BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w67 1/12 p. 722-728
  • La voie de la sécurité

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • La voie de la sécurité
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1967
  • Intertitres
  • Document similaire
  • LE MEURTRIER INVOLONTAIRE ANTITYPIQUE
  • LE VENGEUR DU SANG ANTITYPIQUE
  • LA FUITE VERS LE SALUT
  • LA VOIE DE LA SÉCURITÉ
  • DEMEURONS DANS LA “VILLE DE REFUGE”
  • Restez dans la “ville de refuge” et vivez!
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1995
  • Quitter la ville de refuge signifie la perte de la vie
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1973
  • Restez dans l’enceinte de refuge
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
  • Fuite dans les villes de refuge
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1956
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1967
w67 1/12 p. 722-728

La voie de la sécurité

“Je suis la voie et la vérité et la vie.” — Jean 14:6.

1. Que préfigurent les villes de refuge ?

AU SEIN du peuple d’Israël antique, les villes de refuge devaient souvent s’avérer utiles pour sauver des vies. Leur but était d’assurer la protection et la sécurité des meurtriers involontaires menacés de mort par le vengeur du sang prévu par la Loi. Ces villes ne devaient pas offrir la protection aux criminels. Puisque les villes de refuge, comme tant d’autres “ombres” de la Loi (Héb. 10:1), étaient un type prophétique duquel les chrétiens devaient apprendre beaucoup, la conclusion inévitable est qu’elles figurent la merveilleuse disposition de salut prise par Jéhovah Dieu pour apporter des bienfaits éternels à toutes sortes d’hommes, pour les libérer et les sauver de la sanction attachée à la responsabilité du sang versé. Comment cela ?

2. Quelles sont quelques-unes des raisons pour lesquelles Jésus est venu sur la terre ?

2 Dieu a envoyé sur la terre Jésus-Christ, le plus élevé de ses fils, afin qu’il fasse connaître les vérités importantes relatives à cette disposition ; c’était également pour qu’il puisse mourir d’une mort sacrificielle, afin de sauver d’une mort certaine et éternelle ceux qui exerceraient une foi véritable en lui, et leur accorder la vie sans fin. C’est pourquoi nous lisons ce qui suit dans Éphésiens 1:7 : “Par son moyen, nous avons la libération par la rançon, grâce au sang de celui-ci, oui, le pardon de nos offenses, selon les richesses de sa bonté imméritée.” — Mat. 20:28.

3. Qu’indique le fait que les étrangers comme les Israélites pouvaient trouver protection dans les villes de refuge ?

3 Tout comme la ville de refuge typique, la ville de refuge antitypique est une disposition miséricordieuse de Dieu par laquelle il accorde le pardon aux transgresseurs repentants de sa loi sur la base de la rançon de Jésus-Christ, et accepte de leur offrir ses soins et sa protection. L’apôtre Paul écrit : “C’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, une mort ayant eu lieu pour leur libération par rançon des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent la promesse de l’héritage éternel.” (Héb. 9:15). Dans l’ancienne ville de refuge, les Israélites comme les résidents étrangers pouvaient trouver la sécurité (Nomb. 35:15). Cela indique que la ville de refuge antitypique offre sa protection puissante non seulement aux Israélites spirituels, c’est-à-dire ceux qui deviennent membres de la classe céleste, règnent et servent en tant que prêtres avec Jésus-Christ, mais également à tous ceux qui sont en voie de recevoir la vie éternelle sur la terre, les “autres brebis”. — Jean 10:16.

4. a) Quel fait ne peut-​on négliger pour ce qui est des dispositions de salut ? b) Dans quel but l’esprit de Dieu et les anges sont-​ils à l’œuvre ?

