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LachisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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rapprochement entre cette couche de cendre et la campagne militaire des Israélites contre Lachis. Cependant, la Bible ne dit pas que la ville fut brûlée, comme ce fut le cas pour Jéricho (Josué 6:24, 25), Aï (Josué 8:28) et Hazor (Josué 11:11). Au contraire, Josué 11:13 semble indiquer que les Israélites brûlaient rarement “les villes qui se dressaient sur leurs tells”. Il n’y a donc aucune base biblique permettant de situer à l’époque de Josué la destruction qui provoqua cette couche de cendre. Par conséquent, on ne peut pas dater la conquête de Canaan en fonction de cette découverte. Notons également qu’il n’est pas possible de dire avec certitude à quel Ramsès appartenait le scarabée mis au jour. Un archéologue au moins attribue celui-ci à Ramsès III et avance l’idée que Lachis fut détruite par les Philistins au douzième siècle avant notre ère.
Au cours de son règne (997-980 av. n. è.), Roboam fit de Lachis une ville fortifiée (II Chron. 11:5-12). Plus tard, en 829, le roi Amasiah se réfugia dans cette ville pour échapper à des conspirateurs, mais ceux-ci l’y poursuivirent et le mirent à mort. — II Rois 14:19; II Chron. 25:27.
ASSIÉGÉE PAR SENNACHÉRIB
Le roi assyrien Sennachérib mit le siège devant Lachis en 732 avant notre ère. De là, il envoya à Jérusalem Rabschaké, Tartan et Rabsaris, accompagnés d’une armée puissante, afin d’inciter le roi Ézéchias à se rendre. Par l’entremise de Rabschaké, son porte-parole principal, Sennachérib défia Jéhovah; plus tard il envoya ses messagers à Jérusalem avec des lettres pleines de sarcasmes et de menaces afin de pousser Ézéchias à capituler. Pour répondre à ce défi, Jéhovah Dieu provoqua finalement, par son ange, l’extermination de 185 000 soldats assyriens en une seule nuit. — II Rois 18:14, 17-35; 19:8-13; 32-35; És. 36:1-20; 37:8-13, 33-36.
Dans le palais de Sennachérib, à Ninive, on a trouvé un relief représentant le siège de Lachis. La ville y est entourée de deux murs d’enceinte flanqués de tours réparties à intervalles réguliers. On y voit aussi des palmiers, des vignes et des figuiers en fleurs sur les collines avoisinantes. La scène qui montre Sennachérib en train de recevoir le butin de Lachis est accompagnée de cette inscription: “Sennachérib, roi du monde, roi d’Assyrie, est assis sur un trône de parade et passe en revue le butin provenant de Lachis (La-ki-su).”
PRISE PAR LES BABYLONIENS
Lorsque sous le règne de Nébucadnezzar les Babyloniens envahirent Juda (609-607 av. n. è.), Lachis et Azécah furent les deux dernières villes fortifiées à tomber avant que Jérusalem ne soit prise (Jér. 34:6, 7). Ce qu’on appelle les “lettres de Lachis” (fragments de poterie recouverts d’inscriptions, dont dix-huit furent trouvés à Tell ed-Duweir en 1935 et trois autres en 1938) semble avoir trait à cette époque. Une de ces lettres a de toute évidence été adressée au commandant de Lachis par un chef de poste militaire. En voici un extrait: “Les feux-signaux de Lakish nous [les] observons selon tous les signes qu’a donnés mon seigneur car nous ne voyons pas Azéqah.” Ce message laisse à penser qu’Azécah avait déjà été prise, si bien que nul signal n’en parvenait plus. Il est aussi intéressant de constater que presque toutes les “lettres de Lachis” qui restent lisibles contiennent des phrases de ce type: “Que YHWH [Yahweh ou Jéhovah] fasse entendre aujourd’hui à mon seigneur de bonnes nouvelles!” Cela démontre que le nom “Jéhovah” était alors couramment utilisé.
Après les soixante-dix ans de désolation du pays de Juda et de Jérusalem, des Israélites de retour d’exil se réinstallèrent à Lachis. — Néh. 11:25, 30.
PROPHÉTIE SUR LACHIS
Michée 1:13 s’adresse prophétiquement à Lachis en ces termes: “Attache le char à l’attelage de chevaux, ô habitante de Lachis! Le commencement du péché, voilà ce qu’elle fut pour la fille de Sion, car en toi ont été trouvées les révoltes d’Israël.” Ces paroles, qui font partie d’un tableau annonçant la défaite, semblent suggérer à Lachis de préparer la fuite. Les Écritures ne précisent nulle part la nature du “péché” de cette ville.
