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  • Les Krobos le disent avec des perles
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 septembre
    • c’est le moment de mettre les tablettes dans le fourneau.

      L’artisan les dépose sur les tiges de fer, les place au-dessous du bois bien sec et allume le feu qu’il attise avec un soufflet afin d’obtenir une température suffisante pour faire fondre le verre, la silice ou la porcelaine. Lorsque les moules ne contiennent plus que de la matière en fusion, il les enlève vivement du fourneau. L’artisan krobo prend alors chaque moule, avec précaution pour ne pas se brûler, et lui imprime une secousse experte afin de mélanger les couleurs pour qu’elles forment les dessins désirés. Les tablettes sont ensuite mises à refroidir puis l’artisan extrait chaque perle de son moule. Pour ce faire, il introduit un fin crochet dans le trou laissé par le bâtonnet qui s’est consumé au contact des matières en fusion.

      Si vous vous attendez à voir tout de suite de belles perles de couleur, vous serez déçu. Mais, après encore un peu de travail, tout va changer.

      L’artisan prend d’abord une pierre plate et rugueuse sur laquelle il frotte les perles afin d’en enlever les aspérités. Ensuite, il se sert d’une pierre plate et lisse pour obtenir un beau poli. Le produit fini brille légèrement et après l’enfilage des perles le travail est terminé.

      L’artisan krobo peut maintenant se reposer et regarder avec satisfaction le fruit de son travail. Il s’est exprimé non par des mots mais par des perles.

  • Une guérison spectaculaire
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 septembre
    • Une guérison spectaculaire

      IMAGINEZ que votre employeur vous informe que votre fils de dix-neuf ans vient d’être victime d’un accident de la circulation. Quelles pensées vous traverseraient alors l’esprit ? C’est ce qui m’est arrivé, ici, en Belgique.

      Lorsque ma femme et moi sommes arrivés à l’hôpital, on nous apprit que notre fils était dans un état critique. Le chirurgien nous dit : “Votre fils souffre d’une fracture du crâne et d’une forte commotion cérébrale. Mais il a également plusieurs côtes enfoncées. Elles ont endommagé les poumons et provoqué une hémorragie interne. Son sang ressemble déjà à de l’eau colorée et sans transfusion sanguine il ne lui reste plus que quelques heures à vivre.”

      Jusque-​là, les médecins s’étaient abstenus de lui administrer du sang. Ils avaient respecté les deux déclarations écrites qu’ils avaient trouvées avec les papiers d’identité de mon fils. Celles-ci demandaient qu’en aucun cas on ne lui fasse de transfusion. Cependant, tout était prêt pour cela et ils n’attendaient que notre arrivée pour obtenir l’autorisation nécessaire.

      Ce fut pour ma femme et moi un moment très pénible. Nous nous sommes tournés vers Jéhovah par la prière et nous avons senti à quel point il est ‘un secours facile à trouver durant les détresses’. — Ps. 46:1.

      Quel réconfort d’apprendre que les médecins avaient respecté notre position sur le caractère sacré du sang ! Nous les avons remerciés d’avoir bien soigné notre fils. Puis, nous leur avons demandé de continuer à faire tout leur possible pour respecter ses convictions relatives au sang. Nous sommes convaincus que les principes de la Bible concernant le caractère sacré du sang nous ont été donnés par notre Créateur aimant, Jéhovah Dieu. Nous avons donc expliqué aux médecins que nous désirions tous les trois conserver l’approbation de Dieu et que nous voulions obéir à ses lois. Nous savions que nous ne regretterions jamais d’avoir pris fermement position pour Jéhovah. — Actes 15:28, 29 ; 21:25.

      Dès notre arrivée au service de réanimation, nous avons pu constater que notre fils, toujours inconscient, était très bien soigné. D’après le chirurgien, il était possible qu’il entende de temps en temps. Je me suis donc approché de mon fils et je lui ai dit : “Continue à dormir, Freddy. Ne t’inquiète pas. Tout ira bien.”

      Le lendemain soir, à six heures, son pouls faiblit considérablement, preuve que ses forces vitales déclinaient. Une infirmière était constamment à ses côtés, prenant soin de lui et guettant la moindre amélioration. À huit heures du soir, elle ouvrit la porte de la chambre et nous annonça que l’hémorragie semblait enrayée. Cette nouvelle nous redonna espoir.

      Imaginez notre joie lorsque, l’après-midi du troisième jour après l’accident, notre fils put dire quelques mots. Il avait l’impression de sortir d’un rêve. Il n’avait été conscient de rien et n’avait ressenti aucune douleur. À partir de ce moment-​là, ses progrès furent rapides.

      Vingt-huit jours après l’accident, Freddy pouvait quitter l’hôpital, à la stupéfaction de tous. Un médecin déclara : “C’est merveilleux de voir un mort revenir à la vie.” Un autre fit ce commentaire : “J’admire le courage avec lequel ils prennent position.”

      Nous avons descendu les mêmes marches que nous avions montées précipitamment le matin de l’accident, mais cette fois en compagnie de Freddy. Nous avions pris conscience du fossé qui sépare la vie et la mort, la peur et la joie, l’angoisse et la paix. Grâce à notre détermination d’obéir aux lois de Dieu en toutes circonstances, nous pouvions descendre ces marches en vainqueurs.

      Durant cette période difficile, nous avons été touchés par les marques d’affection sincères que nous ont prodiguées nos frères et sœurs dans la foi, qui ont vraiment su nous réconforter. Même des personnes que nous ne fréquentions pas régulièrement sont venues nous demander des nouvelles de notre fils. Nous avons également trouvé un appui rassurant auprès des médecins qui ont respecté notre conscience de chrétiens.

      Nous avons remercié tout particulièrement Jéhovah de nous avoir si fortement soutenus de son esprit en réponse à nos prières et de ne nous avoir jamais abandonnés durant ces moments difficiles. Aussi sommes-​nous tous les trois plus heureux que jamais de visiter nos semblables pour leur montrer que Jéhovah va bientôt mettre fin à toutes les peines, car “il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus”. (Rév. 21:4.) — D’un de nos lecteurs.

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