4 En Israël, le meurtrier involontaire ne fuyait pas à l’étranger ; il ne quittait pas son pays, mais se dirigeait vers la ville de refuge qui appartenait aux Lévites non affectés au service sacerdotal. La ville d’Hébron était la propriété des prêtres de la famille d’Aaron. Ceci montre que la disposition de salut est très étroitement liée à l’organisation de Jéhovah. Un reste de la classe sacerdotale spirituelle est encore sur la terre à notre époque ; il forme le noyau de la congrégation du peuple de Jéhovah. Nous ne pouvons ignorer le rôle que joue l’organisation visible des témoins de Jéhovah dans cette disposition pour le salut. Dans Actes 2:47, nous lisons : “En même temps Jéhovah continuait de leur adjoindre chaque jour ceux qui étaient sauvés.” Cela signifie que ceux qui “étaient sauvés” étaient ajoutés au corps visible de la congrégation chrétienne primitive. Ils étaient rassemblés dans une famille unie dans la même foi. Aujourd’hui, la congrégation visible du peuple de Dieu a donc un rôle à jouer en rapport avec la disposition pour le salut. En fait, elle a une part importante. Chaque congrégation forme une petite partie du peuple de Dieu. Si nous désirons jouir de la protection de Jéhovah, nous ne pouvons demeurer hors de l’organisation du peuple de Dieu, nous ne pouvons pas nous en tenir éloignés. L’esprit de Jéhovah et ses anges contribuent tous à l’unité de pensées, de vues et d’actions. Il y a donc un lien fondamental entre la protection que nous accorde Jéhovah dans la ville de refuge antitypique et sa congrégation visible composée d’Israélites spirituels, laquelle est surveillée par “l’esclave fidèle et avisé”. — Éph. 4:3-6 ; Mat. 24:45-47.

LE MEURTRIER INVOLONTAIRE ANTITYPIQUE

5. Qui est préfiguré par le meurtrier involontaire ?

5 Mais que préfigurait en réalité le meurtrier involontaire qui trouvait refuge dans la ville protectrice ? Il est une image de tous ceux qui deviennent conscients du fait que, dans un certain sens et selon le point de vue de Jéhovah, ils partagent la responsabilité du sang versé. Ces personnes sincères comprennent clairement ce fait lorsqu’elles entrent en contact avec le message de la Parole de Dieu, la Bible, qui les éclaire et leur enseigne le caractère sacré de la vie humaine. Aujourd’hui tout comme dans l’ancien Israël, quelqu’un peut avoir causé un accident qui a coûté la vie à une ou plusieurs personnes. Année après année, des dizaines de milliers de gens perdent la vie à cause des accidents de la circulation. Bien qu’il n’y ait pas de mauvaise intention, il y a néanmoins une certaine part de responsabilité et, en général, les lois des nations prévoient des sanctions pénales pour de tels cas.

6. Combien de personnes ont partagé la responsabilité du sang versé à notre époque ?

6 Mais ce que représente le meurtrier involontaire dans l’antitype actuel a une portée plus étendue et ne se limite pas au cas que nous venons de citer. Notre époque est celle qui, dans toute l’histoire de l’homme, a connu les guerres les plus importantes. Pensez seulement à la Première et à la Seconde Guerres mondiales. Des millions d’hommes ont dû participer à ces événements qui ont fait couler le sang, alors qu’en fait ils ne le désiraient pas. Des dizaines de millions de personnes sont donc mortes depuis 1914 à cause de la lutte pour la domination mondiale et au cours des révolutions idéologiques. En fait, rien que depuis 1914, le sang a été versé comme jamais auparavant. Il va sans dire que le Créateur de l’homme, qui a déclaré la vie sacrée, a dû considérer tout cela avec beaucoup de mécontentement. — Hab. 1:13.

7. a) Comment la fausse religion s’est-​elle chargée d’une lourde dette de sang ? b) Comment Révélation 17:5, 6 décrit-​elle cela ?

7 Le fait que les conducteurs religieux du monde entier ont béni et soutenu ces énormes effusions de sang organisées, a amené de nombreuses personnes à penser que c’était en réalité la volonté de Dieu et que cela était même compatible avec le christianisme. On peut donc penser que beaucoup d’hommes ont fait le mal tout en croyant pratiquer le bien. Le soutien que les nombreuses Églises et religions, à l’intérieur et à l’extérieur de la chrétienté, ont apporté aux effusions de sang organisées révèle clairement une chose : la fausse religion dans le monde entier s’est chargée d’une énorme dette de sang. Cette dette de sang s’est accrue non pas seulement durant les quelques dernières décennies, mais également durant les siècles passés. Le sang a coulé à flots au cours des guerres de religion, pendant les guerres inspirées et soutenues par les chefs religieux, durant les croisades, pendant l’Inquisition et au cours des persécutions des fidèles serviteurs de Dieu avant et après Christ. Dans le livre de la Révélation, au chapitre 17 Rév 17, cet empire mondial de la fausse religion est représenté ou décrit en termes symboliques comme une femme immorale appelée “Babylone la Grande”. Nous y lisons : “Et sur son front était écrit un nom, un mystère : ‘Babylone la Grande, la mère des prostituées et des choses répugnantes de la terre.’ Et je vis que la femme était ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus.” — Rév. 17:5, 6.

