Ce n’est pas le hasard
“Une formidable leçon de modestie”
Un biologiste, Albert Delaunay, directeur d’un service de recherches de l’Institut Pasteur, explique pourquoi il croit en Dieu: “On avait pensé, dans les premiers temps de la Biologie moléculaire, qu’il serait assez facile de savoir pourquoi dans l’évolution d’un organisme, les cellules se différenciaient, pourquoi celle-ci devenait neurone, celle-là une cellule, etc. Vingt-cinq ans ont passé. On ne le sait toujours pas, on ne voit même pas très bien comment on pourra le savoir. Presque fatalement, on est conduit à répéter le mot de Hamlet: ‘Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel...’ Oui, c’est encore plus compliqué, plus complexe que tout ce qu’on avait imaginé. Et c’est là une formidable leçon de modestie. (...) Si, personnellement, j’estime qu’il existe à l’origine de la réalité quelque chose que nous pouvons appeler Dieu, c’est parce que j’estime qu’il existe nécessairement une intelligence qui domine le tout. Szent-Györgyi, l’illustre savant hongrois, Prix Nobel, a coutume de dire: ‘Tout de même, il y a bien quelque chose qui pousse tout cela.’ Voilà, selon moi, le mot exact. Qu’est-ce qui peut ‘pousser’? Je n’en sais rien. Mais en un mot comme en mille, c’est une Intelligence, quelle que soit la forme que puisse revêtir cette Intelligence.” — “Dieu existe? Oui.” (1979, Stock édit.)
La supériorité de l’arbre
En dépit de tous ses progrès, l’architecture moderne n’a jamais réussi à faire mieux qu’un arbre. Quelle planche à dessin a pu concevoir une structure suspendue à un mât central qui fournisse non seulement un abri, mais humidifie et rafraîchisse en même temps l’atmosphère? Contrairement aux constructions humaines qui ont tendance à enfermer l’air et à garder la chaleur du soleil, l’arbre laisse l’air s’écouler librement dans toutes les directions tout en servant de coupe-vent. Comme une grande fontaine, il puise jusqu’à mille litres d’eau par jour dans le sol et l’envoie dans l’atmosphère sous forme de vapeur. Il joue à cet égard le rôle de climatiseur naturel; à la moindre brise, tout l’environnement est rafraîchi. En haut, les branches qui se superposent les unes sur les autres interceptent la chaleur du soleil, mais laissent suffisamment de lumière pénétrer au-dessous. L’une des qualités remarquables de l’arbre est qu’il amortit les sons et, partant, réduit la pollution sonore. On a calculé qu’un écran de trente mètres de large formé par des arbres absorbait de six à huit décibels. Finalement, tout est bon dans l’arbre. Même si l’homme fait des prodiges avec de la brique et du mortier, seul Dieu a su faire un arbre.
Une structure compliquée
Comme tout le reste, le prix des squelettes n’a cessé de grimper, et les facultés de médecine doivent donc payer plus cher pour en acquérir. “Les squelettes atteignent des prix incroyables”, déclarait dernièrement le docteur Harry Monsen, professeur d’anatomie à la faculté de médecine de l’Illinois. Pour réduire les frais, il a fait faire un squelette en plastique. Mais ce dernier soutient-il la comparaison avec l’original? De l’avis de ce praticien, “les bras, les jambes, les mains, les côtes, les hanches et la colonne vertébrale sont bien reproduits. Par contre, un crâne en plastique n’est guère utile, car il ne parvient pas à reproduire correctement la complexité du crâne humain. Rien ne vaut l’os réel, quel que soit son prix”.