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  • Respectez le caractère sacré du sang
    La Tour de Garde 1962 | 15 janvier
    • le peuple “ se jeta sur le butin. Il prit des brebis, des bœufs et des veaux, il les égorgea sur la terre, et il en mangea avec le sang ”. Il ne s’agissait pas ici d’un acte sans gravité, excusable en raison de l’état d’épuisement des hommes. On avertit ainsi Saül : “ Voici, le peuple pèche contre l’Éternel (Jéhovah), en mangeant avec le sang. ” (I Sam. 14:32, 33). On ne regarda pas la chose comme certains rabbins qui pensent qu’il est permis de passer outre aux prescriptions de la Loi lorsqu’une vie est en jeu. Ce que faisaient ces hommes était un péché contre Dieu et il fallait prendre des mesures immédiates pour y mettre un terme.

      OBLIGATION DES CHRÉTIENS

      6. Pourquoi la loi sur le sang s’applique-​t-​elle aux chrétiens, qui pourtant ne sont pas sous l’alliance de la Loi ?

      6 Il est vrai que les chrétiens ne se trouvent pas sous l’alliance de la Loi dont Moïse fut le médiateur. Ayant rempli son objet, la Loi fut abrogée, à l’époque de la conclusion de la nouvelle alliance sur le sang de Jésus-Christ. Faut-​il en conclure que les restrictions relatives à l’usage du sang ont elles aussi été supprimées ? Non, car ce que la Loi disait sur l’abstention du sang ne faisait que mettre en relief l’interdiction que Dieu énonça dans la loi qu’il donna à Noé et cette défense s’applique à tous les hommes. Pour qu’il ne restât aucun doute à ce sujet dans l’esprit des chrétiens, Juifs et Gentils, le collège central de Jérusalem attira leur attention sur leurs obligations en ce domaine, dans les termes suivants : “ Car il a paru bon au saint esprit et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. ” — Actes 15:28, 29.

      7, 8. Quels arguments avancent les théologiens pour restreindre l’effet de la décision apostolique et en quoi leurs arguments portent-​ils à faux ?

      7 Il y a cependant des théologiens qui pensent que cette interdiction du sang ne nous concerne pas. “ Ce n’était là qu’une défense temporaire, disent-​ils, destinée à faire éviter le scandale des convertis juifs. La nécessité de cette prohibition ayant disparu, l’abrogation, bien que non décrétée, va de soi. ” Mais posons-​leur cette question : Quelle nécessité a disparu ? Il y a encore de nos jours des Juifs qui sont membres de l’assemblée chrétienne, donc on ne peut invoquer leur absence comme la raison qui annule l’interdiction. Les Écritures déclarent en termes non équivoques que l’homme doit s’abstenir du sang, car la vie est dans le sang. Le fait que la vie est dans le sang serait-​il moins vrai aujourd’hui qu’hier ? Et si l’on soutient que le respect de l’usage sacrificiel du sang n’est plus chose obligatoire, car Dieu ne demande pas aux chrétiens de lui offrir des animaux en sacrifice, il convient de faire remarquer que chez les chrétiens ces immolations animales avaient pris fin seize ans avant la publication du décret apostolique. Quant à ceux qui prétendent que cette parole du Christ : “ Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui sort de la bouche ”, a rendu caduque la loi sur le sang, ceux-là affirment en fait que le décret imposant aux chrétiens l’abstention du sang, lequel fut pris sous la direction du saint esprit, était révoqué dès avant sa publication. Car Jésus a prononcé cette parole dix-sept ans avant que la décision sur le sang fut proclamée par le concile de Jérusalem. — Mat. 15:11.

      8 Le collège central qui publia la décision sur le sang n’y voyait pas une mesure recommandée par les circonstances et susceptible d’être levée par la suite. Si l’interdiction du sang était temporaire, alors les autres défenses de la décision apostolique avaient la même valeur, c’est-à-dire que l’abstention de l’idolâtrie et de la fornication était également provisoire et destinée à éviter le scandale des nouveaux convertis. Mais la nécessité de ces interdictions a-​t-​elle disparu, de sorte qu’il est permis maintenant aux chrétiens de se livrer à l’impudicité et à l’idolâtrie ? Nullement ! Le contenu du décret n’indique aucune limite dans la durée ; ses prescriptions sont aussi “ nécessaires ” maintenant qu’autrefois. À propos de Genèse 9:4, le Clarke’s Commentary fait remarquer ceci : “ Que la prohibition ait été renouvelée sous la loi chrétienne ne laisse guère de doute à tout homme qui lit sans parti pris Actes 15:20, 29 et 21:25, passages dans lesquels il est demandé aux convertis de la Gentilité de s’en abstenir sur l’autorité, non des seuls apôtres, mais du saint esprit (...) non par peur de scandaliser les Juifs convertis, comme le pensent les théologiens, mais parce que c’était un (...) de ces points nécessaires du fardeau (...) de l’obéissance dont on ne pouvait les dispenser. ”