8. Comment les Églises ont-​elles trompé le peuple ?

8 La déclaration suivante rapportée dans un journal protestant allemand au cours de la Première Guerre mondiale montre à quel point les Églises ont présenté sous un faux jour les desseins de Dieu et justifié les guerres. Nous lisons : “Nos soldats ne sont pas de simples combattants pour la terre natale et le foyer, ou pour le roi et la patrie ; mais ils forment les armées de Dieu, luttant à son service en tant que ses instruments et ses représentants. Il est bien que nos soldats chrétiens sachent qu’ils ont en réalité une fonction très élevée, qu’ils s’occupent des affaires de Dieu et que, par conséquent, le Seigneur a été avec nous d’une façon merveilleuse (...) pour mener cette guerre à bonne fin. Que l’honneur soit rendu à Dieu seul ! Cette guerre est également un pas en avant sur le chemin de l’instauration du Royaume de Dieu.” (Kirche, Krieg, Kriegsdienst, de Walter Dignath, page 51). Les paroles suivantes du prophète Jérémie s’appliquent de façon remarquable à la dette de sang dont s’est chargé le système de la fausse religion de la chrétienté : “Jusque sur les pans de ton habit se trouve le sang de pauvres innocents.” (Jér. 2:34). Mais les organisations religieuses païennes se sont également chargées d’une dette de sang.

LE VENGEUR DU SANG ANTITYPIQUE

9. a) Quand ceux qui sont responsables du sang versé seront-​ils punis ? b) Qui est le Vengeur du sang antitypique ?

9 Lorsque la responsabilité du sang versé est si grande, le châtiment est mérité et inévitable. Il viendra sans faute et rapidement, dans notre génération. Parlant du châtiment divin, le prophète Ésaïe écrivit : “Car voici que Yahvé va sortir de sa demeure pour punir de leurs crimes tous les habitants de la terre. La terre dégorgera son sang et cessera de couvrir ses égorgés.” (Is. 26:21, Jé). Dans l’ancien Israël, c’était le vengeur du sang prévu par la Loi qui punissait le coupable. Qui est donc le vengeur du sang dans l’antitype ? C’est Jésus-Christ à qui ‘tout pouvoir a été donné dans le ciel et sur la terre’. Dans le livre de la Révélation, au chapitre 19 Rév 19, il est décrit comme un cavalier monté sur un cheval blanc et faisant la guerre avec justice. Les armées des cieux le suivent. Il y a dix-neuf siècles environ, Jésus est né sur la terre en tant qu’homme parfait ; c’est pourquoi il parlait souvent de lui-​même comme du “Fils de l’homme”. (Mat. 28:18 ; 25:31.) Pour cette raison, il est devenu en quelque sorte le plus proche parent de la famille humaine et c’est à juste titre qu’il est le Vengeur du sang antitypique.

10. Depuis quand l’image de la ville de refuge est-​elle particulièrement appropriée, et pourquoi ?

10 En 1914, le “temps de la fin” a commencé pour la société humaine actuelle, et, en particulier depuis cette date, l’image de la ville de refuge est devenue opportune. Pourquoi cela ? Parce que c’est à notre époque, dans notre génération, que Jésus-Christ agira en sa qualité de grand et puissant Vengeur du sang. Il mettra complètement fin à cet ordre de choses coupable du sang versé. (Dan. 2:44). Le Vengeur du sang et son immense armée composée des saints anges frapperont tous ceux qui n’auront pas fui en temps voulu dans la ville de refuge qui assure la protection. Absolument rien ne peut arrêter cette catastrophe imminente. Aucune nation n’échappera. Mais chaque individu peut éviter la destruction. — Prov. 1:24-33.

