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La signification du retour du ChristLa Tour de Garde 1966 | 1er novembre
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lancer simultanément cet appel devant des milliers de tombes sur tout le globe, et, par le moyen de l’esprit de Dieu, de ramener ses disciples oints de la mort à la vie en tant que fils spirituels de Dieu pour qu’ils règnent avec lui dans le ciel (Rév. 14:1). Les témoignages bibliques indiquent qu’il a commencé à accomplir cette œuvre de résurrection à partir de 1918.
Son retour marque également un temps de faveur pour les fidèles chrétiens encore en vie sur la terre, et c’est pourquoi, dans le verset qui suit le passage cité plus haut, nous lisons : “Ensuite, nous les vivants qui survivons nous serons, ensemble avec eux, emportés dans les nuées pour rencontrer le Seigneur dans l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.” (I Thess. 4:17). Cela ne veut pas dire que ces chrétiens encore en vie sont dispensés de démontrer leur fidélité jusqu’à la mort, mais plutôt que leur Roi leur exprime son approbation et les unit à lui en esprit, d’une manière aussi invisible à l’œil humain que l’air lui-même. Il les délivre de tout assujettissement à “Babylone la Grande” des temps modernes, l’empire mondial de la fausse religion, et il les élève à une position d’honneur en tant que représentants approuvés de son glorieux Royaume. Le livre de la Révélation (11:11, 12) montre d’une façon symbolique que même leurs ennemis sont obligés de voir les marques de faveur que ces loyaux sujets reçoivent de leur Roi.
Finalement, le retour du Christ aura pour conséquence la délivrance complète de toute persécution et de toute souffrance pour ces fidèles chrétiens qui rendent actuellement un courageux témoignage pour son Royaume. L’apôtre Paul fit la promesse suivante : “À vous, qui subissez la tribulation, le soulagement avec nous lors de la révélation du Seigneur Jésus, du ciel, avec ses anges puissants.” (II Thess. 1:7). À notre époque de missiles électroniques, “sol-air” et “air-sol”, Jésus-Christ, revêtu de ‘tout pouvoir dans le ciel et sur la terre’, ne sera pas obligé de quitter son trône céleste ni de se déplacer pour se rapprocher, géographiquement parlant, des adversaires iniques de ses serviteurs sur la terre, afin de les détruire. Sa puissance, telle “une longue épée affilée” et une verge de fer, qui vient de l’esprit de Dieu et des armées angéliques, atteindra ces ennemis et les écrasera comme les ‘raisins dans une cuve’. Son retour signifiera donc leur destruction lors de la proche bataille d’Harmaguédon. — Mat. 28:18 ; Rév. 19:11-15 ; 16:14-16 ; Ps. 2:8, 9.
Le retour du Christ dans la puissance de son Royaume aura des conséquences merveilleuses pour une foule innombrable de personnes qui aiment la justice et qui serviront le Christ en tant que sujets terrestres. Il leur dira : “Venez, vous qui avez la bénédiction de mon Père, héritez le royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde.” (Mat. 25:34). Au cours du règne millénaire du Christ, les hommes seront ramenés à la perfection humaine et préparés en vue de la vie éternelle sur une terre paradisiaque. — Rév. 20:4-6 ; 21:1-4.
La nation d’Israël attendit quinze longs siècles l’arrivée du Messie, et lorsqu’il vint, elle ne comprit pas le sens de sa venue. Ne manquez pas de saisir aujourd’hui le sens véritable du retour du Christ. Étudiez jour après jour la Parole de Dieu, afin qu’elle dirige vos pensées.
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Un peu de levainLa Tour de Garde 1966 | 1er novembre
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Un peu de levain
La façon dont on prépare le pain dans les villages de Chypre illustre bien la déclaration de l’apôtre Paul sur le “peu de levain” qui fait fermenter toute la masse. De temps immémorial, le procédé consiste à mélanger la farine avec l’eau et à bien travailler la pâte ainsi obtenue. Une fois le pétrissage jugé suffisant, on ajoute un peu de levain. Il existe plusieurs sortes de levain, mais celui qui est le plus souvent employé vient d’une pâte précédente. D’ordinaire, quand le pétrissage est achevé, on prélève un pâton qu’on dépose dans une chambre chaude. Au bout de trente-six à quarante-huit heures, ce petit morceau est du levain prêt à être utilisé pour faire fermenter toute la masse. — I Cor. 5:6.
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