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  • g79 8/1 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

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  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1979
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  • Avantages des “succédanés” sur le sang
  • Dangers des transfusions lors des avortements
  • L’hépatite dans le sang
  • Ne prenez pas les enfants sur les genoux
  • Des “attaques” sous forme larvée
  • Une curieuse “maladie de la pierre”
  • Erreur de datation du Grand Canyon
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Réveillez-vous ! 1979
g79 8/1 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

Chirurgie cardiaque chez les témoins de Jéhovah

Dans les Archives des maladies de cœur est paru un article qui faisait le bilan de 47 observations sur des patients Témoins de Jéhovah. L’équipe chirurgicale écrivait ceci: “Utilisant de plus en plus complètement l’hémodilution depuis 1968 et de façon routinière actuellement, il nous a été donné sur le mode exceptionnel d’abord, (1er malade en 1969 et 5 malades jusqu’en 1972) puis régulièrement maintenant, (plus de 40 opérés) de pratiquer des interventions cardiaques chez les Témoins de Jéhovah en respectant scrupuleusement leur conviction, c’est-à-dire en n’utilisant ni sang ni produits dérivés aussi bien pendant l’acte opératoire que lors de sa préparation et surtout lors des suites opératoires. 47 malades ont été opérés de tout âge (6 mois à 70 ans) représentant toute la pathologie cardiaque (cardiopathies congénitales 17, cardiopathies acquises 30). 9 fois il s’agit d’enfants de moins de 15 ans, les femmes, 25, sont un peu plus nombreuses que les hommes, 22.” Le déroulement de l’intervention ne fait appel qu’à une très grande minutie dès l’installation de l’opéré sur la table. Après l’opération, “les pertes sanguines ne sont pas compensées en qualité mais le sont quantitativement par des gélatines fluides. (...) Il est à noter qu’aucun décès n’est survenu par hémorragie, que ce soit en per ou postopératoire”. En conclusion, “la chirurgie cardiaque sans utilisation de sang est possible. En période per-opératoire cette technique peut devenir routinière puisque l’hémodilution est un facteur de simplification et même de sécurité de la CEC [circulation extra-corporelle]”. “Cette technique n’aggrave pas sensiblement le pronostic postopératoire mais limite l’ampleur des gestes et ne peut être appliquée chez l’enfant de moins de 10 kg.”

Avantages des “succédanés” sur le sang

Sous la direction de l’Institut universitaire de recherches chirurgicales de Munich, 31 cliniques du sud de la Bavière ont poursuivi pendant trois ans une étude comparative entre des patients à qui l’on avait administré du sang et des patients qui recevaient des “succédanés”. Les résultats ont montré que ces “succédanés” présentent nettement moins de complications que les transfusions. Sur 200 000 flacons posés en perfusion, il n’y a eu que 0,033 pour cent de complications. Le rapport citait également de nombreux dangers des transfusions de sang, disant que dans certaines villes, un transfusé sur dix se fait inoculer l’hépatite.

Dangers des transfusions lors des avortements

Dans leur manuel d’avortement, le docteur Willke et sa femme posent cette question: “Les transfusions de sang provoquent-​elles des décès lors des avortements?” L’ouvrage répond: “Cela ne fait aucun doute.” Plus loin, on lit cette remarque: “Un flacon de sang sur mille transporte un virus suffisamment dangereux pour faire apparaître une hépatite mortelle chez le transfusé. (...) Si l’on se base sur une moyenne de quatre unités par transfusion, il apparaît qu’une femme sur deux cent cinquante traitées par transfusion à cause d’une hémorragie mourra d’une hépatite virale dans les mois suivants.”

L’hépatite dans le sang

La transmission de l’hépatite par transfusion de sang est aujourd’hui une cause bien connue de maladie, voire de décès. Après maintes recherches, les savants ont identifié le virus de l’hépatite B comme cause de l’hépatite transfusionnelle. (En général, le virus de l’hépatite A ne se transmet pas par transfusion de sang.) Mais on a observé au cours de ces dernières années plusieurs milliers de cas d’hépatite post-transfusionnelle chez des patients qui n’étaient porteurs ni de l’hépatite A ni de l’hépatite B. Les preuves s’accumulent pour indiquer que ces nouveaux cas d’hépatite proviennent d’un ou plusieurs virus qui n’ont pas encore été identifiés dans le sang du donneur.

Ne prenez pas les enfants sur les genoux

Une enquête de la sécurité routière a montré que la position la plus dangereuse pour un enfant dans une voiture est d’être assis sur les genoux d’un adulte. Dans une collision frontale, l’enfant et l’adulte sont projetés en avant, et l’enfant se trouve coincé entre la personne qui le tient et l’habitacle de la voiture, en particulier contre le pare-brise, le tableau de bord, les portes ou le sol. Lors d’un accident, un enfant de 14 mois qui voyageait à l’arrière, assis sur les genoux d’un passager, s’est retrouvé le visage contre terre, l’adulte sur lui. L’enfant est mort de lésions au cerveau, et il présentait également de nombreuses fractures ainsi que des coupures provenant du fait que l’adulte l’avait écrasé contre le dossier de la banquette avant. Dans le même accident, un jeune passager de 9 ans sortit indemne. Mais il était assis à côté d’un adulte, et il portait une ceinture de sécurité.