LA FUITE VERS LE SALUT

11. Comment quelqu’un peut-​il éviter d’être frappé par le Vengeur du sang ?

11 Mais comment une personne peut-​elle éviter d’être frappée par Jésus-Christ, le Vengeur du sang qui interviendra sous peu ? Voici la réponse : en fuyant vers le salut pendant qu’il en est encore temps. Cette fuite est réellement possible. Dans l’ancien Israël, il y avait six villes de refuge qui étaient bien réparties sur tout le territoire de la nation. De cette façon, le chemin conduisant à l’un de ces lieux de salut n’était pas trop long pour celui qui en avait besoin. La sécurité était à la portée de tous. Il en est de même dans l’accomplissement de cette image prophétique. Les hommes honnêtes, qui aiment la vérité et qui désirent sincèrement la véritable sécurité, peuvent la trouver. Le salut est possible. Le chemin qui y conduit n’est pas trop long. La ville de refuge, la disposition de salut prise par Dieu, est proche ; mais il faut faire des efforts pour l’atteindre. La route menant à la sécurité n’est pas comparable à une joyeuse promenade au printemps. Elle requiert un dur travail et même un combat, le “combat de la foi”. — I Tim. 6:12.

12. Qui a fourni un excellent exemple montrant comment doivent agir ceux qui sont chargés d’une dette de sang ?

12 Dans ce domaine, l’apôtre Paul est un excellent exemple pour nous. Lui aussi, lorsqu’il s’appelait Saul, a partagé la dette de sang dont s’était chargé le système religieux juif. Il a approuvé le meurtre des vrais chrétiens. Par exemple, à propos de l’exécution d’Étienne, nous lisons : “Saul, pour sa part, approuvait ce meurtre.” (Actes 8:1). Mais après que Saul se fut converti au christianisme, quel magnifique combat il livra pour la vraie foi ! Quels efforts il fit pour poursuivre la course jusqu’à la fin et assurer son salut ! Il a prêché, il a écrit de nombreuses lettres à ses frères chrétiens, il est passé par des difficultés de toutes sortes et finalement il a été mis à mort parce qu’il était chrétien. L’exemple de Paul et celui de beaucoup d’autres chrétiens nous montrent qu’il faut faire un effort réel pour obtenir la vie éternelle. — II Cor. 11:23-27 ; II Tim. 4:6-8.

LA VOIE DE LA SÉCURITÉ

13. a) Quelles sont quelques-unes des conditions requises pour entreprendre cette fuite ? b) Que signifie réellement la foi ?

13 Pour commencer à fuir vers le salut, il est essentiel que nous soyons conscients que nous avons mal agi devant Jéhovah Dieu et que nous sommes coupables à ses yeux (Ps. 51:5-7 51:3-5, NW). Cela conduira une personne honnête à la repentance, ce qui signifie également un changement d’état d’esprit. À cela il faut ajouter la foi en la Bible, en Jéhovah Dieu, en Jésus-Christ et au Royaume de Dieu (Actes 3:19 ; Héb. 11:6 ; Actes 16:31). Mais la foi signifie beaucoup plus que croire que Dieu existe et que Jésus-Christ est venu pour sauver les pécheurs. Beaucoup de gens possèdent ce genre de foi, mais elle est tout à fait insuffisante. La foi, selon la Bible, est beaucoup plus que cela : elle signifie une confiance totale en Jéhovah, une obéissance absolue envers Dieu, et elle implique l’action (Héb. 11:1). Avoir la foi signifie en fait se vouer à Jéhovah et devenir un disciple de Jésus, c’est-à-dire quelqu’un qui vit en harmonie avec la volonté divine telle qu’elle est révélée dans la Bible. Voyez-​vous la grande différence existant entre la foi telle qu’elle est généralement comprise et la foi véritable et profonde définie par la Bible ? Jésus-Christ déclara : “En toute vérité je vous le dis : Celui qui exerce la foi en moi, celui-là fera lui aussi les œuvres que je fais.” (Jean 14:12). La route menant à la sécurité dans la ville de refuge antitypique, prévue pour sauver des vies, s’identifie en réalité au chemin resserré dont Jésus a parlé en ces termes : “Mais étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui la trouvent.” — Mat. 7:14.

