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  • Respectons le caractère sacré de la vie et du sang
    La Tour de Garde 1978 | 15 septembre
    • chose de valeur doivent respecter les déclarations divines relatives au sang. Dieu tient le sang pour sacré. Il a décrété que la seule utilisation possible du sang consiste à l’offrir en sacrifice sur l’autel. Dans sa Parole, Dieu établit nettement que si nous pouvons espérer en un avenir durable, c’est grâce au sang de son Fils qui a été offert en sacrifice. Mais comment montrerons-​nous que nous reconnaissons et respectons le caractère sacré du sang? C’est là une question importante qui sera examinée dans l’article suivant.

  • Soyons fermement résolus sur la question de la vie et du sang
    La Tour de Garde 1978 | 15 septembre
    • Soyons fermement résolus sur la question de la vie et du sang

      1, 2. Quelles questions relatives au sang sont parfois soulevées et en quelles circonstances?

      “UN MAGISTRAT autorise des transfusions sanguines.” Voilà ce qu’annonçait la manchette d’un journal américain de la Virginie. L’article commençait par ces lignes:

      “Jeudi matin, un juge fédéral autorisa l’hôpital de la marine de Portsmouth à faire des transfusions sanguines à une femme gravement atteinte, qui s’y opposait depuis quatre jours soi-disant au péril de sa vie (...).”

      2 De tels articles paraissent de temps à autre dans la presse; ils attirent dans une grande mesure l’attention à la fois sur la vie et sur le sang. Avant que nous en venions au dénouement que connut cette affaire, réfléchissons à certaines questions fondamentales. Selon quelles convictions des personnes comme celle-ci en viennent-​elles à refuser toute transfusion sanguine? La Parole de Dieu exige-​t-​elle vraiment cela de tous les chrétiens? Si tel est le cas et à supposer qu’un médecin déclare que nous avons besoin d’une transfusion, nos convictions religieuses seraient-​elles assez fermes? Outre l’utilisation thérapeutique du sang, y a-​t-​il d’autres aspects de la question où notre attitude à l’égard de la vie et du sang joue un rôle capital et peut même affecter notre avenir?

      LA VIE QUI DÉCOULE DU SANG

      3. Selon ce qui est dit dans Révélation 7:14, quelle raison avons-​nous d’accorder une grande valeur au sang?

      3 Au moyen d’une illustration, le livre de la Révélation montre comment des centaines de milliers de personnes voient aujourd’hui le sang. Après avoir vu en vision les 144 000 futurs héritiers du Royaume messianique, l’apôtre Jean vit “une grande foule (...) de toutes nations” qui ont l’espérance de vivre pour toujours sur une terre redevenue un paradis. Mais comment des humains peuvent-​ils vivre éternellement et cela en étant libérés du péché et de l’imperfection? Pleine de gratitude, la “grande foule” crie à haute voix en disant: “Le salut, nous le devons à notre Dieu (...) et à l’Agneau [Jésus Christ].” Les membres de cette “grande foule” reconnaissent que ce salut n’est possible que parce qu’ils “ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau”, Jésus. — Rév. 7:9, 10, 14.

      4, 5. a) Pourquoi la bonne attitude à l’égard de la vie et du sang implique davantage que la simple croyance? b) Comment cela ressort-​il de la Bible?

      4 Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, dès le premier livre de la Bible, Dieu annonça le sacrifice sanglant de Jésus pour que les humains puissent obtenir la vie éternelle (Gen. 3:15; 22:2-10; És. 53:10-12). Bien que ce sacrifice fût encore à venir, Jéhovah faisait ainsi connaître expressément sa volonté à ses adorateurs, à savoir qu’ils devaient tenir la vie et le sang pour sacrés. Mais il exigeait aussi que leurs actions soient conformes à sa volonté. En effet, n’est-​il pas question de la conduite dans l’ordre que Dieu donna à Noé et à sa famille, lorsqu’il concéda pour la première fois à l’homme le droit de manger la chair des animaux? Dieu dit: “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Gen. 9:3, 4). Ainsi, quand l’homme abattait un animal en vue de s’en nourrir, il devait faire en sorte de le saigner complètement pour ne pas manger de sang.

