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FemmeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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se tiennent debout sur le mon Sion en compagnie de l’Agneau ont été, lisons-nous, “achetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes; en effet, ils sont vierges”. Ces gens semblent jouir d’une intimité sans pareille avec l’Agneau, puisqu’ils sont les seuls à connaître à fond le “chant nouveau”. (Rév. 14:1-4.) Cela laisse à penser qu’ils composent l’“épouse” de l’Agneau (Rév. 21:9). Puisqu’ils se tiennent avec l’Agneau sur le mont Sion céleste, ce sont des êtres spirituels. Par conséquent, leur ‘virginité’ et le fait qu’ils “ne se sont pas souillés avec des femmes” ne signifient pas qu’ils n’ont jamais été mariés, car les Écritures n’interdisent pas le mariage aux humains destinés à devenir cohéritiers de Christ (I Tim. 3:2; 4:1, 3). Il ne faudrait pas non plus en déduire que les 144 000 étaient tous des hommes, car “il n’y a ni mâle ni femelle” en ce qui concerne les relations spirituelles qui unissent les cohéritiers de Christ (Gal. 3:28). Les femmes dont il est question doivent donc être symboliques. Il s’agit sans doute d’organisations religieuses, telles que Babylone la Grande et ses ‘filles’. En effet, si ces chrétiens se ralliaient à ces organisations de la fausse religion et participaient à leurs actes, ils ne pourraient être trouvés sans tache (Rév. 17:5). Cette description symbolique s’accorde avec la prescription de la Loi qui voulait que le grand prêtre d’Israël n’épouse qu’une vierge, car Jésus Christ, lui, est le Grand Prêtre de Jéhovah par excellence. — Lév. 21:10, 14; II Cor. 11:2; Héb. 7:26.
À propos du terme “femme”, que Jésus employait en s’adressant à sa mère, voir MARIE No 1 (Jésus la respectait et l’aimait).
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Femme libreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FEMME LIBRE
Voir LIBERTÉ.
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FenêtreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FENÊTRE
{Article non traduit.}
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Fer (Acier)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FER (ACIER)
L’un des plus anciens métaux connus de l’homme. Aujourd’hui, on le considère comme le plus abondant, le plus utile et le moins cher de tous les métaux. Quantitativement, c’est le quatrième élément de l’écorce terrestre, et on pense que le noyau de la terre doit être composé de fer à près de quatre-vingt-dix pour cent. Pourtant, le fer à l’état pur est rare dans le commerce. La fonte contient environ trois pour cent de carbone, ainsi que d’autres éléments en petites quantités. Le fer forgé, lui, renferme beaucoup moins de carbone (Job 40:18). Les nombreuses variétés d’acier ne sont que des alliages de fer et de carbone auxquels on ajoute d’autres métaux pour leur donner des caractéristiques particulières (II Sam. 22:35; Job 20:24; Ps. 18:34; Jér. 15:12). Comme les fourneaux et les procédés de fusion des métaux étaient rudimentaires aux temps bibliques, le fer n’était jamais totalement purifié; il contenait toujours du carbone et d’autres éléments. Tubal-Caïn, qui vécut au quatrième millénaire avant notre ère, fut le premier homme connu pour avoir forgé et travaillé le fer (Gen. 4:22). Étant donné que le fer s’oxyde et se corrode facilement, il est remarquable que l’on ait trouvé des objets en fer qui datent de trois mille ans ou plus. On a également découvert d’anciens instruments en acier.
L’homme a employé très tôt la sidérolithe d’origine météorique. On a découvert dans des tombes égyptiennes des colliers dont le fer, comme sa composition l’a prouvé, était bien de cette provenance. Mais l’homme ne s’est pas limité à cette source d’approvisionnement. Il a extrait du sol des oxydes et des sulfures de fer pour les fondre, malgré la température très élevée que cette opération nécessitait (Job 28:2; Ézéch. 22:20; voir AFFINAGE, AFFINEUR). L’usage du fer demeura très limité par rapport à celui du cuivre et du bronze qui, eux, pouvaient être travaillés à froid. Cependant, on estimait certainement beaucoup ce métal en raison de sa grande résistance et de son utilité. En Daniel 2:32, 33, il est cité parmi des métaux précieux, tels que l’or, l’argent et le cuivre (comparez avec Ésaïe 60:17). Le fer faisait partie des dépouilles très appréciées des Israélites (Nomb. 31:22; Josué 6:19, 24; 22:8). Toutefois, ceux-ci ne devaient pas se contenter du fer pillé à la guerre. Moïse leur promit que lorsqu’ils entreraient en Palestine, ils trouveraient des gisements de fer, et il en fut bien ainsi (Deut. 8:9). D’après la Bible, le fer provenait aussi de Tarsis, de Védan, de Javan et d’Uzal. — Ézéch. 27:12, 19.
