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Transfusions de sang ou eau de merRéveillez-vous ! 1973 | 22 septembre
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Transfusions de sang ou eau de mer
LE PÉRIODIQUE Let’s Live de mars 1970 renfermait un article de deux médecins, Giovanni Boni et Pierre Lafarge, dans lequel ceux-ci parlaient du “caractère unique des relations entre un corps et son propre sang”. Ces médecins ajoutaient qu’il y a eu un long lavage de cerveau pour amener les gens à croire qu’ils peuvent “passer outre en toute sécurité à cette relation unique et croire qu’une transfusion du sang appartenant à une autre personne est tout à fait possible”.
Après avoir reconnu que les publications médicales “admettent parfaitement les dangers des transfusions de sang”, ces médecins ajoutaient : “On ne peut que se demander pourquoi une pratique aussi dangereuse, irrationnelle et ‘primitive’ est encore utilisée aujourd’hui et, dans une certaine mesure, imposée.” Ils soulevaient cette question : “Pourquoi prendre des risques inutiles alors qu’il y a une autre possibilité ?” Quelle est-elle ?
Ils continuaient ainsi : “Cette possibilité consiste à faire des transfusions d’un liquide absolument inoffensif, parfaitement toléré par le corps, facile à obtenir et à stocker, et tout aussi vivant que le sang qui circule dans nos veines. Nous voulons parler de ‘l’eau de mer’.” Ils expliquaient qu’il s’agissait d’une eau de mer naturelle, recueillie et traitée spécialement. “En France, elle est largement utilisée (même dans les hôpitaux militaires) et est appelée Plasma de Quinton.”
Ils relataient ensuite une expérience faite par R. Quinton dans les laboratoires d’un physiologiste français connu, disant : “Un chien fut saigné à blanc par l’artère fémorale ; autrement dit, on laissa l’hémorragie se poursuivre jusqu’à ce qu’elle cessât naturellement.” On fit aussitôt une transfusion “d’eau de mer” au chien. Bien que l’animal fût extrêmement faible et incapable de bouger, vingt et une heures plus tard “le chien courait à droite et à gauche”. Au bout d’une semaine, l’animal était ‘extrêmement actif et vif’, en fait, beaucoup plus qu’avant l’expérience. Cinq années plus tard, le chien était toujours bien vivant.
Les médecins préfèrent l’eau de mer traitée naturellement à une solution saline artificielle. Ils pensent qu’il y a une certaine différence entre les deux qui “échappe à nos méthodes de mesure”. Ils soulignent le fait que la composition du sang “est étonnamment semblable à celle de ‘l’eau de mer’”. De toute évidence, il y a une autre solution que les transfusions de sang dangereuses.
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La transfusion de sang — un “péché” biologiqueRéveillez-vous ! 1973 | 22 septembre
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La transfusion de sang — un “péché” biologique
LE Dr Charles P. Bailey, qui exerce à l’hôpital Saint-Barnabé de New York, est l’un des plus éminents chirurgiens américains opérant à cœur ouvert. En été 1971, il reçut une médaille d’or de l’Association des médecins américains pour avoir reconstitué une valvule du cœur au moyen de tissus pris sur la cuisse du malade.
Lors d’une interview avec un membre du bureau de rédaction de Réveillez-vous !, le Dr Bailey fit ces remarques très intéressantes :
“Le sang est un organe liquide. Quand il s’agit du sang d’une autre personne, son injection rencontre les nombreux problèmes du rejet biologique qui, à la longue, s’oppose à la transplantation du cœur et d’autres organes.
“Puisque les cellules du sang sont normalement détruites en soixante jours et que ‘l’écoulement’ du contenant liquide est encore plus rapide, une transfusion de sang est une transplantation temporaire ou transitoire d’un organe liquide. C’est sans doute la raison pour laquelle elle est généralement acceptée à une époque où les transplantations d’organes sont rangées dans le domaine expérimental.
“Toutefois, nous devons toujours considérer que l’administration d’une transfusion de sang est, dans une certaine mesure, un ‘péché’ biologique. Dans la pratique courante, les risques d’hépatite après une simple transfusion de sang sont supérieurs à 5 pour cent, chiffre démontré. Lors de transfusions répétées, ce risque est d’autant plus grand. Les dommages provoqués par l’incompatibilité des groupes sanguins et ceux causés aux reins, bien que réduits, ne peuvent jamais être éliminés, quel que soit le soin avec lequel le sang est ‘sélectionné’. Il y a d’autres dangers, y compris la transmission de maladies, telles que la syphilis et le paludisme, et de certains germes dans le sang, ce que nos moyens de vérification courants ne permettent pas de prévenir entièrement.
“Pour ces raisons et pour d’autres liées à nos problèmes particuliers, à Saint-Barnabé nous utilisons le moins de sang possible pour les opérations à cœur ouvert ou fermé. En utilisant avec un soin extrême des techniques hémostatiques et des restaurateurs de volume plasmatique, il est pratiquement toujours possible d’opérer un patient coopératif sans avoir recours au sang.”
À plusieurs occasions, le Dr Bailey a constaté que les malades témoins de Jéhovah réagissaient fort bien à cette thérapeutique et à ces méthodes de chirurgie.
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