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  • Plantons et arrosons le champ de Dieu
    La Tour de Garde 1963 | 15 décembre
    • dans la ville attenante au village que j’habitais. Cette année-​là, au printemps, je reçus de la filiale de la Société une invitation à entreprendre une plus grande activité en qualité de “ pèlerin ” à plein temps, afin de visiter d’autres congrégations. Je passai les cinq années suivantes en Allemagne, formant de nouveaux proclamateurs, fortifiant les congrégations, les nouvelles et les faibles, et prenant soin du champ de Dieu, en culture. — I Cor. 3:6-9, MN.

      En 1929, je fus envoyé en Tchécoslovaquie pour projeter le “ Photo-Drame de la Création ” de la Société, composé de plusieurs films et de centaines de très belles images fixes accompagnés de commentaires appropriés. Chaque projection était divisée en quatre parties, chacune d’une durée de trois heures. Entre les représentations, nous faisions de nombreuses visites chez les intéressés et conduisions des études bibliques. Quelle joie de voir l’assistance augmenter de soir en soir ! Les groupes faibles, qui luttaient, étaient fortifiés et de nouvelles congrégations organisées. Bien entendu, ce remarquable développement de l’organisation souleva l’opposition. En 1934, au cours d’une visite dans une petite congrégation, la police survint et m’emmena en prison. Comme chef d’accusation : “ Espion nazi ! ” Mes accusateurs étant impuissants à produire le moindre témoignage, on me relâcha au bout de sept mois.

      Certaines régions de la Tchécoslovaquie étaient déjà occupées par les nazis au printemps de 1938. C’est alors que je reçus un télégramme du bureau de la Société en Suisse me chargeant de lui apporter sans retard les diverses archives de la filiale tchécoslovaque. Pour franchir la frontière il me fallait l’autorisation de la police secrète nazie qui était alors en train de s’organiser dans le pays. Je réussis à obtenir le permis et profitai de l’occasion pour faire, en cours de route, une brève visite à ma mère et à ma famille. J’arrivai de nuit et repartis de nuit puis continuai mon voyage vers la Suisse. Le lendemain même, une brigade de la police secrète fit une descente chez moi, fouilla la maison de fond en comble, à ma recherche. Jéhovah Dieu m’avait certainement délivré du “ filet de l’oiseleur ”. — Ps. 91:3.

      DANS UN CHAMP LOINTAIN

      En 1939, je fus envoyé au Brésil, loin, de l’autre côté de l’Atlantique. Trois frères de Tchécoslovaquie m’accompagnaient dans ce nouveau champ de service. Au port de Santos, nous fûmes heureux de voir quatre frères qui travaillaient à la filiale du Brésil. L’un d’eux parlait notre langue ce qui nous fut très utile. Comme je ne connaissais pas le portugais, quelle aide allais-​je apporter pour ce qui était de planter et d’arroser le champ de Dieu dans ce pays ? Les frères eurent la bonté de me procurer une carte avec un bref sermon dactylographié. À chaque porte, tout ce que j’avais à dire se bornait à ces mots : “ Lisez ceci, s’il vous plaît ! ”. En dépit de mes difficultés avec le portugais, je ne tardai pas à éveiller l’intérêt pour le Royaume de Dieu à l’aide des publications de la Société. Je notai les personnes les plus intéressées, les revisitai et commençai des études bibliques à domicile.

      J’étais depuis un mois au Brésil quand je reçus une attribution de service pour Porto Alegre, à l’extrême sud du pays. Un couple, arrivé récemment de Suisse, et un autre frère qui avait travaillé en Tchécoslovaquie m’accompagnaient. Néanmoins, des difficultés surgirent. Par suite de l’opposition, notre stock de publications nous fut retiré. Mais, avec la seule Bible, j’étais à même de parler du Royaume de Jéhovah par le Christ. Au fur et à mesure que nous plantions et arrosions, Dieu faisait croître. Deux congrégations se formèrent dans cette région ; l’une, dans la ville brésilienne de Livramento ; l’autre, à Riviera, ville située juste de l’autre côté de la frontière, en Uruguay.

