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  • Qui naît de nouveau ?
    La Tour de Garde 1955 | 1er mai
    • Qui naît de nouveau ?

      LE CHRIST lui-​même a parlé pour la première fois de la question de “ naître de nouveau ”, sujet qui a été peu compris à travers les siècles jusqu’à présent. Beaucoup d’instructeurs religieux de notre époque soutiennent l’idée que si quelqu’un ne “ naît de nouveau ” il n’y a pas de salut pour lui. En d’autres termes, “ naître de nouveau ”, affirment-​ils, est le seul moyen de salut. Ceux qui soutiennent cet enseignement citent volontiers les paroles de Jésus, celles qu’il adressa, une nuit, à Nicodème : “ En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. ” (Jean 3:3). Jésus voulait-​il dire qu’il est nécessaire pour quelqu’un qui espère vivre de “ naître de nouveau ” ? Qu’entendait-​il vraiment par cette expression : “ naître de nouveau ” ?

      Pour comprendre ce qu’elle signifie, il faut savoir qui “ naît de nouveau ”. Notez avec soin que, lorsqu’il discuta cette question, Jésus ne dit pas que tous ceux qui obtiendraient la vie éternelle devaient “ naître de nouveau ”. Il déclara plutôt que l’on ne pouvait voir le “ royaume de Dieu ” à moins de “ naître de nouveau ”. Or, le royaume de Dieu est céleste. Jéhovah a décidé que le Royaume serait la capitale ou partie dirigeante de son organisation universelle. Il a résolu également qu’un certain nombre de créatures humaines, tirées du milieu de l’humanité, régneraient avec Jésus-Christ comme rois associés. Pour jouir de ce privilège sublime, il faut qu’elles ressuscitent et qu’il leur soit donné un corps céleste, puisque, selon la déclaration de l’apôtre, “ la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu ”. Le Père a limité le nombre de ceux qui régneront avec son Fils dans le royaume céleste, tel que cela ressort des paroles de Jésus : “ Ne crains point, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. ” Le nombre exact des membres du “ petit troupeau ” dont il a plu au Père de faire des héritiers du Royaume n’était pas connu avant que le Christ, par l’intermédiaire d’un ange, ne le révélât : 144 000 “ qui avaient été rachetés de la terre ”. Ces 144 000 héritiers du Royaume, membres du “ petit troupeau ”, sont donc ceux qui, tirés du sein de l’humanité, “ naissent de nouveau ”. — I Cor. 15:50 ; Luc 12:32 ; Apoc. 14:1-3.

      Par conséquent, c’est tordre grossièrement les Écritures que de prétendre que les paroles de Jésus dans Jean 3:3 concernent toute l’humanité, car la grande majorité des humains qui seront sauvés ne fera pas partie du “ royaume de Dieu ” mais vivra sur la terre sous la domination du royaume de Dieu. Outre son “ petit troupeau ” des héritiers du Royaume, Jésus a d’“ autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ”, c’est-à-dire qui ne sont pas de ce petit troupeau. Le nombre de ces “ autres brebis ” n’est pas limité. Aujourd’hui, une “ grande foule ” de ces “ autres brebis ” a été rassemblée dans la société du Monde Nouveau de Jéhovah : “ Une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. ” Cette “ grande foule ” ne “ naît (pas) de nouveau ” et n’a pas besoin de “ naître de nouveau ”, parce qu’elle obtient la vie éternelle sur la terre. — Jean 10:16 ; Apoc. 7:9.

      LA NÉCESSITÉ D’UNE NOUVELLE NAISSANCE

      Pourquoi alors ces 144 000 héritiers du Royaume doivent-​ils “ naître de nouveau ” ? Parce que, en tant que créatures humaines, elles ont été engendrées par Adam. Adam ne put engendrer personne pour un héritage céleste. Seules, des espérances terrestres lui furent offertes. De plus, lorsqu’Adam engendra des enfants, ils naquirent pécheurs. C’est pourquoi les enfants d’Adam héritèrent le péché et la mort. Les 144 000 ont donc besoin d’être engendrés par un père autre qu’Adam, un père céleste qui peut leur accorder la vie et un héritage spirituels. Seul Jéhovah peut le faire. Étant nés de Dieu, les 144 000 héritiers du Royaume deviennent des fils spirituels de Dieu : “ Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné pouvoir d’être appelés enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, que ni sang, ni vouloir de la chair, ni vouloir d’homme, mais Dieu a engendrés. ” — Jean 1:12, 13, Jé, NW.

