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  • “Décharge-toi sur Jéhovah de ton fardeau” — mais comment?
    La Tour de Garde 1983 | 1er octobre
    • “Décharge-​toi sur Jéhovah de ton fardeau” — mais comment?

      DAVID, illustre monarque de l’antique royaume des douze tribus d’Israël, nous a légué ces paroles d’encouragement: “Décharge-​toi sur Jéhovah de ton fardeau, et lui, il te soutiendra. Il ne permettra jamais que le juste chancelle.” — Psaume 55:22.

      Pourquoi le roi David était-​il particulièrement bien placé pour donner un tel conseil? En ce qui vous concerne, comment pouvez-​vous en tirer parti?

      La vie de David, qui était vouée au service de Jéhovah, fut très mouvementée. Alors qu’il était encore tout jeune, il abattit un lion, un ours et il tua le géant Goliath. Guerrier émérite, il repoussa les frontières de l’Israël antique jusqu’aux limites fixées par Dieu. Par ailleurs, il n’avait pas son pareil pour écrire de la musique et des psaumes. Malgré tout, au cours de son existence, David ne goûta pas seulement les joies de la réussite et de la prospérité; il connut aussi l’amertume du remords et de l’adversité. — I Samuel 16:18; 17:34-36; 18:7.

      Pourquoi David dut ‘se décharger de son fardeau sur Jéhovah’

      Lorsque David déclare: “Décharge-​toi sur Jéhovah de ton fardeau”, il s’adresse avant tout à lui-​même. Comment pouvons-​nous l’affirmer? Parce que, comme le contexte le révèle, David composa ce psaume en un temps où ses prérogatives royales étaient sérieusement compromises. À cette époque, son fils Absalom, homme pétri d’ambition, avait presque réussi à usurper son trône.

      On devine aisément la situation critique de David à travers les premiers mots du Psaume 55:1, 2. Les voici: “Prête l’oreille, ô Dieu, à ma prière; et ne te cache pas de devant ma requête pour obtenir faveur. Prête attention à moi et réponds-​moi. Sans trêve j’erre ça et là, entraîné par ma préoccupation, et je ne puis pas ne pas me montrer inquiet.” Dans les six Ps 55:3-8 versets suivants, il continue de s’exprimer sur le même ton.

      Mais pourquoi David est-​il en si mauvaise posture? À cause de ses adversaires. C’est pourquoi il demande à Dieu d’agir contre eux. Il mentionne en particulier l’un de ses anciens amis qui l’a trahi. Il s’agit sans doute d’Ahithophel, au sujet duquel il peut à juste titre s’exclamer: “Car ce n’est pas un ennemi qui s’est mis à m’outrager (...). Mais c’est toi (...), celui qui m’était familier et que je connaissais, car nous jouissions ensemble d’une douce intimité; nous allions avec la foule dans la maison de Dieu.” — Ps 55 Versets 12-14.

      Après avoir dépeint son triste sort et les raisons de ses problèmes, David dit sa confiance en Jéhovah, notamment en ces termes: “Quant à moi, je crierai vers Dieu, et Jéhovah lui-​même me sauvera.” (Ps 55 Verset 16). Puis, après s’être donné à part lui le conseil suivant: “Décharge-​toi sur Jéhovah de ton fardeau”, il achève le psaume sur une note confiante, fort de sa foi dans le Très-Haut; il déclare: “Toi, ô Dieu, tu les feras descendre dans la fosse la plus basse (...). Mais quant à moi, j’aurai confiance en toi.” Comme il avait raison! En effet, Absalom, son fils ambitieux, et le fourbe Ahithophel, son ex-conseiller, moururent tous deux prématurément, tandis que David, lui, continua à régner en sa qualité de monarque oint par Jéhovah. — Ps 55 Versets 22, 23.

      Fardeaux ou responsabilités?