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LadanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LADAN
{Article non traduit.}
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LadanumAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LADANUM
Il existe quelque incertitude quant à ce que désigne le mot hébreu nekhôʼth. Cet article était transporté par la caravane d’Ismaélites qui achetèrent Joseph, et il figurait au nombre des présents de valeur que les fils de Jacob, à l’instigation de leur père, emportèrent pour les offrir à un dignitaire égyptien (Gen. 37:25; 43:11). Nekhôʼth a été rendu de diverses manières par “aromates” (Sy), “épices” (Da), “gomme” (Dh; VB), “gomme adragante”. (Jé, Osty.) Le lexique des mots hébreux et araméens de Koehler et Baumgartner donne, de son côté, “ladanum”. (MN.) Le ladanum est une gomme molle, brun foncé ou noire qui suinte des feuilles et des branches de plusieurs variétés de ciste ou hélianthème. Cette plante touffue porte de grandes fleurs munies de cinq pétales qui ressemblent à l’églantine. La gomme a un goût amer, mais elle est très odoriférante. On l’utilise d’ailleurs dans la fabrication des parfums. À une certaine époque, on s’en servait même beaucoup en médecine. À propos de cette substance, l’historien grec Hérodote (III, 112) écrit: “Très odoriférant (...), on le trouve dans la barbe des boucs et des chèvres, tel que la moisissure qui se forme sur le bois. On le fait entrer dans la composition de plusieurs parfums; et c’est principalement avec le lédanon [ladanum] que se parfument les Arabes.”
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LaëlAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAËL
{Article non traduit.}
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LagénaireAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAGÉNAIRE
(héb. qiqânôn).
Le terme hébreu désigne la plante que Jéhovah fit pousser miraculeusement en une seule nuit pour donner de l’ombre au prophète Jonas. Celui-ci était alors assis dans une hutte et attendait les conséquences de ses déclarations prophétiques contre la ville de Ninive. Cette plante procura un grand soulagement à Jonas jusqu’au moment où Jéhovah envoya un ver qui s’attaqua à la plante. Celle-ci se dessécha, et le prophète fut exposé aux rayons ardents du soleil. — Jonas 4:5-11.
On suggère généralement deux noms de plante comme traductions possibles de l’hébreu qiqâyôn. Certaines versions (Sg; Os; TOB) préfèrent le “ricin” (Ricinus communis), plante vivace à croissance très rapide et à larges feuilles, qui atteint une hauteur de trois mètres ou plus. Cette option est fondée sur la relation contestée entre le terme hébreu et le mot gréco-égyptien kiki désignant le ricin. D’autres biblistes et traducteurs préfèrent la “courge” (AT) ou la “lagénaire” (MN; voir le Hebrew and English Lexicon of the Old Testament, page 884, de Brown, Driver et Briggs), une plante aux feuilles très larges classée dans la famille des Cucurbita lagenaria. Cette traduction est appuyée par la Septante et la Peshitto. Non seulement la lagénaire est une plante qui pousse très vite, mais elle se dessèche aussi rapidement lorsqu’elle est abîmée. Les biblistes qui préfèrent traduire le mot hébreu par “lagénaire” invoquent le contexte du livre de Jonas selon lequel il s’agit d’une plante comparable à la vigne qui ‘monta au-dessus’ de la hutte construite par le prophète, plutôt que d’un arbuste comme le ricin. Au Moyen-Orient, les indigènes plantent souvent des lagénaires à côté de leurs huttes.
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LahadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAHAD
{Article non traduit.}
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LahmamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAHMAM
{Article non traduit.}
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LahmiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAHMI
{Article non traduit.}
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LaineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAINE
Le poil doux et frisé qui forme la toison de certains animaux, particulièrement des moutons, était largement utilisé par les Hébreux et d’autres peuples des temps anciens pour confectionner des vêtements ou faire des broderies (Ex. 35:4-6, 25; 36:8, 35, 37; 38:18; 39:1-8, 22-29; Lév. 13:47; Prov. 31:13, 22; Ézéch. 34:3). Les vêtements de laine protègent de la chaleur et du froid. Ils sont confortables parce qu’ils sont à la fois chauds et légers, et qu’ils absorbent l’humidité sans donner à ceux qui les portent l’impression d’être mouillés.
Sous la Loi, les Israélites devaient donner “les prémices de la tonte” de leurs troupeaux aux prêtres (Deut. 18:3-5). Il leur était interdit de “porter une étoffe mélangée, de laine et de lin tissés ensemble”. (Deut. 22:11; Lév. 19:19.) Cela signifiait sans doute que pour fabriquer leurs tissus, ils ne devaient pas utiliser une matière pour la trame et une autre pour la chaîne. Voir LIN.
Le fait que le roi moabite Mésa payait au roi d’Israël “un tribut de cent mille agneaux et de cent mille moutons mâles non tondus” donne une idée de l’importance accordée à la laine dans les temps anciens (II Rois 3:4). Celle-ci était également un article de commerce très apprécié. — Ézéch. 27:1, 2, 7, 16, 18.
