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  • La négligence peut vous tuer
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 septembre
    • réduira la mort à néant. — I Cor. 15:26 ; Rév. 21:3, 4.

      Dieu n’est pas inconséquent ou irréfléchi, car ‘son action [ou travail] est parfaite’. (Deut. 32:4.) Quand sa volonté sera faite ‘sur la terre comme dans le ciel’, les hommes et les femmes seront parfaitement maîtres de toutes leurs facultés, et lorsqu’ils les utiliseront, ils manifesteront leur amour de façon parfaite, si bien que la négligence et les accidents appartiendront alors au passé. — Mat. 6:10.

      Une forme de négligence particulièrement grave

      Puisque la Bible parle du temps où la volonté de Dieu se fera sur la terre comme au ciel, il est naturel de désirer connaître la réalisation de ce dessein. Par conséquent, se montrer insouciant à l’égard de la possibilité qui nous est offerte de vivre à cette époque-​là serait une forme de négligence particulièrement grave. Souvenons-​nous de ces paroles que Jésus a prononcées dans son célèbre Sermon sur la montagne : “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels.” (Mat. 5:3). Pour obtenir la vie, il est indispensable de se tourner vers la Bible qui nous transmet les instructions de Dieu. Nous pourrons ainsi éviter de faire ce qui est contraire aux lois physiques et morales qui gouvernent l’univers. La nature de l’homme est telle qu’il a constamment besoin d’absorber la connaissance qui vient de Dieu. Combien est donc véridique la parole qui affirme que “l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute déclaration de la bouche de Jéhovah” ! — Deut. 8:3.

      C’est pourquoi aucun homme ne peut impunément négliger le côté spirituel de son existence. D’une façon générale, nous constatons les conséquences d’une telle négligence chez les gens qui recherchent les biens matériels plutôt que les richesses spirituelles. Mais, pour ceux qui se déclarent chrétiens, cette négligence est encore plus grave. L’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de son époque pour les exhorter à prêter une attention particulière aux choses qu’ils avaient entendues. Après avoir souligné le fait que, sous la Loi donnée à l’ancien Israël, chaque acte de désobéissance recevait une rétribution en accord avec la justice, il leur posa cette question : “Comment échapperons-​nous si nous avons négligé un si grand salut” qui nous a été révélé par Jésus Christ ? — Héb. 2:3.

      L’attention que nous accorderons dès maintenant à l’étude des desseins de Dieu révélés dans sa Parole, la Bible, nous aidera à nous ménager une vie plus heureuse dans le monde actuel et nous donnera accès à la vie éternelle dans un monde où nous serons à l’abri de la négligence et des accidents.

  • Comment faire face à la crise du café ?
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 septembre
    • Comment faire face à la crise du café ?

      DANS les années 30, il y avait une telle abondance de café que les planteurs brésiliens en ont brûlé, dit-​on, 70 millions de sacs. Et, dans les années 40, une réclame parue dans le New York Post offrait deux paquets d’une livre pour 77 cents (à l’époque le dollar valait 300 anciens francs français).

      Comme les buveurs de café le savent, les choses ont considérablement changé dans les années 70. Autrefois article courant, le café, qui, aux États-Unis, coûte à présent de 20 à 25 francs français la livre, est devenu une denrée de luxe. À Tokyo, où la tasse de café se paie jusqu’à 300 yens (environ 5 francs français), le Daily Yomiuri a accusé les propriétaires de certains établissements de “profiter de la hausse des prix pour faire des bénéfices exorbitants”.

      Pour le Japonais, qui préfère le thé, la hausse du prix du café n’est pas un gros problème. Il n’en boit, annuellement, qu’une centaine de tasses. Mais pour le Suédois, qui consomme en moyenne 1 300 tasses par an, le café représente une dépense importante. L’Américain se place entre ces deux extrêmes avec 800 tasses par an, ce qui équivaut à 375 francs français.

      Les causes de l’augmentation

      À quoi faut-​il attribuer l’augmentation du prix du café ? Y aurait-​il du vrai dans les accusations de ceux qui voient une collusion entre les pays producteurs de café, comme ce fut le cas avec les pays producteurs de pétrole ? Ou bien le marché a-​t-​il réellement connu une pénurie qui expliquerait la hausse des prix ? La question a été très débattue parmi les amateurs de café. Les consommateurs comme les politiciens ont lancé des accusations sévères réclamant le boycottage du café dans l’espoir de faire baisser les prix.

      Les témoignages semblent indiquer que la flambée des prix a plusieurs causes. Il doit y avoir du vrai aussi bien dans les accusations des consommateurs que dans les dires des producteurs.

      Tout est parti des gelées dévastatrices de 1975 qui ont fait baisser des deux tiers la production du Brésil en 1976. De nouveaux caféiers ne pourront commencer à produire qu’en 1978 au plus tôt. Les autres pays producteurs de café ont également connu des problèmes qui ont freiné la production. On a invoqué la guerre en Angola, les troubles en Ouganda et en Éthiopie, le tremblement de terre du Guatemala et les inondations en Colombie.