      Avant de voir comment nous pouvons nous décharger de nos fardeaux sur Jéhovah, conformément au conseil divinement inspiré de David, il ne paraît pas inutile de souligner qu’il est des responsabilités que nous devons porter nous-​mêmes. À ce sujet l’apôtre Paul écrivit: “Car chacun portera sa propre charge.” (Galates 6:5). Cette “charge” représente les responsabilités qui nous incombent à tous parce que nous sommes maris, femmes, parents, enfants, employés, Témoins de Jéhovah, ou encore anciens dans la congrégation chrétienne. Nous ne pouvons abandonner totalement cette charge-​là à Jéhovah, sans quoi nous agirions en irresponsables. Non, nous devons plutôt être disposés à l’assumer nous-​mêmes. Le même principe vaut lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. Certes, la Parole de Dieu nous donne des lois et des principes, mais c’est à nous qu’il appartient de les appliquer aux problèmes que nous rencontrons. Bien entendu, nous pouvons et devons demander à Dieu de nous accorder, par son esprit saint, la sagesse et la force dont nous avons besoin pour porter une telle charge, mais en aucun cas nous n’essaierons de nous en débarrasser.

      Quels sont donc les fardeaux que nous sommes en droit de confier à Jéhovah? Il s’agit de nos inquiétudes, de nos soucis, de nos déceptions et de nos craintes relatives à l’avenir, autant de sentiments que David éprouvait. Au nombre de ces fardeaux figurent également nos propres faiblesses et nos défauts. Tels sont les poids que nous devons abandonner à Jéhovah, comme cela ressort des paroles suivantes, écrites par l’apôtre Pierre: “[Déchargez-​vous] sur lui de toute votre inquiétude.” Pourquoi? “Car il prend soin de vous.” — I Pierre 5:6, 7.

      Jésus présenta un conseil analogue au cours de son Sermon sur la montagne. ‘Lequel?’ vous demandez-​vous peut-être. Eh bien, il ne se contenta pas de nous inviter à ne pas nous inquiéter de ce que nous allons manger et boire ou de ce dont nous allons nous vêtir, mais il exposa aussi la raison pour laquelle nous ne devons pas agir ainsi. Il fit en effet cette promesse: “Si donc Dieu habille (...) la végétation des champs (...), ne vous habillera-​t-​il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? (...) Votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses.” — Matthieu 6:25-32.

      Par la prière

      Cela dit, comment pouvons-​nous vraiment ‘nous décharger sur Jéhovah de notre fardeau’? L’une des manières de le faire consiste à le prier régulièrement. Par exemple, la conscience d’avoir manqué aux exigences justes de Dieu ne constitue-​t-​elle pas l’un des fardeaux que nous devons porter chaque jour? Certainement. Toutefois, si nous nous adressons à Dieu par la prière, nous nous sentirons dégagés de ce poids. Jésus illustra ce fait en décrivant un collecteur d’impôt qui, parce qu’il avait supplié humblement et sincèrement Dieu de lui faire miséricorde, se révéla plus juste qu’un Pharisien hypocrite. En d’autres termes, ce publicain fut ainsi soulagé du sentiment de culpabilité qui l’accablait. Il convient cependant d’être prudent. Selon notre état spirituel, la gravité de notre péché et la nature de notre sentiment de culpabilité, il nous sera peut-être nécessaire, pour nous affranchir d’un tel fardeau, de demander également de l’aide à nos compagnons, aux anciens de notre congrégation par exemple. — Luc 18:9-14; Galates 6:2; Jacques 5:14-16.

      Si nous voulons vraiment nous décharger de nos fardeaux sur Jéhovah, il nous faut le prier avec ferveur, en prenant les choses au sérieux. C’est pourquoi les Écritures nous donnent le commandement suivant: “Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, par la prière et la supplication avec action de grâces, faites connaître à Dieu vos requêtes.” Cela contribuera à nous soulager, car alors ‘la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée, gardera nos cœurs et nos facultés mentales’. — Philippiens 4:6, 7.

      Vous aurez noté que Paul ne parle pas seulement de prières, mais aussi de supplications. Qu’est-​ce au juste qu’une supplication? Il s’agit d’une prière fervente. Mais qu’entendons-​nous par “fervente”? Ce mot vient d’un verbe latin qui signifie “bouillir”. En conséquence, la ferveur est une ardeur vive, chaude ou intense. C’est là ce qui doit caractériser nos prières si nous désirons parvenir grâce à elles ‘à nous décharger de nos fardeaux sur Jéhovah’.

      Si nos prières sont vraiment ferventes, nous les ferons aussi avec persévérance. Après avoir souligné par une illustration la nécessité de persévérer dans la prière, le Seigneur Jésus Christ formula cette exhortation pressante: “Je vous dis: Continuez à demander, et l’on vous donnera; continuez à chercher, et vous trouverez; continuez à frapper, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe on ouvrira.” (Luc 11:2-10). Oui, continuons à demander, à chercher, à frapper, et notre Père céleste se chargera des fardeaux que nous pouvons nous permettre de lui abandonner.

      La foi et les œuvres

      Comme tous les autres aspects de notre vie et de notre ministère chrétien, nos prières sont régies par le principe suivant: “Qu’il vous advienne selon votre foi!” (Matthieu 9:29). Il nous faut donc exercer la foi qui est agréable à Dieu. Cela signifie non seulement croire de tout notre cœur qu’il existe, mais encore être persuadés qu’il récompense ceux qui le cherchent réellement (Hébreux 11:6). Oui, nous devons être certains qu’il nous entendra.

      Pour posséder une foi aussi forte, il faut étudier la Parole de Dieu. Nous devrions veiller à ne jamais laisser passer une journée sans lire la Bible et les ouvrages chrétiens qui s’y rapportent. Il est tellement facile d’oublier les exhortations et les merveilleuses promesses des Écritures! Nous sommes assaillis par tant d’occupations profanes! Or, c’est à la seule condition de nous nourrir régulièrement de la Parole de Dieu que nous pourrons vraiment connaître Jéhovah, ses qualités prodigieuses et ses manières d’agir envers ses serviteurs terrestres. Les Écritures, en effet, mettent souvent en lumière la sollicitude qu’il leur témoigne. Elles nous montrent maintes et maintes fois comment il a répondu à leurs prières (Genèse 20:17; Actes 12:5, 17). N’oublions jamais qu’aujourd’hui encore Jéhovah ‘entend la prière’ et que nous pouvons toujours compter sur lui. — Psaume 65:2.

      Pour plus d’une raison, il est utile d’apprendre par cœur des passages de la Bible, notamment ceux qui nous assurent de l’intérêt empreint d’amour que Dieu nous porte. Parmi ces textes figurent les versets cités plus haut, ainsi que certains psaumes, les Psaumes 23 et 103 par exemple. Comment pourrions-​nous mieux nous occuper l’esprit et en chasser les pensées troublantes qu’en apprenant et en récitant une portion de la Parole divine? Si nous nous efforçons de retenir ainsi des passages de l’Écriture, nous pourrons continuer de nous nourrir de la Parole de Dieu, quand bien même il nous serait impossible de lire une Bible. En outre, nous serons en mesure de méditer sur les Écritures la nuit en cas d’insomnie (voir Psaume 63:6). Tout cela nous aidera certainement à ‘nous décharger sur Jéhovah de notre fardeau’.

      Par ailleurs, pour ‘nous décharger de notre fardeau sur Jéhovah’, il est indispensable que nous nous acquittions de nos responsabilités. Souvenons-​nous que “la foi sans les œuvres est morte”. (Jacques 2:26.) Jésus mit l’accent sur ce point dans son Sermon sur la montagne, car après avoir conseillé à ses auditeurs de ne pas s’inquiéter, mais d’avoir foi dans la protection divine, il leur donna cet ordre: “Continuez donc à chercher d’abord le royaume et Sa justice, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.” La mise en pratique de ce conseil nous aidera sans aucun doute à demeurer exempts d’inquiétude. — Matthieu 6:33.

      Il nous sera également utile d’apprendre à discipliner notre esprit. Il se peut en effet que nous ayons pris l’habitude d’entretenir des pensées négatives. Mais une fois que nous avons présenté nos requêtes à Jéhovah avec ferveur et que nous nous sommes déchargés sur lui de nos soucis, nous devrions les laisser entre ses mains sans nous tourmenter davantage. Il importe aussi que nous nous disciplinions en surveillant nos paroles et nos actes. Au lieu de retomber continuellement dans les mêmes errements, de ‘tourner en rond’ pour ainsi dire, nous nous efforcerons de faire des progrès et d’imiter l’apôtre Paul, en ‘bourrant notre corps de coups et en l’emmenant comme esclave’. Conformément au conseil de Jésus, nous voudrons ‘rester aux aguets et prier sans cesse’, car “l’esprit (...) est ardent, mais la chair est faible”. — I Corinthiens 9:27; Matthieu 26:41.

