BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Attaques révoltantes contre la liberté à Porto Rico
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 septembre
    • du médecin consulté précédemment au Doctor’s Hospital.

      Le juge Carlos Delgado se fia aux paroles de cet homme et ordonna une injonction judiciaire, sans même consulter M. et Mme Rosario ni leur médecin actuel. Cette injonction donnait l’autorisation au médecin-chef du premier hôpital de faire des transfusions à Mme Rosario. Mais, bien entendu, celle-ci avait déjà quitté cet hôpital.

      Le lendemain, Mme Rosario était opérée, à l’hôpital San-Martin. Son chirurgien fit l’ablation de 2,70 m d’intestin grêle gangrené, pratiquant l’intervention sans employer de sang, comme la patiente et son mari en avaient exprimé le désir. L’état de Mme Rosario après l’opération était grave, mais stable, et elle était consciente.

      Le jour suivant, l’injonction du juge Delgado parvint au docteur de l’hôpital San-Martin. Elle arrivait trop tard, car elle avait d’abord été transmise au Doctor’s Hospital. Toutefois, puisque l’opération avait déjà été effectuée sans transfusion, le chirurgien ne vit aucune raison d’en administrer une maintenant.

      L’affaire aurait dû en rester là. Mais le lendemain de l’opération, le parent dont il a déjà été question décida de retourner voir le procureur du tribunal. Il fit une nouvelle déclaration sous serment, en tout point semblable à la première. Le tribunal ne tint aucun compte du médecin qui avait pratiqué l’opération et ne consulta ni la malade, ni le mari, ni les enfants de celle-ci.

      Néanmoins, le juge du tribunal, Alberto Toro Nazario, ordonna une nouvelle injonction, qui était la copie mot pour mot de celle qui avait été établie quelques jours auparavant. Cette fois, cependant, elle était adressée au médecin de l’hôpital San-Martin.

      Celui-ci demanda donc à Mme Rosario si elle voulait une transfusion sanguine. Elle refusa catégoriquement. Elle était adulte et adoptait cette attitude en toute connaissance de cause. Son mari l’approuvait. Le médecin fit alors signer aux trois infirmières présentes un papier selon lequel la malade était pleinement consciente et refusait toute transfusion sanguine.

      Un mandat d’arrêt contre le médecin

      Comme la transfusion n’avait pas été faite, le tribunal délivra un mandat d’arrêt contre le médecin qui fut cité pour offense au tribunal. On lui signifia de comparaître le jour même devant le juge du tribunal, Elgardo Marquez Lizardi. La patiente, son mari et ses enfants ne furent pas convoqués à l’audience et on ne les consulta même pas. En fait, ils ignoraient tout de cette audience et du mandat d’arrêt dont leur médecin faisait l’objet.

      Le juge interrogea longuement le médecin. Celui-ci déclara qu’il n’était pas coupable d’offense au tribunal puisque l’injonction du juge Toro Nazario ne stipulait pas qu’il devait donner du sang de force à la malade et contre sa volonté. Il attesta également qu’étant donné la nature évolutive de la maladie, il ne pouvait pas garantir que la patiente survivrait, même si on lui administrait des transfusions.

      Alors, le juge Marquez Lizardi donna une autre injonction judiciaire datée du jour de l’audience, mais avec plus de détails cette fois. Elle ordonnait clairement que la transfusion soit administrée en dépit de la volonté de la malade, interdisant à quiconque de s’opposer à cette transfusion forcée et déclarant que la police de Porto Rico veillerait à ce que l’ordre soit exécuté.

      En dépit de tous les appels qui lui furent adressés, le juge refusa de révoquer l’injonction. Elle devait être exécutée le lendemain.

      La malade tombe en état de choc

      Le lendemain matin à 1 heure 30, cinq hommes armés : trois agents et deux policiers en civil, rejoignirent les trois infirmières de l’hôpital. Ils pénétrèrent alors dans la chambre et ordonnèrent à tous de sortir. Le mari demanda et obtint la permission de rester, mais il lui fut impossible d’empêcher l’intervention des policiers.

      Mme Rosario résista et cria : “Ne me faites pas cela ! Je ne suis pas une criminelle !” Elle essaya de repousser les infirmières, mais elle fut vite maîtrisée. On lui attacha les pieds et les mains au lit, afin qu’elle ne puisse s’opposer à ce qu’on lui fasse la transfusion qu’on voulait lui administrer de force. À ce moment-​là, Mme Rosario tomba en état de choc.

      Cependant, les médecins n’arrivaient pas à lui administrer le sang par le bras. Ils décidèrent donc de lui faire une incision dans le cou pour atteindre la veine jugulaire et y introduire du sang.

      Mme Rosario demeura quelques jours dans un état semi-comateux. Elle n’était plus à même de parler aux siens. Puis elle entra en convulsion. Les infirmières utilisèrent le rein artificiel, le poumon d’acier et d’autres appareils. Un médecin fit d’autres transfusions, mais Mme Rosario mourut peu après.

