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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1976 | 22 mai
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a été alerté au sujet d’un procédé de dopage par transfusion sanguine. Il paraît que les “sportifs” de certains pays ont eu recours à cette méthode singulière de dopage dans les courses de ski de fond. Ce procédé consiste à prélever du sang à un athlète et à le lui réinjecter avant l’épreuve “sportive”. L’idée est d’obtenir pendant quelque temps des globules rouges en surnombre dans le but de donner “un coup de fouet” à l’athlète. En effet, après le prélèvement, l’organisme, mis en état de manque de globules rouges, se met à en produire. Si, avant l’arrêt de ce processus de compensation, on réinjecte le sang prélevé, on obtient pendant une courte période de temps un surcroît de globules rouges. Ce genre d’“autodopage” aurait été utilisé également par des coureurs cyclistes. Certains de ces derniers seraient même allés jusqu’à l’exsanguino-transfusion (le remplacement total du sang), pour débarrasser rapidement leur corps des toxines produites par des efforts physiques soutenus. Peut-on encore parler de “sport” quand on recourt à de telles méthodes pour “gagner” ?
L’hépatite virale et le cancer
Sous le titre “Les liens entre l’hépatite virale et le cancer du foie”, le journal Le Monde a publié un rapport qui déclarait notamment : “Les liens entre l’hépatite virale et le cancer primitif du foie sont de mieux en mieux affirmés. Les travaux qui se poursuivent depuis 1970 à propos de l’antigène australia (ou antigène de surface du virus de l’hépatite B) ont montré que cet antigène est retrouvé dans les populations africaines à haut risque de cancer hépatique, dix à douze fois plus souvent que dans les populations européennes témoins. (...) Sans que l’antigène australia soit à lui seul un facteur nécessaire de cancérisation, il apparaît évident qu’il en est un facteur d’induction important, et que les tentatives de mise au point d’un vaccin contre l’hépatite virale pourraient donc avoir une valeur importante pour la prévention de ce cancer à évolution particulièrement rapide, et pour lequel aucun traitement ne donne de résultats réellement positifs.” Or, la transmission de l’hépatite virale est l’un des grands dangers des transfusions sanguines, la détection de l’antigène australia étant particulièrement difficile. Ainsi l’actuelle “débauche de transfusions sanguines” (expression utilisée par certains grands chirurgiens français) peut également contribuer à l’extension du cancer.
“La science et la barbarie”
Commentant le livre La vie c’est autre chose, de G. Bonnot, M. Pierre Viansson-Ponté a écrit dans Le Monde : “Quand elle explose, la bombe Goyave projette dans toutes les directions trois cents petites billes d’acier d’un diamètre d’un demi-centimètre. À la vitesse initiale de 1 000 mètres par seconde, cela fait du mal. Les savants américains qui avaient mis au point cette bombe pour la guerre du Viêt Nam se sont ensuite avisés qu’elle faisait de belles blessures, bien franches. Ils étudièrent donc des fléchettes munies de quatre ergots qu’on substitue aux billes ; les fléchettes déchiraient les tissus et ne pouvaient plus ressortir. C’était mieux. Pas encore parfait. Car il restait un problème à résoudre. Chez l’ennemi, il y avait des chirurgiens, des médecins, qui parvenaient malgré tout à extraire les projectiles, à panser les plaies, à guérir parfois certains blessés. Il fallait y mettre bon ordre. Les savants réussirent à produire une matière plastique aussi dure que l’acier, qui offre l’avantage d’être transparente aux rayons X. Impossible, désormais, de voir à la radio où sont fichés les éclats, impossible d’opérer. On n’arrête pas le progrès. (...) ‘Si vous continuez à ne faire confiance qu’à la science, à l’égoïsme et à la peur, s’écrie Gérard Bonnot, vous nous préparez la pire des barbaries.’ (...) Sa conclusion, c’est la prophétie d’André Malraux : ‘Le vingt et unième siècle sera religieux ou ne sera pas.”’
Va-t-on revenir aux navires marchands à voiles ?
Voilà plus d’un siècle que les bateaux à vapeur ont détrôné les voiliers dans le domaine de la marine marchande. Mais l’essor de la navigation de plaisance, la pollution des mers, la hausse considérable du prix du mazout et les courses de voiliers à travers les grands océans et même autour du monde en des temps records, ont ranimé l’intérêt porté à la création de cargos à voiles. C’est ainsi qu’un ingénieur allemand s’emploie à l’application des techniques modernes aux grands voiliers capables de transporter des marchandises. Il prévoit la construction d’un six-mâts déplaçant 17 000 tonnes, soit le double des long-courriers les plus grands de la fin du siècle dernier. Il prévoit que, sous des vents favorables, ce navire pourra filer 20 nœuds (rappelons que le paquebot United States enleva le dernier “ruban bleu” pour la traversée de l’Atlantique à la vitesse moyenne de 35,6 nœuds, mais que même les cargos et navires-citernes les plus modernes ne filent couramment que 18 nœuds). Toutefois, un moteur auxiliaire est prévu, pour permettre au bateau d’avancer lorsque le vent sera insuffisant. L’emploi maximum de l’automation réduira l’importance de l’équipage, si bien que l’exploitation de ce navire devrait être rentable, compte tenu surtout de l’économie de combustible.
“Lendemains de fête”
Sous ce titre, Henri Fesquet a écrit dernièrement dans Le Monde : “Si le christianisme devenait une religion des seuls jours fériés, à quoi bon ? Ce qui arrive, aujourd’hui, à l’Église romaine offre peu de correspondants historiques. Essoufflée à tous les sens du mot, la société ecclésiale se trouve projetée — de l’intérieur — dans un monde bouleversé dont c’est peu de dire qu’il est areligieux. (...) C’est là que quelque chose est cassé. On place Dieu dans les intervalles, aux frontières de la vie. Le courant ne passe plus entre les forces vives de la société et le spirituel. C’est à cela que l’on reconnaît la décadence d’une civilisation. (...) Ne risquons-nous pas de mourir d’inanition spirituelle ? À moins que les valeurs judéo-chrétiennes reléguées avant d’avoir été vraiment essayées ne se remettent à briller d’un nouvel éclat.” S’il y a peu d’espoir que ces valeurs “se remettent à briller” au sein des Églises de la chrétienté, elles brillent chez les témoins de Jéhovah, pour qui le christianisme n’est pas “une religion des seuls jours fériés”.
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Aspirez-vous à une vie meilleure ?Réveillez-vous ! 1976 | 22 mai
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Aspirez-vous à une vie meilleure ?
C’est le cas de beaucoup de gens, et ce n’est pas un souhait égoïste. Apprenez comment Dieu satisfera le désir des hommes de connaître des conditions meilleures.
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