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Le métier de trappeur — hier et aujourd’huiRéveillez-vous ! 1973 | 22 mars
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emploie très largement un nouveau type de piège appelé “Conibar”. Il tue instantanément. De même, les pièges placés dans ou près de l’eau sont faits de manière que l’animal se noie immédiatement.
Préparation de la fourrure
Une fois l’animal capturé, il y a encore beaucoup de travail à faire avant que la fourrure ne soit prête à être mise sur le marché. Le trappeur doit faire preuve de beaucoup de soin et d’habileté s’il veut obtenir le prix maximum pour ses fourrures. Prenons le cas d’une peau de castor.
Quand l’animal a été dépouillé de sa peau, celle-ci doit être soigneusement débarrassée de la graisse et de la chair qui y adhèrent. Le trappeur fixe la peau sur une surface large et lisse et, à l’aide d’un écharnoir, il commence à racler à l’endroit du ventre, là où c’est le plus facile. Ensuite il travaille en se dirigeant vers le haut en un mouvement de demi-cercle. Il procède de la même manière pour le côté opposé. Il ne reste plus qu’à éliminer tous les déchets.
L’écharnage demande environ une heure. Le trappeur prend toutes les précautions voulues pour que la fourrure reste propre et exempte de graisse et qu’elle n’ait pas de trous, ce qui réduirait considérablement sa valeur.
La fourrure est ensuite étendue et fixée sur une planche ou un cerceau pour qu’elle sèche. Les trous des pattes sont fermés par une couture ou cloués. Là encore, il est nécessaire d’être très soigneux. Les peaux doivent toutes avoir la même forme et ne peuvent être trop étendues en largeur, car cela réduirait l’épaisseur de la fourrure dans le dos. On les laisse sécher lentement dans un endroit frais et bien aéré. Le séchage prend environ cinq jours à une température de 7 à 10 degrés.
Les fourrures sont alors envoyées sur le marché et, selon leur qualité et leur aspect, elles sont classées en quatre catégories. Maintenant des acheteurs de nombreux pays vont les examiner d’un œil critique. Les prix sont déterminés non seulement en fonction de la qualité, mais également de l’offre et de la demande.
Mesures de protection
Dans maints districts du Canada, le Service agricole et forestier du gouvernement établit les limites de chaque zone de piégeage. Pour certaines espèces, on a également établi des limitations quant au nombre de prises annuelles. Cela assure un repeuplement permanent. Ainsi le castor, qui était menacé d’extinction il y a quelques années, abonde de nouveau dans les forêts du nord. Ces mesures font aussi comprendre aux trappeurs l’importance de la protection des animaux, qui représentent leur gagne-pain.
Il est vrai que, dans le passé comme encore aujourd’hui, certains hommes ont abusé de leur domination sur les animaux. C’est pourquoi des espèces ont disparu et d’autres sont en voie d’extinction. Cependant, en prenant les mesures appropriées, la moisson de fourrures peut satisfaire les besoins de l’homme sans mettre en danger l’existence des animaux.
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Traitement moderne des hémorragiesRéveillez-vous ! 1973 | 22 mars
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Traitement moderne des hémorragies
Comment arrêter l’hémorragie quand on s’est coupé ? Au quatrième siècle avant notre ère, le médecin et écrivain grec Hippocrate recommandait des compresses froides.
Plus récemment, de nombreux médecins mettaient en doute l’utilité de ce traitement, car ils avaient remarqué que si l’on plongeait un doigt ainsi blessé dans l’eau froide cela empêchait le sang de se coaguler. Cependant, en 1971, des chercheurs de la clinique Mayo ont fait des expériences avec des hémophiles. Ils arrivèrent à la conclusion que l’hémorragie s’arrêtait plus vite si l’on refroidissait la région autour de la blessure.
Il est intéressant de noter qu’Hippocrate avait recommandé d’appliquer la compresse froide “non sur l’endroit d’où le sang coule, mais autour”.
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