      Jésus fut le premier à “ naître de nouveau ”. Ce fut en harmonie avec la règle de Dieu concernant son Fils : “ Afin d’être en tout le premier. ” Quand Jésus “ naquit-​il de nouveau ” ? Au moment de sa naissance humaine ? Non, mais trente ans plus tard, au moment de son baptême en l’an 29 de notre ère. Après l’immersion de Jésus, qui symbolisait l’acte par lequel Jésus se vouait à Jéhovah, l’esprit de Dieu descendit sur lui, et une voix se fit entendre du ciel : “ Celui-ci est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé. ” Jésus était alors un fils de Dieu engendré de l’esprit ; il était “ né de nouveau ”. Naturellement, il ne s’agissait pas là d’un engendrement dans le sein d’une vierge humaine. Cet acte avait eu lieu et avait accompli son dessein. Maintenant, Jéhovah engendrait Jésus de son esprit pour qu’il devînt un fils spirituel de Dieu, ayant une perspective de gloire céleste. C’était la première fois qu’une telle chose se produisait sur la terre. — Col. 1:18 ; Mat. 3:17, NW.

      Que signifie donc être “ né de nouveau ” ? Cela signifie être l’objet de la part de Dieu d’une sorte de naissance donnant droit à des perspectives et des espérances de vie spirituelle par une résurrection pour le ciel. Comment cela s’accomplit-​il ? Jésus nous éclaire à ce sujet : “ En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. ” — Jean 3:5.

      “ NÉ D’EAU ET D’ESPRIT ”

      C’est par cette expression que Jésus décrivit la manière dont quelqu’un “ naît de nouveau ”. Il ne serait pas logique de penser qu’il s’agit d’“ eau ” littérale. Alors, ce texte se réfère-​t-​il au baptême d’eau ? Non. Il se réfère à la vérité de la Parole de Dieu. Cette eau de la vérité a un pouvoir purificateur. Ainsi, Paul, dans Éphésiens 5:26, dit que le Christ purifie l’assemblée “ par le baptême d’eau ”, “ par la parole ”. Montrant aussi que c’est l’eau de la vérité de la Parole de Dieu qui contribue à la nouvelle naissance, Jacques écrit : “ Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. ” L’apôtre Pierre révèle aussi le rôle joué par la Parole de Dieu : “ Puisque vous avez été régénérés (vous avez reçu une nouvelle naissance, NW), non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu. ” Lorsque la bonne nouvelle leur est prêchée, ceux qui deviennent membres des 144 000 héritiers du Royaume entrent en relations intelligentes avec Dieu. C’est la Parole de Dieu qui révèle l’espérance céleste ; et c’est seulement en étudiant sa Parole qu’une telle espérance pouvait se développer dans leur cœur. — Jacq. 1:18 ; I Pi. 1:23.

      L’apôtre Pierre porta l’“ eau ” ou la parole de vérité au premier gentil converti, Corneille. Ce dernier ainsi que tous ceux de sa maison l’acceptèrent. Le récit biblique rapporte : “ Comme Pierre prononçait encore ces mots, le saint esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. ” Ce fut après cela que Pierre répondit : “ Peut-​on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le saint esprit aussi bien que nous ? ” Par conséquent, le baptême d’eau de Corneille, à la différence de celui de Jésus, eut lieu après qu’il fut “ né de nouveau ”. C’est pourquoi le baptême d’eau, bien qu’essentiel, n’opère pas la nouvelle naissance, pas plus qu’il ne vient nécessairement avant que la fidèle créature ne soit “ née de nouveau ”. — Actes 10:44, 47.

