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    La Tour de Garde 1975 | 1er janvier
    • Le codex

      DES milliards de livres sont imprimés chaque année. À Brooklyn, New York, l’imprimerie de la Société Watch Tower en imprime souvent à elle seule plus d’un million chaque semaine. Les livres étant si courants à notre époque, on a du mal à imaginer qu’il fut un temps où ils n’existaient pas. Et pourtant, les hommes s’en sont passés pendant de nombreux siècles.

      C’est seulement après quatre mille ans d’histoire humaine que le codex, ancêtre du livre moderne, a commencé à être utilisé couramment. Avant cela, les hommes se servaient de rouleaux de papyrus ou de parchemin.

      Par rapport au codex, le rouleau avait plusieurs inconvénients. Pour trouver un passage écrit dans la dernière partie du rouleau, il fallait parfois le dérouler sur cinq ou dix mètres, voire davantage. Cela explique peut-être pourquoi les citations que les anciens écrivains profanes tiraient d’autres sources étaient souvent inexactes. Au lieu de se donner la peine de dérouler un rouleau pour essayer de trouver la citation en question, ils préféraient la citer de mémoire.

      Le codex était beaucoup plus pratique que le rouleau. Par exemple, alors qu’il fallait un rouleau d’environ 30 mètres pour contenir les quatre Évangiles, un codex compact suffisait. D’autre part, le texte étant écrit sur les différentes pages du codex et non pas sur un même rouleau divisé en de nombreuses colonnes, il était plus facile de trouver un passage particulier. En général, pour une quantité égale de papyrus ou de parchemin, un codex contenait généralement deux fois plus de texte qu’un rouleau. En effet, on écrivait ordinairement sur un seul côté du rouleau, alors qu’on écrivait sur les deux côtés des pages d’un codex. Celui-ci était donc beaucoup plus économique que le rouleau.

      L’usage du codex se développe

      Le mot “codex” lui-​même révèle l’origine et le développement de l’ancêtre du livre. Ce terme vient du latin caudex et désignait à l’origine un tronc d’arbre. Plus tard il fut employé pour désigner les tablettes de bois sur lesquelles on écrivait après les avoir enduites de cire. Avec le temps, on assembla plusieurs de ces tablettes avec un cordon ou des anneaux, et l’ensemble devint connu sous le nom de codex.

      Finalement, les Romains utilisèrent du parchemin à la place des tablettes de bois. Ce parchemin était appelé membranae, c’est-à-dire “peau (préparée pour écrire dessus)”. Au premier siècle, ce membranae était manifestement utilisé couramment. Par exemple, l’apôtre Paul demanda à Timothée de lui apporter “les rouleaux, surtout les parchemins (grec mémbranas)”. Après ce changement de matériau, le codex évolua très rapidement. — II Tim. 4:13.

      Les premiers codex se présentaient sous diverses formes. L’une d’elles consistait en un grand cahier (ou collection de feuilles) dont toutes les pages étaient cousues à celle du milieu. Quand le codex était fermé, les pages centrales dépassaient par rapport à celles de l’extérieur. Il fallait donc les couper. L’inconvénient de ce genre de codex était que les pages de l’intérieur étaient sensiblement plus étroites que les autres.

      Toutefois, un autre genre de codex devint populaire. Il s’agissait d’un grand recueil de plusieurs cahiers. On s’aperçut que les cahiers de huit ou dix feuilles (c’est-à-dire quatre ou cinq feuilles pliées en deux) étaient les plus pratiques à relier. Cet assemblage réduisait au minimum les différences de dimensions entre les pages. Les feuilles de chaque cahier étaient cousues ensemble, puis les cahiers étaient assemblés entre deux couvertures. Le codex était alors terminé. Les livres modernes sont également constitués de plusieurs cahiers.

      Les premiers chrétiens adoptent le codex

      Au moins jusqu’à la fin du premier siècle, les chrétiens ont essentiellement utilisé le rouleau. Par exemple, l’apôtre Jean parle de la Révélation, qu’il écrivit vers l’an 96, comme d’un “rouleau”. — Rév. 22:18, 19.

      Peu après, les chrétiens adoptèrent le codex pour préserver les écrits qui constituaient les Écritures grecques chrétiennes. Des découvertes archéologiques laissent entendre que les premiers chrétiens ont fait un plus grand usage des codex que les autres gens. Par exemple, pour les textes classiques du troisième siècle, il y a 291 fragments de rouleaux, et seulement 20 fragments de codex. Mais pour les écrits chrétiens, on dispose de 38 fragments de codex et peut-être 9 de rouleaux.

      Les chrétiens avaient de bonnes raisons d’adopter le codex. En effet, Jésus leur avait confié cette mission : “Faites des disciples des gens de toutes les nations, (...) leur enseignant à observer toutes les choses que je vous ai commandées.” (Mat. 28:19, 20). Pour faire des disciples et les enseigner, les chrétiens avaient besoin des Saintes Écritures. Le codex, compact et pratique, facilitait leur tâche en leur permettant de trouver plus rapidement les textes appropriés des Écritures.

      C’est au premier siècle que le modèle a été fourni quant à l’usage intense des Écritures pour faire des disciples et les enseigner. Concernant l’usage qu’en faisait l’apôtre Paul, nous lisons dans Actes 17:2, 3: “Selon sa coutume, Paul entra vers eux et, pendant trois sabbats, il raisonna avec eux, à partir des Écritures, expliquant et prouvant par des références qu’il fallait que le Christ souffre et ressuscite d’entre les morts.” Pareillement, les enseignés étaient encouragés à vérifier dans les Écritures ce qu’on leur disait. Nous lisons : “Ces derniers [les Béréens] avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, car ils reçurent la parole avec le plus grand empressement, scrutant les Écritures chaque jour pour voir s’il en était bien ainsi.” (Actes 17:11). Pour suivre ces exemples, le codex était beaucoup plus pratique.

      Tout comme les premiers chrétiens ont utilisé avec sagesse le codex, les témoins de Jéhovah utilisent aujourd’hui les méthodes modernes pour diffuser le message du Royaume. C’est pourquoi les imprimés contribuent largement à répandre la vérité de Dieu jusque dans les parties les plus reculées de la terre.

  • Regard sur l’actualité
    La Tour de Garde 1975 | 1er janvier
    • Regard sur l’actualité

      L’HONNÊTETÉ ENCORE APPRÉCIÉE

      ● La Zambie, pays africain, tient chaque année sa foire commerciale pendant six jours. Ces quatre dernières années, des témoins de Jéhovah ont été placés aux entrées. Pourquoi ?

      D’après un article du “Times of Zambia” la direction de la foire avait autrefois fait appel à certaines autres organisations. Mais celles-ci avaient “manifesté un singulier mépris de l’honnêteté”. La perte sur les recettes à l’entrée atteignait 400 à 500 “kwacha” (3 000 à 4 000 francs français). Pour illustrer l’honnêteté des témoins, l’article ajoutait que cette année la perte pour les six jours s’élevait à la somme “extraordinaire” de 40n [environ 3 francs français].

      LES ORDINATEURS SONT-​ILS “INTELLIGENTS” ?

      ● Les ordinateurs modernes résolvent des problèmes mathématiques à une vitesse effarante. Ils emmagasinent une foule considérable de renseignements dans leurs “mémoires”. Il y a une vingtaine d’années, les savants prédisaient que l’automation sous le contrôle des ordinateurs révolutionnerait la société humaine et remplacerait des millions d’ouvriers. D’autres ont prévu de futurs ordinateurs qui “penseraient” mieux que les gens et remplaceraient même les hommes dans le gouvernement. Que s’est-​il produit ?

      Dans la revue “Atlantic” d’août 1974, Fred Hapgood, journaliste scientifique, montre que malgré l’utilisation de près de 200 000 ordinateurs de plus, les taux de productivité en 1960 n’étaient pas différents de ce qu’ils étaient en 1950.

      Pour ce qui est de la ‘pensée’ des ordinateurs ceux qui en avancent l’idée ne tiennent manifestement pas compte du temps et des efforts qu’il faut à l’homme pour préparer les “données” (chiffres et faits) introduites dans la machine et le “programme” qui dicte à celle-ci la manière de les utiliser. Le moindre changement dans un problème peut obliger à refaire tout ce travail compliqué, afin que l’ordinateur puisse fonctionner convenablement. Soulignant le fait qu’aucune “intelligence” n’est impliquée dans les opérations mécaniques d’un ordinateur, Hapgood dit : “Quelle qu’elle soit, une intelligence implique assurément l’aptitude à s’attacher au monde réel, à poursuivre quelque objectif ou à utiliser des compétences au moins dans un petit champ d’expérience naturelle.”

      Pour montrer les capacités limitées des ordinateurs, citons l’exemple des lecteurs automatiques de code postal utilisés dans certains bureaux de poste des États-Unis. Après des années de perfectionnement, le modèle le plus compliqué (qui vaut environ 4 000 000 de francs français) est capable de trier avec succès “seulement 9,5 pour cent du courrier”.

      L’édition de mai 1974 de “Psychology Today” cite un autre exemple. Une certaine société utilise les phrases suivantes pour éprouver la capacité qu’a un ordinateur de “comprendre” le langage : “On venait de donner à Tommy une nouvelle série de blocs. Il ouvrait la boîte quand il vit Jimmy entrer.” Trois questions sont ensuite posées à l’ordinateur : “Qui a ouvert la boîte ? Qu’y avait-​il dans la boîte ? Qui est entré ?” L’article dit : “Bien que n’importe quel enfant entrant à l’école primaire soit capable de répondre facilement à ces questions, l’ordinateur les trouve étonnamment difficiles.” Les données déchiffrées péniblement ont besoin d’être énoncées en termes plus simples, plus précis.

      Voici une autre bonne question : “Si la science moderne est incapable de créer l’intelligence dans une machine, comment le hasard aveugle sur lequel se fonde la théorie de l’évolution aurait-​il pu la créer dans l’homme ?”

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