14. De quoi une personne doit-​elle se séparer, et pourquoi ?

14 Si nous suivons ce chemin resserré, nous ne pouvons pas en même temps emprunter le chemin large et spacieux qui mène à la destruction. Cela signifie que nous devons nous séparer du présent système de choses mauvais (Rom. 12:2). Le véritable chrétien se gardera de toute action qui pourrait le rendre responsable d’une effusion de sang. Il adoptera une attitude neutre quant aux affaires de ce monde (Jean 18:36). Comme nous l’avons déjà souligné, ce monde, et plus particulièrement sa partie religieuse, s’est chargé d’une énorme dette de sang. Si nous demeurons dans ce système, nous en faisons partie, et par conséquent nous partageons la responsabilité du sang versé, laquelle repose d’une façon collective sur ce système. C’est pourquoi, tout comme l’apôtre Paul s’est séparé du judaïsme coupable d’effusion de sang, les personnes honnêtes de notre époque sortiront de Babylone la Grande. Cela signifie rompre toute attache avec la fausse religion. La Bible montre que cela est nécessaire pour quiconque veut éviter de partager le jugement de destruction qui frappera la fausse religion. “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir de ses fléaux. Car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses actes d’injustice.” — Rév. 18:4, 5.

15. Comment a-​t-​il été admis que les Églises de la chrétienté font partie de Babylone la Grande ?

15 Même des membres éminents des Églises de la chrétienté admettent que celle-ci fait partie de la Grande Babylone. Le Dr Visser’t Hooft, ancien secrétaire général du Concile œcuménique des Églises, est certainement un homme connaissant très bien la situation dans laquelle se trouvent les Églises. Il donna récemment un discours à propos duquel un bulletin religieux fit le commentaire suivant : “Le Dr Visser’t Hooft mentionna la ‘captivité babylonienne’ de l’Église comme un autre obstacle sur la voie de l’unité [religieuse]. Chaque Église est entrée dans une certaine alliance avec les puissances mondiales, non seulement avec les États et les peuples, mais également avec les races, les cultures et les réalités nationales.” — Schweiz. evang. Pressedienst, 30 septembre 1964.

16. Pourquoi la fuite ne doit-​elle pas être retardée ?

16 Les personnes sages qui aiment la vie et qui désirent faire ce qui est juste aux yeux de Dieu, ne tarderont pas à se séparer de ce monde dans lequel elles vivent et qui est responsable d’effusion de sang, qu’il s’agisse de sa partie politique, sociale ou religieuse. Il est grand temps de fuir avant qu’il ne soit trop tard et que le Vengeur du sang ne commence à exercer le châtiment. Soulignant la nécessité de fuir à temps, Jésus-Christ, le Vengeur du sang antitypique, déclare : “Priez sans cesse pour que votre fuite n’ait pas lieu l’hiver, ni au sabbat ; car alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’y en aura jamais plus.” (Mat. 24:20, 21). Le temps viendra où les circonstances ne permettront plus de fuir avec succès, ceci lorsque commencera la destruction de Babylone la Grande et la guerre d’Harmaguédon qui la suivra. — Rév. 16:14 à 17:18.

DEMEURONS DANS LA “VILLE DE REFUGE”

17. Qui est le Grand Prêtre dans la ville de refuge de notre époque ?

17 Nous avons vu que le meurtrier involontaire qui avait trouvé protection dans une ville de refuge devait y demeurer jusqu’à la mort du grand prêtre qui était en fonction au moment de sa fuite. Il était alors libre de retourner dans son ancien lieu de résidence. Le vengeur du sang n’avait plus le droit de le frapper. Dans la réalisation du type prophétique, Jésus-Christ joue également le rôle du grand prêtre, car selon Hébreux 3:1, il est effectivement un grand prêtre ; nous y lisons : “C’est pourquoi, frères saints, (...) considérez l’apôtre et le grand prêtre que nous confessons, Jésus.”

18. Que signifie demeurer dans la ville de refuge jusqu’à la mort du Grand Prêtre a) pour la classe céleste b) pour les survivants d’Harmaguédon ?