      Il est donc clair que deux choses sont nécessaires pour être “ né de nouveau ” : l’eau de vérité et l’esprit de Dieu. La connaissance de la Parole de Dieu seule ne suffit pas. Pendant tout le temps qu’ils furent avec lui, y compris les quarante jours après sa résurrection, Jésus enseigna ses disciples sur le Royaume. Ils avaient l’eau de vérité. Mais l’autre chose nécessaire manquait. Ils devaient encore “ naître de l’esprit ”. Jusqu’à leur engendrement de l’esprit, ils étaient seulement des fils de Dieu en perspective. Cet engendrement n’eut pas lieu avant la Pentecôte. Mais, comment devons-​nous comprendre Jean 20:22, où Jésus, le jour de sa résurrection, dit à ses disciples : “ Recevez le saint esprit ” ? C’était seulement une action symbolique, un préavis de ce qui devait venir. Le baptême par l’esprit de Dieu qui leur fut promis, leur engendrement comme fils spirituels de Dieu, ne vint pas avant le cinquantième jour qui suivit la résurrection de Jésus.

      Mais l’esprit de Jéhovah ne fut-​il pas répandu sur les hommes fidèles longtemps avant le jour de la Pentecôte ? Si, ce fut l’esprit de Jéhovah qui, par exemple, poussa les prophètes à écrire les Écritures hébraïques inspirées. Cependant, aucun de ces hommes ne fut de ce fait engendré pour être fils de Dieu ou ne connut une nouvelle naissance donnant droit à une espérance céleste. David avait l’esprit de Dieu, toutefois, onze siècles plus tard, Pierre déclara : “ David n’est point monté au ciel. ” Élie et Élisée avaient tous deux l’esprit de Jéhovah, Élisée en possédait une “ double portion ”, cependant ils n’allèrent pas au ciel. Car 900 ans plus tard, celui qui descendit du ciel déclara : “ Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. ” — Actes 2:34 ; Jean 3:13.

      Alors, quelle était l’espérance de ces serviteurs de Jéhovah des temps préchrétiens ? Celle de vivre sur la terre sous la domination du royaume céleste. L’expression “ né de nouveau ” ne s’applique donc à aucun des anciens hommes de foi, et ne s’applique pas non plus aujourd’hui à la “ grande foule ” des autres brebis, dont l’espérance est d’être préservée à travers la prochaine guerre d’Harmaguédon pour jouir éternellement de la vie sur la terre. Les seuls à être “ nés de nouveau ” sont les 144 000, ainsi que leur Chef, le Christ, qui composent le Royaume. Maintenant, seul un reste du “ petit troupeau ” des 144 000 engendrés de l’esprit est encore sur la terre. Mais, avec leurs compagnons de bonne volonté, ils proclament dans l’unité la bonne nouvelle du monde nouveau de Jéhovah, disant à tous ceux qui veulent entendre que “ quiconque invoquera le nom de Jéhovah sera sauvé ”. — Actes 2:21, NW.

  • Le “ temps de la fin ”
    La Tour de Garde 1955 | 1er mai
    • Le “ temps de la fin ”

      “ Un tournant à notre époque ”, “ une ligne de démarcation dans l’histoire ”, “ un âge de violence ” — ainsi s’expriment les historiens modernes pour désigner la période qui débuta avec la première guerre mondiale. Que signifient ces paroles ? La réponse à cette question touche votre vie.

      AUCUN événement de l’histoire n’affecte autant le sort de chaque créature vivante que l’année 1914. Cette année marque un tournant dans les affaires des hommes. Depuis 1914 les conditions mondiales ont sans cesse empiré. La guerre a ravagé la terre, l’inflation a sévi dans le monde. Des pays jadis florissants sont aujourd’hui tourmentés par la pauvreté et les révolutions. De grands empires se sont écroulés, des nations entières et des îles peu connues avant 1914 constituent des problèmes mondiaux. L’humanité vit dans la crainte d’être anéantie par une guerre atomique. Mais tout cela n’explique pas la raison de ces conditions mondiales. Cela n’explique pas pourquoi l’année 1914 est un tournant et pourquoi cette année touche notre sort éternel. Qu’est-​ce qui explique cette situation ? Le fait qu’en 1914 l’humanité est entrée dans le “ temps de la fin ” annoncé depuis longtemps.

      Un seul livre parle du “ temps de la fin ”, la Bible. Ses prophéties s’accomplissent en grande partie au “ temps de la fin ”. Tout chercheur de vérité obtiendrait alors une compréhension des prophéties : “ Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera. ” (Dan. 12:4). Le manque de connaissance relatif au “ temps de la fin ” mène à la mort. D’où l’impérieuse nécessité de savoir les réponses justes à certaines questions. Qu’est-​ce qui doit prendre fin ? Quand ? Comment ? Qui y mettra fin ?

      Jéhovah a ordonné que la terre devienne un paradis dans lequel ses habitants jouiront de la vie éternelle, d’une santé et d’un bonheur parfaits. La terre littérale ne saurait être ce qui doit prendre fin, car la Bible déclare clairement : “ La terre subsiste toujours. ” Le mauvais ou méchant ordre de choses est ce qui doit prendre fin. C’est-à-dire que le monde que l’humanité connaît depuis le déluge du temps de Noé sera bientôt détruit et remplacé par un monde nouveau équitable. C’est pourquoi le fait que l’année 1914 est le début de la fin de ce que la Bible appelle le “ présent ordre de choses ” devrait être une source de grande joie pour tous les hommes bien disposés. — Eccl. 1:4 ; Gal. 1:4, NW.

      CONSOMMATION D’UN ORDRE DE CHOSES

      Jésus-Christ, le plus grand prophète qui ait jamais vécu, parla du “ temps de la fin ”. Il nomma cette époque “ la consommation d’un ordre de choses ”. Le terme “ consommation ” (grec : suntéléïa) est intéressant car suntéléïa lie la préposition “ avec ” (sun) au substantif “ fin ” (télos). Ce terme indique que plusieurs choses sont liées les unes aux autres ou agissent ensemble pour se terminer dans une fin totale. La consommation (suntéléïa) au sujet de laquelle les disciples questionnèrent Jésus est le “ temps de la fin ”. C’est une période ayant un commencement et une fin (télos). — Mat. 13:39 ; 24:3, NW.

      Comment ce “ temps de la fin ” se termine-​t-​il ? Il s’achève avec la terrible bataille d’Harmaguédon, “ le combat du grand jour du Dieu tout-puissant ”. Cette bataille entraînera la destruction de toutes les nations et le rejet du Diable et de ses démons dans l’abîme. Depuis 1914 le Diable sait qu’il “ a peu de temps ”. — Apoc. 16:14 ; 12:12.

      Comment savons-​nous avec certitude que l’année 1914 marque le début du “ temps de la fin ” ? Parce que les “ temps des nations ” ou “ temps fixés des nations ” se terminèrent en 1914. En 1880 déjà le périodique La Tour de Garde (éd. angl.) annonça que les “ temps des nations ” prendraient fin en 1914. Disons brièvement que ces “ temps fixés des nations ” se rapportent à une période durant laquelle Jéhovah n’a eu aucun gouvernement ici-bas, mais où les nations païennes ont dominé la terre. Jésus dit : “ Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps fixés des nations soient accomplis. ” (Luc 21:24, NW). La chute du gouvernement théocratique de Jéhovah établi sur la nation d’Israël provoqua, en 607 av. J.-C., la fin de la seule domination théocratique terrestre. “ Sept temps ” ou une période de 2 520 ans devaient s’écouler avant qu’un nouveau gouvernement théocratique pût exercer son pouvoir sur la terre. Ce nouveau gouvernement serait un royaume céleste administré par le Christ. Le roi régnerait du ciel tandis que le monde diabolique

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