Pour conquérir la Terre promise, les Israélites durent affronter des chars de guerre armés de faux de fer (Josué 17:16, 18; Juges 1:19). À une certaine époque, durant la période des juges, “on ne trouvait pas de forgeron dans tout le pays d’Israël”. Aux jours de Saül, par suite d’une interdiction qui émanait des Philistins, seuls le roi et son fils Jonathan possédaient une épée; les Israélites étaient obligés d’apporter tous leurs instruments de métal aux Philistins pour les faire aiguiser (I Sam. 13:19-22). Cependant, quelques années plus tard, le roi David put rassembler d’énormes quantités de fer pour la construction du temple. Sous le règne de Salomon, on apporta en contribution “du fer valant cent mille talents” ou, selon de nombreuses traductions, “cent mille talents de fer”. — I Chron. 22:14, 16; 29:2, 7.
Le fer servait à fabriquer toutes sortes d’objets: des outils (Nomb. 35:16; Deut. 27:5; II Sam. 12:31; I Rois 6:7; I Chron. 20:3; És. 10:34; Amos 1:3; I Tim. 4:2), des clous (I Chron. 22:3), des poêles (Ézéch. 4:3), des stylets (Job 19:24; Jér. 17:1), des portes (Actes 12:10), des armes et des armures (Juges 4:3, 13; I Sam. 17:7; II Sam. 23:7; Job 20:24), des barres de prison et des entraves (Ps. 105:18; 107:10, 16; 149:8; És. 45:2) et même des faux dieux. — Dan. 5:4.
Le fourneau de fer symbolise l’oppression cruelle et intenable (Deut. 4:20; I Rois 8:51; Jér. 11:4); le joug de fer, un esclavage dont on ne peut s’affranchir (Deut. 28:48; Jér. 28:13, 14). Au sens figuré, le fer représente la dureté (Lév. 26:19; Deut. 28:23), l’obstination (És. 48:4; Jér. 6:28), la force (Jér. 1:18; Dan. 7:7; Rév. 9:9), le pouvoir royal et l’autorité judiciaire. — Ps. 2:9; Rév. 2:27; 12:5; 19:15.
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FermentAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FERMENT
Voir LEVAIN.
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Fer rouge (Marques au)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FER ROUGE (MARQUES AU)
(gr. stigmata, marques faites au fer rouge, flétrissures, tatouages).
Chez certains peuples païens, on faisait des marques au fer rouge de formes diverses sur le corps des esclaves pour les empêcher de s’enfuir. Paul parle de ces marques au fer rouge en I Timothée 4:2. Les idolâtres portaient parfois le nom, l’emblème ou l’image de leur dieu sur le corps pour montrer qu’ils lui étaient consacrés. En revanche, la Loi mosaïque interdisait aux Israélites de se mutiler de la sorte (Lév. 19:28). Sous la Loi, la seule marque qu’on pouvait faire à un esclave consistait à lui percer l’oreille s’il demandait, de son plein gré, à rester l’esclave de son maître pour “des temps indéfinis”. — Deut. 15:16, 17.
S’adressant aux Galates, l’apôtre Paul écrivit: “Je porte sur mon corps les marques d’un esclave de Jésus.” (Gal. 6:17). Paul fut maltraité bien des fois dans sa chair à cause de son service chrétien. Il en avait certainement gardé des cicatrices, qui témoignaient qu’il était bien un fidèle esclave de Jésus Christ, comme il le prétendait (II Cor. 11:23-27). C’est peut-être à ces marques qu’il fit allusion, si ce n’est à la vie chrétienne qu’il menait, sous l’influence de l’esprit saint, ‘bourrant son corps de coups et l’emmenant comme esclave’ afin de produire le fruit de l’esprit et de s’acquitter de son ministère chrétien. — I Cor. 9:27.
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FestusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FESTUS
(en fête, joyeux).
Gouverneur de la province romaine de Judée après le rappel de Félix à Rome (Actes 24:27). On ne connaît pas avec certitude l’année de ce changement de gouverneur. Les seules sources d’information sont la Bible et Josèphe, et ni l’une ni l’autre ne nous éclairent sur la date à laquelle Néron fit cette nomination. Il existe deux écoles de critiques à ce propos. L’une situe l’arrivée de Porcius Festus en Judée dès l’année 55 et l’autre aussi tard que 60-61. Commentant cette controverse, l’Encyclopédie britannique déclare: “On peut être certain de trouver la vérité entre ces deux extrêmes, car, dans les deux cas, les arguments invoqués semblent moins prouver un extrême que désapprouver l’opinion contraire.” L’année 58, donnée par Young (Analytical Concordance to the Bible), semble être la date la plus probable de l’accession de Festus au poste de gouverneur de Judée.
Trois jours après son arrivée à Césarée, Festus se rendit à Jérusalem, probablement pour se familiariser avec les problèmes du peuple qu’il devait gouverner. Aussitôt, les prêtre en chef et les principaux personnages des Juifs lui demandèrent de faire venir Paul qui était prisonnier à Césarée et dont le cas était en suspens depuis l’administration de Félix, car ils préparaient un guet-apens pour le supprimer en chemin. Au lieu de cela, Festus décida que Paul serait jugé à nouveau et il ordonna aux accusateurs de paraître devant lui au tribunal de Césarée. Après le “procès”, Festus fut convaincu que Paul était innocent et il avoua plus tard au roi Agrippa II: “Je me suis rendu compte qu’il n’avait rien fait qui mérite la mort.” (Actes 25:25). Quelques jours auparavant, Festus, “qui désirait obtenir faveur auprès des Juifs”, avait demandé à Paul s’il acceptait de monter à Jérusalem pour y être jugé (Actes 25:9), mais Paul avait répondu: “Personne ne peut me livrer à eux par faveur. l’en appelle à César!” — Actes 25:11.
Festus était maintenant confronté à un nouveau problème. En expliquant à Agrippa qu’il devait envoyer ce prisonnier à Rome alors qu’il n’avait aucune accusation à porter contre lui, il fit cette remarque: “Il me paraît déraisonnable, en effet, d’envoyer un prisonnier sans indiquer en même temps les charges qui pèsent sur lui.” (Actes 25:27). Agrippa proposa d’entendre Paul afin de résoudre le problème. Pour sa défense, Paul fit un discours si éloquent et si touchant que Festus s’exclama: “Tu deviens fou, Paul! Le grand savoir te mène à la folie!” (Actes 26:24). Paul adressa alors à Agrippa une puissante exhortation qui suscita cette remarque du roi: “Tu me persuaderais bientôt de devenir chrétien.” (Actes 26:28). Plus tard, Agrippa dit à Festus: “On aurait pu relâcher cet homme, s’il n’en avait pas appelé à César.” En fait, c’était là une décision tout à fait providentielle, car, auparavant, le Seigneur avait déclaré à Paul: “Courage! car (...) [il faut] encore que tu rendes témoignage à Rome.” — Actes 23:11; 26:32.
Par rapport à l’administration médiocre et provocatrice de Félix, celle de Festus est bien notée en général. Il débarrassa le pays des bandits terroristes connus sous le nom d’Assassins ou Sicaires (homme au poignard) et s’efforça par d’autres moyens de faire appliquer la loi romaine. Toutefois, un de ses jugements fut annulé en appel à Rome: la salle à manger qu’Agrippa s’était fait bâtir donnait sur l’enceinte sacrée du temple, aussi les Juifs construisirent-ils un mur pour en obstruer la vue. Festus ordonna la destruction du mur parce qu’il bouchait la vue des soldats. Mais quand l’affaire fut jugée à Rome, les Juifs obtinrent l’autorisation de conserver le mur. Festus mourut à son poste en l’an 62 et Albinus lui succéda.
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FêteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FÊTE
(héb. ḫagh, dérivé d’un verbe qui exprime l’idée de forme ou de mouvement circulaire; observer par une fête ou par un banquet périodique, danser des rondes; célébrer une fête en ces occasions-là; danses; môʽêdh, temps fixé ou lieu d’assemblée).
Les fêtes faisaient partie intégrante du vrai culte, puisque Jéhovah en avait prescrit la célébration à Israël, son peuple choisi, par l’entremise de Moïse.
On pourrait dresser la liste suivante des fêtes et autres jours spéciaux.
I. Avant l’exil.
A. Célébrations annuelles.
1. Pâque, 14 Abib (Nisan).
2. Fête des Gâteaux non fermentés, 15-21 Abib (Nisan).
3. Fête de la Moisson, des Semaines ou Pentecôte, 6 Sivan.
4. Nouvel An, fête des Trompettes, 1er Éthanim (Tischri).
5. Jour des Propitiations, 10 Éthanim (Tischri).
6. Fête des Huttes, 15-21 Éthanim (Tischri), avec un sabbat le 22.
B. Célébrations périodiques.
1. Sabbat hebdomadaire.
2. Nouvelle lune.
3. Année sabbatique (tous les sept ans).
4. Année du Jubilé (tous les cinquante ans).
II. Après l’exil.
A. Fête de la Dédicace, 25 Kislev.
B. Fête des Purim, 14, 15 Adar.
(Nisan correspond en partie à mars-avril, Éthanim [Tischri] à septembre-octobre, Kislev à novembre-décembre et Adar à février-mars, selon le calendrier grégorien.)
LES TROIS GRANDES FÊTES
Les trois fêtes principales, celles qu’on appelle parfois “fêtes de pèlerinage”, parce que tous les mâles devaient se rassembler à Jérusalem pour les célébrer,
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