      En résumé, comment pouvez-​vous ‘vous décharger sur Jéhovah de votre fardeau’? En priant avec ferveur et persévérance, en vous nourrissant régulièrement de la Parole divine, en cherchant d’abord le Royaume de Dieu et en pratiquant l’autodiscipline. Si vous agissez ainsi, Jéhovah tiendra sa promesse: il vous soutiendra et ne vous laissera jamais chanceler.

  • Regard sur l’actualité
    La Tour de Garde 1983 | 1er octobre
    • Regard sur l’actualité

      Ève — L’égale ou le complément d’Adam?

      “Lorsque Dieu a résolu de donner une compagne à l’homme pour qu’il ne soit plus seul, il a décidé de créer ‘une force égale à celui-ci’, un être doué de la même puissance que l’homme”, affirme David Freedman, un spécialiste en langues bibliques, dans la Revue d’archéologie biblique (angl.). Il s’appuie sur une nouvelle interprétation de deux mots hébreux contenus en Genèse 2:18, texte dont voici diverses traductions: “Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie” (Bible catholique de Jérusalem); “Je lui ferai une aide digne de lui” (La Bible hébraïque, Rabbinat français); “Je lui ferai une aide semblable à lui” (Segond); “Je vais lui faire une aide qui soit son complément.” — Traduction du monde nouveau.

      De toute évidence, l’idée que défend Freedman, à savoir que la femme a été faite ‘force égale à l’homme’, ne s’accorde pas avec le point de vue autorisé de la majorité des traducteurs de la Bible. Pour expliquer pourquoi ce verset a été rendu d’une manière aussi inhabituelle, Birger Pearson, traducteur et éditeur des Saintes Écritures, aurait dit qu’un tel changement “ne serait venu à l’esprit de personne jusqu’à ces derniers temps”, et qu’il faut y voir l’influence du mouvement de libération de la femme.

      D’autres passages de la Parole inspirée de Dieu confirment que la femme a pour rôle d’être ‘l’aide et le complément’ de l’homme. Par exemple, l’apôtre Pierre n’a pas soutenu l’idée que la femme était faite ‘force égale à l’homme’, mais il donna cette exhortation: “Vous les maris, de même, continuez à demeurer avec elles [vos femmes] selon la connaissance, leur assignant de l’honneur comme à un vase plus faible, le vase féminin.” (I Pierre 3:7). Cependant, le rôle de complément départi à la femme ne fait nullement d’elle une créature inférieure. En réalité, elle a été dotée par Dieu de qualités qui complètent celles de l’homme. — I Corinthiens 11:3, 11, 12; Éphésiens 5:21-33.

      Les relations familiales aujourd’hui

      Sur la même page du New York Times, on pouvait lire dernièrement deux articles sur la famille. L’un d’eux, intitulé “L’infanticide en Chine”, fait état de “comptes rendus parus dans la presse chinoise” sur le meurtre de bébés du sexe féminin et sur les mauvais traitements infligés à leurs mères. Il rapporte que, par suite de la politique gouvernementale de régulation des naissances, “un nombre considérable de petites filles sont mortes massacrées, noyées ou abandonnées, et quantité de femmes ont subi des sévices cruels”.

      L’autre article, intitulé “Aide financière aux parents”, soulève des objections à l’encontre du projet gouvernemental américain qui vise à réduire le coût des programmes médicaux et sociaux en demandant dans certains cas à une “personne majeure de soutenir financièrement un autre membre adulte de sa famille”. L’article alléguait notamment que “les enfants n’ont pas choisi leurs parents ni demandé à naître. Ils ne s’engagent pas par contrat à donner des soins quid pro quo [réciproques]”. Les gens ont bien assez de mal à préparer leur retraite et leurs vieux jours, dit l’article, sans devoir encore ‘s’encombrer’ de leurs parents âgés.

      S’il est vrai que les journalistes sont libres de concevoir les relations humaines comme bon leur semble, ne peut-​on pas expliquer d’une autre manière encore les mauvais traitements qu’on a infligés à des enfants et à leurs mères, ou l’indifférence dont sont victimes les parents âgés? Si. Dans une certaine mesure au moins, ces choses se produisent de nos jours parce que les hommes sont devenus “amis d’eux-​mêmes” et qu’ils n’ont pas d’“affection naturelle”, ainsi que la Bible l’avait prédit. Une telle évolution prouve une fois de plus que nous vivons bien “les derniers jours” du présent système de choses. — II Timothée 3:1-3.

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