      Cependant, en 1976, la production n’a diminué que d’environ 15 pour cent par rapport à l’année précédente. Étant donné l’importance des réserves, le mal n’était pas grand. En fait, on a dit que, grâce à ses réserves, le Brésil a pu fournir plus de café aux marchés mondiaux en 1976 qu’en 1975. Pourquoi alors une telle augmentation des prix ?

      Selon certaines autorités, une des raisons serait l’incertitude créée par les difficultés citées plus haut, qui ont suffi à susciter une vague d’achats sur le marché international. Les spéculateurs et les grossistes ont acheté en prévision des pénuries. Ces fortes demandes ont rapidement fait monter les prix. De nombreuses ménagères se rappelleront la montée soudaine et exorbitante du prix du sucre avant son effondrement, il n’y a pas tellement longtemps. Naturellement, dans les deux cas, la cupidité et le mercantilisme ont joué leur rôle habituel.

      Mais les pressions du marché n’étaient pas le seul facteur en cause. Certains pays producteurs ont augmenté considérablement leurs taxes à l’exportation pour tirer profit de l’accroissement de la demande. Vers la mi-janvier, la Colombie touchait un dollar et demi de taxes par livre de café, tandis que le Brésil avait quadruplé les siennes pour atteindre presque un dollar par livre vers le début de mars. À elles seules, les taxes étaient égales ou supérieures au prix de détail que payait le consommateur quelques mois plus tôt.

      Naturellement, les petits producteurs, généralement mal payés, ont aussi retiré des avantages de la hausse du prix du café, bien que de nombreux cueilleurs ne touchent toujours qu’un dollar par jour. Quant aux gros propriétaires terriens et aux grossistes, ils se sont remplis les poches et les pays producteurs de café ont grandement amélioré leur balance des paiements. Au Brésil, par exemple, le café a rapporté au pays deux fois plus en 1976, et on espère qu’en 1977 il lui rapportera quatre fois plus.

      Cependant, un changement se profile à l’horizon. Le ministère de l’Agriculture des États-Unis estime qu’en 1978 la production de café excédera de nouveau la demande d’environ 25 pour cent. Un autre signe menaçant pour les producteurs est la diminution de 20 pour cent de la consommation du café aux États-Unis au cours de 1976, ce qui compense l’augmentation régulière des prix.

      Selon certains experts, ce qui s’est passé en Angleterre au milieu du dix-neuvième siècle pourrait bien se reproduire. La rouille avait détruit les caféiers de Ceylan et les prix avaient grimpé en flèche. Les Anglais, qui étaient des buveurs de café, se sont mis au thé, pour ne plus changer. À présent, ils boivent neuf tasses de thé pour une tasse de café.

      La hausse des prix va-​t-​elle “tuer la poule aux œufs d’or” ? L’augmentation soudaine puis l’effondrement du prix du sucre il y a quelques années sont peut-être une indication de ce qui pourrait se passer pour le café. Afin de prévenir une telle crise, les pays producteurs essaient d’établir un programme de stabilisation des prix avant qu’il n’y ait de nouveau surproduction. Mais que peut faire l’amateur de café si sa boisson favorite devient trop coûteuse pour lui ?

      Comment réagir ?

      Beaucoup de gens essaient différentes méthodes pour faire durer le café plus longtemps, ou bien ils se tournent vers les succédanés. Le National Observer raconte qu’une famille californienne fait sécher au four son marc de café pour l’employer une seconde fois. D’autres se contentent de faire un café moins fort.

      Des spécialistes ont suggéré d’autres moyens. Pour que le café garde son arôme, ils recommandent qu’une fois ouvertes les boîtes soient gardées à l’abri de l’air au congélateur ou au réfrigérateur. Un autre moyen de retirer le maximum du café est de le moudre aussi fin que possible. Certains pensent que le café fraîchement moulu a meilleur goût. Les grains entiers restent bons pendant plusieurs mois alors que le café moulu perd son arôme beaucoup plus vite. Une société a même mis sur le marché du café en paillettes. Il paraît que pour la même quantité on a 15 pour cent d’arôme en plus.

      Vous pourriez aussi essayer une variété moins chère, y compris dans les marques propres aux supermarchés. Certaines personnes sont surprises de constater qu’elles aiment autant ces marques-​là ou du moins qu’elles peuvent s’en accommoder étant donné la différence de prix. Vous ferez également des économies en consommant du café instantané. On a découvert qu’une tasse de café instantané non liophyllisé coûtait un tiers de moins qu’une tasse de café moulu de marque.

      Ceux qui ne sont pas trop difficiles peuvent ajouter à leur café de la chicorée. On vend de la chicorée déjà mélangée au café ou à part pour ceux qui préfèrent préparer le mélange eux-​mêmes. Bien qu’un mélange commercial coûte à peu près autant que du café pur, il faut en employer moitié moins. Évidemment, c’est une question de goût.

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