      Après vingt-cinq mois de restrictions, Jéhovah m’ouvrit la porte, m’accordant le privilège béni de continuer dans le service à plein temps. Quand frère Knorr, le président de la Société, visita le Brésil en 1945, il me fut demandé de faire un rapport à la filiale puisque je devais servir en qualité de pionnier spécial à Rio de Janeiro. Je vendis quelques objets de valeur afin de payer le prix de mon voyage et, bientôt, j’arrivai sain et sauf dans mon nouveau territoire. Au bout de six mois, je réussis à obtenir un visa comme résident permanent, ayant ainsi la garantie de rester au Brésil. Il me fut alors possible d’accomplir mon ministère de maison en maison, avec une meilleure organisation qu’en 1939.

      Jéhovah continua d’élargir mes privilèges de service et, en 1949, j’entrai dans le service de circonscription. En 1955, je fus invité à servir à la filiale du Brésil où, grâce à la bonté imméritée de Jéhovah, je jouis de la compagnie de plus de vingt-cinq frères voués sans réserve à faire la volonté divine. En plus de mes fonctions au Béthel, je trouve un grand bonheur à travailler étroitement avec la congrégation locale du peuple de Jéhovah.

      LA MOISSON EST GRANDE

      Comme je suis reconnaissant à Jéhovah d’avoir permis que la semence ait produit du bon fruit, ici, au Brésil ! En 1939, il n’y avait que 144 proclamateurs du Royaume dans le pays. Actuellement, plus de 26 000 participent au travail, plantant et arrosant !

      Quand je considère mes quarante-deux années, et plus, passées au service de Jéhovah, je suis heureux d’avoir toujours accepté avec reconnaissance chaque nouvelle attribution de service. Un handicap physique m’empêche de faire tout ce que j’aimerais faire tout de suite, mais je suis convaincu d’une chose : ce que je veux faire, et cela seul, c’est servir à jamais Jéhovah et son roi, Jésus-Christ.

  • Un Dieu d’amour
    La Tour de Garde 1963 | 15 décembre
    • Un Dieu d’amour

      LA BIBLE identifie Jéhovah à un “ Dieu d’amour ”. “ Dieu est amour ”, écrivit l’apôtre Jean. Et Moïse consigna par écrit : “ Jéhovah ! Jéhovah ! Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité. ” — II Cor. 13:11 ; I Jean 4:8 ; Ex. 34:6, AC.

      Mais certains rétorqueront : Jamais un Dieu d’amour ne demanderait à l’un de ses serviteurs de faire ce que Jéhovah a exigé d’Abraham. Jamais il ne demanderait à un homme d’offrir son fils unique en holocauste. Voilà ce que pensent certaines personnes. Mais vous ? Quel est votre sentiment ? Cet incident, rapporté dans la Bible, fortifie-​t-​il votre amour pour Jéhovah, ou bien vous éloigne-​t-​il de Dieu ?

      Pour votre bien éternel, il convient que vous cultiviez l’appréciation de tout ce que Dieu dit et fait. Par conséquent, au lieu de permettre à cet événement de nous détourner de Jéhovah, nous devrions faire en sorte qu’il nous en rapproche, nous amène à l’aimer davantage ; pour cela, nous devrions désirer obtenir une meilleure compréhension à ce sujet. Considéré de la bonne façon, l’acte que Jéhovah exigea d’Abraham, non seulement édifiera notre foi en lui, le Dispensateur de la vie, mais encore démontrera l’étendue de son amour pour l’humanité.

      D’après le récit biblique, Jéhovah donna à Abraham les instructions suivantes : “ Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-​t’en au pays de Moria, et là offre-​le en holocauste sur l’une des

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