18 Dans l’image intéressante de la ville de refuge, Christ tient donc un double rôle, celui du Vengeur du sang et celui du Grand Prêtre dont la mort signifiait la liberté pour ceux qui se trouvaient dans la ville. Que signifie alors demeurer dans la ville de refuge antitypique jusqu’à la mort du Grand Prêtre ? Puisque en réalité deux classes de personnes cherchent refuge dans cette ville — les “Israélites” et les “résidents étrangers” —, c’est-à-dire les membres de la classe du Royaume céleste et ceux de la classe terrestre, la réponse est donc la suivante : Lorsque les membres de la classe céleste, les Israélites spirituels, achèvent leur course terrestre et sont récompensés par une résurrection spirituelle et céleste, c’est alors que, pour ainsi dire, le Grand Prêtre “meurt” par rapport à eux, c’est-à-dire qu’il cesse d’exercer ses fonctions en leur faveur. N’étant plus des humains, ils n’ont pas besoin de ses services propitiatoires, car ils ont eux-​mêmes reçu l’immortalité pour régner en tant que rois et prêtres avec Christ pendant mille ans (Rév. 20:6). Pour ce qui est des survivants d’Harmaguédon, Jésus-Christ cessera d’exercer ses fonctions de Grand Prêtre en leur faveur lorsque les mille ans de son règne seront terminés et que tous les hommes auront été ramenés à la perfection sur la terre. Pour reprendre les termes de l’image de la ville de refuge, Jésus-Christ “mourra” alors par rapport à eux, c’est-à-dire qu’il quittera la scène en tant que Grand Prêtre faisant la propitiation. Ses services ne seront plus nécessaires. Les hommes seront alors remis entre les mains de Dieu pour qu’ils démontrent leur dévouement parfait et éternel pour la justice. — I Cor. 15:24-28 ; Rom. 8:33 ; 6:7.

19. Quel avertissement nous est donné ?

19 Si toutefois il arrivait que quelqu’un, ayant fui dans la ville de refuge à cause de son imperfection, quitte cette ville avant la mort du Grand Prêtre, il s’exposerait lui-​même à la mort, au danger d’être exécuté par le Vengeur du sang prévu par la Loi, car il ne profiterait plus des bienfaits du sacrifice rédempteur du Grand Prêtre, Jésus-Christ. C’est un avertissement pour nous. Cela nous montre que nous devons rester dans la ville de refuge antitypique aussi longtemps que la disposition divine le requiert. Si nous désirons assurer notre salut éternel, nous devons demeurer attachés à la disposition bienveillante prise par Jéhovah Dieu, laquelle est étroitement liée à son organisation visible qui est présidée par son Grand Prêtre. Ne soyons pas tentés d’abandonner la ville de refuge puissante qui nous protège, pour jouir pendant un peu de temps d’une liberté trompeuse qui nous exposerait à la mort éternelle. Il est vrai que le fait de demeurer dans la ville de refuge nous impose certaines restrictions. Nous ne sommes pas entièrement libres de dire ou de faire ce que bon nous semble. Nous devons nous conformer à la volonté de Dieu et nous soumettre à notre Rédempteur, le Grand Prêtre Jésus-Christ ; et cependant cela signifie que nous avons toute liberté pour faire ce qui est juste et bien.

20. Quel conseil le disciple Jacques nous donne-​t-​il ?

20 Ainsi l’antique Loi de Moïse prévoyant des villes de refuge contient pour nous un message d’une importance vitale. Elle nous donne une leçon nous incitant à la réflexion. C’est une leçon appropriée pour nous qui vivons au sein de la société humaine du vingtième siècle, responsable d’effusion de sang. Elle nous montre qu’en tant qu’individus nous pouvons éviter toute participation à la responsabilité collective du monde pour ce qui est du sang versé, et échapper au châtiment divin qui frappera prochainement ce système de choses inique. En fait, celui qui ne se contente pas de lire et d’écouter les commandements de Dieu, mais qui les met en pratique immédiatement et promptement, est vraiment heureux. C’est ce que déclare le disciple Jacques : “Cependant, devenez des pratiquants de la parole, et non seulement des auditeurs, vous abusant par de faux raisonnements.” — Jacq. 1:22.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager