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Quand un hindou devient chrétienRéveillez-vous ! 1974 | 22 novembre
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quand quelqu’un devient témoin de Jéhovah, c’est parce qu’il désire adorer le vrai Dieu et non pour des raisons égoïstes ou parce qu’il y est forcé.
De nos jours, dans de nombreuses régions de l’Inde et dans d’autres parties du monde, des hindous deviennent des témoins chrétiens de Jéhovah, le vrai Dieu. Ils ont souvent des difficultés à cause de l’opposition de leur famille ou de leur entourage, mais ils sont motivés par la joie de connaître et de servir le grand Créateur, qui promet la vie éternelle à ses adorateurs. — Jean 17:3.
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Votre étonnant système circulatoireRéveillez-vous ! 1974 | 22 novembre
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Votre étonnant système circulatoire
JE SUIS votre sang et je voyage à travers quelque 150 000 kilomètres de vaisseaux sanguins depuis le sommet de votre tête jusqu’à la pointe de vos orteils. Je constitue vraiment un système de transport très particulier ; je me compose de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes véhiculés par un liquide appelé plasma. Un individu moyen possède environ six litres de sang.
Prenez donc quelques minutes de repos avant que je ne vous emmène pour un petit voyage. Mes globules rouges voudraient vous expliquer le rôle qu’ils jouent dans votre étonnant système circulatoire.
Les globules rouges
Savez-vous à quoi, nous autres globules rouges, nous ressemblons ? À un pet de nonne sans trou ; nous formons de très petits disques dentelés des deux côtés. Notre couleur est rose pâle car nous renfermons une substance qui contient du fer et que l’on appelle “hémoglobine”. Néanmoins, quand nous sommes réunis par millions dans une goutte de sang, nous paraissons rouges. Nous savons que certains d’entre vous se sentent mal dès qu’ils nous voient ; nous veillerons donc à ne pas nous montrer. Cependant, n’oubliez pas que nous sommes vos amis.
Nous sommes fabriqués dans une sorte d’“usine” appelée la moelle rouge. Dans les os de vos bras, de vos jambes, etc., la moelle est très occupée à préparer de nouvelles provisions de globules rouges. Chaque jour, il s’en produit environ huit trillions ; il s’en détruit également autant. Le saviez-vous ?
Nous ne vivons pas très longtemps — environ quatre mois seulement. Que se passe-t-il quand nous arrivons à la fin de notre vie ? Eh bien, nous échouons soit dans le foie, soit dans la rate. Là, des cellules spéciales appelées phagocytes (signifiant cellule qui mange) nous attendent. Elles englobent les vieux globules rouges qui se déplacent dans le sang. Puis, à l’intérieur des phagocytes, nous sommes détruits. Mais nos restes sont traités avec respect. Environ 85 pour cent du fer de l’hémoglobine est conservé dans votre corps pour être employé dans la fabrication d’hémoglobine pour les nouveaux globules rouges. Ainsi seulement 15 pour cent de fer, épuisé, a besoin d’être remplacé. Vous le faites en mangeant du foie, de l’avoine, des œufs, des épinards — aliments qui contiennent du fer.
Notre rôle principal consiste à transporter l’oxygène depuis vos poumons jusqu’à toutes les cellules de votre corps. Comme vous le savez sans doute, quand nous arrivons aux poumons, nous nous déchargeons du gaz carbonique et nous emportons une nouvelle provision d’oxygène.
Puisque le nombre de globules rouges est déterminé dans une certaine mesure par les besoins en oxygène des individus, les uns en ont plus que les autres. Un athlète par exemple en a plus qu’un employé de bureau. Les gens qui vivent en altitude en ont plus que ceux qui vivent au bord de la mer. Peut-être avez-vous déjà entendu cette expression : “Votre sang devient plus fluide quand vous êtes habitué à la chaleur.” En réalité, du moins en ce qui nous concerne, c’est le contraire qui est vrai. Nous augmentons en nombre quand il fait chaud et nous diminuons quand il fait froid.
Voici une autre de nos particularités. Il vous faut bien la connaître car elle peut vous sauver la vie. Nous absorbons un gaz dangereux appelé “oxyde de carbone” plus facilement que l’oxygène. Si vous mettez votre voiture en marche dans le garage avant d’avoir ouvert la porte, nous, globules rouges, nous nous chargeons d’oxyde de carbone. Cela nous est nuisible, car alors nous ne pouvons plus transporter l’oxygène. De plus, l’hémoglobine ne se débarrasse pas facilement de ce gaz nocif. Il se passe donc un long moment avant que nous ne puissions travailler convenablement pour vous. Entre-temps, les cellules de votre corps sont privées de l’oxygène nécessaire. Les conséquences sont graves. C’est comme si beaucoup d’entre nous avaient été retirés de la circulation. Dans le cas où ce gaz nocif affecte un trop grand nombre d’entre nous, c’est la fin — pour nous et pour vous. Nous vous en prions, soyez donc prudent.
Nos compagnons les globules blancs ont, eux aussi, des choses à vous apprendre.
Les globules blancs
Tout d’abord, sachez que nous ne sommes pas réellement blancs mais plutôt incolores. Aussi pour que nous soyons visibles au microscope, il faut ajouter une teinture spéciale. Il y a cinq sortes de globules blancs ; néanmoins il y a environ un globule blanc pour 700 globules rouges. Voyons en quoi nous différons de ceux-ci.
Nos compagnons les globules rouges nous font l’effet de radeaux sur une rivière. Ils ne peuvent choisir leur itinéraire ; ils se laissent porter par le courant. Il n’en va pas de même pour nous. Nous pouvons aller où nous voulons. Nous avons même l’étonnante faculté de changer de forme. Grâce à cela, certains d’entre nous peuvent se glisser dans les minuscules espaces entre les cellules des capillaires et se déplacer dans tout l’organisme.
Notre faculté de nous déplacer où nous voulons est très importante pour vous. Nous pouvons ainsi nous porter au secours de n’importe quelle partie de votre corps, pour vous aider à détruire certains germes. Supposons que vous vous coupiez. Aussitôt que des bactéries se mettent dans la blessure, nous rassemblons nos forces et la bataille commence. Vous n’entendez aucun bruit et peut-être même dormez-vous. Mais nous sommes à l’œuvre pour prendre soin de vous. Chacun d’entre nous peut engloutir de nombreuses bactéries. Quoique la plupart du temps nous gagnions la bataille, nous subissons également des pertes. Quand les bactéries englouties sont détruites, il reste des déchets toxiques qui tuent certains d’entre nous. Mais alors d’autres globules blancs arrivent pour poursuivre le combat.
Un mot à présent sur nos petits associés, les plaquettes sanguines.
Les plaquettes sanguines
Nous n’avons pas l’air très impressionnant ; nous sommes petites et incolores, mais pour vous nous avons beaucoup d’importance. Nous contribuons à la coagulation du sang. Sans nous, vous pourriez saigner jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Les savants n’ont pas encore exactement compris comment le sang se coagule. Nous avons gardé notre secret. Nous pouvons toutefois vous dire ceci : Quand le sang commence à couler d’une blessure, nous adhérons aux bords de celle-ci et nous nous dissolvons. En même temps nous dégageons une substance qui contribue à former une sorte de piège pour retenir les globules blancs et rouges qui veulent s’échapper. Quand ce filet ou piège se contracte, il se produit un solide caillot. Le système fonctionne vraiment bien.
Nous tous qui appartenons au système circulatoire, nous avons un grand respect pour le cœur ; nous aimerions que vous l’écoutiez lui aussi.
Le cœur
Physiquement parlant, je suis votre maîtresse pompe. Je suis logé dans la poitrine, légèrement à gauche et entre les poumons. Mes deux oreillettes reçoivent le sang provenant des veines et mes deux ventricules chassent le sang dans les artères. J’ai à peu près la taille de votre poing. Je possède de solides parois musculaires et je pompe continuellement le sang dans toutes les cellules du corps. Chez une personne bien portante je me contracte de soixante à quatre-vingts fois par minute. Essayez d’ouvrir et de fermer votre main aussi vite. Pendant combien de temps tiendrez-vous ? Rappelez-vous que je le fais durant toute une vie, sans jamais prendre un jour de repos.
Les hommes ont passé beaucoup de temps à m’étudier, mais ils ont encore bien des choses à apprendre. L’un d’eux a fait cette observation :
“Le travail qu’accomplit le cœur en un jour est égal à l’énergie dépensée par un homme grimpant jusqu’au sommet d’une montagne de 1 100 mètres environ. Supposons que cet homme pèse 75 kilos ; l’énergie déployée serait suffisante pour soulever 90 tonnes jusqu’à une hauteur de près d’un mètre. Le cœur gauche travaille beaucoup plus que le droit, car il doit envoyer le sang dans tout le corps, tandis que le cœur droit ne l’envoie que dans les poumons, qui sont voisins. Pour cette raison, la paroi musculaire du ventricule droit est beaucoup plus mince que celle du ventricule gauche.” — Éléments de biologie (angl.).
À chaque battement, le sang est chassé dans les artères en une onde que l’on peut sentir au poignet ou au cou si l’on place le doigt sur une artère. Cette onde rythmique, comme vous le savez, est appelée pouls.
Il y aurait beaucoup plus à dire, mais c’est assez pour cette fois-ci. Laissons maintenant parler les vaisseaux sanguins.
Les vaisseaux sanguins
Il y a trois grandes sortes de vaisseaux sanguins : les artères, les veines et les capillaires. Vous pourriez nous comparer à des tuyaux de trois dimensions. En fait, votre étonnant système circulatoire est très semblable au système de canalisation d’eau d’une grande ville avec sa variété de tuyaux. En effet, l’eau du réservoir doit parcourir une longue distance à travers la ville ; il faut donc des pompes et une grosse conduite dans laquelle l’eau puisse circuler. Cette grosse conduite se divise en d’autres plus petites. Chacun de ces petits tuyaux peut fournir de l’eau à une rue. Ensuite, d’autres tuyaux amènent l’eau dans les maisons. Dans votre système circulatoire, la pompe est naturellement votre cœur, et nous autres vaisseaux sanguins, nous sommes les tuyaux.
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