Comme la laine à l’état naturel est souvent blanche, elle est parfois associée à la blancheur et à la pureté. Ainsi, par l’intermédiaire du prophète Ésaïe, Jéhovah compara les péchés pardonnés à de la laine blanche. — És. 1:18-20.
Jéhovah donne “la neige comme de la laine” lorsqu’il en recouvre le pays comme d’une chaude couverture de laine blanche. — Ps. 147:16.
Jéhovah Dieu, “l’Ancien des Jours”, est décrit symboliquement dans une vision avec des cheveux comme de la laine pure (Dan. 7:9). Cela suggère le grand âge et la sagesse qui sont associés aux cheveux gris (voir Job 15:9, 10). De même, l’apôtre Jean vit “quelqu’un de semblable à un fils d’homme” et remarqua que “sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige”. (Rév. 1:12-14.) Ce personnage est peut-être décrit ainsi pour indiquer que ses cheveux étaient devenus blancs dans la voie de la justice. — Prov. 16:31.
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LaïschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAÏSCH
{Article non traduit.}
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LaïschahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAÏSCHAH
{Article non traduit.}
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LaitAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LAIT
Liquide sécrété par les femelles des mammifères pour nourrir leurs petits et que les humains utilisent comme aliment (Gen. 18:8; Juges 4:19; 5:25). Le mot hébreu traduit par lait désigne habituellement le “lait frais”, que l’on distinguait généralement du caillé, du fromage ou du beurre (Deut. 32:14; II Sam. 17:29; Job 10:10; Prov. 27:27). Par contre, le même terme désignait aussi bien le lait de vache que celui de brebis ou de chèvre (Ézéch. 25:4; I Cor. 9:7). On mélangeait souvent du lait aigre ou caillé à du miel pour préparer une boisson rafraîchissante. David porta “dix portions de lait” (“morceaux de fromage”, Os) au “chef de millier” quand il vint au camp militaire apporter de la nourriture à ses frères. Il pouvait s’agir de fromage frais. La version anglaise de Rotherham parle de “dix tranches de fromage mou”. — I Sam. 17:17, 18.
LA CUISSON D’UN CHEVREAU DANS LE LAIT DE SA MÈRE
La loi mosaïque interdisait de cuire “un chevreau dans le lait de sa mère”. (Deut. 14:21.) Comme cette interdiction est mentionnée deux fois en rapport avec la fête des prémices qui se tenait vers le début du mois de juin (Ex. 23:19; 34:26), beaucoup de commentateurs pensent que cette loi a été donnée parce que les Cananéens et d’autres peuples observaient des rites idolâtriques à cette époque de l’année. Un ouvrage publié par Ralph Cudworth, professeur d’hébreu du dix-septième siècle (qui fonda ses conclusions sur un ancien commentaire karaïte), est cité comme suit: “Une fois leurs récoltes achevées, les païens de l’Antiquité avaient coutume de prendre un chevreau et de le faire cuire dans le lait de sa mère; puis, tout en se livrant à des rites magiques, ils en aspergeaient tous leurs arbres, leurs champs, leurs jardins et leurs vergers, pensant ainsi les rendre féconds et les faire produire plus abondamment l’année suivante.” (Clarke’s Commentary, t. I, pp. 421, 422; Cyclopædia, de M’Clintock & Strong, t. VI, p. 257). On notera avec intérêt qu’un des anciens textes de Ras Shamra parle de la cuisson d’un chevreau dans du lait en rapport avec certaines offrandes païennes, peut-être les prémices de la récolte.
SENS PROPHÉTIQUE
Une prophétie déclare au sujet d’Emmanuel: “Par suite de l’abondance de production en lait, il mangera du beurre; car c’est du beurre et du miel que mangeront tous ceux qui seront restés au milieu du pays.” Ces conditions résulteraient de la dévastation de Juda par les Assyriens. À la suite de cette dévastation, les terres cultivées jusque-là seraient envahies par les mauvaises herbes. Par conséquent, les quelques habitants qui resteraient dans le pays ne pourraient survivre qu’en se nourrissant essentiellement de produits laitiers et de miel sauvage. Comme il y aurait abondance de pâturages, les animaux qui auraient survécu produiraient une grande quantité de lait pour une population considérablement réduite. — És. 7:20-25; voir 37:30-33.
USAGE SYMBOLIQUE
Dans la Bible, il est souvent question de lait dans un sens symbolique ou métaphorique (Gen. 49:12; Cant. 5:12; Lament. 4:7). Il sert à désigner les ressources des nations et des peuples (És. 60:16). La Terre promise est décrite à maintes reprises comme un pays “ruisselant de lait et de miel” pour indiquer l’abondance, la fécondité et la prospérité que procurerait la bénédiction de Jéhovah (Ex. 3:8; Deut. 6:3; Josué 5:6; Jér. 11:5; Ézéch. 20:6; Joël 3:18). Le berger du Cantique des cantiques déclare au sujet de sa Sulamite bien-aimée
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