      9, 10. a) Quels faits historiques attestent que les premiers chrétiens reconnaissaient qu’il était de la plus haute importance de s’abstenir du sang ? b) Que déclarèrent à ce propos des écrivains chrétiens du IIIe siècle ? c) Comme l’atteste une déclaration de 692, quelle est l’attitude de l’Église orthodoxe sur la question du sang ?

      9 L’Histoire confirme cette façon de comprendre la question. Les premiers chrétiens ne regardaient pas l’interdiction du sang comme n’ayant d’importance que pour autant que cette défense évitait le scandale des convertis juifs. Les chrétiens ne se croyaient pas permis de passer outre à cette défense si, en persistant à l’observer, ils risquaient de mettre leur vie en danger. Tout le monde savait, même leurs persécuteurs, que les chrétiens refusaient de manger du sang. Quand on voulait savoir si quelqu’un était vraiment chrétien, on ne l’éprouvait pas seulement en lui ordonnant d’offrir de l’encens aux divinités païennes de Rome mais aussi, à l’occasion, en lui demandant de manger de la saucisse préparée avec du sang. Si grave était cette question que le fait de consommer du sang était regardé comme un reniement de la foi chrétienne. Tertullien, qui vécut au début du troisième siècle, en fit allusion quand, dans ses écrits, il s’adressa au monde romain. Nous citons : “ Que votre erreur éclate devant les chrétiens, car nous ne faisons pas même entrer le sang des animaux dans notre régime naturel. Nous nous abstenons pour cette raison de ce qui est étouffé ou mort de soi-​même afin de nous souiller d’aucune manière par le sang, même enfoui dans la viande. Enfin, quand vous éprouvez les chrétiens, vous leur offrez des saucisses pleines de sang. Vous savez parfaitement que cela leur est interdit, mais vous voulez leur faire commettre un péché. ”a Un autre écrivain chrétien, Origène, déclara de son côté dans son apologie des doctrines chrétiennes : “ Quant aux chairs étouffées, il nous est défendu par l’Écriture d’en manger, parce que le sang n’en est pas sorti. ”b

      10 À une date aussi récente que l’an 692, il y eut un concile à Constantinople (le synode de Troullos) qui, dans son soixante-septième canon, déclara : “ Nous blâmons comme ils le méritent ceux qui de façon ou d’autre préparent un repas avec du sang animal et qui le mangent pour satisfaire leur ventre vorace. En conséquence, quiconque mangera désormais du sang animal sous quelque forme que ce soit, sera défroqué s’il est prêtre et excommunié s’il est laïque. ”c L’Église orthodoxe croit encore de nos jours à la valeur du décret apostolique sur le sang.

      11. Dans l’Église romaine, quels faits témoignèrent d’une indifférence grandissante pour la loi divine sur le sang ?

      11 Dans l’Occident, cependant, c’est à partir du IVe siècle que l’indifférence pour la loi divine sur le sang grandit de façon notable. Augustin, qui fut aussi le vulgarisateur de la doctrine platonicienne de l’immortalité de l’âme, soutint que le décret apostolique avait perdu son importance, ayant rempli son objet.d Enfin, au XVe siècle, l’Église romaine s’était si éloignée du point de vue des premiers chrétiens qu’on n’hésita pas à se servir non du sang d’animaux mais du sang de trois petits garçons pour tenter, sans succès, de rétablir le pape Innocent VIII, qui était malade, et cela au prix de la vie des trois donneurs. Ainsi, comme on peut le voir, l’indifférence de la chrétienté pour le caractère sacré du sang n’est pas produite par la foi chrétienne mais c’est la conséquence de l’apostasie. — I Tim. 4:1.

      LE SANG EMPLOYÉ COMME NOURRITURE

      12. Quelles sont quelques-unes des pratiques modernes qui attentent au caractère sacré de la vie et que les chrétiens doivent éviter ?

