épiphysaires, malaisées à diagnostiquer et sans doute génératrices de séquelles. (...) Très nombreux sont les cas d’abrasion aux genoux et aux coudes, soignés à domicile mais qu’il ne faut pas traiter à la légère parce qu’elles sont en général très souillées (...). Le port de genouillères, de protecteur du coude et d’un casque sont une sage précaution, mais aucun rembourrage ne peut empêcher une chute sur la main en extension qui va provoquer une fracture de l’avant-bras. Voilà pourquoi il est bon d’apprendre aux enfants et aux adolescents qui pratiquent la planche à roulettes à tomber en roulé-boulé, à l’instar des parachutistes”.

L’ordinateur en guerre

On a pu lire avec intérêt dans 01 Hebdo un article sur les ordinateurs et la guerre électronique qui faisait le point sur la tendance aux défaillances de ces appareils en cas d’orage électromagnétique. “Quiconque a parcouru une salle d’ordinateurs avec un bon aimant dans sa poche sait combien les ordinateurs sont vulnérables à toute interférence. N’importe qui, avec deux ou trois douzaines de téléphones peut bloquer tout un système en temps partagé en mobilisant les lignes. L’utilisation d’ordinateurs et d’un logiciel évolué pour provoquer des interférences électroniques est infiniment plus efficace et extrêmement difficile à découvrir et à parer. (...) Dans le cas de l’utilisation d’armes nucléaires tactiques, au sol ou en l’air, s’ajoute le problème de la protection des ordinateurs contre l’effet de l’impulsion électromagnétique qui accompagne les explosions nucléaires et est bien connue pour interrompre le fonctionnement des systèmes électroniques à de très grandes distances. Les centres de commande, contrôle, communications et de calcul (...) peuvent être bien protégés par un abri convenable et des alimentations de secours. Mais les systèmes aéroportés, à bord de satellites, ou mobiles, mettant en œuvre de nombreuses armes et dépendant de signaux électroniques en provenance de postes de commande éloignés sont extrêmement vulnérables. Même le remarquable missile à longue portée, dont le mini-ordinateur est préprogrammé avec des données géographiques, est vulnérable aux contre-mesures. Tôt ou tard, l’ennemi disposant d’ordinateurs assez rapides et de mémoires assez grandes pourra déceler les signaux du missile et agir en sorte de le renvoyer à sa base.”

La production nucléaire chez les Neuf

“Parmi les pays de la Communauté européenne, révèle Enerpresse, c’est la France qui a enregistré la plus forte augmentation de sa production d’énergie nucléaire en 1979. Elle se rapproche ainsi de la production nucléaire allemande toujours en tête des neuf pays européens. Selon les dernières statistiques communautaires, trois pays seulement ont vu leur production nucléaire augmenter l’an dernier: France, Allemagne et Grande-Bretagne. Celle-ci a, en revanche, diminué en Italie, aux Pays-Bas et en Belgique. (...) L’augmentation d’ensemble dans la CEE a été de 10,8 % en 1979. Sur une production nette d’énergie électrique dans la CEE de 1 179 milliards de kWh, un total de 127,8 milliards a été d’origine nucléaire l’an dernier. En 1978, les chiffres étaient respectivement de 1 187 et de 115.”

‘Le monde en danger’

“Au début des années 80, la communauté mondiale se retrouve face au plus grand danger qu’elle ait jamais connu depuis la Seconde Guerre mondiale”, déclare un rapport publié récemment par la Commission indépendante de l’Europe sur l’évolution des questions internationales. Cette commission, soutenue par Willy Brandt, ancien chancelier de la RFA, ajoutait: “Il est clair que l’économie mondiale fonctionne à présent si mal qu’elle nuit tant aux intérêts immédiats qu’à long terme des nations.” Le quotidien The Guardian notait que le ton du rapport “n’est pas loin de la panique” et que “face aux dangers réels qui approchent, on s’est contenté jusqu’ici de faire du replâtrage et de différer les décisions”. L’article renfermait cette mise en garde: “Les changements suggérés par Brandt doivent être immédiats. Mais en aura-​t-​on le temps?”

