-
Gardons des habitudes utiles grâce aux bonnes fréquentationsLa Tour de Garde 1968 | 15 avril
-
-
d’une journée, comme le font de nombreux missionnaires dans les pays étrangers.
Toutefois, c’est à la Salle du Royaume que nous trouverons les bonnes compagnies qui nous aideront à garder des habitudes utiles. Il en va de même des grands rassemblements, tels que les assemblées de circonscription et de district. À toutes ces réunions, nous sommes encouragés à cultiver des habitudes utiles et à les garder, et cela grâce aux paroles prononcées depuis l’estrade et à la compagnie de ceux qui prouvent dans leur vie de tous les jours qu’ils ont acquis ces habitudes utiles.
Aussi précieuses que soient les occasions de trouver les bonnes fréquentations qui nous aideront à garder des habitudes utiles, il semble que tous les témoins de Jéhovah n’en comprennent pas l’importance. En effet, dans le monde entier, seulement 75 pour cent du nombre des proclamateurs assistent aux réunions de la congrégation. Il faut, bien entendu, tenir compte de la maladie, responsable de l’absence de certains membres. Mais comment se fait-il que l’assistance soit de 100 pour cent, voire plus, dans certains pays ? Peut-être que les chrétiens de ces pays se laissent moins distraire par la possession des biens matériels ou par la facilité des voyages, et peut-être y a-t-il parmi les assistants des gens qui sont assez âgés de corps et d’esprit pour écouter et apprendre, mais qui ne sont pas encore devenus des compagnons actifs des témoins de Jéhovah pour prêcher de maison en maison. Cela expliquerait pourquoi, dans ces pays, l’assistance est de 100 pour cent. Pouvez-vous en dire autant de votre congrégation ? Assistez-vous vous-même aux réunions ? Vous est-il possible d’aider d’autres personnes à y assister régulièrement ?
En vérité, nombreuses sont les occasions qui s’offrent à nous de rechercher les bonnes fréquentations qui nous aideront à garder des habitudes utiles.
-
-
Ils ne mangeaient pas de sangLa Tour de Garde 1968 | 15 avril
-
-
Ils ne mangeaient pas de sang
Minucius Félix, écrivain latin du troisième siècle de notre ère, écrivit un dialogue intitulé “Octavius”. Dans celui-ci, il tentait de réfuter les accusations portées contre ceux qui professaient le christianisme à son époque. Le bruit circulait qu’ils buvaient du sang, étant ‘initiés à la foi chrétienne par le meurtre et le sang d’un petit enfant’. Après avoir exposé dans leurs lignes générales les coutumes païennes qui témoignaient d’un mépris excessif pour la vie et le caractère sacré du sang, Minucius Félix démontra qu’en ce temps-là, ceux qui se disaient chrétiens respectaient la loi divine relative au sang. Voici ce qu’il écrivit : “Ils n’agissent pas autrement, ceux [les païens] qui dévorent les bêtes sauvages provenant de l’arène, encore couvertes et teintes de sang, ou gorgées des membres ou des entrailles d’un homme. Pour nous, il ne nous est pas permis d’assister à un homicide, ni en spectateur ni en auditeur, et nous nous gardons tellement de verser le sang humain, que nous ne voulons pas même comme aliment le sang des animaux comestibles.” (Chap. XXX, Octavius, Dialogue entre un païen et un chrétien, par Minucius Félix ; traduction nouvelle publiée par J. P. Waltzing). Il est remarquable que même au troisième siècle de notre ère, ceux qui disaient suivre le Christ adoptaient à l’égard du sang une attitude qui était biblique et identique à celle des véritables chrétiens de notre époque. — Gen. 9:3, 4 ; Actes 15:28, 29 ; 21:25.
-