Des “attaques” sous forme larvée

Une attaque d’apoplexie a lieu lorsque le sang n’arrive plus aussi bien au cerveau, soit à cause d’une thrombose, soit par rupture d’anévrisme ou par hémorragie cérébrale. Privées de sang, les cellules nerveuses du cerveau ne jouent plus leur rôle sur la partie du corps qu’elles commandent. Or des “attaques” sous forme larvée constituent une cause de troubles physiques ou mentaux qui passent souvent inaperçus. Elles peuvent se produire dès l’âge de 30 ou 40 ans, et survenir la nuit ou bien passer inaperçues, le sujet les prenant pour une crise de vertige, une syncope ou un petit épisode de confusion mentale. L’absence de gravité ne le pousse pas à chercher des soins médicaux. Néanmoins il subsiste des séquelles cérébrales. Actuellement, les chercheurs s’efforcent d’en apprendre plus sur l’étiologie, les symptômes et le traitement de ces “attaques” larvées.

Une curieuse “maladie de la pierre”

Au Brésil, on a découvert des rubellites (variété rouge de tourmaline) d’une taille peu ordinaire. Après en avoir admiré et la taille et la perfection, un expert joaillier a eu besoin de soins médicaux. Un autre spécialiste français éclata en sanglots. Il faut dire qu’à elles seules, trois des pierres pesaient un total de 300 000 carats. À 100 dollars le carat au prix de gros sur le marché international, ces pierres valent donc 30 millions de dollars. La mine, située dans l’État de Minas Gerais, est fermée au public et aux journalistes, et gardée par des sentinelles en armes qui n’autorisent l’entrée qu’aux gros clients.

Erreur de datation du Grand Canyon

Jusqu’à présent, on estimait à 10 millions d’années l’âge du Grand Canyon, en Arizona. Ce chiffre provenait d’une datation par la méthode du potassium-​argon. Aujourd’hui, les savants déclarent que cet âge est faux et que la région a moins de 6 millions d’années, soit une erreur de 4 millions d’années. Un savant a dit: “Ça nous embarrasse beaucoup.” Toutefois, la nouvelle datation est également sujette à caution, quand on sait que la méthode du potassium-​argon présente des variations importantes, et que les hypothèses sur lesquelles elle repose sont peut-être erronées.

Les ordures converties en électricité

La municipalité de Munich tire 12 pour cent de son électricité de la combustion des ordures, ce qui produit assez de vapeur pour faire tourner plusieurs turbines électriques. À Paris, plusieurs usines de traitement utilisent environ 1,7 million de tonnes d’ordures par an pour produire de l’électricité ou pour le chauffage urbain, et économisent ainsi 480 000 barils de pétrole par an. La plus grande brûlerie d’ordures du monde se trouve à Rotterdam. Elle consomme 3 200 tonnes de déchets par jour et produit 55 mégawatts d’électricité. Des 262 usines semblables qui se trouvent dans le monde, les trois quarts sont en Europe de l’Ouest, et la plupart des autres au Japon.

L’accouchement à la verticale

Un rapport du Congrès annuel des gynécologues accoucheurs américains a présenté des arguments solides en faveur d’un retour à la position verticale de la parturiente pendant le travail et au cours de l’accouchement, attitude qui offre de nombreux avantages par rapport à la position horizontale habituelle. On a fait remarquer que c’est un médecin français qui a proposé pour la première fois en 1783 d’allonger la parturiente pendant l’accouchement, non pour lui faciliter la tâche à elle, mais parce que c’était plus pratique pour lui. Diverses études poursuivies sur des femmes enceintes ont fait apparaître que la parturition est plus rapide, plus facile, moins douloureuse et suivie de moins de complications quand le travail et la délivrance s’effectuent en position verticale. Cette étude qui porte sur 7 pays différents aboutit à la conclusion que l’ancienne méthode d’accouchement à la verticale était ce qu’il y a de mieux pour la plupart des naissances normales. Les statistiques montrent qu’il n’a fallu utiliser les forceps que dans 0,7 pour cent des cas, contre 6,7 pour cent en moyenne dans les accouchements où la parturiente est allongée. Chez les femmes qui accouchaient pour la première fois, l’accouchement à la verticale dura en moyenne 36 pour cent moins longtemps que chez les autres. Cette technique n’est pas nouvelle, puisqu’on lit qu’il y a 3 500 ans, les femmes israélites avaient l’habitude d’enfanter “sur le siège d’accouchement”. (Ex. 1:16.) Néanmoins les partisanes de cette méthode feront bien de ne l’appliquer que sous surveillance compétente.

Les confiseries — une maladie professionnelle

Huit employés d’une confiserie japonaise ont rempli une demande pour faire passer leurs caries dentaires dans la catégorie des maladies professionnelles. Selon eux, ces caries provenaient de ce que leur emploi les obligeait à goûter des échantillons de bonbons. Les services de l’Inspection du travail de Sapporo, en accord avec le ministère du travail, le Bureau de la législation du travail de Hokkaïdo et le Service d’ontologie de l’université de Hokkaïdo ont jugé que la requête était fondée. Désormais les assurances couvriront ce genre de soins dentaires.

Combien y a-​t-​il de catholiques?

Selon les statistiques publiées dans l’annuaire de l’Église, il y avait 724 millions de catholiques en 1976, chiffre supérieur à celui de 1974 (705 millions). Par contre, on apprend en lisant cet annuaire que les 409 000 prêtres de 1974 sont tombés à 401 000. Cette baisse s’explique, nous dit une dépêche de l’agence Reuter, par “le maintien du célibat sacerdotal”.

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