Attention à l’isolation

Pour ne pas gaspiller d’énergie, beaucoup de particuliers ont isolé les plafonds et les murs de leur maison, bouchant la moindre fissure pour préserver l’étanchéité des pièces. Mais une habitation ainsi isolée a rencontré quelques problèmes, bien que ses constructeurs se soient vantés qu’on puisse la chauffer avec un sèche-cheveux. “En l’absence de courants d’air frais en provenance de l’extérieur, que l’on retrouve dans toutes les maisons, écrit la revue Science 80, l’air ambiant était vicié.” On relevait “une teneur élevée en formol dans toute la maison”, et la radioactivité à l’intérieur du domicile était “de 100 fois supérieure à celle qui était relevée à l’extérieur”. L’article mentionnait l’existence d’un échangeur de chaleur de conception scandinave qui permettrait à l’air de se renouveler avec un minimum de pertes de chaleur dans ce genre d’habitation.

Un remède coûteux

Les chirurgiens administrent quelquefois à leurs patients des transfusions par mesure de “sécurité”. À ce sujet, il vaut la peine de s’arrêter sur les statistiques publiées dans la revue Family Health: on y apprend qu’au Japon, “les risques de contracter une hépatite par une transfusion sanguine sont de 80 %. Bien que le problème n’en soit pas encore là aux États-Unis, les Américains dépensent chaque année 86 millions de dollars pour se soigner d’une hépatite contractée à suite d’une transfusion de sang”.

‘Le divorce sous un autre nom’

Dans la décennie qui s’est écoulée entre 1968 et 1978, les annulations de mariage accordées chaque année par les tribunaux ecclésiastiques catholiques américains se sont élevées de 338 à 27 670. Ces annulations sont aujourd’hui si courantes qu’“on les appelle quelquefois ‘le divorce catholique’”, note la revue Time. Les catholiques divorcés continuent d’être bien vus dans l’Église. Mais le pape Jean-Paul II a récemment déclaré devant les instances vaticanes que les prétextes psychologiques acceptés par les juges ecclésiastiques comme motifs d’annulation semblent “permettre que l’on tolère le divorce, sous un autre nom”.

Chirurgie des yeux

Les myopes qui doivent porter des lunettes vont peut-être un jour pouvoir s’en débarrasser, s’ils peuvent bénéficier d’une forme de chirurgie mise au point en Union soviétique. Les 2 000 opérations déjà pratiquées en URSS ont obtenu un taux de réussite de 94 pour cent. L’un des premiers Américains à avoir reçu ce traitement “a poussé des cris de joie et a embrassé son ophtalmologue, le docteur Norman Stahl, lorsque celui-ci lui a ôté les bandages qui couvraient son œil gauche”, rapporte le New York Post. À Moscou, Svyatoslav Fyodorov, le chirurgien qui a formé le docteur Stahl et d’autres confrères, pratique 16 incisions dans la cornée, qui s’aplatit alors et permet à l’œil d’accommoder de nouveau normalement. Aux États-Unis, le coût de l’opération s’élève à 1 500 dollars par œil.

Sport violent

Le quotidien La Suisse rapporte le décès d’un gardien de but à la suite d’une “collision” avec un avant de l’autre équipe. Le choc fut à ce point violent qu’il resta sans connaissance, tandis que l’on faisait plusieurs points de suture au joueur de l’équipe de football adverse. Le blessé fut transporté à Sion, puis à Lausanne, où il succomba à une hémorragie cérébrale.

L’histoire des Témoins de Jéhovah en France

Dans l’Annuaire publié par les Témoins de Jéhovah pour l’année 1980, vous pourrez lire comment la prédication de la “bonne nouvelle” du Royaume s’est étendue à tout le territoire français après des débuts modestes, au début du siècle. Ce livre de 384 pages raconte également comment la prédication du Royaume a commencé et comment elle s’est propagée au Liban, en Syrie, en Israël et en Jordanie. Des exemplaires de cet Annuaire sont encore disponibles.

Renvoyez le coupon-réponse ci-dessous à l’une des adresses indiquées à la deuxième page de ce périodique.

Veuillez me faire savoir comment je peux me procurer l’Annuaire des Témoins de Jéhovah 1980.