      12 Il est donc de la plus haute importance pour les vrais chrétiens du temps de la fin de se montrer vigilants de peur d’attenter au caractère sacré du sang. Ils se garderont d’imiter le présent monde. Par exemple, en Afrique il y a des peuplades qui complètent leur alimentation en buvant du sang à la veine jugulaire de leurs bœufs. En nombre d’endroits, on voit des hommes aller aux abattoirs pour boire le sang de bêtes fraîchement tuées, étant persuadés que c’est là un remède contre certaines maladies. En Extrême-Orient, il y a des pays où le sang entre comme élément de base dans la préparation de certaines soupes et sauces. En Amérique du Sud un plat très commun se fait avec du sang de porc mélangé à du riz, des pommes de terre et des condiments. Presque partout on vend, sous divers noms, de la saucisse faite avec du sang. Toutes ces pratiques témoignent d’un mépris absolu pour le caractère sacré de la vie car toutes transgressent la loi de l’Auteur de la vie en matière de sang.

      13. Pourquoi faut-​il veiller à tuer comme il convient les bêtes destinées à la consommation et, en certains cas, que devra faire le chrétien ?

      13 La loi sur le sang interdit encore la consommation des chairs étouffées car le sang n’en a pas été répandu. Ainsi on ne peut manger la chair d’animaux morts étouffés ou autrement dans un piège, ni la chair du gibier abattu à la chasse mais pas aussitôt saigné. Dans beaucoup de pays on tue les poulets par étouffement, en leur brisant le cou mais sans leur couper la tête. Cette viande-​là est également interdite aux chrétiens. Il est des bouchers qui, indifférents aux lois divines sur la question, saignent mal les animaux, qui empêchent même l’écoulement du sang pour augmenter le poids de la viande. Si un chrétien apprend que son boucher saigne mal les bêtes, il ira s’approvisionner en viande ailleurs ou s’abstiendra d’en manger s’il n’y a pas d’autre boucherie. De même le chrétien consciencieux refusera de manger de la viande dans un restaurant s’il sait que dans la région on saigne incomplètement les animaux. En de telles circonstances, si un chrétien veut manger de la viande, il lui faudra acheter un animal ou un volatile vivant et le tuer lui-​même.

      14. De quelle manière emploie-​t-​on le sang dans certains produits alimentaires ? Que fera le chrétien ?

      14 Le mépris de la loi divine est si général qu’on emploie du sang total, du plasma et des dérivés du sang pour la fabrication de produits vendus comme denrées alimentaires. Par exemple, on rapporte que certains fabricants de conserves de viandes font entrer du sang dans leur recette pour les saucisses de Francfort, la mortadelle, les pâtés, etc. On ne dira pas que c’est du sang, mais quelle que soit l’appellation de ces produits, si c’est du sang ou un dérivé du sang, c’est mal. Tous les fabricants de conserves de viandes ne font pas ainsi, tant s’en faut. En certains endroits, personne n’ignore que le “ hamburger ” (sorte de viande hachée) se compose surtout de graisse mélangée de sang. Il y a des années, la Russie avait des boulangeries qui fabriquaient du pain avec de la farine de seigle et du sang de bœuf défibriné, mélangés dans la proportion de sept à trois. Dans d’autres pays, certains boulangers emploient, au lieu de blanc d’œuf, du plasma en poudre pour la pâtisserie. On peut lire sur l’étiquette de divers fortifiants et comprimés en vente dans les pharmacies que dans leur formule entrent des fractions sanguines telles que l’hémoglobine. Il importe donc d’être vigilant. Il faut savoir ce qui se fait dans sa région, poser des questions raisonnables aux débitants de viande et comprendre les étiquettes des produits en boîtes ou en paquets. Comme le monde se soucie de moins en moins de la loi divine sur le sang, il est important que le chrétien soit toujours plus vigilant pour “ se préserver des souillures du monde ”. — Jacq. 1:27.

      LA TRANSFUSION SANGUINE

      15. Quels faits ont marqué l’usage du sang dans le traitement médical ?

      15 Au cours des siècles, les abus que l’homme a faits avec le sang ont revêtu des formes multiples. Il y eut autrefois des princes égyptiens qui employaient le sang humain à des fins de rajeunissement. Il y eut aussi des hommes qui buvaient le sang de leurs ennemis. Mais ce n’est qu’après les études de William Harvey sur la circulation sanguine, au XVIIe siècle, que l’on tenta de transfuser le sang des veines d’un individu dans celles d’un autre. Après de graves échecs marqués par des accidents mortels, on commença, au début du XXe siècle, à regarder la transfusion sanguine d’un œil plus favorable, quand les recherches eurent permis l’identification de plusieurs groupes sanguins. Les deux guerres mondiales et le conflit coréen ouvrirent aux médecins un vaste champ pour expérimenter l’usage thérapeutique du sang. À l’heure actuelle, on a perfectionné le procédé au point que la médecine emploie non seulement le sang total et le plasma, liquide presque incolore qui véhicule les globules, mais également les globules rouges séparés du plasma et, selon les cas, les diverses protéines plasmatiques.

      16. L’emploi du sang dans les traitements médicaux est-​il une transgression de la loi divine ?

      16 La loi divine est-​elle enfreinte par cet usage médical du sang ? Est-​il mal de conserver la vie par des injections de sang, de plasma, de cellules rouges ou des diverses fractions sanguines ? Oui, c’est mal ! La loi que Dieu a donnée à Noé et qui s’applique à tous ses descendants interdit de manger du sang, c’est-à-dire d’employer le sang d’une autre créature pour se nourrir ou soutenir sa vie. De même que Tertullien dans son Apologie explique comment les premiers chrétiens raisonnèrent sur la question, de même il est actuellement admis que si cette prohibition s’applique au sang animal, elle s’applique à d’autant plus forte raison au sang humain. Cette défense frappe n’importe quel sang. — Lév. 3:17, NW.

      17. Quels faits historiques attestent qu’on fit jadis un mauvais usage du sang humain ? Donc quel sang est encore visé par le décret publié par le collège central des chrétiens ?

      17 On prétend que le décret interdisant le sang que publia le collège central des chrétiens ne concerne pas le sang humain, mais seulement le sang animal. C’est témoigner de son ignorance des faits de l’histoire. Dans la Rome païenne, qui, au Ier siècle, était maîtresse du monde méditerranéen, on voyait, aux combats de gladiateurs, des spectateurs se précipiter dans l’arène pour sucer le sang qui coulait du cou du vaincu. On rapporte que chez les Scythes il y en avait qui mangeaient ceux de leur parenté qui étaient décédés. Chez quelques peuples on concluait des alliances en buvant chacun une certaine quantité du sang de l’autre. Pour faire l’initiation aux rites de la déesse Bellone, on recueillait du sang dans la main pour le manger. Ainsi, quand les apôtres, sous la direction du saint esprit, prescrivirent aux chrétiens l’abstention du sang, ils songèrent également au sang humain.

      18. Qu’est-​ce qui prouve que transfuser du sang c’est alimenter avec du sang ?

      18 Il importe peu que le sang soit absorbé par les veines au lieu de la bouche. Et l’argument que ce n’est pas la même chose que l’alimentation par voie intraveineuse n’a pas non plus de valeur. Il est de fait que la transfusion nourrit ou entretient la vie du corps. C’est ce que confirme un passage du livre Hemorrhage and Transfusion (Hémorragie et transfusion), dans lequel l’auteur, George W. Crile, cite une lettre de Denis, médecin français et un des premiers chercheurs dans le domaine de la transfusion. Voici ce que dit cette lettre : “ Faire une transfusion, ce n’est rien d’autre qu’alimenter par un chemin plus court qu’à l’ordinaire, c’est-à-dire placer dans les veines du sang tout fait au lieu de prendre de la nourriture qui ne devient du sang qu’après plusieurs changements. ”

      19, 20. a) Étant donné les nouveaux procédés de la thérapeutique médicale, comment peut-​on déterminer s’il faut accepter ou refuser un traitement impliquant l’emploi du sang ? b) Quel bel exemple David a-​t-​il donné sous ce rapport, témoignant ainsi de son respect pour le caractère sacré du sang ?

      19 Étant donné l’accent mis sur l’usage du sang dans le monde médical, on recommande constamment de nouveaux traitements qui impliquent l’emploi du sang. Mais qu’il s’agisse de sang total ou d’une fraction sanguine, que ce soit du sang prélevé de son propre corps ou prélevé d’un autre sujet, que le sang soit administré sous forme de transfusion ou de piqûre, la loi divine garde toute sa valeur. Dieu ne permet pas à l’homme d’utiliser le sang comme les autres matières. Dieu lui demande de respecter le caractère sacré du sang.