      Pensez aux effets secondaires d’une transfusion sanguine ; ajoutez à cela le choc que peut subir une personne à qui elle est imposée de force et dont on va jusqu’à lier les mains et les pieds, et vous en conclurez qu’il est très probable que tout cela ait provoqué sa mort ou du moins y ait contribué. La mort de cette femme est sur la conscience de ceux qui sont responsables de ce scandale honteux. — Ex. 20:13 ; Actes 20:26.

      “Où suis-​je ?”

      M. et Mme Rosario avaient demandé l’aide de leurs amis ainsi que de plusieurs responsables de leur religion. Mais eux non plus ne purent empêcher le déroulement des événements. Tous leurs appels aux autorités furent vains.

      L’un d’eux se trouvait dans le couloir quand cette action honteuse eut lieu. Il entendit les gémissements et les cris de Mme Rosario, mais il ne put rien faire, car un agent de police montait la garde devant la porte.

      À un certain moment, la porte s’ouvrit et M. Rosario sortit. “Regarde ce qu’ils font à ma femme”, cria-​t-​il. Mais quelqu’un le tira à l’intérieur de la chambre au moment où le policier de garde se tournait vers lui, et la porte se referma.

      Le Témoin ne put en supporter davantage. Il descendit, écœuré et ayant envie de vomir. Ce qui venait de se passer le révoltait. Voici en quels termes il exprima ses sentiments : “Suis-​je vraiment à Porto Rico ? Est-​il possible que dans ce pays une femme gravement malade soit ainsi agressée dans un hôpital ? Il semblait impossible qu’une telle chose puisse arriver à Porto Rico. Et pourtant, c’est bien ce qui s’est passé.”

      Le médecin traitant, et c’est tout à son honneur, coopéra au maximum avec les Rosario. Mais, si sa patiente fut attachée à son lit, il avait, lui, les mains liées figurément parlant. Il ne pouvait rien faire de plus pour les aider. Pourtant, comme le rapporta un journal de San Juan, El Vocero, le médecin informa le tribunal que “les transfusions ne garantissaient nullement la survie de la malade étant donné la nature évolutive de cette maladie dans la plupart des cas”.

      Le journal citait aussi le commentaire d’un célèbre avocat de Porto Rico, spécialiste en droit constitutionnel. Celui-ci déclara qu’imposer de force un traitement qui va à l’encontre d’une croyance religieuse lorsque celle-ci n’est pas en désaccord avec la loi, “constitue une violation des droits civiques”.

      D’autres cas

      Cette attaque révoltante contre la liberté n’est pas un cas isolé. Il y a déjà eu plusieurs cas similaires ces dernières années à Porto Rico. Des adultes et des enfants ont dû subir des transfusions de force, sur injonction du tribunal.

      Par exemple, récemment un malade de 36 ans refusa qu’on lui administre du sang. Il signa une décharge dégageant la responsabilité de l’hôpital et des médecins des conséquences de ce refus. Sa femme était du même avis que lui. Mais les médecins insistèrent pour lui faire une transfusion. Le patient et son épouse durent alors subir une rude épreuve. On lui donna des somnifères et, pendant son sommeil, on lui administra du sang contre sa volonté.

      Comme Mme Rosario, cet homme était un bon citoyen, respectueux des lois du pays. Mais, comme elle, il croyait que lorsqu’il y a conflit entre la volonté des hommes et celle de Dieu, “on doit obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes”. — Actes 5:29.

      Il est vrai que cette question ne trouble guère la conscience de beaucoup de personnes. C’est leur affaire. Toutefois, ceux qui ont une conscience sensible devraient avoir le droit de choisir le traitement médical qu’ils désirent, droit que Dieu leur accorde. Quelle présomption que d’imposer par la force une thérapeutique à un malade ! C’est une insulte aux libertés pour lesquelles les peuples ont lutté avec tant d’acharnement au cours des siècles ainsi qu’à la dignité humaine. Mais c’est surtout une insulte à Dieu. Or, la Bible dit en Romains 14:12 qu’un jour “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-​même”. Cela concerne aussi ceux qui cherchent à empêcher les fidèles serviteurs de Dieu d’obéir à Ses lois.

  • “Le sac de vie”
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 septembre
    • “Le sac de vie”

      ● Abigaïl, femme très sage, dit à David : “Quand l’homme se dressera pour te poursuivre et pour chercher ton âme, l’âme de mon seigneur sera assurément enveloppée dans le sac de vie auprès de Jéhovah.” (I Sam. 25:29). Autrefois, on enveloppait les objets précieux dans des sacs pour les protéger. David allait donc faire l’objet de soins attentifs de la part de Jéhovah, comme une possession de prix, quand il serait menacé par ses ennemis. Ce serait comme si la vie même de David était déposée dans un sac entre les mains de Dieu.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager