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Réveillez-vous ! 1985
g85 22/7 p. 22-23

Robinson Crusoé: le mythe et la réalité

Robinson Crusoé est l’un des titres les plus connus de tous les temps. Ce roman écrit au XVIIe siècle par un Anglais, Daniel Defoe, raconte l’histoire d’un naufragé qui, grâce à son ingéniosité, a survécu plusieurs années sur une île déserte. Cette œuvre a été traduite en une foule de langues et lue par des milliers de gens. Bien sûr, il s’agit à proprement parler d’un récit imaginaire. Cependant, saviez-​vous qu’il existe aujourd’hui une île Robinson Crusoé, et que pour écrire son livre Daniel Defoe s’est inspiré des aventures d’un homme qui s’y est effectivement retrouvé tout seul? Essayons d’en savoir un peu plus long sur cette histoire.

À PLUS de 600 kilomètres du port de Valparaiso, au Chili, apparaît l’archipel Juan Fernández. Trois points presque imperceptibles sur l’immensité du Pacifique: l’île Santa Clara, l’île Más Afuera, qui porte aussi le nom d’Alexandre Selkirk, et l’île Más a Tierra, qu’on appelle également Robinson Crusoé. On y trouve des phoques, des otaries, du poisson et des homards dont la réputation n’est plus à faire.

Une découverte inattendue

Par quel hasard l’homme a-​t-​il un jour mis le pied sur ces îles perdues? Elles ont été découvertes vers 1563 par l’Espagnol Juan Fernández, qui leur a donné son nom. Ce navigateur exploitait la route maritime qui reliait Callao, au Pérou, et Valparaiso, au Chili. En général, il fallait trois à six mois pour faire le voyage du nord au sud, à cause des vents contraires et du puissant courant du Pérou ou courant de Humboldt, qui remonte les côtes du Chili et du Pérou vers le nord. À force de lutter contre les éléments, les bateaux progressaient tant bien que mal vers le sud, en jetant l’ancre chaque nuit dans la mesure du possible.

Selon toute vraisemblance, Juan Fernández a deviné l’existence du courant, et il s’est écarté de la côte pour l’éviter. Cela lui a permis de réduire à 30 jours le temps de son voyage et, en prime, de faire la découverte des îles. Malheureusement pour lui, tout le monde l’a pris pour un brujo (sorcier), et on l’a menacé de le livrer à l’Inquisition catholique de Lima. Pour se défendre, il lui a fallu produire son journal de bord. L’incident était clos, mais son secret n’en était plus un.

C’est ainsi que l’archipel a fait son entrée dans l’Histoire. Au XVIIe siècle, il a servi de repaire à des pirates comme Henry Morgan et Barthome Sharp, qui ont trouvé en lui une base d’opérations idéale pour lancer leurs attaques contre des points aussi éloignés que La Serena, au Chili, et Guayaquil, en Équateur.

Robinson Crusoé entre en scène

Et Robinson Crusoé, dans tout ça? Tout a commencé avec un Écossais nommé Alexandre Selkirk. Cet homme était à bord d’un vaisseau qui se trouvait dans les parages de l’île Más a Tierra en 1704. Pour la petite histoire, il aurait rêvé qu’il allait faire naufrage, et il se serait disputé avec son capitaine. Toujours est-​il qu’il a demandé à être débarqué. Ce sont ses aventures sur l’île qui ont inspiré le roman de Defoe, Robinson Crusoé.

Au début, Selkirk se sentait extrêmement seul, et il lisait la Bible pour se réconforter. Bientôt, le problème de la survie s’est posé à lui avec tant d’acuité qu’il a dû faire appel à toutes ses ressources pour le résoudre. Il s’est notamment mis à fabriquer des ustensiles de toutes sortes pour rendre sa vie plus tolérable. Certains d’entre eux sont toujours conservés à Édimbourg, en Écosse. La légende fait même de lui l’inventeur du parapluie. Il en aurait confectionné le premier modèle avec la peau d’une otarie.

Après plus de quatre ans de solitude, Selkirk a aperçu deux navires battant pavillon britannique. Le capitaine, Woodes Rogers, l’a pris à son bord et l’a ramené en Angleterre. Il semble que par la suite la tranquillité du Pacifique lui manquait, car on rapporte qu’il lui arrivait de dire: “Ô mon île bien aimée! Jamais je n’aurais dû te quitter.” Il ne se serait sans doute pas exprimé ainsi s’il avait su ce qui allait se produire.

Les temps changent

À cause de l’importance stratégique de ces îles, les Espagnols ont tenté d’y établir une colonie permanente en 1750. Plus tard, ils en ont fait une colonie pénitentiaire. Les prisonniers ayant commis des meurtres ou d’autres forfaits étaient enfermés dans un fort, et les gens qui avaient été jugés coupables de blasphème ou d’autres “crimes contre la foi” par l’Inquisition de Quito, de Lima ou de Santiago y subissaient des traitements inhumains et croupissaient dans des cavernes infestées de rats.

Qu’en est-​il aujourd’hui? Il n’y a plus de pénitencier sur l’île. On fait maintenant de la publicité pour attirer les touristes vers ce paisible archipel à la population clairsemée. En 1979, un Témoin de Jéhovah, ancien d’une congrégation de Valparaiso, s’est rendu sur l’île Robinson Crusoé à cause de son travail. Comme il interrogeait son guide au sujet des religions locales, celui-ci lui a appris que le prêtre catholique ne venait que rarement, et que le pasteur protestant, lui, était parti définitivement. “Au fond, ça ne me dérange pas, a ajouté l’homme. Moi, je suis Témoin de Jéhovah.” Quelle surprise pour notre ancien qui se croyait en territoire vierge!

Ce chrétien a appris qu’un certain nombre de personnes étudiaient la Bible avec une femme qui avait fait la connaissance des Témoins à Santiago. Lors de sa deuxième visite, quelques mois plus tard, trois membres de ce groupe ont été baptisés. À présent, plusieurs Témoins de Jéhovah prêchent sans crainte aux 450 habitants des îles.

Ainsi, la paix est revenue sur la terre où Alexandre Selkirk a jadis trouvé refuge. Avec ses deux sœurs, Robinson Crusoé compte à présent parmi “les îles nombreuses” qui se réjouissent d’apprendre que Jéhovah est devenu Roi. — Psaume 97:1.

[Carte/Illustration, page 23]

(Voir la publication)

Archipel Juan Fernández

Île Alexandre Selkirk

Île Robinson Crusoé

Île Santa Clara

[Crédit photographique]

ROBINSON CRUSOÉ, d’après une gravure de Milo Winter. © Rand McNally & Company.

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