      5 Il ne s’agissait pas là d’une simple prescription alimentaire ou d’un quelconque rite religieux, car Dieu attacha à la question du sang un très important principe moral, à savoir que le sang représente la vie qui vient de Dieu. Et n’oublions pas de noter que, s’il était permis à l’homme de tuer un animal en vue de s’en nourrir, il lui était interdit, par contre, de tuer son semblable. Par conséquent, si le sang des animaux qui représente la vie est trop sacré pour servir de nourriture, il va sans dire que la vie et le sang humains sont encore plus sacrés. — Voir Matthieu 6:26.

      6, 7.a) À qui s’applique Genèse 9:3, 4? b) Comment l’alliance de la Loi vint-​elle renforcer l’ordre donné dans Genèse 9?

      6 Puisque Noé est l’ancêtre de tous les humains, cet ordre exigeant une conduite en harmonie avec le caractère sacré de la vie et du sang valait pour toute l’humanité. D’ailleurs, nombreux sont les exégètes qui le reconnaissent. Voici ce que dit un ouvrage catholique:

      “Le sang était considéré comme étant le siège de la vie et, partant, comme quelque chose de sacré (...). L’interdiction du sang figurait parmi les lois alimentaires du code mosaïque mais, comme elle faisait également partie des stipulations de l’alliance avec Noé, les Juifs des temps postérieurs la regardèrent comme une défense valant pour toute l’humanité.” — A New Catholic Commentary on Holy Scripture, p. 187.

      7 Ainsi que le fait remarquer ce commentaire, lorsque des siècles plus tard, Dieu donna la Loi au peuple d’Israël, il lui interdit également la consommation du sang. Dieu ordonna: “Seulement, sois fermement résolu à ne pas manger le sang, car le sang, c’est l’âme et tu ne devras pas manger l’âme avec la chair. (...) Tu devras le verser sur le sol.” (Deut. 12:23, 24; Lév. 17:10, 13). Dieu n’imposa pas alors au reste de l’humanité le respect de sa loi interdisant le sang, pas plus qu’il ne lui imposa le respect de sa loi condamnant l’idolâtrie (Actes 17:30, 31; 14:16). Un homme des nations pouvait donc acheter et manger de la viande non séparée de son sang, mais non un adorateur de Dieu (Deut. 14:21). Même si, par inadvertance, un Israélite venait à manger de la chair non saignée, il lui fallait faire le nécessaire pour se purifier de sa faute involontaire. — Lév. 17:15, 16.

      8. Qu’est-​ce qui est interdit: le sang animal ou le sang humain (II Sam. 23:14-17)?

      8 Si le sang des animaux (lequel représente leur vie) ne devait pas servir de nourriture, à combien plus forte raison le sang humain. Un incident survenu au temps de Jésus illustre cela. Un jour Jésus, s’exprimant figurément, laissa entendre qu’il fallait manger sa chair et boire son sang. Ne comprenant pas que Jésus usait d’un langage symbolique, un certain nombre de ses disciples juifs furent scandalisés et le quittèrent (Jean 6:60-66). Oui, la seule pensée de devoir absorber du sang, animal ou humain, soulevait d’horreur ceux qui se souciaient du point de vue de Dieu sur la question.

      UNE EXIGENCE QUI VAUT POUR LES CHRÉTIENS

      9. Comment peut-​on montrer que cette loi s’applique également aux chrétiens?

      9 Mais peut-être avez-​vous entendu dire que cette interdiction biblique du sang ne vise pas les chrétiens. Est-​ce vrai? Ce point vint en discussion lors d’une conférence que les apôtres et les anciens tinrent à Jérusalem, en l’an 49 de notre ère. Sous la direction de l’esprit saint de Dieu, ce concile estima que les chrétiens n’étaient pas tenus d’observer la Loi mosaïque. Mais qu’en était-​il des choses qui étaient condamnées même avant que la Loi ne fût donnée à Israël? Voici ce que le concile écrivit aux congrégations chrétiennes:

      “L’esprit saint et nous-​mêmes, en effet, avons jugé bon de ne mettre sur vous aucun autre fardeau que ces choses-​ci qui sont nécessaires: s’abstenir des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé [de sorte qu’elles gardent leur sang], et de la fornication.” — Actes 15:19, 20, 28, 29.

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