      20 Quel bel exemple de respect de la loi en question fut celui que donna le roi David, homme craignant Dieu ! Avant l’époque de l’expulsion hors du pays des ennemis du peuple de Dieu, les Philistins avaient une garnison à Bethléhem. Un jour “ David eut un désir, et il dit : Qui me fera boire de l’eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem ? ” En effet, David aurait voulu que les Philistins fussent partis et qu’il pût sans danger se rendre à la citerne de Bethléhem pour y boire de son eau. En entendant ce désir, “ trois hommes (vaillants) passèrent au travers du camp des Philistins, et puisèrent de l’eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem. Ils l’apportèrent et la présentèrent à David. ” Ce que ces hommes lui apportaient n’était rien d’autre que de l’eau, mais ils étaient allés la chercher au péril de leur vie. David ne l’ignorait pas. Aussi refusa-​t-​il de la boire. “ Il la répandit devant l’Éternel (Jéhovah). Il dit : Loin de moi, ô Éternel, la pensée de faire cela ! Boirais-​je le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie ? Et il ne voulut pas la boire. ” (I Chron. 11:16-19 ; II Sam. 23:15-17). David respectait la loi divine. S’il s’abstenait du sang animal, il se gardait évidemment de consommer du sang humain, faute bien plus grave. Il se garda même de rien faire qui ressemblât à une transgression de la loi divine. C’était un homme selon le cœur de Dieu. C’est par une obéissance semblable, venue du cœur, que les chrétiens actuels s’abstiennent de tout abus du sang. Par amour pour Dieu, ils témoignent du respect pour le caractère sacré du sang.

  • Employez la vie d’une manière conforme à la volonté divine
    La Tour de Garde 1962 | 15 janvier
    • Employez la vie d’une manière conforme à la volonté divine

      1. a) La volonté de qui dicte l’usage à faire du sang ? Quelles pratiques défend-​il ? b) Quel événement du temps de Caïn et d’Abel indiqua à quel usage légitime pouvait servir le sang répandu ?

      IL N’EST qu’une seule manière d’employer légitimement le sang, c’est de l’employer d’une manière conforme à la volonté divine. Il est interdit de manger du sang. Dieu ne donne pas le droit de l’administrer sous forme de traitement médical destiné à conserver la vie. En dehors de sa fonction vitale dans le corps de la créature qui en est le propriétaire, il n’y a qu’un seul usage du sang qui soit permis par Dieu. Cet emploi fut indiqué aux jours de Caïn et d’Abel. Il est écrit : “ Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Éternel (Jéhovah) une offrande des fruits de la terre ; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Éternel (Jéhovah) porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. ” (Gen. 4:2-5). L’offrande de Caïn consista en produits végétaux privés d’âme. Mais le sacrifice d’Abel représentait une vie et exigea une effusion de sang. En agréant l’offrande d’Abel, Jéhovah indiqua pour la première fois qu’un sacrifice devait nécessairement comporter une effusion de sang. Mais Caïn refusa de se laisser diriger par Dieu en ce domaine. Au contraire, Caïn tua son frère Abel, le seul homme qui employât la vie, la sienne et celle de son troupeau, d’une manière conforme à la volonté divine.

      2. Quel fut le seul usage légitime du sang répandu permis par Dieu ? À qui le fit-​il savoir et comment ?

      2 Les fidèles serviteurs de Dieu savaient que c’était la volonté divine que le sang des animaux fût répandu en sacrifice. Noé, Abraham et d’autres hommes firent un tel usage du sang, comme cela est dit dans la Bible (Gen. 8:20 ; 22:13). Quand leurs descendants, c’est-à-dire les Israélites, se rassemblèrent au pied du mont Sinaï, où ils furent organisés en nation, Jéhovah leur dit en termes très clairs qu’il n’y a qu’un seul usage auquel peut servir le sang répandu. Dieu leur déclara : “ Je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes ; car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme. ” (Lév. 17:11, Da). Puisque le sang est si intimement lié aux phénomènes vitaux et que le péché entraîne la perte de la vie, Dieu exige comme sacrifice propitiatoire pour le péché ce qui représente la vie, à savoir le sang. Il est écrit : “ Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. ” — Héb. 9:22.

      3. Quelle grande victime préfigurèrent les victimes animales et de quelle façon son sang bénéficie-​t-​il à l’humanité ?

      3 Les victimes animales préfigurèrent toutes une grande Victime, capable d’effacer le pêché d’une manière permanente et d’offrir aux serviteurs de Dieu l’occasion d’obtenir la vie éternelle. Cette victime ne fut pas prise parmi les

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