la fête commémorative, et que leurs compagnons, les Jonadabs, soient également présents. On se servira de pain sans levain et de véritable vin rouge.” — Page 66, sous “Fête commémorative”.

      Ces “autres brebis”, qui ne sont pas du même “enclos” que le “petit troupeau”, assistèrent au Mémorial en tant qu’observateurs et non en tant que participants. — Jean 10:16; Luc 12:32. — Voir La Tour de Garde du 1er avril 1938, pages 107 et 108, paragraphes 50 à 52.

      Depuis lors, les “autres brebis”, qui ont augmenté en nombre jusqu’à former une “grande foule”, ont régulièrement assisté au Mémorial annuel de la mort du Christ. Elles ont tout lieu de le faire, car bien que ne buvant pas la coupe qui symbolise le sang du Christ, elles ont, selon Révélation 7:14, “lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau”. Révélation 7:9, 10 nous dit aussi qu’elles attribuent leur salut à Dieu et à l’Agneau Jésus Christ.

      Qu’en cette année 1979, le 11 avril, après le coucher du soleil, toutes les “autres brebis” vouées et baptisées se joignent au reste du “petit troupeau” pour célébrer le Repas du soir du Seigneur! La “grande foule” des “autres brebis” ne pourra pas le faire encore bien longtemps, car le temps approche où le Seigneur Jésus glorifié accueillera le reste dans sa demeure céleste.

  • Jérémie s’est-il trompé?
    La Tour de Garde 1979 | 15 mars
    • Jérémie s’est-​il trompé?

      “Amman existe toujours — Jérémie s’est trompé”, lisait-​on en grosses lettres dans un article de l’Atlanta Journal and Constitution de Georgie (États-Unis). On y disait: “Jérémie avait prédit que l’ancienne Amman [aujourd’hui capitale de la Jordanie; deviendrait ‘un tell de solitude désolée’. Ézéchiel avait dit qu’elle serait une étable pour les chameaux qu’occuperaient les bédouins.” — Voir Jérémie 49:2; Ézéchiel 25:4, 5.

      Jérémie s’est-​il trompé? L’actuelle Amman, en Jordanie, n’est pas désolée, dit le journal d’Atlanta, donc, Jérémie s’est trompé. Mais ce qui a échappé à ces critiques empressés, c’est que Jérémie n’a dit nulle part que la désolation de l’antique Ammon serait DÉFINITIVE, contrairement à ce que déclarèrent les prophètes dans d’autres cas, et notamment dans le cas de Babylone qui est toujours désolée aujourd’hui. — És. 13:19, 20.

      En fait, la prophétie de Jérémie prévoyait l’occupation ultérieure de la ville d’Ammon, puisque nous lisons quelques versets plus loin: “‘Mais après cela je regrouperai les captifs des fils d’Ammon’, telle est la déclaration de Jéhovah.” — Jér. 49:6.

      Auparavant, toutefois, la prophétie sur sa désolation se réalisa bien en détail, comme le fait remarquer la revue The Biblical Archaeologist Reader en ces termes: “Des fouilles archéologiques ont montré que la région d’Ammon cessa en fait d’être habitée par une population sédentaire dès avant le milieu du sixième siècle avant notre ère. (...) les hordes de bédouins venues du désert (...) mirent fin à l’État semi-autonome des Ammonites.” — Vol. II, pp. 87, 88.

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