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  • Votre sang — un liquide merveilleux
    Réveillez-vous ! 1976 | 22 juillet
    • les parois des capillaires et s’accumule dans les tissus.

      Quand on parle des aspects étonnants du sang, on doit mentionner les globulines, que l’on trouve dans le plasma. Lorsque des bactéries nuisibles ou des virus envahissent le corps, le système de défense réagit en produisant des molécules spéciales appelées anticorps. Elles sont contenues dans les globulines. Les anticorps tuent ou neutralisent les envahisseurs, qui sont alors avalés par les globules blancs.

      Quelle mémoire ont ces anticorps ! Les hommes de science s’en émerveillent. Peut-être avez-​vous eu la varicelle étant enfant. Même si vous l’avez oublié, les anticorps, eux, s’en souviennent. Aussi longtemps que les anticorps sont présents et actifs, vous êtes immunisé contre cette maladie. Si le virus de la varicelle envahit votre organisme, vos anticorps se jettent immédiatement sur lui. Au cours de votre vie, vous développez un grand nombre de différents anticorps spécifiques qui vous protègent contre quantité de maladies.

      Les globulines et les anticorps sont parfois employés comme traitement quand une personne a déjà contracté une maladie, la diphtérie par exemple. Plutôt que de courir le risque de laisser la maladie suivre son cours, les médecins recommandent un sérum préparé à partir du sang d’un animal ou d’un humain qui contient déjà les anticorps appropriésa.

      Ce qu’on sait le mieux concernant le sang, c’est qu’il y a divers groupes. Vous avez sans doute entendu parler de sang du groupe A ou B, ou encore AB et 0. Si une personne d’un certain groupe reçoit du sang d’un autre groupe, elle peut tomber gravement malade ou peut-être même mourir. C’est pourquoi, dans les hôpitaux, on s’efforce de trouver le groupe approprié. Jusqu’à présent, on a identifié quinze groupes.

      Mais puisque le sang est si complexe, qu’il y a d’innombrables combinaisons uniques d’anticorps, d’hormones et de protéines, ainsi que d’autres facteurs, peut-​on vraiment trouver deux sangs exactement semblables ? En 1966, Science Digest écrivait : “On estime que seule une transfusion sur 10 000 est complètement compatible, si l’on considère le nombre de facteurs connus qui rendent un sang différent des autres.”

      Depuis lors, on en a appris davantage sur cette question et l’on sait combien votre sang est différent de celui d’une autre personne. Ainsi, en 1974, Reader’s Digest disait :

      “Il y a des probabilités croissantes que le sang [d’un homme] soit aussi distinctif que ses empreintes digitales, c’est-à-dire différent de tous les autres sangs. En fait, il n’est pas inconcevable qu’on puisse prendre un échantillon de sang de chaque personne assise dans un grand stade, en reprendre un l’année d’après et redonner à chacune d’elles la même place — en se basant sur les caractéristiques de son sang.”

      Le monde médical est de plus en plus conscient des réactions dangereuses que peuvent produire les transfusions de sang, sans parler de la transmission de maladies comme l’hépatite et la syphilis. Cela ne fait que souligner la sagesse de la Bible qui défend de recourir à du sang animal ou humain pour maintenir la vie. — Gen. 9:3, 4 ; Actes 15:19, 20.

      Aucun doute là-dessus, le sang est vraiment merveilleux dans sa composition et ses fonctions. Une connaissance, même élémentaire, de certains de ses composants et de la manière dont il soutient et préserve la vie, nous permet de comprendre pourquoi le Créateur l’a choisi comme symbole de la vie. Il a dit : “L’âme [ou la vie] de la chair est dans le sang. (...) C’est pourquoi j’ai dit (...) : ‘Nulle âme d’entre vous ne devra manger du sang.’” — Lév. 17:11, 12.

  • Les médecins allemands sonnent l’alarme
    Réveillez-vous ! 1976 | 22 juillet
    • Les médecins allemands sonnent l’alarme

      GRÂCE aux progrès de la médecine, les traitements sont généralement plus efficaces. Cependant, plus les médecins ordonnent de transfusions sanguines et en observent les résultats, plus ils découvrent de problèmes et de dangers.

      Cela a été mis en lumière par un long article paru dans le journal allemand Die Welt (9 décembre 1974). Il disait :

      “‘Le sang devrait être considéré comme un médicament dangereux et on devrait l’employer avec autant de prudence que la morphine, par exemple’. C’est par ces mots énergiques que le professeur Busch, directeur du service des transfusions à la clinique universitaire de Hambourg, terminait son rapport sur les erreurs en matière de transfusions sanguines et les dangers de celles-ci, à la 114ème assemblée des chirurgiens d’Allemagne du Nord. (...)

      “La transfusion de sang entraîne des risques immunologiques, métaboliques et infectieux. Chacun de ces trois dangers peut avoir des conséquences graves, et même fatales. (...) Le sang contient une spécificité immunologique exprimée en caractéristiques héréditaires et inchangées des globules et du sérum. En outre, le facteur Rhésus et d’autres facteurs déterminent le sang de chaque individu. Des anticorps irréguliers, substances produites par sensibilisation quand un corps étranger pénètre dans le système circulatoire, sont d’autres facteurs qui déterminent les différents sangs.

      “Chaque fois que les caractéristiques du sang du donneur diffèrent des caractéristiques de celui du receveur, l’organisme de ce dernier a des réactions d’incompatibilité. Il faut donc faire des tests sérologiques détaillés du sang du donneur et de celui du receveur.

      “En fin de compte, c’est le médecin qui l’a prescrite qui est responsable de l’innocuité d’une transfusion. Cependant, il n’est qu’un maillon de la chaîne. (...) On ne peut éliminer complètement les erreurs de manipulation et les oublis courants, même si l’on accorde la plus grande attention à toutes les règles de sécurité. Le médecin qui donne la transfusion peut s’être trompé dans les épreuves de compatibilité, même s’il a vérifié soigneusement toutes les conditions avant de donner la transfusion.

      “Cependant, selon une enquête faite dans les hôpitaux du nord de l’Allemagne, il n’est pas possible, ni dans chaque hôpital ni dans chaque cas, d’appliquer les mesures de sécurité exigées pour les transfusions par le Conseil fédéral des médecins. Il faut incriminer en partie le manque de personnel et le surmenage des chirurgiens. Aussi le risque immunologique qui pourrait être évité subsiste-​t-​il.

      “Le risque métabolique comprend un ensemble de dangers résultant du vieillissement du sang entreposé et de son altération. (...) Pour minimiser ce risque, on emploie de plus en plus souvent du sang fraîchement donné. Mais alors il y a le risque d’infection par la syphilis, qu’on n’a pas décelée chez le donneur et qui peut être transmise si le sang n’a pas reposé pendant 72 heures. (...) Il y a également le risque d’hépatite infectieuse. (...) D’autres maladies qui se transmettent par les transfusions sont le paludisme et une infection virale (la cytomégalie), particulièrement dangereuse pour les enfants.”

      C’est à bon droit que les chirurgiens sonnent l’alarme. De nombreux chirurgiens qualifiés, dans diverses parties du monde, préfèrent recourir à des techniques qui réduisent les pertes de sang à un minimum, afin d’éviter de devoir recourir aux transfusions sanguines.

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