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Pourriez-vous sauver une vie ?Réveillez-vous ! 1973 | 22 novembre
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Après avoir dégagé le passage de l’air et soufflé dedans, retirez votre bouche, reprenez votre respiration et écoutez si l’air quitte les poumons du patient. Voyez aussi si sa poitrine descend. Puis soufflez de nouveau, dix ou douze fois par minute pour un adulte, et au moins vingt fois pour un enfant. Soufflez avec plus de vigueur s’il s’agit d’un adulte. Veillez à ce que la tête de la victime reste toujours bien inclinée pour que le passage de l’air soit bien dégagé.
Quand la personne recommence à respirer par elle-même, son souffle est faible. Réglez donc votre souffle sur le sien et continuez à l’aider jusqu’à ce que sa respiration soit jugée satisfaisante.
Si après un moment vos efforts semblaient vains, vous pourriez alterner, environ deux bouffées d’air, puis cinq ou six massages du cœur et ainsi de suite. N’abandonnez pas trop rapidement. Des gens sont revenus à la vie après une heure ou plus d’efforts.
Une méthode répugnante ?
Certains soulèvent des objections à l’égard de la méthode du bouche à bouche. Un chirurgien britannique, par exemple, dit qu’elle est répugnante du fait qu’on se trouve peut-être en face d’un cadavre.
La plupart des gens cependant ont les mêmes sentiments que cette femme qui n’a pas hésité à essayer de sauver une victime d’une crise cardiaque. “En pareille circonstance, dit-elle, vous ne pensez pas que le procédé est répugnant. Vous songez seulement à ce que vous pouvez faire pour aider quelqu’un en difficulté.” On peut, si l’on veut, placer un mouchoir propre entre sa bouche et celle de la victime.
La tragédie survient souvent quand on s’y attend le moins. Un membre de votre famille ou n’importe qui d’autre peut soudain être victime d’une crise cardiaque ou d’un accident. N’est-il pas merveilleux de savoir comment sauver une vie ?
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Le traitement du chocRéveillez-vous ! 1973 | 22 novembre
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Le traitement du choc
LES personnes gravement brûlées peuvent mourir par suite du choc. La perte de liquide de l’organisme doit être compensée immédiatement. Pour cela, les médecins emploient beaucoup la transfusion sanguine. Mais au Pérou, des savants ont expérimenté un autre traitement. Au cours d’une étude qui a duré trois ans et demi, on donna une transfusion à la moitié d’un groupe de grands brûlés. L’autre moitié reçut une solution de sel et de bicarbonate de soude. Cette solution fut aussi efficace que le sang pour combattre le choc. On n’observa aucun effet toxique alors que les transfusions de sang se sont révélées dangereuses. On fait dissoudre une cuillère à café de sel et une demi-cuillère de bicarbonate de soude dans un litre d’eau, et on encourage le patient à en boire aussi souvent que possible. La facilité avec laquelle cette solution peut être préparée à domicile la rend particulièrement précieuse.
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